Energy Assistance France, 20 ans d’actions pour les populations vulnérables
Pour favoriser l’engagement des collaborateurs et développer l’accès à l’énergie des populations les plus fragiles, la Fondation ENGIE a structuré son programme « Accès à l’énergie pour tous » en apportant un soutien fort à l’action et au fonctionnement des deux ONG internes, créées en 2001 en Belgique et en 2005 en France, par des collaborateurs volontaires du groupe ENGIE.
Objectifs : Leur donner les moyens d’agir et de fédérer, partager un engagement commun pour permettre l’accès à l’énergie aux populations les plus fragiles
Créées par des collaborateurs bénévoles et engagés en Belgique et en France, les associations Energy Assistance ont pour mission d’apporter l’énergie aux populations les plus défavorisées et isolées du monde pour leur fournir des services essentiels et améliorer leurs conditions de vie, grâce à des installations énergétiques durables, pérennes, autonomes et faibles en carbone
Ces projets humanitaires ne peuvent pas se réaliser sans l’engagement des collaborateurs du Groupe ENGIE, qui mettent à disposition leurs compétences et leurs savoir-faire.
Composée de plus de 250 bénévoles, collaborateurs actifs et retraités d’ENGIE, et soutenue par la Fondation ENGIE, l’association Energy Assistance France(EAF) œuvre depuis 2005 pour rendre accessible l’énergie aux populations les plus isolées à travers le monde
Energy Assistance France en chiffres
- Créée en 2005
- Plus de 600 bénévoles, collaborateurs actifs et retraités d’ENGIE, déjà engagés
- 215 projets menés dans une quarantaine de pays
- 1,8 million de bénéficiaires accompagnés
Philippe Peyrat Délégué Général de la Fondation ENGIE
« Donner accès à une énergie peu carbonée aux populations les plus fragiles ou éloignées, en mobilisant les collaborateurs, lutter contre les inégalités d’accès à l’énergie, mettre en œuvre la raison d’être d’ENGIE en contribuant à une transition énergétique juste, positive et partagée et à la réalisation des Objectifs du Millénaire, sont au cœur des engagements de la Fondation ENGIE, de son action.
Cette ambition, ce programme d’Accès de toutes et tous à l’énergie, nous avons souhaité le porter avec les ENERGY ASSISTANCE et notamment les forces vives d’EAF engagées depuis 20 ans.
Nous sommes très fiers de nous appuyer sur EAF et les collaborateurs volontaires d’ENGIE. Ce sont plus de 215 projets réalisés en 20 ans qui ont changé la vie de populations fragiles, leur ont donné accès non seulement à l’énergie, mais aussi au développement économique, à des soins rendus dans de meilleures conditions.
Avec le soutien des bénévoles d’EAF et en partenariat avec des acteurs locaux, nous favorisons le développement économique et humain, l’accès aux soins, à l’éducation en utilisant les énergies renouvelables.
Nous avons défini ensemble avec les ENERGY ASSISTANCE une ambition forte : sur le mandat 2020-2025 de la Fondation, contribuer à connecter à une énergie peu carbonée 1 million de personnes, développer l’engagement des collaborateurs à travers des missions au cœur des territoires et des communautés les plus fragiles, agir aussi pour la mixité : favoriser l’engagement des collaboratrices, avec une exigence : l’éthique et la sécurité.
Cet engagement, nous le mettons au service des populations touchées par des catastrophes comme au Maroc ou des guerres comme en Ukraine. Mais aussi d’associations.
Cet engagement, nous le partageons avec des jeunes lycéens de lycées technologiques que nous associons à nos missions, pour transmettre.
De belles réalisations ont eu lieu ces derniers mois : au Liban, pour des écoles et aussi un musée, au Brésil, à Madagascar, au Sénégal notamment.
Planet for People : les deux engagements de la Fondation trouvent dans les actions d’ENERGY ASSISTANCE France une résonnance forte.
Rien n’est plus beau que des énergies partagées. »
Éric Bassac, Directeur de projet à la Direction Outre-mer d’ENGIE Solutions et par ailleurs Président de l’association depuis son origine, revient sur 20 années d’action à travers le monde.
Tout a commencé il y a un peu plus de 20 ans. Racontez-nous.
Éric Bassac : En décembre 2004, après le tsunami à Banda Aceh en Indonésie (ndlr : qui avait fait 250.000 morts), nous avons décidé de lancer ENERGY ASSISTANCE France, qui était à l’époque un relai de l’association Energy Assistance portée par nos collègues belges.
J’ai cofondé l’association avec d’autres collaborateurs de France. Bien que je n’aie pas participé directement aux missions sur le terrain, j’ai assuré la logistique et l’organisation à distance. Mon travail m’amène déjà à voyager beaucoup, donc j’ai laissé la chance à d’autres de partir en mission.
Sur quel projet travaillez-vous en ce moment ?
Nous préparons pour octobre une mission au centre de cardiologie pédiatrique implanté au CHU de Dakar, dont l’inauguration avait été cofinancée par la Fondation ENGIE. Spécialisé dans la prise en charge des malformations cardiaques, le centre va bénéficier grâce à ENERGY ASSISTANCE France d’un programme de décarbonation pour réduire sa facture énergétique. Cela lui permettra de réorienter des ressources financières vers les soins des enfants. Il accueille des enfants venus de tout le Sénégal, mais aussi d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. A l’initiative d’EAF, des lycéens français, allemands et sénégalais seront également impliqués, dans le cadre du programme d’échange EUROMED entre villes du Nord et du Sud de la Méditerranée.
Quelle mission vous a personnellement le plus marqué ?
Difficile d’en choisir une seule ! Je pense à la Chaîne de l’Espoir à Kaboul avec des déplacements systématiquement sous escorte ; à l’Indonésie, dans des paysages dévastés par le tsunami mais avec une population très résiliente ; au Pérou, au fin fond de la forêt amazonienne, avec des anciens producteurs de coca convertis au cacao ; ou encore à Madagascar, au Sénégal ou au Laos, pour des projets d’électrification d’écoles et collèges réalisés avec des lycéens français et du pays hôte. Ce sont quelques exemples parmi les 215 projets que nous avons réalisés en 20 ans dans 40 pays !
Quel rôle joue l’expertise d’ENGIE dans vos interventions ?
Nos actions visent principalement l’accès à l’énergie verte : le photovoltaïsme surtout, mais aussi les groupes électrogènes fonctionnant avec du biocarburant produit localement, les biodigesteurs ou l’hydroélectricité. Bien sûr, nous nous appuyons sur l’expertise interne du Groupe et les compétences de nos bénévoles.
Aujourd’hui, une équipe projet est constituée à la fois de sachants techniques mais aussi de volontaires avec des profils très variés, sans connaissance particulière des gestes techniques. La mission est aussi l’occasion pour eux de se former aux côtés de collègues expérimentés. L’association est donc ouverte à tous !
Comment mesurez-vous l’impact durable de vos actions, au-delà de l’électrification ?
