Remise du Prix Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Muséum 2025 au Sommet des Océans (UNOC3)

La Fondation ENGIE célèbre les talents de la recherche scientifique avec le Muséum national d’Histoire naturelle : une édition 2025 dédiée à l’océan et aux liens entre nature et sociétés.

Nice, le 10 juin 2025 – Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) qui se tient à Nice, la Fondation ENGIE a remis aujourd’hui son Prix « Talents de la Recherche au Muséum national d’Histoire naturelle », en présence d’Allain Bougrain Dubourg – Administrateur de la Fondation ENGIE. Créé en 2018, ce prix récompense chaque année des projets scientifiques porteurs d’innovation et de sens, croisant enjeux environnementaux, recherche interdisciplinaire et impact sociétal.

En cohérence avec les engagements de la Fondation pour la préservation de la biodiversité marine et la transition écologique, l’édition 2025 met à l’honneur deux projets de recherche consacrés aux océans et aux écosystèmes côtiers. Les lauréats ont été choisis pour la qualité de leurs travaux et leur capacité à faire dialoguer science et société autour des grands défis du vivant.

Les Lauréats 2025 et leurs projets

🧬 Projet “PALEOBUS” – Explorer le passé pour comprendre notre futur

Grégoire Métais, paléontologue et chargé de recherche CNRS (CR2P, MNHN)
Isis Mesfin, préhistorienne et chargée de recherche CNRS (HNP, MNHN)

Le projet PaleoBUS vise à documenter l’évolution conjointe de la biodiversité marine et terrestre, et des occupations humaines préhistoriques sur la côte de Benguela (Angola), en s’appuyant sur 10 millions d’années d’histoire environnementale.

L’équipe pluridisciplinaire composée de paléontologues, archéologues et géologues analyse des séquences sédimentaires, des fossiles marins et littoraux ainsi que des sites humains encore peu explorés.

Objectif : comprendre les dynamiques passées de l’environnement et leur interaction avec les sociétés humaines, dans une région aujourd’hui confrontée à la surexploitation de ses ressources halieutiques.

Le projet comprend également un important volet de formation croisée pour les étudiants angolais et français.

🌊 Projet “ENTENDRE” – Écouter les océans pour mieux les protéger

Frédéric Olivier, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle (UMR BOREA)

Ce projet innovant analyse l’effet des bruits d’origine humaine (anthropophonie) – comme ceux générés par le trafic maritime ou les éoliennes offshore – sur les grands crustacés marins, en particulier l’araignée de mer Maja brachydactyla en Bretagne.

Grâce à des méthodes de pointe (télémétrie acoustique, accélérométrie, modélisation), l’équipe cherche à modéliser les comportements et déplacements migratoires de ces espèces sensibles aux nuisances sonores.

L’étude s’inscrit dans un contexte préoccupant : en dix ans, le bruit sous-marin a doublé, avec des effets encore méconnus sur les invertébrés.
L’ambition est de produire des données permettant de mieux concilier activités humaines et préservation des écosystèmes côtiers.

Un prix à l’interface entre science, environnement et société

Depuis sa création, le Prix Fondation ENGIE – Talents de la Recherche au Muséum a récompensé 30 chercheurs à travers 20 projets, illustrant la diversité des champs scientifiques et l’importance des liens entre l’humain et le vivant. Il vise également à favoriser la diffusion des savoirs auprès du grand public.

« Ce prix incarne l’ambition de notre Fondation : mettre la science au service de la transition écologique et sociale. À l’heure où l’océan et le climat sont au cœur de toutes les urgences, ces recherches nous aident à mieux comprendre notre planète et à mieux la préserver », Philippe Peyrat Délégué Général de la Fondation ENGIE

Un partenariat de long terme avec le Muséum

Partenaire historique du Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation ENGIE soutient depuis près de 20 ans des initiatives alliant recherche, éducation, diffusion des connaissances et préservation de l’environnement. L’édition 2025 de ce prix, en résonance avec la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, témoigne de l’engagement croissant de la Fondation pour la protection des écosystèmes marins et l’avancement des sciences du vivant.


La Fondation ENGIE s’associe à la Fondation Albédo pour une expédition scientifique d’exception : « Génération Cryosphère »

Nice, le 8 juin 2025 – À l’occasion du lancement de la Décennie d’Action pour les Sciences de la Cryosphère (2025-2034) au sommet des Océans «(UNOC3), Jean-Pierre Clamadieu, Président de la Fondation EGIE,  et Frédérik Paulsen, Président de la Fondation Albédo, ont signé le mécénat entre la Fondation ENGIE et la Fondation Albédo pour la Cryosphère pour le projet « Génération Cryosphère », une initiative du programme international One Ocean Expedition.

Ce programme ambitieux vise à sensibiliser, former et accompagner une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs francophones aux enjeux cruciaux des pôles et des océans. À bord du trois-mâts norvégien Statsraad Lehmkuhl, 16 jeunes scientifiques français(e)s vivront une expérience immersive au cœur du Passage du Nord-Ouest, confrontés directement aux effets du changement climatique en milieu polaire grâce à la Fondation ENGIE.

Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO et Frédérick Paulsen, Président de la Fondation Albédo pour la Cryosphère autour des scientifiques du projet Génération Cryosphère

Un projet pédagogique et scientifique unique, fruit d’une collaboration entre la Fondation Albédo pour la Crysophère(sous l’égide du CNRS), l’Université Arctique de Norvège et l’Université d’Oslo, avec le soutien actif de la Fondation ENGIE. Les participant(e)s seront encadré(e)s par des experts internationaux et contribueront à des recherches interdisciplinaires essentielles pour comprendre les impacts du dérèglement climatique sur la cryosphère.

La glaciologue Heïdi Sevestre, figure engagée de la lutte pour la préservation des pôles, est la porte-parole du Pavillon de la Cryosphère à la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice. Elle rappelle : « Il n’y a jamais eu de moment plus crucial pour mettre en lumière le sort de nos glaciers et calottes glaciaires. »

En s’engageant dans cette expédition, la Fondation ENGIE renforce deux de ses priorités : la lutte contre le changement climatique et l’accès des jeunes femmes aux carrières scientifiques.

Elle réaffirme ainsi son engagement à conjuguer science, éducation et action pour un avenir durable.

Jean-Pierre Clamadieu, Président d’ENGIE et de la Fondation ENGIE

Quel regard portez-vous sur les enjeux liés à la protection de la cryosphère ?

Nice est un point de mobilisation majeur des acteurs sur deux questions fondamentales. 

La première, c’est bien sûr celle des Océans avec la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3). 

La seconde, c’est celle de la cryosphère, sujet dont s’est récemment saisi l’ONU en lançant la Décennie d’Action pour les Sciences Cryosphériques. Les pôles, glaces et neiges permanentes de notre planète sont l’un des piliers fondamentaux de l’équilibre climatique global. Leur fonte rapide est l’un des indicateurs les plus visibles du dérèglement climatique. Les conséquences nous concernent tous : montée des eaux, bouleversements climatiques, perte de biodiversité et impact sur les régions côtières. En modifiant les courants océaniques, en accélérant le réchauffement global, la déstabilisation de la cryosphère agit comme un catalyseur du changement climatique.

Chez ENGIE, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de notre raison d’être, et de l’action de notre Fondation. Soutenir la recherche sur la cryosphère, c’est agir concrètement pour préserver l’un des principaux régulateurs thermiques de la planète.

Qu’est-ce qui a conduit la Fondation ENGIE à soutenir la Fondation Albédo pour la cryosphère ?

La Fondation Albedo est un acteur de référence sur le thème. Son projet “Génération Cryosphère” vise à faire émerger une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses français, et à maintenir la recherche française dans ce domaine comme une référence. La France a un rôle fort à jouer dans cette décennie.

