Créée à l’initiative de plusieurs ONG, la Journée mondiale du climat est l’occasion de rappeler la menace bien réelle du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour en limiter les effets.
Planet for People : Agir pour le climat au cœur des engagements de la Fondation ENGIE en soutenant des projets répondant à l’objectif de développement durable (ODD)13 qui invite instamment à «prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions».
Dans le cadre de son programme Planet, la Fondation ENGIE a soutenu plus de 20 projets, en France et à l’international, permettant d’aider les populations et les territoires à s’adapter aux effets prégnants et hostiles du changement climatique et répondant à 3 objectifs : Agir – Connaître/Comprendre – Eduquer/Sensibiliser.
Et parce que les deux sujets ne peuvent plus être traités séparément, la Fondation ENGIE veille à toujours associer l’urgence de l’effondrement de la biodiversité à ses projets liés au Climat.
Focus sur les engagements de la Fondation ENGIE en faveur du climat
- Accompagnement de la transition écologique et sociale avec la préservation des mangroves au Bangladesh et à Madagascar
- Lutte contre les effets du réchauffement climatique en Ville
- Préservation des forêts, sentinelle du réchauffement climatique au cœur des territoires
PLANET FOR PEOPLE : TRANSITION ECOLOGIQUE ET TRANSITION SOCIALE
La Fondation ENGIE accompagne des projets d’adaptation aux changements climatiques pour les populations les plus pauvres.
L’objectif est de donner aux communautés – celles qui sont en première ligne du changement climatique – les moyens d’agir au niveau local et de manière appropriée aux conditions locales.
LA MANGROVE, FORMIDABLE PUIT DE CARBONE : RESTAURATION DE 14 HECTARES AU SUD DU BANGLADESH, AVEC L’ONG FRIENDSHIP
La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité.
L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.
Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.
Depuis 3 ans, la Fondation ENGIE soutient Friendship et son action de plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).
Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir).
6 groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.
Impact :
- sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés,
- ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles).
- Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.
- En 2023, ENGIE, sa Fondation et sa direction ESG, en collaboration étroite avec Friendship, ont présenté le projet aux experts de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) qui – après étude selon de nombreux critères sélectifs, l’ont qualifié de « Solution Fondée sur la Nature » (SFN).
PRESERVER ET PERENISER LES ECOSYSTEMES POUR FAIRE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE, AVEC LA FONDATION GOODPLANET : CREATION D’UNE AIRE PROTEGEE A GOUVERNANCE LOCALE A SAINTE MARIE, MADAGASCAR
Le programme Action carbone solidaire de la fondation Good Planet, créé en 2006, soutient des ONG développant des solutions d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique, au bénéfice des populations vulnérables et de la biodiversité.
Madagascar, classé 162 sur 189 pays par l’indice de développement humain 2019, est l’un des pays les plus pauvres du monde.
Cette pauvreté est encore aggravée à Sainte Marie, île proche de la côte Est. Sur le plan environnemental, le constat est préoccupant. En l’espace de 30 ans, plus de 25 des forêts de l’île ont été détruites ou dégradées, alors que la préservation de la couverture forestière est essentielle pour lutter contre les phénomènes d’érosion côtière et de montée des eaux, aggravés par le réchauffement climatique, garantir l’accès à l’eau douce et préserver le capital nutritif indispensable à l’agriculture. Les ressources halieutiques, pourtant indispensables aux 30 000 habitantes et habitants de Sainte Marie, connaissent un déclin majeur qui menace la sécurité alimentaire de l’île et les emplois locaux puisque 90 de la population pratique la pêche artisanale.
Pour la Fondation ENGIE, ce projet de la Fondation GoodPlanet fait totalement sens et est totalement en lien avec sa raison d’être et d’agir : lutter contre les effets du changement climatique, préserver la biodiversité remarquable et y associer pleinement et de façon pérenne la population locale.
Afin de répondre aux enjeux environnementaux, sociaux, et économiques auxquels les femmes et hommes de l’île sont confrontés, le principal objectif de ce projet est la création d’une aire protégée . Celle-ci sera gérée en partie par la population locale tout en développant des activités agricoles, de pêche, et touristiques plus durables.
Le partenaire de terrain, le Gret, est présent à Madagascar depuis 1988. Ses équipes ont mis en place des actions favorables à ce projet depuis 2017 à Sainte Marie. Elles prônent une gouvernance locale, équitable, évolutive et inclusive pour assurer la pérennité de l’aire protégée.
Objectifs et Impact :
- Protection directe de 182 ha de mangroves et de 800 ha de forêt littorale
- 30 000 habitantes, habitants, et représentants des principales parties prenantes (services techniques, autorités et élus, secteurs privé) sont représentés dans les instances de gouvernance partagée et de gestion de l’aire protégée.