C’est probablement le défi le plus difficile pour nous, car nous œuvrons souvent dans des zones isolées. Avec une couverture télécom de plus en plus large (3G ou 4G) même aux confins de l’Afrique, il est désormais possible de recourir à un système de monitoring pour suivre à distance nos installations. Par exemple, nous sommes informés en temps réel si une batterie de stockage d’électricité rencontre un dysfonctionnement.
Un message pour les collaborateurs d’ENGIE qui veulent s’engager ?
S’engager c’est faire partie d’une aventure humaine et professionnelle exceptionnelle. Le mieux, avant d’adhérer, est de participer en distanciel à nos comités de projets mensuels pour mieux connaître notre fonctionnement et réfléchir à la contribution que vous pourriez apporter.
Le Grand Palais d’été 2025 : Une saison Culturelle avec le Soutien de la Fondation ENGIE

Du 6 juin au 7 septembre 2025, le Grand Palais rouvre ses portes avec une programmation estivale inédite, festive et inclusive. Cette saison, baptisée “Grand Palais d’été”, s’inscrit dans le cadre de la Saison Brésil-France 2025 et bénéficie du soutien engagé de la Fondation ENGIE, mécène solidaire de l’événement.
Une saison estivale foisonnante au cœur de Paris
Le Grand Palais d’été transforme la Nef du Grand Palais en un espace vivant, partagé entre expositions, spectacles, installations monumentales, bals populaires et soirées DJ. Trois zones distinctes accueillent les visiteurs : au nord, des expositions en accès libre ; au centre, des spectacles vivants ; au sud, des installations immersives.
Vue de l’installation Nosso Barco Tambor Terra, Ernesto Neto
© GrandPalaisRmn 2025 / Photo Didier Plowy
Parmi les temps forts, l’installation multisensorielle “Nosso Barco Tambor Terra” d’Ernesto Neto invite à une communion poétique avec la nature, tandis que l’exposition “Horizontes” met en lumière la richesse de la peinture contemporaine brésilienne. Des performances comme “Vertige” de Rachid Ouramdane ou “CERCLES” de Boris Charmatz célèbrent le corps en mouvement et la diversité des expressions artistiques.
La Fondation ENGIE : un mécénat solidaire au service de la culture pour toutes et tous
Partenaire fidèle du Grand Palais, la Fondation ENGIE s’engage cette année comme mécène solidaire du Grand Palais d’été, avec une ambition claire : rendre la culture accessible à tous les publics, notamment les plus éloignés.
Dans le cadre de la Saison Brésil-France 2025, la Fondation soutient activement les actions de médiation sociale autour des projets artistiques. Ce partenariat permet de mobiliser plus d’une dizaine de structures du champ social et de toucher près de 3 000 jeunes à travers des ateliers, des concerts participatifs, des visites guidées et des rencontres avec les artistes.
Les “Bavartdages”, moments d’échange conviviaux entre historiens de l’art et visiteurs, les ateliers de création (crochet, dessin, méditation, infusions) et les concerts d’initiation aux percussions du monde sont autant d’initiatives soutenues par la Fondation ENGIE pour favoriser l’inclusion culturelle.
Une vision partagée : culture, transmission et engagement
La Fondation ENGIE inscrit son action dans une vision humaniste de la culture : un levier d’émancipation, de dialogue et de cohésion sociale. En soutenant le Grand Palais d’été, elle prolonge son engagement en faveur de la jeunesse, de l’éducation artistique et de la diversité culturelle.
Ce partenariat illustre également la volonté de la Fondation de valoriser les cultures du monde, en particulier celles issues des migrations et des métissages, à l’image du Brésil, pays à l’honneur cette saison. Les projets artistiques portés par le Grand Palais résonnent avec les valeurs de la Fondation : accueil, transmission, ouverture et créativité.
Remise du Prix Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Muséum 2025 au Sommet des Océans (UNOC3)
La Fondation ENGIE célèbre les talents de la recherche scientifique avec le Muséum national d’Histoire naturelle : une édition 2025 dédiée à l’océan et aux liens entre nature et sociétés.

Nice, le 10 juin 2025 – Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) qui se tient à Nice, la Fondation ENGIE a remis aujourd’hui son Prix « Talents de la Recherche au Muséum national d’Histoire naturelle », en présence d’Allain Bougrain Dubourg – Administrateur de la Fondation ENGIE. Créé en 2018, ce prix récompense chaque année des projets scientifiques porteurs d’innovation et de sens, croisant enjeux environnementaux, recherche interdisciplinaire et impact sociétal.
En cohérence avec les engagements de la Fondation pour la préservation de la biodiversité marine et la transition écologique, l’édition 2025 met à l’honneur deux projets de recherche consacrés aux océans et aux écosystèmes côtiers. Les lauréats ont été choisis pour la qualité de leurs travaux et leur capacité à faire dialoguer science et société autour des grands défis du vivant.
Les Lauréats 2025 et leurs projets
🧬 Projet “PALEOBUS” – Explorer le passé pour comprendre notre futur
Grégoire Métais, paléontologue et chargé de recherche CNRS (CR2P, MNHN)
Isis Mesfin, préhistorienne et chargée de recherche CNRS (HNP, MNHN)
Le projet PaleoBUS vise à documenter l’évolution conjointe de la biodiversité marine et terrestre, et des occupations humaines préhistoriques sur la côte de Benguela (Angola), en s’appuyant sur 10 millions d’années d’histoire environnementale.
L’équipe pluridisciplinaire composée de paléontologues, archéologues et géologues analyse des séquences sédimentaires, des fossiles marins et littoraux ainsi que des sites humains encore peu explorés.
Objectif : comprendre les dynamiques passées de l’environnement et leur interaction avec les sociétés humaines, dans une région aujourd’hui confrontée à la surexploitation de ses ressources halieutiques.
Le projet comprend également un important volet de formation croisée pour les étudiants angolais et français.
🌊 Projet “ENTENDRE” – Écouter les océans pour mieux les protéger
Frédéric Olivier, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle (UMR BOREA)
Ce projet innovant analyse l’effet des bruits d’origine humaine (anthropophonie) – comme ceux générés par le trafic maritime ou les éoliennes offshore – sur les grands crustacés marins, en particulier l’araignée de mer Maja brachydactyla en Bretagne.
Grâce à des méthodes de pointe (télémétrie acoustique, accélérométrie, modélisation), l’équipe cherche à modéliser les comportements et déplacements migratoires de ces espèces sensibles aux nuisances sonores.
L’étude s’inscrit dans un contexte préoccupant : en dix ans, le bruit sous-marin a doublé, avec des effets encore méconnus sur les invertébrés.
L’ambition est de produire des données permettant de mieux concilier activités humaines et préservation des écosystèmes côtiers.
Un prix à l’interface entre science, environnement et société
Depuis sa création, le Prix Fondation ENGIE – Talents de la Recherche au Muséum a récompensé 30 chercheurs à travers 20 projets, illustrant la diversité des champs scientifiques et l’importance des liens entre l’humain et le vivant. Il vise également à favoriser la diffusion des savoirs auprès du grand public.