Nous accompagnons plus particulièrement les jeunes chercheuses pour favoriser la mixité et l’émergence de « rôles modèles » féminins. Nous conjuguons, à travers ce partenariat, deux de nos priorités : lutte contre le réchauffement climatique et accès des jeunes talents féminins aux filières scientifiques . 

« Etudiez ce qui fait bouger le monde », nous rappelait avec sagesse le grand photographe Sebastiao Salgado, qui nous a fait l’honneur d’être administrateur de notre Fondation.

 

La Fondation Albédo pour la Cryosphère, créée sous l’égide de la Fondation CNRS, soutient la recherche scientifique d’intérêt français et francophone sur les pôles et les glaciers. Son objectif est de financer des travaux permettant de mieux comprendre et de préserver la cryosphère, essentielle à l’équilibre climatique mondial.

Engagée dans une démarche de sensibilisation, la Fondation mène également des actions d’information et de pédagogie à destination du grand public, afin de mieux faire connaître les enjeux liés au changement climatique et à la fonte des glaces.

Elle est présidée par Frederik Paulsen, philanthrope et explorateur reconnu pour son engagement dans la recherche polaire et la préservation de l’environnement.


La Fondation ENGIE partenaire du Sommet des Océans (UNOC) 2025 à Nice et du Blue Economy and Finance (BEFF) de Monaco

Un engagement fort pour la sauvegarde des océans et des générations futures

Du 9 au 13 juin 2025, Nice accueille la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), avec une ambition forte : soutenir l’Objectif de Développement Durable n°14 (ODD14), promouvoir la durabilité des océans et de répondre aux défis liés à leur dégradation. Chefs d’État, scientifiques, ONG et représentants du secteur privé y partageront des solutions innovantes et renforceront la coopération internationale. Les thématiques principales incluront la pollution plastique, la protection de la biodiversité marine, et l’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins. 

En amont de l’UNOC, se tient à Monaco les 7 et 8 juin le Blue Economy and Finance Forum (BEFF), labellisé ONU et organisé par le Gouvernement monégasque, la Fondation Prince Albert II et l’Institut Océanographique. 

Le BEFF -plateforme pour l’investissement bleu – vise à mobiliser les financements pour une économie bleue durable. 

Actrice engagée de la transition écologique, la Fondation ENGIE s’engage pleinement pour ces deux évènements majeurs et en cohérence avec la raison d’être d’ENGIE : « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone ». La thématique Océans a marqué le mandat 2020 2025 de la Fondation ENGIE, avec des partenariats structurants comme entre autres l’UNESCO, l’Office français de la biodiversité, le Muséum d’Histoire naturelle, la Fondation Albédo pour la cryosphère ou la Fondation de la Mer.

La Fondation ENGIE sera présente dans l’espace Grand public – « La Baleine » – la zone verte du sommet UNOC, espace immersif de plus de 10 000 m² ouvert à tous, tout au long de la semaine du 9 au 13 juin. Elle soutient notamment le pavillon “Au-delà des frontières : Océan d’Avenir – Beyond Borders” aux côtés de l’UNESCO (COI) et de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

Beyond Borders est un pavillon qui invite le public à s’intéresser à la connaissance des océans, à leur conservation et à la biodiversité marine. À travers des expositions, des activités interactives et des récits immersifs, le pavillon met en évidence la manière dont nos choix façonnent l’avenir des océans. Il présente des initiatives concrètes et inspirantes, notamment des projets de la COI tels que SEA BEYOND, Save the Wave et le Réseau mondial des écoles bleues, des projets de l’OFB tels que les zones marines éducatives, et des projets du CNR-ISMAR tels que le Portail de la biodiversité, qui démontrent tous le pouvoir de l’éducation, de la science et de la participation citoyenne dans la création d’un océan plus sain.

Espace d’apprentissage et de dialogue, Beyond Borders relie la science, la culture et l’action communautaire, et invite les visiteurs à protéger l’océan qui nous relie tous.

© David Paquin – SNCF Gares & Connexions

La Fondation ENGIE est également mécène de l’exposition “L’Océan, un monde à protéger” à la gare de Nice-Ville, en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle et la SNCF, actuellement en place et jusqu’au 30 juin.

Plus d’information

UN CALENDRIER STRUCTURÉ DE RENDEZ-VOUS POUR UNE MOBILISATION INTERNATIONALE

La présence de la Fondation ENGIE se structurera autour de grands rendez-vous

  • Dimanche 8 juin : Intervention de Jean-Pierre Clamadieu – Président d’ENGIE – Président de la Fondation ENGIE au « Panel 1: Shipping Mitigation and Decarbonation » du Blue Economy and Finance (BEFF) de Monaco
    Lieu : Forum Grimaldi, Monaco
  • Dimanche 8 juin : Lancement du projet Génération Cryosphère et de la Décennie de la cryosphère, avec la Fondation Albédo pour la cryosphère, en présence du Président Emmanuel Macron et de Jean-Pierre Clamadieu.
    Lieu : Pavillon Cryosphère, La Baleine, Nice
  • Lundi 9 juin – 11h20 : Conférence de presse « Génération Cryosphère » de la Fondation Albédo
    Lieu : Pavillon Cryosphère, La Baleine, NiceLa Fondation ENGIE soutient la Fondation Albédo pour la Cryosphère pour accompagner la sélection de 8 doctorantes françaises et francophones, dans le cadre de son programme « Femmes & Sciences » dans le cadre du projet Génération Cryosphère
  • Mardi 10 juin – 11h30 : Remise du Prix Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Muséum National d’Histoire Naturelle
    Lieu : Agora Neptune, La Baleine, NiceLe prix Fondation ENGIE «Talents de la Recherche au Muséum » récompense chaque année des projets de recherche innovants menés au Muséum national d’Histoire naturelle. Il met en lumière les liens entre sociétés humaines et environnement, dans une perspective interdisciplinaire. Le prix valorise aussi la diffusion des savoirs auprès du grand public. Cette année 2025 revêtant une couleur bleu océan, La Fondation ENGIE a souhaité une édition spéciale afin de mettre à l’honneur 3 chercheur(e)s dont les travaux étudient l’écosystème marin lié aux sociétés humaines.
  • Mercredi 11 juin – 13h : Événement du Réseau Méditerranéen Posidonie (RPP) : Renforcer la conservation de la posidonie : perspectives issues des pratiques et des politiques avec l’Office Français de la Biodiversité
    Lieu : Pavillon « Beyond Borders », La Baleine, NiceLe Réseau Méditerranéen Posidonie (RPP), co-financé par l’OFB, est partenaire du projet de gouvernance « Communauté pour la Nature » (C4N) de la mission Patrimoine Naturel du programme Interreg Euro-MED. L’un des projets thématiques financés par cette mission, le projet ARTEMIS, porte sur la restauration des herbiers de posidonie. Dans ce contexte, une session d’apprentissage par les pairs sur les avancées en matière de conservation des herbiers est organisée au pavillon commun OFB x COI-UNESCO x CNR, dans la Zone Verte de l’ONUC.La discussion portera sur la manière dont les cadres internationaux (UICN – Cadre Carbone Bleu), les politiques nationales et régionales (OFB – RPP et Gouvernement des îles Baléares) et les stratégies de financement privé (Fondation ENGIE) peuvent être harmonisés pour favoriser la conservation des herbiers de posidonie de manière coordonnée et efficace.Conçue comme un dialogue ouvert, la session proposera des pistes concrètes de collaboration et soulignera le lien essentiel entre politique, pratique et financement pour assurer la conservation de ces herbiers marins, essentiels pour la Méditerranée.
  • Jeudi 12 juin – 10h15 Rencontre autour d’Heidi Sevestre et Matthieu Tordeur avec des scolaires
    Lieu : Pavillon Cryosphère, La BaleineLa Fondation ENGIE organise une rencontre entre des élèves de collège/lycée et le duo Sevestre-Tordeur pour découvrir la cryosphère et ses enjeux. À travers sciences, exploration et rôle-modèles, cet échange vise à éveiller la curiosité des jeunes pour les pôles et l’urgence climatique. Une belle occasion de valoriser les sciences et l’engagement des nouvelles générations.