- 300 ménages pilotes des zones de Sainte Marie où l’on trouve la plus forte vulnérabilité socio-écologique, bénéficiaires d’appui en agroécologie, élevage, et cultures de rente.
- 80 membres de la plateforme de concertation et d’appui au développement durable de Sainte Marie (PCADDISM).
- 5 micro entreprises féminines d’écotourisme communautaire.
LUTTE CONTRE LES EFFETS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN VILLE
REVEGETALISER LES COURS D’ECOLES AVEC NICE « VILLE VERTE »
Nice est aujourd’hui classée 1ère ville française de plus de 200 000 habitants en pourcentage de patrimoine arboré sur son territoire (étude KERMAP 2019 « Nos villes vertes ») avec 26 % de son espace urbain occupé par des arbres.
Depuis 2023, la ville s’est fixé comme objectif d’aménager 70 hectares d’espaces verts supplémentaires dans tous les quartiers, comme autant de zones de fraîcheur, de pleine terre, et de captation de carbone.
Cette politique volontariste forte s’appuie sur le « Plan Climat Air Energie Territorial 2019-2025 » porté par la Métropole Nice Côte d’Azur, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Objectifs :
- 1 arbre par habitant d’ici 4 ans
- 153 cours d’écoles rafraîchies et végétalisées
- 5 nouveaux axes urbains embellis et verdis
- 3 nouveaux poumons verts en centre-ville
- 70 hectares d’espaces verts supplémentaires
La Fondation ENGIE soutient la Ville de Nice dans l’accélération de son plan inédit de verdissement consacré à l’ensemble des 153 cours d’écoles de la ville, touchant à terme plus de 30 000 enfants scolarisés, avec un accent souhaité pour les écoles de quartiers dits «prioritaires».
RAFRAICHIR LA CITADELLE DE BESANÇON GRÂCE A LA CRÉATION DE DEUX JARDINS
La Citadelle de Besançon, œuvre massive mais majestueuse de Vauban, est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 7 juillet 2008 et fait l’objet d’un programme de restauration continu.
La Citadelle accueille en son sein trois Musées de France :
- le Muséum d’histoire naturelle, qui présente la particularité d’intégrer des espaces animaliers,
- le Musée comtois, musée d’ethnographie régionale,
- et le Musée de la Résistance et de la Déportation.
Répondant aux valeurs de l’Unesco qui prônent la préservation du patrimoine et de l’environnement par le développement, la culture, l’éducation, la Ville de Besançon qui gère le site a la volonté de conserver et valoriser de manière durable ce patrimoine et de l’inscrire au cœur de ses actions pour l’adaptation au réchauffement climatique.
Dans le cadre de cette ambition, La Fondation ENGIE soutient la Ville de Besançon dans son projet de création de deux jardins à la Citadelle, pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets.
A travers ce projet, la Citadelle souhaite ainsi
- Contribuer à la lutte contre les îlots de chaleur et donc entamer la nécessaire évolution du site face aux effets du dérèglement climatique.
- Enrichir la biodiversité sur le site (La Citadelle est labellisée refuge chauves-souris et Natura 2000 pour sa colonie de Grands-rhinolophes).
- Développer la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux actuels.
Chaque jardin aura son identité propre et grâce à ses aménagements, couleurs, senteurs… pourra créer différentes palettes d’émotions auprès du public.
LES FORÊTS : SENTINELLES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE AU CŒUR DES TERRITOIRES
PROJET LIFEBIODIV’EST EN REGION GRAND EST : ILÔTS DE SENESCENCE ET GESTION VERTUEUSE DES FORÊTS
Avec 1,9 millions d’hectares, les forêts du Grand Est sont des écosystèmes complexes et riches qui couvrent le tiers du territoire régional. La région présente une diversité arborée plus importante que la plupart des autres régions françaises (IGN, 2020), en raison de son passé sylvicole et de ses conditions écologiques variées. Pour autant, les forêts du Grand Est sont aujourd’hui impactées par le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.
L’objectif du présent dispositif est donc de permettre aux propriétaires forestiers privés et publics d’améliorer la résilience et la résistance de leurs forêts face aux aléas climatiques et sanitaires, notamment en restaurant et préservant la biodiversité forestière qui est un pilier indispensable dans l’équilibre et le fonctionnement de l’écosystème forestier sur le long terme.
La Fondation ENGIE accompagne e programme LIFE Biodiv’Est, notamment au travers de son appel à projet « îlots de sénescence » pour la mise en place d’îlots forestiers laissés en libre évolution.
Objectifs et impact :
L’indicateur retenu pour suivre l’évolution de la gestion forestière porte sur les îlots de vieux bois sur l’ensemble des forêts publiques en Grand Est.