« Ce prix incarne l’ambition de notre Fondation : mettre la science au service de la transition écologique et sociale. À l’heure où l’océan et le climat sont au cœur de toutes les urgences, ces recherches nous aident à mieux comprendre notre planète et à mieux la préserver », Philippe Peyrat Délégué Général de la Fondation ENGIE
Un partenariat de long terme avec le Muséum
Partenaire historique du Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation ENGIE soutient depuis près de 20 ans des initiatives alliant recherche, éducation, diffusion des connaissances et préservation de l’environnement. L’édition 2025 de ce prix, en résonance avec la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, témoigne de l’engagement croissant de la Fondation pour la protection des écosystèmes marins et l’avancement des sciences du vivant.
La Fondation ENGIE s’associe à la Fondation Albédo pour une expédition scientifique d’exception : « Génération Cryosphère »
Nice, le 8 juin 2025 – À l’occasion du lancement de la Décennie d’Action pour les Sciences de la Cryosphère (2025-2034) au sommet des Océans «(UNOC3), Jean-Pierre Clamadieu, Président de la Fondation EGIE, et Frédérik Paulsen, Président de la Fondation Albédo, ont signé le mécénat entre la Fondation ENGIE et la Fondation Albédo pour la Cryosphère pour le projet « Génération Cryosphère », une initiative du programme international One Ocean Expedition.
Ce programme ambitieux vise à sensibiliser, former et accompagner une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs francophones aux enjeux cruciaux des pôles et des océans. À bord du trois-mâts norvégien Statsraad Lehmkuhl, 16 jeunes scientifiques français(e)s vivront une expérience immersive au cœur du Passage du Nord-Ouest, confrontés directement aux effets du changement climatique en milieu polaire grâce à la Fondation ENGIE.
Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO et Frédérick Paulsen, Président de la Fondation Albédo pour la Cryosphère autour des scientifiques du projet Génération Cryosphère
Un projet pédagogique et scientifique unique, fruit d’une collaboration entre la Fondation Albédo pour la Crysophère(sous l’égide du CNRS), l’Université Arctique de Norvège et l’Université d’Oslo, avec le soutien actif de la Fondation ENGIE. Les participant(e)s seront encadré(e)s par des experts internationaux et contribueront à des recherches interdisciplinaires essentielles pour comprendre les impacts du dérèglement climatique sur la cryosphère.
La glaciologue Heïdi Sevestre, figure engagée de la lutte pour la préservation des pôles, est la porte-parole du Pavillon de la Cryosphère à la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice. Elle rappelle : « Il n’y a jamais eu de moment plus crucial pour mettre en lumière le sort de nos glaciers et calottes glaciaires. »
En s’engageant dans cette expédition, la Fondation ENGIE renforce deux de ses priorités : la lutte contre le changement climatique et l’accès des jeunes femmes aux carrières scientifiques.
Elle réaffirme ainsi son engagement à conjuguer science, éducation et action pour un avenir durable.
Jean-Pierre Clamadieu, Président d’ENGIE et de la Fondation ENGIE
Quel regard portez-vous sur les enjeux liés à la protection de la cryosphère ?
Nice est un point de mobilisation majeur des acteurs sur deux questions fondamentales.
La première, c’est bien sûr celle des Océans avec la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3).
La seconde, c’est celle de la cryosphère, sujet dont s’est récemment saisi l’ONU en lançant la Décennie d’Action pour les Sciences Cryosphériques. Les pôles, glaces et neiges permanentes de notre planète sont l’un des piliers fondamentaux de l’équilibre climatique global. Leur fonte rapide est l’un des indicateurs les plus visibles du dérèglement climatique. Les conséquences nous concernent tous : montée des eaux, bouleversements climatiques, perte de biodiversité et impact sur les régions côtières. En modifiant les courants océaniques, en accélérant le réchauffement global, la déstabilisation de la cryosphère agit comme un catalyseur du changement climatique.
Chez ENGIE, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de notre raison d’être, et de l’action de notre Fondation. Soutenir la recherche sur la cryosphère, c’est agir concrètement pour préserver l’un des principaux régulateurs thermiques de la planète.
Qu’est-ce qui a conduit la Fondation ENGIE à soutenir la Fondation Albédo pour la cryosphère ?
La Fondation Albedo est un acteur de référence sur le thème. Son projet “Génération Cryosphère” vise à faire émerger une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses français, et à maintenir la recherche française dans ce domaine comme une référence. La France a un rôle fort à jouer dans cette décennie.
Nous accompagnons plus particulièrement les jeunes chercheuses pour favoriser la mixité et l’émergence de « rôles modèles » féminins. Nous conjuguons, à travers ce partenariat, deux de nos priorités : lutte contre le réchauffement climatique et accès des jeunes talents féminins aux filières scientifiques .
« Etudiez ce qui fait bouger le monde », nous rappelait avec sagesse le grand photographe Sebastiao Salgado, qui nous a fait l’honneur d’être administrateur de notre Fondation.
La Fondation Albédo pour la Cryosphère, créée sous l’égide de la Fondation CNRS, soutient la recherche scientifique d’intérêt français et francophone sur les pôles et les glaciers. Son objectif est de financer des travaux permettant de mieux comprendre et de préserver la cryosphère, essentielle à l’équilibre climatique mondial.
Engagée dans une démarche de sensibilisation, la Fondation mène également des actions d’information et de pédagogie à destination du grand public, afin de mieux faire connaître les enjeux liés au changement climatique et à la fonte des glaces.
Elle est présidée par Frederik Paulsen, philanthrope et explorateur reconnu pour son engagement dans la recherche polaire et la préservation de l’environnement.
La Fondation ENGIE partenaire du Sommet des Océans (UNOC) 2025 à Nice et du Blue Economy and Finance (BEFF) de Monaco
Un engagement fort pour la sauvegarde des océans et des générations futures
Du 9 au 13 juin 2025, Nice accueille la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), avec une ambition forte : soutenir l’Objectif de Développement Durable n°14 (ODD14), promouvoir la durabilité des océans et de répondre aux défis liés à leur dégradation. Chefs d’État, scientifiques, ONG et représentants du secteur privé y partageront des solutions innovantes et renforceront la coopération internationale. Les thématiques principales incluront la pollution plastique, la protection de la biodiversité marine, et l’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins.
En amont de l’UNOC, se tient à Monaco les 7 et 8 juin le Blue Economy and Finance Forum (BEFF), labellisé ONU et organisé par le Gouvernement monégasque, la Fondation Prince Albert II et l’Institut Océanographique.
Le BEFF -plateforme pour l’investissement bleu – vise à mobiliser les financements pour une économie bleue durable.
Actrice engagée de la transition écologique, la Fondation ENGIE s’engage pleinement pour ces deux évènements majeurs et en cohérence avec la raison d’être d’ENGIE : « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone ». La thématique Océans a marqué le mandat 2020 2025 de la Fondation ENGIE, avec des partenariats structurants comme entre autres l’UNESCO, l’Office français de la biodiversité, le Muséum d’Histoire naturelle, la Fondation Albédo pour la cryosphère ou la Fondation de la Mer.