📍 Retrouvez le programme complet de l’UNOC 2025 et de « La Baleine » : https://we-are-the-ocean.com/program/14584

Inscription : https://we-are-the-ocean.com/register

La Fondation ENGIE et les océans : un engagement structurant, un portefeuille d’engagements et d’actions

La Fondation ENGIE s’inscrit dans la raison d’être du Groupe : « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone ». En 2025, elle place l’océan au cœur de ses priorités. Plus de 70 % de la surface de la planète est couverte par les océans, qui régulent le climat, abritent une biodiversité inestimable, et produisent plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons. Pourtant, la menace est réelle : pollution plastique, acidification, réchauffement, destruction des habitats côtiers.

Fidèle à ses trois axes d’action – connaître, sensibiliser, agir – la Fondation ENGIE agit pour :

  • Soutenir la recherche scientifique sur les écosystèmes marins ;
  • Sensibiliser le public, notamment les jeunes générations ;
  • Financer des actions concrètes de protection et de restauration des milieux marins

Au cœur de l’engagement environnemental de la Fondation ENGIE, la préservation des océans constitue une priorité absolue. Elle est un pilier majeur de son programme d’action PLANET.

À travers des partenariats avec des institutions scientifiques, des ONG et des organismes publics, la Fondation ENGIE soutient des projets à fort impact, mêlant recherche, pédagogie et action de terrain.

Avec la Fondation Albédo pour la Cryosphère : une expédition scientifique au cœur de l’Arctique

En 2025, la Fondation ENGIE s’est associée à la Fondation Albédo pour la Cryosphère afin de soutenir le projet « Génération Cryosphère » du programme One Ocean Expedition. À bord du trois-mâts norvégien Statsraad Lehmkuhl, seize jeunes chercheuses et chercheurs français traverseront le Passage du Nord-Ouest pour étudier les effets du changement climatique en milieu polaire. Cette initiative vise à former une nouvelle génération de scientifiques engagés, tout en soulignant l’importance de la cryosphère pour l’équilibre climatique mondial.

Les pôles, glaces et neiges permanentes de notre planète sont l’un des piliers fondamentaux de l’équilibre climatique global. Leur fonte rapide est l’un des indicateurs les plus visibles du dérèglement climatique. Les conséquences nous concernent tous : montée des eaux, bouleversements climatiques, perte de biodiversité et impact sur les régions côtières. En modifiant les courants océaniques, en accélérant le réchauffement global, la déstabilisation de la cryosphère agit comme un catalyseur du changement climatique.

Chez ENGIE, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de notre raison d’être, et de l’action de notre Fondation. Soutenir la recherche sur la cryosphère, c’est agir concrètement pour préserver l’un des principaux régulateurs thermiques de la planète.

La Fondation Albedo est un acteur de référence sur le thème. Son projet Génération Cryosphère, vise à faire émerger une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses français, à maintenir la recherche française dans ce domaine comme une référence. La France a à jouer un rôle fort dans cette décennie.

La Fondation ENGIE accompagnera plus particulièrement les jeunes chercheuses pour favoriser la mixité et l’émergence de « Rol models » féminins. La Fondation ENGIE conjuguera, à travers ce partenariat, deux grandes priorités : lutte contre le réchauffement climatique et accès des jeunes talents féminins aux filières scientifiques.

Avec l’UNESCO : les données au service de la connaissance et de l’action

En partenariat avec la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, la Fondation ENGIE soutient la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030). Elle contribue au développement d’un système mondial de données océaniques ouvertes, indispensable pour surveiller les impacts du changement climatique, gérer durablement les ressources marines et anticiper les risques côtiers. Ce partenariat incarne l’ambition de transformer la science en action concrète.

Avec l’Office français de la biodiversité : préserver les herbiers de posidonie

Les herbiers de posidonie, véritables puits de carbone de la Méditerranée, sont menacés. Aux côtés de l’OFB, la Fondation ENGIE permet la future installation de zones de mouillage écologique (ZMEL) à Hyères, protégeant plus de 200 hectares. La première de ces bouées sera installée le 11 juin après-midi, dans la baie de Hyères.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique européenne (programme LIFE Marha) et favorise une approche intégrée pour préserver les habitats marins tout en sensibilisant les usagers de la mer.

Autres engagements environnementaux de la Fondation ENGIE

  • Avec la Fondation de la Mer, le programme ACT4REEFS à Moorea (Polynésie française) développe des coraux résistants à la chaleur pour lutter contre le blanchissement.En Nouvelle-Calédonie, le projet STALIS utilise des capteurs et satellites pour mesurer l’impact de l’exploitation minière sur les récifs.
  • Avec la Fondation CNRS, la Fondation soutient les Zones Atelier comme celle de Camargue pour surveiller à long terme la biodiversité des zones humides.
  • L’ACMOM en Bretagne bénéficie de son soutien pour soigner les phoques veaux-marins et sensibiliser les populations littorales.
  • Avec la Coopération Maritime, elle accompagne les pêcheurs vers des pratiques plus durables et résilientes.

UNE MOBILISATION DURABLE POUR L’AVENIR

La Fondation ENGIE réaffirme à travers ces actions son attachement à la justice environnementale, à l’éducation scientifique et à la recherche appliquée. En soutenant ces projets, elle œuvre pour une transition juste, fondée sur la co-construction, la science et l’engagement citoyen.

Pour Jean-Pierre Clamadieu, « préserver la biodiversité marine, c’est préserver notre avenir commun. La Fondation ENGIE agit pour que la conscience océanique irrigue tous les champs de la société. »


Le Conseil d’administration de la Fondation ENGIE rend hommage à Sebastião Salgado

C’est avec une immense tristesse et beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de Sebastião Salgado, membre de l’Académie des Beaux-Arts et administrateur engagé de la Fondation d’entreprise ENGIE.

Figure majeure de la photographie, artiste humaniste et militant infatigable de la cause environnementale, Sebastião Salgado a consacré sa vie à témoigner de la beauté fragile de notre planète et à alerter sur la nécessité de la préserver. À travers ses œuvres puissantes et poétiques, il a su capturer l’âme des peuples et des paysages, éveillant les consciences avec une sensibilité rare.

Membre du conseil d’administration de la Fondation ENGIE, il a contribué avec passion à notre mission, notamment à travers son engagement pour la biodiversité. Son projet “Instituto Terra”, créé avec Leila, son épouse, pour reboiser des milliers d’hectares de forêt atlantique au Brésil, est une source d’inspiration majeure pour toutes celles et ceux qui agissent en faveur de la planète.

Nous perdons un homme d’une grande intégrité, un visionnaire dont le regard a changé le nôtre. Son héritage artistique et environnemental continuera de vivre et de guider notre action.

Nos pensées les plus sincères vont à Leila, sa femme, ses deux fils, sa famille, à ses proches et à tous ceux qui l’ont accompagné.

Jean Pierre Clamadieu et le Conseil d’administration de la Fondation ENGIE


L’Océan à l’honneur en gare de Nice : une exposition du Museum National d’Histoire Naturelle soutenue par la Fondation ENGIE

© David Paquin – SNCF Gares & Connexions

À l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3) qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, et dont la Fondation ENGIE est le mécène, la gare de Nice-Ville devient  le théâtre d’une exposition exceptionnelle dédiée à la beauté et à la fragilité du monde marin. Intitulée « L’Océan, un monde à protéger », cette exposition est le fruit d’une collaboration entre le Muséum national d’Histoire naturelle et SNCF Gares & Connexions, avec le soutien de la Fondation ENGIE.