- 3% sur la surface forestière en îlots de vieillissement ou de sénescence à l’horizon 2027 et jusqu’à 8% dans les zones à enjeu. A ce jour, environ 1,3% de forêts publiques en Grand Est sont laissées en libre évolution (Source : ONF Grand Est, juillet 2023).
- Création de 200 hectares d’îlots de sénescence minimum à l’échelle régionale.
CRÉATION D’UNE NOUVELLE FORÊT EN ILE DE FRANCE, LA FORÊT DE MAUBUISSON
Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne.
Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.
La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise) et soutient l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.
Impact :
- 130 000 arbres plantés en 2023
- Mi-2024, près de 55 ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres.
- Sensibilisation de 80 classes de CM1/CM2 soit 2000 scolaires
PLAN ARBRES DE LA RÉGION DES HAUTS DE FRANCE : UN MILLION D’ARBRES PLANTÉS TOUS LES 3 ANS
La Région Hauts de France a lancé le 19 avril 2020 le « Plan Arbres » mobilisant les collectivités locales, les opérateurs publics, les lycées, les associations, les maisons familiales et rurales en faveur du reboisement du territoire.
Cette stratégie consiste à mobiliser tous ces acteurs du terrain pour lutter contre les effets du changement climatique mais également atteindre la plantation d’un million d’arbres tous les 3 ans.
Les objectifs sont clairement identifiés et ambitieux :
- Lutter contre le changement climatique,
- Limiter les îlots de chaleur,
- Mobiliser les territoires, les acteurs des territoires et les habitants afin de planter 1 million d’arbres (arbres supplémentaires et non remplacement d’arbres) au cours des 3 années à venir, avec le soutien de la Région,
- Développer la biodiversité,
- Améliorer le cadre de vie,
- Favoriser une meilleure infiltration des eaux pluviales.
- Développer des actions de sensibilisation de la population sur un ensemble d’écogestes à réaliser pour accueillir la biodiversité et limiter son empreinte climatique.
Le plan n’exclut pas les dispositifs visant les autres plantations telles que des arbustes.
Les bénéficiaires seront les collectivités, les établissements publics, les établissement d’enseignement privés, les particuliers, les horticulteurs et pépiniéristes des Hauts-de-France qui fourniront les arbres.
La Fondation ENGIE accompagne le projet d’envergure pour la reforestation et la lutte contre le changement climatique.
Impact :
Depuis 2020, le Plan Arbres c’est 550 projets pour 710 000 plants qui ont été comptabilisés.
A travers le dispositif Génération + Lycée et Nature, plusieurs lycées d’enseignement public et privé ont également pu en bénéficier.
FOCUS : 2025, ANNÉE DE LA COP30
La conférence sur les changements climatiques, ou COP 30 est une conférence internationale organisée par l’Organisation des Nations unies qui se déroulera à Belém (10 au 21 novembre 2025), dans le nord du Brésil, capitale de l’État du Pará au sein de l’Amazonie.
Elle réunira les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
La COP 30 n’est pas une simple réunion internationale de plus : c’est un tournant décisif pour la politique climatique mondiale.
À l’approche de cette étape importante, la nécessité de prendre des engagements solides et applicables n’a jamais été aussi évidente. Les sommets précédents ont fixé des objectifs ambitieux, mais leur mise en œuvre a souvent pris du retard. Nous devons nous demander : sommes-nous prêts à faire les choix difficiles qui s’imposent pour éviter une catastrophe climatique ?
La réalité est dure. Malgré les nombreuses promesses, le monde reste sur une trajectoire qui le conduira au-delà du seuil de 1,5°C. Il ne s’agit pas seulement d’un problème environnemental : c’est une crise mondiale qui aura des répercussions sur tous les aspects de la vie, de la sécurité alimentaire à la stabilité géopolitique.
L’importance de la COP 30 réside dans son potentiel à :
- Évaluer les progrès : évaluer les progrès réalisés depuis l’Accord de Paris et identifier les domaines dans lesquels les pays ont échoué ou ont excellé.
- Renforcer les engagements : encourager les nations à renforcer leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) pour garantir qu’elles soient alignées sur l’objectif de 1,5°C.
- Promouvoir la responsabilité : établir des mécanismes pour une plus grande transparence et responsabilité dans la communication et la mesure des actions climatiques.
- Favoriser la collaboration : Faciliter la coopération et les partenariats internationaux qui peuvent conduire à des solutions et des innovations climatiques à grande échelle.
- Mobiliser des financements : obtenir les engagements financiers et les investissements nécessaires pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, en particulier dans les régions vulnérables.
La COP 30 servira de plate-forme cruciale pour aligner les politiques climatiques mondiales sur les recommandations scientifiques et garantir que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs climatiques. Les résultats de cette conférence auront des implications de grande portée pour l’avenir de notre planète.