La Fondation ENGIE sera présente dans l’espace Grand public – « La Baleine » – la zone verte du sommet UNOC, espace immersif de plus de 10 000 m² ouvert à tous, tout au long de la semaine du 9 au 13 juin. Elle soutient notamment le pavillon “Au-delà des frontières : Océan d’Avenir – Beyond Borders” aux côtés de l’UNESCO (COI) et de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Beyond Borders est un pavillon qui invite le public à s’intéresser à la connaissance des océans, à leur conservation et à la biodiversité marine. À travers des expositions, des activités interactives et des récits immersifs, le pavillon met en évidence la manière dont nos choix façonnent l’avenir des océans. Il présente des initiatives concrètes et inspirantes, notamment des projets de la COI tels que SEA BEYOND, Save the Wave et le Réseau mondial des écoles bleues, des projets de l’OFB tels que les zones marines éducatives, et des projets du CNR-ISMAR tels que le Portail de la biodiversité, qui démontrent tous le pouvoir de l’éducation, de la science et de la participation citoyenne dans la création d’un océan plus sain.
Espace d’apprentissage et de dialogue, Beyond Borders relie la science, la culture et l’action communautaire, et invite les visiteurs à protéger l’océan qui nous relie tous.
© David Paquin – SNCF Gares & Connexions
La Fondation ENGIE est également mécène de l’exposition “L’Océan, un monde à protéger” à la gare de Nice-Ville, en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle et la SNCF, actuellement en place et jusqu’au 30 juin.
UN CALENDRIER STRUCTURÉ DE RENDEZ-VOUS POUR UNE MOBILISATION INTERNATIONALE
La présence de la Fondation ENGIE se structurera autour de grands rendez-vous
- Dimanche 8 juin : Intervention de Jean-Pierre Clamadieu – Président d’ENGIE – Président de la Fondation ENGIE au « Panel 1: Shipping Mitigation and Decarbonation » du Blue Economy and Finance (BEFF) de Monaco
Lieu : Forum Grimaldi, Monaco - Dimanche 8 juin : Lancement du projet Génération Cryosphère et de la Décennie de la cryosphère, avec la Fondation Albédo pour la cryosphère, en présence du Président Emmanuel Macron et de Jean-Pierre Clamadieu.
Lieu : Pavillon Cryosphère, La Baleine, Nice - Lundi 9 juin – 11h20 : Conférence de presse « Génération Cryosphère » de la Fondation Albédo
Lieu : Pavillon Cryosphère, La Baleine, NiceLa Fondation ENGIE soutient la Fondation Albédo pour la Cryosphère pour accompagner la sélection de 8 doctorantes françaises et francophones, dans le cadre de son programme « Femmes & Sciences » dans le cadre du projet Génération Cryosphère - Mardi 10 juin – 11h30 : Remise du Prix Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Muséum National d’Histoire Naturelle
Lieu : Agora Neptune, La Baleine, NiceLe prix Fondation ENGIE «Talents de la Recherche au Muséum » récompense chaque année des projets de recherche innovants menés au Muséum national d’Histoire naturelle. Il met en lumière les liens entre sociétés humaines et environnement, dans une perspective interdisciplinaire. Le prix valorise aussi la diffusion des savoirs auprès du grand public. Cette année 2025 revêtant une couleur bleu océan, La Fondation ENGIE a souhaité une édition spéciale afin de mettre à l’honneur 3 chercheur(e)s dont les travaux étudient l’écosystème marin lié aux sociétés humaines. - Mercredi 11 juin – 13h : Événement du Réseau Méditerranéen Posidonie (RPP) : Renforcer la conservation de la posidonie : perspectives issues des pratiques et des politiques avec l’Office Français de la Biodiversité
Lieu : Pavillon « Beyond Borders », La Baleine, NiceLe Réseau Méditerranéen Posidonie (RPP), co-financé par l’OFB, est partenaire du projet de gouvernance « Communauté pour la Nature » (C4N) de la mission Patrimoine Naturel du programme Interreg Euro-MED. L’un des projets thématiques financés par cette mission, le projet ARTEMIS, porte sur la restauration des herbiers de posidonie. Dans ce contexte, une session d’apprentissage par les pairs sur les avancées en matière de conservation des herbiers est organisée au pavillon commun OFB x COI-UNESCO x CNR, dans la Zone Verte de l’ONUC.La discussion portera sur la manière dont les cadres internationaux (UICN – Cadre Carbone Bleu), les politiques nationales et régionales (OFB – RPP et Gouvernement des îles Baléares) et les stratégies de financement privé (Fondation ENGIE) peuvent être harmonisés pour favoriser la conservation des herbiers de posidonie de manière coordonnée et efficace.Conçue comme un dialogue ouvert, la session proposera des pistes concrètes de collaboration et soulignera le lien essentiel entre politique, pratique et financement pour assurer la conservation de ces herbiers marins, essentiels pour la Méditerranée. - Jeudi 12 juin – 10h15 Rencontre autour d’Heidi Sevestre et Matthieu Tordeur avec des scolaires
Lieu : Pavillon Cryosphère, La BaleineLa Fondation ENGIE organise une rencontre entre des élèves de collège/lycée et le duo Sevestre-Tordeur pour découvrir la cryosphère et ses enjeux. À travers sciences, exploration et rôle-modèles, cet échange vise à éveiller la curiosité des jeunes pour les pôles et l’urgence climatique. Une belle occasion de valoriser les sciences et l’engagement des nouvelles générations.
📍 Retrouvez le programme complet de l’UNOC 2025 et de « La Baleine » : https://we-are-the-ocean.com/program/14584
Inscription : https://we-are-the-ocean.com/register
La Fondation ENGIE et les océans : un engagement structurant, un portefeuille d’engagements et d’actions
La Fondation ENGIE s’inscrit dans la raison d’être du Groupe : « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone ». En 2025, elle place l’océan au cœur de ses priorités. Plus de 70 % de la surface de la planète est couverte par les océans, qui régulent le climat, abritent une biodiversité inestimable, et produisent plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons. Pourtant, la menace est réelle : pollution plastique, acidification, réchauffement, destruction des habitats côtiers.
Fidèle à ses trois axes d’action – connaître, sensibiliser, agir – la Fondation ENGIE agit pour :
- Soutenir la recherche scientifique sur les écosystèmes marins ;
- Sensibiliser le public, notamment les jeunes générations ;
- Financer des actions concrètes de protection et de restauration des milieux marins
Au cœur de l’engagement environnemental de la Fondation ENGIE, la préservation des océans constitue une priorité absolue. Elle est un pilier majeur de son programme d’action PLANET.
À travers des partenariats avec des institutions scientifiques, des ONG et des organismes publics, la Fondation ENGIE soutient des projets à fort impact, mêlant recherche, pédagogie et action de terrain.