Cette installation inédite donne des clés au public pour mieux connaître et protéger l’océan, grâce à la présentation de contenus scientifiques accessibles à tous faisant la part belle à l’émerveillement, le temps d’un passage en gare, une occasion de sensibiliser le Grand public et de partager les débats qui animeront ce sommet. La Fondation ENGIE, mécène du Muséum d’Histoire naturelle, est heureuse de renforcer son partenariat.

 

Accessible librement jusqu’au 30 juin 2025, cette exposition transforme les espaces de la gare en un parcours visuel et pédagogique dédié à la richesse et à la fragilité du monde marin. Elle invite les voyageurs à une exploration sensorielle et scientifique de l’océan, qui recouvre 70 % de la surface de notre planète mais reste encore largement inexploré à travers des visuels spectaculaires et des contenus scientifiques accessibles à tous, invite les voyageurs 

Un voyage au cœur des écosystèmes marins : Emerveiller pour mieux sensibiliser

 

L’exposition met en lumière plusieurs facettes de l’univers océanique :

  • Le monde planctonique microscopique, invisible à l’œil nu, est révélé à travers des images saisissantes qui soulignent à la fois sa beauté et son rôle fondamental dans l’équilibre de la planète.
  • Les grandes profondeurs et les zones polaires, milieux extrêmes et méconnus, sont présentés comme des habitats de formes de vie étonnantes, parfaitement adaptées à des conditions extrêmes.
  • Les ressources peu connues de l’océan sont également abordées, avec une attention particulière portée à la nécessité d’une approche durable et respectueuse de ces milieux fragiles.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de « l’Année de la mer » portée par la France en 2025

« Découverte d’espèces stupéfiantes, beauté époustouflante des profondeurs, émerveillement devant l’infinie diversité des formes, c’est toutes ces dimensions que le Muséum partage avec le public à travers cette installation en gare de Nice. L’océan devient alors source d’émotion, et l’émotion est un prélude à l’action en faveur de la protection de ces milieux menacés ». 

Gilles Bloch, président du Muséum national d’Histoire naturelle 

La Fondation ENGIE, un engagement fort pour l’océan

En soutenant cette exposition, la Fondation ENGIE réaffirme son engagement en faveur de la préservation des océans et de la sensibilisation du grand public, un axe fort de son programme Planet

Depuis de nombreuses années, la Fondation soutient des initiatives qui conjuguent éducation, sensibilisation et action environnementale, en particulier autour des enjeux liés aux océans et à la biodiversité notamment aux côtés du Muséum National d’Histoire Naturelle.

La Fondation ENGIE mécène de l’UNOC3, en accompagnant cette exposition, réaffirme sa volonté de transmettre aux générations futures un océan en bonne santé, en soutenant des projets qui allient science et sensibilisation citoyenne. 

© David Paquin – SNCF Gares & Connexions

La gare de Nice-Ville, fréquentée chaque année par plus de 13 millions de voyageurs, devient ainsi un lieu de sensibilisation unique, à la croisée de l’art, de la science et de l’engagement sociétal. Une belle illustration de la manière dont les espaces du quotidien peuvent devenir des vecteurs puissants de transformation et de prise de conscience.

📍 Exposition « L’Océan, un monde à protéger »
📅 Du 15 mai au 30 juin 2025
📍 Gare de Nice-Ville – Avenue Thiers, 06000 Nice
🎟️ Accès libre


🌍 Journée mondiale de la biodiversité 2025 : La Fondation ENGIE, un acteur engagé pour la planète bleue

Une année charnière pour la biodiversité et les océans

Le 22 mai 2025, la Journée mondiale de la biodiversité prend une résonance toute particulière. Cette date symbolique marque les 10 ans de l’Accord de Paris, mais aussi la tenue de deux événements internationaux majeurs : la COP 30 à Belém, au cœur de l’Amazonie, et la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC) à Nice. Ces rendez-vous rappellent l’urgence d’agir pour préserver le vivant, sur terre comme en mer.

Face à l’artificialisation des sols, à la pollution, à la surexploitation des ressources et au changement climatique, la biodiversité est aujourd’hui confrontée à des menaces sans précédent. La Fondation ENGIE s’inscrit pleinement dans cette dynamique de mobilisation collective, en plaçant la protection de la biodiversité et des océans au cœur de ses engagements.

Planet for People : un engagement global pour une transition écologique juste

La Fondation ENGIE agit selon trois grandes priorités : connaîtresensibiliseragir. Son action s’articule autour de deux piliers : Planet & People, avec des projets concrets dans plus de 30 pays. En matière de biodiversité, elle soutient des initiatives qui :

  • 🌱 Protègent et restaurent les écosystèmes
  • 🔬 Favorisent la recherche scientifique
  • 🎓 Sensibilisent les jeunes et les citoyens
  • 🌿 Encouragent les solutions fondées sur la nature

De la reforestation en France au suivi des colonies de phoques du Mont Saint Michel, en passant par la création d’aires protégées à Madagascar avec la Fondation GoodPlanet, la Fondation ENGIE agit sur tous les fronts. Elle accompagne également les collectivités françaises dans leurs Atlas de la Biodiversité Communale de l’OFB et soutient la recherche via le Prix Talents de la Recherche du Muséum national d’Histoire naturelle Spécial Océans en 2025.

🌊 Focus 2025 : les océans, priorité de la Fondation ENGIE

L’océan couvre 70 % de la surface de la Terre, produit 50 % de l’oxygène que nous respirons et abrite une biodiversité exceptionnelle. Pourtant, il est gravement menacé. En 2025, la Fondation ENGIE renforce son engagement pour la mer à travers une série de projets à fort impact.

🔬 Restaurer les récifs coralliens avec la Fondation de la Mer

Act4Reefs à Moorea (Polynésie française) : En partenariat avec le CRIOBE, ce programme de la Fondation de la Mer, développe des “super coraux” capables de résister aux vagues de chaleur. L’année 2024 a été marquée par une élévation record des températures de surface des océans, dépassant les températures maximales auxquelles les coraux sont généralement soumis. Cette anomalie thermique a provoqué un stress massif sur les coraux à travers le Pacifique Sud. Ainsi, lors du blanchissement corallien de 2024, une collecte stratégique a été réalisée sur dix espèces coralliennes sur différentes zones de l’île de Moorea. Un effort a été mis sur les espèces d’Acropora car celles-ci sont les plus sensibles au changement climatique, et il existe un vrai intérêt à déterminer si certaines espèces peuvent résister et si certains individus contribuent à créer des pépinières résistantes.

En 2024, 944 colonies ont été identifiées, 200 boutures ont été générées, et deux pépinières coralliennes ont été installées. Une banque de coraux cryo-préservés est également en cours de création.

Exemple d’Acropora ayant été collectés en 2024 @CRIOBE

STALIS en Nouvelle-Calédonie : Ce projet étudie les effets des panaches turbides issus de l’exploitation minière sur les récifs. Grâce à des capteurs et à l’imagerie satellite, il permet de mieux comprendre les pressions sédimentaires et de proposer des mesures de gestion adaptées.

🌿 Protéger les herbiers de posidonie avec l’Office Français de la Biodiversité

À Hyères, la Fondation ENGIE soutient l’installation de zones de mouillage écologique pour préserver plus de 200 hectares d’herbiers, véritables “poumons de la Méditerranée”. Ces actions limitent l’ancrage sauvage des bateaux et favorisent la reproduction des poissons.

Crédit photo G PERGENT -OFB

♻️ Lutter contre la pollution plastique avec un “Un geste pour la mer”

 Ce programme citoyen de la Fondation de la Mer, a mobilisé plus de 170 000 bénévoles et permis de collecter 2 000 tonnes de déchets sur les plages françaises.

