Dans le monde, ce sont des millions de femmes qui sont privées d’accès aux soins et à la santé. 

En Inde, dans un contexte d’urbanisation rapide, de nombreux bidonvilles se sont développés. Dans ces quartiers surpeuplés, les populations vivent dans des conditions inadéquates et dont les infrastructures sanitaires sont largement insuffisantes. Les femmes et les filles sont particulièrement touchées, dû aux inégalités face à l’accès aux droits et à la santé. 

Elles font face à plusieurs obstacles :

  • Un manque de connaissance concernant l’appareil reproductif féminin
  • Un accès à l’information limité, certains sujets restent tabous pour les filles et leurs familles
  • Des infrastructures éloignées qui rendent les trajets peu pratiques et peu sûrs
  • Le coût important des soins 

C’est pourquoi la Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec l’ONG indienne Taabar avec le soutien de la fondation ENGIE a développé une clinique de santé mobile réservée aux soins des jeunes filles et des femmes dans différents quartiers de Jaipur.

La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle et l’avenir des filles, futures femmes, sont essentiels pour contribuer à la réalisation des objectifs du Développement Durable.

La Fondation ENGIE porte une particulière attention pour les projets ayant un impact dans la vie des jeunes filles.

La clinique mobile rassemble une équipe de 7 personnes : un médecin femme qui connait les problématiques particulières qui concernent les jeunes filles, une infirmière, un chauffeur, une conseillère, un coordinateur et deux éducateurs à la santé.

Chaque quartier de Jaipur, en fonction de sa population et des ethnies qui y vivent, présente des problèmes de santé plus ou moins récurrents. La gynécologue de la clinique estime que beaucoup de problèmes sont liés à la désinformation et au manque de connaissance des parents sur l’appareil reproductif féminin et le cycle menstruel. Elle explique également que ces sujets sont souvent tabous dans la plupart des communautés, et que les séances avec les jeunes filles et parfois leurs parents aident à libérer la parole sur ces sujets.

IMPACT 

Près de 5000 jeunes filles ont été vues en consultation sur la période de janvier à juillet 2023. Taabar estime que d’ici la fin de l’année, elles pourraient être plus de 10 000.

Plusieurs types de sessions de soutien psycho-social sont organisées : 

  • Des sessions individuelles qui permettent aux jeunes filles d’aborder certains problèmes en privé. 

Des sessions collectives, accompagnées d’un pré-test et d’un post test qui permettent d’évaluer les connaissances et l’impact des sessions.

Enfin, le référencement est un outil qui redirige les bénéficiaires vers une attention médicale particulière dans des institutions hospitalières.

IMPACT : 2925 bénéficiaires des sessions

1860 participantes aux  sessions collectives, 1245 participantes aux sessions individuelles et 40 référencements ont été faits.

De plus, des sessions de sensibilisations ont été organisées auprès d’écolières pendant lesquels  plusieurs sujets ont été abordés :

  • L’anémie
  • Le management du cycle menstruel
  • Les infections urinaires
  • La prévention contre le cancer du sein
  • L’hygiène 
  • Les pertes blanches
  • L’hygiène dentaire

Depuis le début de l’année 2023, la camionnette de la clinique mobile a tenu 123 sessions.