Avec la Fondation Albédo pour la Cryosphère : une expédition scientifique au cœur de l’Arctique
En 2025, la Fondation ENGIE s’est associée à la Fondation Albédo pour la Cryosphère afin de soutenir le projet « Génération Cryosphère » du programme One Ocean Expedition. À bord du trois-mâts norvégien Statsraad Lehmkuhl, seize jeunes chercheuses et chercheurs français traverseront le Passage du Nord-Ouest pour étudier les effets du changement climatique en milieu polaire. Cette initiative vise à former une nouvelle génération de scientifiques engagés, tout en soulignant l’importance de la cryosphère pour l’équilibre climatique mondial.
Les pôles, glaces et neiges permanentes de notre planète sont l’un des piliers fondamentaux de l’équilibre climatique global. Leur fonte rapide est l’un des indicateurs les plus visibles du dérèglement climatique. Les conséquences nous concernent tous : montée des eaux, bouleversements climatiques, perte de biodiversité et impact sur les régions côtières. En modifiant les courants océaniques, en accélérant le réchauffement global, la déstabilisation de la cryosphère agit comme un catalyseur du changement climatique.
Chez ENGIE, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de notre raison d’être, et de l’action de notre Fondation. Soutenir la recherche sur la cryosphère, c’est agir concrètement pour préserver l’un des principaux régulateurs thermiques de la planète.
La Fondation Albedo est un acteur de référence sur le thème. Son projet Génération Cryosphère, vise à faire émerger une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses français, à maintenir la recherche française dans ce domaine comme une référence. La France a à jouer un rôle fort dans cette décennie.
La Fondation ENGIE accompagnera plus particulièrement les jeunes chercheuses pour favoriser la mixité et l’émergence de « Rol models » féminins. La Fondation ENGIE conjuguera, à travers ce partenariat, deux grandes priorités : lutte contre le réchauffement climatique et accès des jeunes talents féminins aux filières scientifiques.
Avec l’UNESCO : les données au service de la connaissance et de l’action
En partenariat avec la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, la Fondation ENGIE soutient la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030). Elle contribue au développement d’un système mondial de données océaniques ouvertes, indispensable pour surveiller les impacts du changement climatique, gérer durablement les ressources marines et anticiper les risques côtiers. Ce partenariat incarne l’ambition de transformer la science en action concrète.
Avec l’Office français de la biodiversité : préserver les herbiers de posidonie
Les herbiers de posidonie, véritables puits de carbone de la Méditerranée, sont menacés. Aux côtés de l’OFB, la Fondation ENGIE permet la future installation de zones de mouillage écologique (ZMEL) à Hyères, protégeant plus de 200 hectares. La première de ces bouées sera installée le 11 juin après-midi, dans la baie de Hyères.
Ce projet s’inscrit dans une dynamique européenne (programme LIFE Marha) et favorise une approche intégrée pour préserver les habitats marins tout en sensibilisant les usagers de la mer.
Autres engagements environnementaux de la Fondation ENGIE
- Avec la Fondation de la Mer, le programme ACT4REEFS à Moorea (Polynésie française) développe des coraux résistants à la chaleur pour lutter contre le blanchissement.En Nouvelle-Calédonie, le projet STALIS utilise des capteurs et satellites pour mesurer l’impact de l’exploitation minière sur les récifs.
- Avec la Fondation CNRS, la Fondation soutient les Zones Atelier comme celle de Camargue pour surveiller à long terme la biodiversité des zones humides.
- L’ACMOM en Bretagne bénéficie de son soutien pour soigner les phoques veaux-marins et sensibiliser les populations littorales.
- Avec la Coopération Maritime, elle accompagne les pêcheurs vers des pratiques plus durables et résilientes.
UNE MOBILISATION DURABLE POUR L’AVENIR
La Fondation ENGIE réaffirme à travers ces actions son attachement à la justice environnementale, à l’éducation scientifique et à la recherche appliquée. En soutenant ces projets, elle œuvre pour une transition juste, fondée sur la co-construction, la science et l’engagement citoyen.
Pour Jean-Pierre Clamadieu, « préserver la biodiversité marine, c’est préserver notre avenir commun. La Fondation ENGIE agit pour que la conscience océanique irrigue tous les champs de la société. »
Le Conseil d’administration de la Fondation ENGIE rend hommage à Sebastião Salgado
C’est avec une immense tristesse et beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de Sebastião Salgado, membre de l’Académie des Beaux-Arts et administrateur engagé de la Fondation d’entreprise ENGIE.
Figure majeure de la photographie, artiste humaniste et militant infatigable de la cause environnementale, Sebastião Salgado a consacré sa vie à témoigner de la beauté fragile de notre planète et à alerter sur la nécessité de la préserver. À travers ses œuvres puissantes et poétiques, il a su capturer l’âme des peuples et des paysages, éveillant les consciences avec une sensibilité rare.
Membre du conseil d’administration de la Fondation ENGIE, il a contribué avec passion à notre mission, notamment à travers son engagement pour la biodiversité. Son projet “Instituto Terra”, créé avec Leila, son épouse, pour reboiser des milliers d’hectares de forêt atlantique au Brésil, est une source d’inspiration majeure pour toutes celles et ceux qui agissent en faveur de la planète.
Nous perdons un homme d’une grande intégrité, un visionnaire dont le regard a changé le nôtre. Son héritage artistique et environnemental continuera de vivre et de guider notre action.
Nos pensées les plus sincères vont à Leila, sa femme, ses deux fils, sa famille, à ses proches et à tous ceux qui l’ont accompagné.
Jean Pierre Clamadieu et le Conseil d’administration de la Fondation ENGIE
L’Océan à l’honneur en gare de Nice : une exposition du Museum National d’Histoire Naturelle soutenue par la Fondation ENGIE
© David Paquin – SNCF Gares & Connexions
À l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3) qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, et dont la Fondation ENGIE est le mécène, la gare de Nice-Ville devient le théâtre d’une exposition exceptionnelle dédiée à la beauté et à la fragilité du monde marin. Intitulée « L’Océan, un monde à protéger », cette exposition est le fruit d’une collaboration entre le Muséum national d’Histoire naturelle et SNCF Gares & Connexions, avec le soutien de la Fondation ENGIE.
Cette installation inédite donne des clés au public pour mieux connaître et protéger l’océan, grâce à la présentation de contenus scientifiques accessibles à tous faisant la part belle à l’émerveillement, le temps d’un passage en gare, une occasion de sensibiliser le Grand public et de partager les débats qui animeront ce sommet. La Fondation ENGIE, mécène du Muséum d’Histoire naturelle, est heureuse de renforcer son partenariat.
Accessible librement jusqu’au 30 juin 2025, cette exposition transforme les espaces de la gare en un parcours visuel et pédagogique dédié à la richesse et à la fragilité du monde marin. Elle invite les voyageurs à une exploration sensorielle et scientifique de l’océan, qui recouvre 70 % de la surface de notre planète mais reste encore largement inexploré à travers des visuels spectaculaires et des contenus scientifiques accessibles à tous, invite les voyageurs
Un voyage au cœur des écosystèmes marins : Emerveiller pour mieux sensibiliser
L’exposition met en lumière plusieurs facettes de l’univers océanique :
- Le monde planctonique microscopique, invisible à l’œil nu, est révélé à travers des images saisissantes qui soulignent à la fois sa beauté et son rôle fondamental dans l’équilibre de la planète.