🧪 Explorer et mieux connaître

  • Exploration du Golfe du Lion : En partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle, cette mission a permis de collecter et d’analyser plus de 700 spécimens marins jusqu’à 1 000 mètres de profondeur.
  • Sentinelles marines : Avec la Fondation CNRS, la Fondation ENGIE soutient un programme de suivi des espèces marines peu mobiles, véritables indicateurs de la santé des écosystèmes.
  • Données océaniques avec l’UNESCO : La Fondation soutient le Bureau de coordination de la Décennie de l’Océan pour améliorer l’accessibilité et le partage des données scientifiques.

Une vision d’avenir

À travers ces projets, la Fondation ENGIE démontre que la protection des océans est indissociable de la lutte contre le changement climatique. En 2025, année de la COP 30 et de l’UNOC 3, elle réaffirme sa volonté d’agir pour une transition écologique juste, partagée et durable. Car préserver la biodiversité, c’est préserver notre avenir commun.


Journée Mondiale des Abeilles

La Journée mondiale des abeilles, célébrée le 20 mai, a été instaurée par les Nations Unies pour sensibiliser le public à l’importance des pollinisateurs, en particulier les abeilles, dans le maintien de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Les abeilles jouent un rôle crucial dans la pollinisation de nombreuses cultures, contribuant ainsi à la production de fruits, légumes, noix et graines. Pourtant, elles sont aujourd’hui menacées par les pesticides, les maladies, le changement climatique et la perte de leur habitat naturel.
Cette journée est l’occasion de promouvoir des actions concrètes pour protéger les abeilles et les autres pollinisateurs.

À l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, la Fondation ENGIE met en lumière le programme ambitieux de la Fondation GOODPLANET d’appui à une filière apicole durable dans la forêt de Mesguina, au sud-ouest du Maroc.

La Fondation ENGIE, engagée depuis de nombreuses années pour la transition énergétique juste et la préservation de la biodiversité, accompagne ce projet en cohérence avec ses actions en faveur des écosystèmes fragiles et de l’autonomie des communautés locales.
Entre 2015 et 2017, la Fondation GoodPlanet a accompagné la création et le développement de 3 coopératives d’apiculteur·rices dans la forêt de Mesguina, près d’Agadir au Maroc. Depuis 2022, dans le cadre de ce projet de plus grande envergure dans la même zone, ce sont 11 coopératives apicoles partenaires qui se réunissent en collectif pour mieux développer leur activité de manière durable et avoir un plus grand poids sur la préservation de leur environnement.

Objectifs du programme :

  • Préserver les abeilles et la biodiversité locale, notamment dans la réserve de biosphère de l’arganeraie.
  • Structurer une filière apicole durable en accompagnant 10 coopératives locales.
  • Professionnaliser l’activité apicole, améliorer les revenus des producteurs et créer une Union de coopératives.
  • Sensibiliser les populations, en particulier les jeunes, à l’importance des abeilles.

Des résultats concrets en 2024 :

  • 1544 élèves sensibilisés à l’importance des abeilles, grâce à une campagne éducative originale mêlant théâtre, vidéos, jeux et ateliers.
  • 82 apiculteurs formés à des techniques avancées : élevage de reines, transhumance, production de gelée royale, lutte contre les maladies, etc.
  • Plusieurs mielleries équipées ou mises aux normes, dont celles des coopératives Amchad Ntamnte, Tadarte Lkhire et Agrouge.
  • Deux coopératives ont obtenu des financements publics de l’INDH (jusqu’à 20 000€) pour renforcer leur équipement.
  • Une dynamique de réseau avec la création d’un point de vente commun en cours à Agadir, facilitant la commercialisation du miel local.
  • Lancement d’une étude de faisabilité pour un futur label “Miel de la forêt de Mesguina”.

Crédit photo Fondation GoodPlanet

Une démarche participative et durable

Le projet repose sur une forte implication des coopératives locales, accompagnées par un expert apicole marocain. L’accent est mis sur le transfert de compétences et la mise en réseau. Les premiers résultats sont très encourageants, et les bénéfices à long terme se construiront sur cette base solide.

93 bénéficiaires ont interrogés dans le cadre de l’évaluation d’impact menée sur Impact Track : un taux de satisfaction très élevé, et des effets positifs durables attendus à moyen terme.

Ce projet, co-construit avec les acteurs locaux, a généré un véritable impact social et environnemental.


Journée internationale des forêts

Vagues de chaleur plus fréquentes et intenses, sécheresses, précipitations violentes entraînant des inondations etc. Les impacts du réchauffement climatique se font déjà sentir dans notre quotidien. Dans ce contexte, les arbres apparaissent comme des alliés indispensables. Ils permettent de séquestrer le carbone, réduisent les îlots de chaleur dans les zones urbaines, participent à l’infiltration des eaux pluviales et offrent un refuge précieux pour la biodiversité. De plus, leur présence améliore le cadre de vie et la santé des habitants tout en favorisant des actions de sensibilisation environnementale.

Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts par l’Organisation des Nations Unies. 

Objectif :  sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème. 

Selon l’ONU, c’est plus de 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu depuis 1990. Chaque année, c’est 10 millions d’hectares de forêts de plus qui disparaissent. Atteindre les objectifs de développement durable peut se faire grâce à quelques grandes actions essentielles ; réduction du déboisement et de la dégradation des forêts, restauration des forêts et leur gestion durable. De plus, ces actions peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique. 

En France, la forêt représente près de 17 millions d’hectares en métropole, soit près de 31% du territoire métropolitain et 8 millions en Guyane avec la forêt amazonienne. 

Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans.

Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :

  • Protéger la biodiversité et les écosystèmes
  • Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
  • Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité

Focus sur 3 projets soutenus par la Fondation ENGIE

La fondation ENGIE, mécène du « Plan ARBRES » de la région des Hauts de France : un million d’arbres plantés tous les 3 ans

Face aux défis posés par le changement climatique, la Région Hauts-de-France continue de se mobiliser pour répondre aux enjeux environnementaux et améliorer la qualité de vie des habitants. Depuis son lancement en 2020, le Plan Arbres est devenu une initiative majeure en faveur de la transition écologique.

La Fondation ENGIE est fière de soutenir les Hauts de France dans son projet d’envergure pour la reforestation et la lutte contre le changement climatique.

La Région Hauts de France a lancé le 19 avril 2020 le « Plan Arbres » mobilisant les collectivités locales, les opérateurs publics, les lycées, les associations, les maisons familiales et rurales en faveur du reboisement du territoire. 

Cette stratégie consiste à mobiliser tous ces acteurs du terrain pour lutter contre les effets du changement climatique mais également atteindre la plantation d’un million d’arbres tous les 3 ans.

Le plan régional a trois axes principaux : 

  • Être exemplaire
  • Accompagner les initiatives territoriales
  • Encourager la mobilisation citoyenne

Les objectifs sont clairement identifiés et ambitieux :

  • Lutter contre le changement climatique,
  • Mobiliser les territoires, les acteurs des territoires et les habitants afin de planter 1 million d’arbres (arbres supplémentaires et non remplacement d’arbres) au cours des 3 années à venir, avec le soutien de la Région,
  • Développer la biodiversité,
  • Améliorer le cadre de vie,
  • Limiter les îlots de chaleur,
  • Favorise une meilleure infiltration des eaux pluviales.
  • Développer des actions de sensibilisation de la population sur un ensemble d’écogestes à réaliser pour accueillir la biodiversité et limiter son empreinte climatique.

Le plan n’exclut pas les dispositifs visant les autres plantations telles que des arbustes.