- Les grandes profondeurs et les zones polaires, milieux extrêmes et méconnus, sont présentés comme des habitats de formes de vie étonnantes, parfaitement adaptées à des conditions extrêmes.
- Les ressources peu connues de l’océan sont également abordées, avec une attention particulière portée à la nécessité d’une approche durable et respectueuse de ces milieux fragiles.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de « l’Année de la mer » portée par la France en 2025
« Découverte d’espèces stupéfiantes, beauté époustouflante des profondeurs, émerveillement devant l’infinie diversité des formes, c’est toutes ces dimensions que le Muséum partage avec le public à travers cette installation en gare de Nice. L’océan devient alors source d’émotion, et l’émotion est un prélude à l’action en faveur de la protection de ces milieux menacés ».
Gilles Bloch, président du Muséum national d’Histoire naturelle
La Fondation ENGIE, un engagement fort pour l’océan
En soutenant cette exposition, la Fondation ENGIE réaffirme son engagement en faveur de la préservation des océans et de la sensibilisation du grand public, un axe fort de son programme Planet.
Depuis de nombreuses années, la Fondation soutient des initiatives qui conjuguent éducation, sensibilisation et action environnementale, en particulier autour des enjeux liés aux océans et à la biodiversité notamment aux côtés du Muséum National d’Histoire Naturelle.
La Fondation ENGIE mécène de l’UNOC3, en accompagnant cette exposition, réaffirme sa volonté de transmettre aux générations futures un océan en bonne santé, en soutenant des projets qui allient science et sensibilisation citoyenne.
© David Paquin – SNCF Gares & Connexions
La gare de Nice-Ville, fréquentée chaque année par plus de 13 millions de voyageurs, devient ainsi un lieu de sensibilisation unique, à la croisée de l’art, de la science et de l’engagement sociétal. Une belle illustration de la manière dont les espaces du quotidien peuvent devenir des vecteurs puissants de transformation et de prise de conscience.
📍 Exposition « L’Océan, un monde à protéger »
📅 Du 15 mai au 30 juin 2025
📍 Gare de Nice-Ville – Avenue Thiers, 06000 Nice
🎟️ Accès libre
🌍 Journée mondiale de la biodiversité 2025 : La Fondation ENGIE, un acteur engagé pour la planète bleue
Une année charnière pour la biodiversité et les océans
Le 22 mai 2025, la Journée mondiale de la biodiversité prend une résonance toute particulière. Cette date symbolique marque les 10 ans de l’Accord de Paris, mais aussi la tenue de deux événements internationaux majeurs : la COP 30 à Belém, au cœur de l’Amazonie, et la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC) à Nice. Ces rendez-vous rappellent l’urgence d’agir pour préserver le vivant, sur terre comme en mer.
Face à l’artificialisation des sols, à la pollution, à la surexploitation des ressources et au changement climatique, la biodiversité est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. La Fondation ENGIE s’inscrit pleinement dans cette dynamique de mobilisation collective, en plaçant la protection de la biodiversité et des océans au cœur de ses engagements.
Planet for People : un engagement global pour une transition écologique juste
La Fondation ENGIE agit selon trois grandes priorités : connaître, sensibiliser, agir. Son action s’articule autour de deux piliers : Planet & People, avec des projets concrets dans plus de 30 pays. En matière de biodiversité, elle soutient des initiatives qui :
- 🌱 Protègent et restaurent les écosystèmes
- 🔬 Favorisent la recherche scientifique
- 🎓 Sensibilisent les jeunes et les citoyens
- 🌿 Encouragent les solutions fondées sur la nature
De la reforestation en France au suivi des colonies de phoques du Mont Saint Michel, en passant par la création d’aires protégées à Madagascar avec la Fondation GoodPlanet, la Fondation ENGIE agit sur tous les fronts. Elle accompagne également les collectivités françaises dans leurs Atlas de la Biodiversité Communale de l’OFB et soutient la recherche via le Prix Talents de la Recherche du Muséum national d’Histoire naturelle Spécial Océans en 2025.
🌊 Focus 2025 : les océans, priorité de la Fondation ENGIE
L’océan couvre 70 % de la surface de la Terre, produit 50 % de l’oxygène que nous respirons et abrite une biodiversité exceptionnelle. Pourtant, il est gravement menacé. En 2025, la Fondation ENGIE renforce son engagement pour la mer à travers une série de projets à fort impact.
🔬 Restaurer les récifs coralliens avec la Fondation de la Mer
Act4Reefs à Moorea (Polynésie française) : En partenariat avec le CRIOBE, ce programme de la Fondation de la Mer, développe des “super coraux” capables de résister aux vagues de chaleur. L’année 2024 a été marquée par une élévation record des températures de surface des océans, dépassant les températures maximales auxquelles les coraux sont généralement soumis. Cette anomalie thermique a provoqué un stress massif sur les coraux à travers le Pacifique Sud. Ainsi, lors du blanchissement corallien de 2024, une collecte stratégique a été réalisée sur dix espèces coralliennes sur différentes zones de l’île de Moorea. Un effort a été mis sur les espèces d’Acropora car celles-ci sont les plus sensibles au changement climatique, et il existe un vrai intérêt à déterminer si certaines espèces peuvent résister et si certains individus contribuent à créer des pépinières résistantes.
En 2024, 944 colonies ont été identifiées, 200 boutures ont été générées, et deux pépinières coralliennes ont été installées. Une banque de coraux cryo-préservés est également en cours de création.
Exemple d’Acropora ayant été collectés en 2024 @CRIOBE
STALIS en Nouvelle-Calédonie : Ce projet étudie les effets des panaches turbides issus de l’exploitation minière sur les récifs. Grâce à des capteurs et à l’imagerie satellite, il permet de mieux comprendre les pressions sédimentaires et de proposer des mesures de gestion adaptées.
🌿 Protéger les herbiers de posidonie avec l’Office Français de la Biodiversité
À Hyères, la Fondation ENGIE soutient l’installation de zones de mouillage écologique pour préserver plus de 200 hectares d’herbiers, véritables “poumons de la Méditerranée”. Ces actions limitent l’ancrage sauvage des bateaux et favorisent la reproduction des poissons.
Crédit photo G PERGENT -OFB
♻️ Lutter contre la pollution plastique avec un “Un geste pour la mer”
Ce programme citoyen de la Fondation de la Mer, a mobilisé plus de 170 000 bénévoles et permis de collecter 2 000 tonnes de déchets sur les plages françaises.
🧪 Explorer et mieux connaître
- Exploration du Golfe du Lion : En partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle, cette mission a permis de collecter et d’analyser plus de 700 spécimens marins jusqu’à 1 000 mètres de profondeur.