Les bénéficiaires seront 

  • Les collectivités,
  • Les établissements publics,
  • Les établissement d’enseignement privés,
  • Les particuliers,
  • les horticulteurs et pépiniéristes des Hauts-de-France qui fourniront les arbres.

Un Objectif atteint : Un Million d’Arbres Plantés

Le « Plan Arbres », qui s’inscrit pleinement dans la dynamique « rev3 », a su mobiliser les collectivités locales, les associations et les habitants.

En 2024, le mécénat de la Fondation ENGIE a permis de planter 31 000 arbres soit 63% des plantations totales de l’année.

L’objectif ambitieux de planter un million d’arbres sur le territoire régional est désormais atteint.

Un engagement durable pour l’avenir

La Fondation ENGIE est fière de soutenir l’engagement collectif – au bilan positif – des Hauts-de-France pour un développement durable et la préservation de la biodiversité et de l’accompagner dans sa poursuite du « Plan Arbres » : en effet, la Région entend poursuivre sur cette dynamique en adaptant ses dispositifs aux enjeux actuels et futurs, tout en renforçant la sensibilisation et l’implication des habitants dans cette démarche.

Avec la SMAPP : Agir pour la reforestation au cœur des territoires avec la création d'une nouvelle forêt en Ile de France, la Forêt de Maubuisson

Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne.

La forêt de Maubuisson, c'est l'ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d'Oise. Il s'agit en France du plus grand projet de création de forêt

Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.

Une Forêt en pleine Croissance et une Biodiversité Retrouvée

La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus. 

Depuis 2019, environ 576 000 plants ont été mis en terre sur 375 hectares et durant cet hiver 2024/2025 encore 128 000 ont été ajoutés. 

Le SMAPP est tenu de suivre les effets du projet sur les milieux ouverts soit sur environ 250 ha de pelouses et de prairies. Pour aller au-delà de cette obligation et améliorer les connaissances sur l’installation d’un écosystème forestier, le SMAPP a choisi d’étendre ce suivi à l’intégralité de son périmètre. 

En 2024 ce suivi a ainsi concerné toute la partie nord du territoire. 

La richesse de l’aire d’étude est représentative d’une diversité de milieux ouverts, fermés et hygrophiles, ce qui explique un nombre important d’espèces identifiées. Les écologues ont recensé pas moins de 244 espèces végétales, mais aussi 156 espèces d’insectes et d’oiseaux parmi lesquelles plusieurs espèces patrimoniales ou protégées !

Le paysage évolue aussi : aujourd’hui les premiers arbres atteignent pour certain 4m de haut.

Par ailleurs, un important programme de rénovation des chemins débute sur le secteur nord pour permettre – dès ce printemps – aux promeneurs de profiter de cet espace naturel trop longtemps délaissé. Un schéma directeur de pistes cyclables est également en cours d’élaboration afin de créer de nouveaux liens entre les sept communes de la périphérie.

Sensibilisation de plus de 2000 Scolaires

Depuis mars 2024, le SMAPP permet aux enfants de CM1 ou CM2 des 7 communes d’implantation de bénéficier d’ateliers de sensibilisation animés par l’ONF.

Sur la base d’un livret pédagogique et ludique, agréé par l’Education Nationale, les écoliers sont amenés à se questionner sur les arbres, la forêt et leur environnement.

Une Souscription Publique

Le SMAPP, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, lance une souscription publique pour permettre à chacun de participer à la création de la Forêt. 

La Fondation du patrimoine assure la collecte des dons pour les particuliers, les entreprises ou les associations, domiciliés en France ou à l’étranger. La Fondation du patrimoine met à disposition une page dédiée à la collecte de dons en faveur de la Forêt sur son site internet :

www.fondation-patrimoine.org/les-projets/foret-de-maubuisson

Votre don vous donne droit à 66 % de réduction d’impôt sur le revenu pour les particuliers ou 60 % pour les sociétés dans la limite des législations en vigueur.

La Fondation ENGIE soutient le Projet LIFEBIODIV’EST en Région Grand Est : création d’îlots de senescence et gestion vertueuse des forêts

Lancé officiellement en février 2022 et pour une durée de 10 ans, le projet LIFE Biodiv’Est constitue un formidable levier pour démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et la préservation de la biodiversité en Grand Est. 

27 actions concrètes pour démultiplier l’engagement de tous : décideurs, acteurs économiques et grand public. 

Préserver des espèces et des milieux menacés, créer 10 nouvelles réserves naturelles, planter 1 000 kilomètres de haies, former à la biodiversité et en ressources en eau 500 élus et 500 professionnels, créer un réseau de 40 fermes vitrines pour améliorer la connaissance de la biodiversité en milieu agricole, mobiliser 8 000 élèves et 300 enseignants autour de projets pédagogiques, c’est une partie des objectifs de LIFE Biodiv’Est.

Le programme intègre ainsi des actions d’expertise, de connaissance mais également de formation pour construire ensemble un territoire plus vertueux et relever durablement les défis de l’avenir.

LIFE Biodiv’Est porte l’ambition de rassembler toutes les forces vives nécessaires pour développer des actions innovantes en faveur de la biodiversité : 5 co-financeurs, plus de 26 millions d’euros sur 10 ans et la création de 25 postes. 

Avec 1,9 millions d’hectares, les forêts du Grand Est sont des écosystèmes complexes et riches qui couvrent le tiers du territoire régional. La région présente une diversité arborée plus importante que la plupart des autres régions françaises (IGN, 2020), en raison de son passé sylvicole et de ses conditions écologiques variées. Pour autant, les forêts du Grand Est sont aujourd’hui impactées par le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.

En savoir plus

L’objectif du présent dispositif est donc de permettre aux propriétaires forestiers privés et publics d’améliorer la résilience et la résistance de leurs forêts face aux aléas climatiques et sanitaires, notamment en restaurant et préservant la biodiversité forestière qui est un pilier indispensable dans l’équilibre et le fonctionnement de l’écosystème forestier sur le long terme.

La Fondation ENGIE est fière d’apporter son soutien à la Région Grand Est et le programme LIFE Biodiv’Est,  notamment au travers de son appel à projet « îlots de sénescence » visant à apporter une assistance technique qualitative et un soutien financier pour la mise en place d’îlots forestiers laissés en libre évolution.

Objectifs et Impact

L’indicateur retenu pour suivre l’évolution de la gestion forestière porte sur les îlots de vieux bois sur l’ensemble des forêts publiques en Grand Est.

3% sur la surface forestière en îlots de vieillissement ou de sénescence à l’horizon 2027 et jusqu’à 8% dans les zones à enjeu. En 2023, environ 1,3% de forêts publiques en Grand Est sont laissées en libre évolution (Source : ONF Grand Est, juillet 2023).

Création de 200 hectares d’îlots de sénescence minimum à l’échelle régionale.


Rencontre avec les lauréates de la bourse Femmes en sciences 2024-2025 avec l’ENS PARIS SACLAY

La Fondation ENGIE soutient les normaliennes avec la bourse « Femmes en sciences »  de l’ENS PARIS SACLAY qui permet à des normaliennes étudiantes de concrétiser leurs ambitions et de s’engager dans la transmission des savoirs.

Un accompagnement essentiel pour encourager la diversité et l’inclusion dans les sciences.

Elsa Berland

Originaire de La Rochelle, Elsa Berland a suivi au lycée un parcours scientifique avec une spécialité en sciences de la vie et de la Terre et chimie. Pourtant, à cette époque, son projet d’orientation était flou. Passionnée par la biologie, mais sans vocation initiale pour la médecine, Elsa ignorait encore le travail d’un chercheur. Sa trajectoire a commencé à se dessiner lors de son double diplôme chimie, sciences de la vie à l’Université Paris-Saclay.

En troisième année, Elsa intègre l’ENS Paris-Saclay sur dossier, où elle poursuit aujourd’hui sa deuxième année du diplôme en biologie de l’ENS Paris-Saclay. Son parcours, qu’elle qualifie d’évolutif plutôt que prédéterminé, l’a progressivement menée vers une orientation plus marquée en santé humaine.

Les sciences, un choix audacieux mais évident

Dès le lycée, le choix des sciences était en partie influencé par l’environnement scolaire et les professeurs. Pourtant, ce qui la motive véritablement, c’est une curiosité profonde de comprendre le fonctionnement du monde. Bien que tentée par les sciences sociales et les langues, Elsa s’engage pleinement dans les sciences du vivant, choisissant d’explorer ce domaine avec un accent sur la recherche fondamentale, une décision qui la distingue dans son entourage.

Dans son entourage, le choix de la chimie et de la biologie surprenait, car ces matières étaient majoritairement associées aux carrières médicales ou vétérinaires. Cette réaction traduisait une méconnaissance des autres débouchés scientifiques, notamment ceux de la recherche fondamentale.

Un engagement pour une science plus inclusive

Son intérêt pour les questions de genre dans les sciences l’a naturellement poussée à candidater à la bourse « Femmes en sciences ». Elsa veut agir contre les inégalités systémiques et favoriser une meilleure représentation des femmes dans les disciplines scientifiques. Sensibiliser les plus jeunes à ces enjeux est essentiel pour démontrer que les sciences sont accessibles à tous et toutes.

La transmission et la sensibilisation sont donc des leviers essentiels pour déconstruire les stéréotypes et encourager la prochaine génération à croire en ses capacités. Passionnée par cette question, Elsa se documente régulièrement pour mieux comprendre et partager ces enjeux. Elle souligne notamment que l’intégration des femmes dans la recherche a permis de mettre en lumière des problématiques longtemps négligées, comme l’inclusion des données de santé des femmes dans l’utilisation ou la conception de médicaments.

L’impact de la bourse et le soutien du mécène

Au-delà d’un simple soutien financier, la bourse « Femmes en sciences » lui offre une liberté d’action précieuse : choix de stages, poursuite d’études, sécurité matérielle, mais aussi un formidable réseau de partage et d’entraide. Cette opportunité lui permet d’envisager des projets ambitieux, d’explorer de nouvelles perspectives et de diffuser largement ses idées.

« Grâce à la Fondation ENGIE, j’ai pu aller au-delà de mes limites et croire en mes projets. Ce mécénat n’est pas seulement un soutien financier : il est un véritable tremplin, un encouragement à se lancer et à prouver que chaque parcours scientifique mérite d’être reconnu. »

Un message aux jeunes filles : oser et persévérer

Son conseil aux jeunes filles qui hésitent encore à se lancer dans des études scientifiques ? « Ne doutez pas de vos capacités, il y a de la place pour toutes et tous. La science est vaste, il n’y a pas de parcours parfait, et chaque intérêt, même minime, mérite d’être exploré. Les barrières sont souvent celles que l’on se met soi-même : osez les franchir, ouvrez la porte, elle peut vous réserver de belles surprises. »

Fanny Grimaud, lauréate de la bourse Femmes en sciences 2024-2025

Un parcours scientifique construit pas à pas

Titulaire d’un bac scientifique, Fanny a entamé une licence en biologie à Sorbonne Université sans avoir une idée précise de son avenir. C’est au cours de sa deuxième année qu’elle entend parler des Écoles normales supérieures. « On m’avait dit que c’était très sélectif, mais j’ai tenté ma chance. 

De la curiosité à la vocation scientifique

Fanny qualifie son parcours d’évolutif, au fil des découvertes et des opportunités. En effet, la biologie l’a toujours fascinée, en particulier la santé humaine et les processus cellulaires complexes. Pourtant, elle ignorait ce qu’était concrètement la recherche. C’est lors de son stage de première année à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) en microbiologie qu’elle découvre le monde du laboratoire. « J’étudiais la bactérie Clostridium perfringens, notamment impliquée dans les toxi-infections alimentaires collectives. J’ai compris que c’était ce que je voulais faire : explorer, comprendre et apporter de nouvelles connaissances sur les bactéries pathogènes qui nous entourent. »

Actuellement en deuxième année de biologie à l’ENS Paris-Saclay, Fanny souhaite devenir chercheuse en microbiologie axée sur l’antibiorésistance, un problème majeur de santé publique.

Les défis d’une femme en sciences

Avant d’intégrer l’ENS, Fanny ne s’était pas sentie freinée en tant que femme. « En biologie à l’université, il y a beaucoup de filles, donc la question ne se posait pas vraiment. »

Mais en arrivant à l’ENS Paris-Saclay, elle a constaté un changement frappant : la proportion de femmes y était bien plus faible. Cette différence l’a amenée à s’interroger sur l’autocensure des femmes dans les filières d’excellence scientifique. Ce constat a fait écho à son propre parcours. « On me disait que la fac était un bon choix, que j’aurais le temps de choisir mon orientation. » Ces remarques bienveillantes reflètent encore des biais inconscients sur l’excellence en sciences et la place des femmes dans ces cursus exigeants.

Un engagement pour la transmission

Fanny a toujours eu à cœur de partager sa passion pour la science. Dès sa première année à l’université, elle animait des ateliers scientifiques pour des enfants. « Beaucoup étaient curieux, mais peu s’imaginaient faire des sciences leur métier. C’était gratifiant de constater que certains voulaient poursuivre dans cette voie après avoir suivi les ateliers scientifiques. »

Elle a aussi participé à la Fête de la Science de l’École, lui permettant des échanges enrichissants avec une grande variété de personnes. Prochainement, elle se rendra dans un collège. Toutes ces initiatives lui semblent essentielles pour provoquer un changement.

L’impact concret de la bourse

La bourse « Femmes en sciences » a été un véritable tremplin pour elle. Acquérir un ordinateur plus performant était essentiel pour ses études et ses projets.  Cette bourse lui a aussi offert la possibilité d’envisager et de se préparer pour son stage de deux mois à l’Imperial College à Londres.

Au-delà de ce soutien matériel, la bourse a aussi un effet psychologique. 

« On doute beaucoup de soi en recherche ou en tant qu’étudiant, étudiante. Recevoir ce soutien, c’est une forme de reconnaissance qui renforce la confiance en soi et encourage à persévérer. »

Un message aux jeunes filles : oser et essayer !

« Il ne faut surtout pas s’autocensurer. Oser se lancer est essentiel. Si on n’ose pas, on ne saura jamais si l’on en était capable, et l’on risque de passer à côté d’opportunités et de connaissances incroyables. La peur ne doit jamais être un frein à la découverte de sa voie, alors il faut foncer et entreprendre les études qui nous attirent sans hésitation ! »

Fanny puise son inspiration dans l’histoire de sa grand-mère, une fervente passionnée de chimie, qui s’est autocensurée pour permettre à ses frères et sœurs de réaliser à leur tour des études. « Ma grand-mère éprouve une immense fierté pour moi et mon parcours ; j’ai eu le courage de croire en moi ! ».

Un appel aux mécènes : miser sur l’avenir

« La recherche, c’est l’avenir. Elle a besoin de tous les talents possibles. Encourager les femmes dans les sciences, c’est leur donner l’opportunité d’oser, car elles se lancent moins spontanément. Merci aux mécènes qui rendent cela possible. »


Journée internationale des femmes et des filles de science

La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée le 11 février, vise à promouvoir l’égalité d’accès et de participation à la science pour les femmes et les filles, mettre en lumière l’importance de la diversité dans les domaines scientifiques et technologiques, et souligner le rôle essentiel que jouent les femmes et les filles dans ces secteurs.

L’initiative est soutenue par des organisations comme l’UNESCO et ONU-Femmes, qui travaillent ensemble pour encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM).