- Sentinelles marines : Avec la Fondation CNRS, la Fondation ENGIE soutient un programme de suivi des espèces marines peu mobiles, véritables indicateurs de la santé des écosystèmes.
- Données océaniques avec l’UNESCO : La Fondation soutient le Bureau de coordination de la Décennie de l’Océan pour améliorer l’accessibilité et le partage des données scientifiques.
Une vision d’avenir
À travers ces projets, la Fondation ENGIE démontre que la protection des océans est indissociable de la lutte contre le changement climatique. En 2025, année de la COP 30 et de l’UNOC 3, elle réaffirme sa volonté d’agir pour une transition écologique juste, partagée et durable. Car préserver la biodiversité, c’est préserver notre avenir commun.
Journée Mondiale des Abeilles
La Journée mondiale des abeilles, célébrée le 20 mai, a été instaurée par les Nations Unies pour sensibiliser le public à l’importance des pollinisateurs, en particulier les abeilles, dans le maintien de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Les abeilles jouent un rôle crucial dans la pollinisation de nombreuses cultures, contribuant ainsi à la production de fruits, légumes, noix et graines. Pourtant, elles sont aujourd’hui menacées par les pesticides, les maladies, le changement climatique et la perte de leur habitat naturel.
Cette journée est l’occasion de promouvoir des actions concrètes pour protéger les abeilles et les autres pollinisateurs.
À l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, la Fondation ENGIE met en lumière le programme ambitieux de la Fondation GOODPLANET d’appui à une filière apicole durable dans la forêt de Mesguina, au sud-ouest du Maroc.
La Fondation ENGIE, engagée depuis de nombreuses années pour la transition énergétique juste et la préservation de la biodiversité, accompagne ce projet en cohérence avec ses actions en faveur des écosystèmes fragiles et de l’autonomie des communautés locales.
Entre 2015 et 2017, la Fondation GoodPlanet a accompagné la création et le développement de 3 coopératives d’apiculteur·rices dans la forêt de Mesguina, près d’Agadir au Maroc. Depuis 2022, dans le cadre de ce projet de plus grande envergure dans la même zone, ce sont 11 coopératives apicoles partenaires qui se réunissent en collectif pour mieux développer leur activité de manière durable et avoir un plus grand poids sur la préservation de leur environnement.
Objectifs du programme :
- Préserver les abeilles et la biodiversité locale, notamment dans la réserve de biosphère de l’arganeraie.
- Structurer une filière apicole durable en accompagnant 10 coopératives locales.
- Professionnaliser l’activité apicole, améliorer les revenus des producteurs et créer une Union de coopératives.
- Sensibiliser les populations, en particulier les jeunes, à l’importance des abeilles.
Des résultats concrets en 2024 :
- 1544 élèves sensibilisés à l’importance des abeilles, grâce à une campagne éducative originale mêlant théâtre, vidéos, jeux et ateliers.
- 82 apiculteurs formés à des techniques avancées : élevage de reines, transhumance, production de gelée royale, lutte contre les maladies, etc.
- Plusieurs mielleries équipées ou mises aux normes, dont celles des coopératives Amchad Ntamnte, Tadarte Lkhire et Agrouge.
- Deux coopératives ont obtenu des financements publics de l’INDH (jusqu’à 20 000€) pour renforcer leur équipement.
- Une dynamique de réseau avec la création d’un point de vente commun en cours à Agadir, facilitant la commercialisation du miel local.
- Lancement d’une étude de faisabilité pour un futur label “Miel de la forêt de Mesguina”.
Crédit photo Fondation GoodPlanet
Une démarche participative et durable
Le projet repose sur une forte implication des coopératives locales, accompagnées par un expert apicole marocain. L’accent est mis sur le transfert de compétences et la mise en réseau. Les premiers résultats sont très encourageants, et les bénéfices à long terme se construiront sur cette base solide.
93 bénéficiaires ont interrogés dans le cadre de l’évaluation d’impact menée sur Impact Track : un taux de satisfaction très élevé, et des effets positifs durables attendus à moyen terme.
Ce projet, co-construit avec les acteurs locaux, a généré un véritable impact social et environnemental.
Journée internationale des forêts
Vagues de chaleur plus fréquentes et intenses, sécheresses, précipitations violentes entraînant des inondations etc. Les impacts du réchauffement climatique se font déjà sentir dans notre quotidien. Dans ce contexte, les arbres apparaissent comme des alliés indispensables. Ils permettent de séquestrer le carbone, réduisent les îlots de chaleur dans les zones urbaines, participent à l’infiltration des eaux pluviales et offrent un refuge précieux pour la biodiversité. De plus, leur présence améliore le cadre de vie et la santé des habitants tout en favorisant des actions de sensibilisation environnementale.
Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts par l’Organisation des Nations Unies.
Objectif : sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème.
Selon l’ONU, c’est plus de 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu depuis 1990. Chaque année, c’est 10 millions d’hectares de forêts de plus qui disparaissent. Atteindre les objectifs de développement durable peut se faire grâce à quelques grandes actions essentielles ; réduction du déboisement et de la dégradation des forêts, restauration des forêts et leur gestion durable. De plus, ces actions peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique.
En France, la forêt représente près de 17 millions d’hectares en métropole, soit près de 31% du territoire métropolitain et 8 millions en Guyane avec la forêt amazonienne.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans.
Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Focus sur 3 projets soutenus par la Fondation ENGIE
La fondation ENGIE, mécène du « Plan ARBRES » de la région des Hauts de France : un million d’arbres plantés tous les 3 ans
Face aux défis posés par le changement climatique, la Région Hauts-de-France continue de se mobiliser pour répondre aux enjeux environnementaux et améliorer la qualité de vie des habitants. Depuis son lancement en 2020, le Plan Arbres est devenu une initiative majeure en faveur de la transition écologique.
La Fondation ENGIE est fière de soutenir les Hauts de France dans son projet d’envergure pour la reforestation et la lutte contre le changement climatique.
La Région Hauts de France a lancé le 19 avril 2020 le « Plan Arbres » mobilisant les collectivités locales, les opérateurs publics, les lycées, les associations, les maisons familiales et rurales en faveur du reboisement du territoire.
Cette stratégie consiste à mobiliser tous ces acteurs du terrain pour lutter contre les effets du changement climatique mais également atteindre la plantation d’un million d’arbres tous les 3 ans.
Le plan régional a trois axes principaux :
- Être exemplaire
- Accompagner les initiatives territoriales
- Encourager la mobilisation citoyenne
Les objectifs sont clairement identifiés et ambitieux :
- Lutter contre le changement climatique,
- Mobiliser les territoires, les acteurs des territoires et les habitants afin de planter 1 million d’arbres (arbres supplémentaires et non remplacement d’arbres) au cours des 3 années à venir, avec le soutien de la Région,
- Développer la biodiversité,
- Améliorer le cadre de vie,
- Limiter les îlots de chaleur,
- Favorise une meilleure infiltration des eaux pluviales.
- Développer des actions de sensibilisation de la population sur un ensemble d’écogestes à réaliser pour accueillir la biodiversité et limiter son empreinte climatique.
Le plan n’exclut pas les dispositifs visant les autres plantations telles que des arbustes.
Les bénéficiaires seront
- Les collectivités,
- Les établissements publics,
- Les établissement d’enseignement privés,
- Les particuliers,
- les horticulteurs et pépiniéristes des Hauts-de-France qui fourniront les arbres.
Un Objectif atteint : Un Million d’Arbres Plantés
Le « Plan Arbres », qui s’inscrit pleinement dans la dynamique « rev3 », a su mobiliser les collectivités locales, les associations et les habitants.
En 2024, le mécénat de la Fondation ENGIE a permis de planter 31 000 arbres soit 63% des plantations totales de l’année.
L’objectif ambitieux de planter un million d’arbres sur le territoire régional est désormais atteint.
Un engagement durable pour l’avenir
La Fondation ENGIE est fière de soutenir l’engagement collectif – au bilan positif – des Hauts-de-France pour un développement durable et la préservation de la biodiversité et de l’accompagner dans sa poursuite du « Plan Arbres » : en effet, la Région entend poursuivre sur cette dynamique en adaptant ses dispositifs aux enjeux actuels et futurs, tout en renforçant la sensibilisation et l’implication des habitants dans cette démarche.
Avec la SMAPP : Agir pour la reforestation au cœur des territoires avec la création d'une nouvelle forêt en Ile de France, la Forêt de Maubuisson
Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne.
La forêt de Maubuisson, c'est l'ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d'Oise. Il s'agit en France du plus grand projet de création de forêt
Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.
Une Forêt en pleine Croissance et une Biodiversité Retrouvée
La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus.
Depuis 2019, environ 576 000 plants ont été mis en terre sur 375 hectares et durant cet hiver 2024/2025 encore 128 000 ont été ajoutés.
Le SMAPP est tenu de suivre les effets du projet sur les milieux ouverts soit sur environ 250 ha de pelouses et de prairies. Pour aller au-delà de cette obligation et améliorer les connaissances sur l’installation d’un écosystème forestier, le SMAPP a choisi d’étendre ce suivi à l’intégralité de son périmètre.
En 2024 ce suivi a ainsi concerné toute la partie nord du territoire.
La richesse de l’aire d’étude est représentative d’une diversité de milieux ouverts, fermés et hygrophiles, ce qui explique un nombre important d’espèces identifiées. Les écologues ont recensé pas moins de 244 espèces végétales, mais aussi 156 espèces d’insectes et d’oiseaux parmi lesquelles plusieurs espèces patrimoniales ou protégées !
Le paysage évolue aussi : aujourd’hui les premiers arbres atteignent pour certain 4m de haut.
Par ailleurs, un important programme de rénovation des chemins débute sur le secteur nord pour permettre – dès ce printemps – aux promeneurs de profiter de cet espace naturel trop longtemps délaissé. Un schéma directeur de pistes cyclables est également en cours d’élaboration afin de créer de nouveaux liens entre les sept communes de la périphérie.
Sensibilisation de plus de 2000 Scolaires
Depuis mars 2024, le SMAPP permet aux enfants de CM1 ou CM2 des 7 communes d’implantation de bénéficier d’ateliers de sensibilisation animés par l’ONF.
Sur la base d’un livret pédagogique et ludique, agréé par l’Education Nationale, les écoliers sont amenés à se questionner sur les arbres, la forêt et leur environnement.
Une Souscription Publique
Le SMAPP, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, lance une souscription publique pour permettre à chacun de participer à la création de la Forêt.
La Fondation du patrimoine assure la collecte des dons pour les particuliers, les entreprises ou les associations, domiciliés en France ou à l’étranger. La Fondation du patrimoine met à disposition une page dédiée à la collecte de dons en faveur de la Forêt sur son site internet :
www.fondation-patrimoine.org/les-projets/foret-de-maubuisson
Votre don vous donne droit à 66 % de réduction d’impôt sur le revenu pour les particuliers ou 60 % pour les sociétés dans la limite des législations en vigueur.
La Fondation ENGIE soutient le Projet LIFEBIODIV’EST en Région Grand Est : création d’îlots de senescence et gestion vertueuse des forêts
Lancé officiellement en février 2022 et pour une durée de 10 ans, le projet LIFE Biodiv’Est constitue un formidable levier pour démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et la préservation de la biodiversité en Grand Est.
27 actions concrètes pour démultiplier l’engagement de tous : décideurs, acteurs économiques et grand public.
Préserver des espèces et des milieux menacés, créer 10 nouvelles réserves naturelles, planter 1 000 kilomètres de haies, former à la biodiversité et en ressources en eau 500 élus et 500 professionnels, créer un réseau de 40 fermes vitrines pour améliorer la connaissance de la biodiversité en milieu agricole, mobiliser 8 000 élèves et 300 enseignants autour de projets pédagogiques, c’est une partie des objectifs de LIFE Biodiv’Est.
Le programme intègre ainsi des actions d’expertise, de connaissance mais également de formation pour construire ensemble un territoire plus vertueux et relever durablement les défis de l’avenir.
LIFE Biodiv’Est porte l’ambition de rassembler toutes les forces vives nécessaires pour développer des actions innovantes en faveur de la biodiversité : 5 co-financeurs, plus de 26 millions d’euros sur 10 ans et la création de 25 postes.
Avec 1,9 millions d’hectares, les forêts du Grand Est sont des écosystèmes complexes et riches qui couvrent le tiers du territoire régional. La région présente une diversité arborée plus importante que la plupart des autres régions françaises (IGN, 2020), en raison de son passé sylvicole et de ses conditions écologiques variées. Pour autant, les forêts du Grand Est sont aujourd’hui impactées par le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.
L’objectif du présent dispositif est donc de permettre aux propriétaires forestiers privés et publics d’améliorer la résilience et la résistance de leurs forêts face aux aléas climatiques et sanitaires, notamment en restaurant et préservant la biodiversité forestière qui est un pilier indispensable dans l’équilibre et le fonctionnement de l’écosystème forestier sur le long terme.
La Fondation ENGIE est fière d’apporter son soutien à la Région Grand Est et le programme LIFE Biodiv’Est, notamment au travers de son appel à projet « îlots de sénescence » visant à apporter une assistance technique qualitative et un soutien financier pour la mise en place d’îlots forestiers laissés en libre évolution.
Objectifs et Impact
L’indicateur retenu pour suivre l’évolution de la gestion forestière porte sur les îlots de vieux bois sur l’ensemble des forêts publiques en Grand Est.
– 3% sur la surface forestière en îlots de vieillissement ou de sénescence à l’horizon 2027 et jusqu’à 8% dans les zones à enjeu. En 2023, environ 1,3% de forêts publiques en Grand Est sont laissées en libre évolution (Source : ONF Grand Est, juillet 2023).
– Création de 200 hectares d’îlots de sénescence minimum à l’échelle régionale.