La participation accrue des femmes dans ces domaines est cruciale pour relever les défis mondiaux et atteindre les objectifs de développement durable.

  • En moyenne, les femmes représentent environ 29,3 % des chercheurs dans le monde
  • Les femmes représentent un peu plus de 35 % des diplômés dans les filières scientifiques et technologiques
  • Seulement une personne sur cinq travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle est une femme

Ces statistiques montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité des sexes dans les domaines scientifiques. 

La Journée internationale des femmes et des filles de science est une occasion de sensibiliser et d’encourager davantage de filles et de femmes à s’engager dans ces carrières.

La Fondation ENGIE s’est donnée comme priorité de favoriser l’accès aux sciences des jeunes filles et des femmes depuis 2023.

Avec la Fondation ENGIE, agir pour changer la perception des sciences chez les jeunes avec une approche multifacette. 

La Fondation ENGIE souhaite agir pour changer la perception des sciences chez les jeunes en accompagnant différents programmes afin de : 

  • Rendre les sciences plus accessibles et engageantes avec un  apprentissage pratique et des projets concrets qui  montrent l’application réelle des sciences dans la vie quotidienne et les défis mondiaux, comme la lutte contre le changement climatique.
  • Promouvoir des modèles de réussite  avec la visibilité des femmes et des minorités : Mettre en avant des scientifiques et ingénieures issues de divers horizons pour montrer que les sciences sont accessibles à toutes et tous.
  • Changer les méthodes d’enseignement avec une pédagogie innovante 
  • Lutter contre les stéréotypes :  Sensibiliser les enseignants, les parents et les élèves aux stéréotypes de genre et à leur impact et encourager activement les filles et les minorités à s’engager dans les sciences dès le plus jeune âge.

La Fondation ENGIE met en place plusieurs initiatives pour encourager les jeunes, et particulièrement les jeunes filles, à s’orienter vers les filières scientifiques.

Avec ses partenaires, la Fondation ENGIE souhaite créer un environnement plus accueillant et stimulant pour les jeunes filles, les incitant à explorer et à s’engager dans les filières scientifiques avec des programmes afin de  :

  • Sensibiliser aux sciences les écolières de 8 à 12 ans
  • Favoriser l’orientation vers les filières scientifiques des collégiennes et lycéennes
  • Soutenir la formation scientifique des filles et des femmes 

Ces actions visent à augmenter la représentation des femmes dans les sciences, où elles ne représentent actuellement que 17% des étudiants en mathématiques, en ingénierie et en informatique en France. 

En soutenant ces programmes, la Fondation ENGIE espère inspirer et motiver les jeunes filles à explorer et à s’engager dans les sciences, contribuant ainsi à un avenir plus diversifié et innovant.

Les Chiffres-clés

  • 22 projets soutenus en 2023-2025

IMPACT 

  • Plus de 20 000 jeunes impactés par les programmes soutenus
  • Plus de 260 enseignants formés
  • 17 boursières

Notre Fondation d’entreprise s’est fixée parmi ses priorités l’objectif de favoriser l’accès aux filières scientifiques et technologiques de ceux et celles qui peuvent avoir plus de difficulté à s’y projeter : les publics défavorisés d’une part, les filles et jeunes femmes d’autre part.

En s’engageant pour l’accès de toutes et de tous aux sciences, la Fondation contribue à faire progresser la société, à double titre.

  • Plus que jamais, nous devons agir pour relever des défis qui nécessitent une bonne compréhension scientifique de tous et suffisamment de talents divers pour s’en emparer. Former plus de jeunes aux sciences, et notamment plus de femmes, c’est d’abord les doter des clefs de compréhension et des moyens pour agir notamment pour lutter contre le changement climatique – mieux préparer l’avenir.
  • Accéder aux filières scientifiques, c’est aussi pour les personnes concernées une bonne manière de s’ouvrir plus de portes et de surmonter les inégalités. Alors que les filles et les jeunes femmes ont de meilleurs résultats scolaires, elles hésitent souvent – ou leur entourage hésite pour elles – à se projeter dans des parcours scientifiques. Elles ne représentent par exemple que 28% des effectifs en école d’ingénieurs, un chiffre qui stagne depuis plus de dix ans. Aider les filles et les jeunes femmes à surmonter les obstacles, réels ou perçus, pour poursuivre un parcours scientifique, c’est aussi leur permettre d’élargir leurs perspectives de carrière.

Nous sommes convaincus que la diversité humaine est notre richesse, et facteur de performance pour notre entreprise.

Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE, Vice-Présidente

Sensibilisation des écolières aux Sciences pour créer des vocations

Avec l’ENS Paris Saclay

La Fondation ENGIE accompagne l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes innovants de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles).

Objectifs :

  • Susciter le goût des jeunes pour les sciences,
  • Renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
  • Limiter l’autocensure.

IMPACT : 1 250 scolaires sensibilisé(e)s

Sensibilisation aux sciences de 450 écoliers en 2023-2024

L’ENS Paris-Saclay ouvre ses portes aux scolaires lors de visites de l’École pour une immersion dans le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Dans le cadre de ces visites, les élèves découvrent ce qu’est le monde de la recherche scientifique, grâce à des visites de laboratoires notamment et des échanges avec la communauté étudiante ainsi que les personnels.

Les normaliennes marraines de 230 écoliers : Montrer qu’en chimie, biologie, sciences de l’ingénieur et informatique, les scientifiques sont aussi des femmes.

Les normaliennes jouent le rôle d’ambassadrices auprès des jeunes publics en sensibilisant les écoliers aux sciences et à leur pratique, au travers d’une activité de médiation scientifique. Outre l’activité proprement dite de médiation scientifique, le marrainage permet de présenter les études et métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur très riches, mais peu connus.

Sciences pour tou(te)s à l’école primaire avec la Fondation La Main à la Pâte

Le programme Sciences pour tou(te)s à l’école primaire favorise la réussite des élèves en sciences dans des écoles primaires de territoires défavorisés socialement et géographiquement, en leur donnant des outils pour comprendre le monde qui les entoure et être en capacité d’agir de manière éclairée sur des sujets de sciences en lien avec la société.  Il concerne essentiellement des réseaux d’éducation prioritaire, des zones rurales et comportera deux actions, dont une ciblée pour encourager les filles dans les sciences. 

  1. Equiper des écoles primaires et outiller les professeurs pour mettre en œuvre un ensemble d’ateliers scientifiques en lien avec l’apprentissage du français et des mathématiques
  2. Encourager les filles à faire des sciences par un contact régulier avec des doctorant(e)s scientifiques de l’université de Lorraine.

Ces deux actions sont déployées en 2024-2025 dans trois territoires défavorisés de Lorraine : trois quartiers politiques de la ville (Pompey, Mon-Saint-Martin  et Toul) et un territoire de grande ruralité (Cirey-sur-Vezouze). 

Elles ont l’ambition de mettre en place des dispositifs pédagogiques déployables à plus grande échelle les années suivantes dans les réseaux territoriaux de la fondation La main à la pâte et le système éducatif.

Impact : 

  • 230 professeurs formés à un enseignement des sciences basé sur une démarche active
  • 30 professeurs et 700 élèves d’école primaire de quartiers politiques de la Ville ou de zone rurales accompagnés 
  • 5 doctorants formé(e)s
  • 6 écoles équipées

Girl Powered : des ateliers découverte de la robotique rien que pour les filles

L’association belge Futureus organise, à Bruxelles, 6 journées à destination des 300 filles entre 9 et 14 ans, dans le but de déconstruire les stéréotypes de genre, présenter les opportunités dans les sciences et inspirer les jeunes filles. Pendant ces journées, les participantes découvrent les STEM à travers la construction d’un robot et la participation à une mini compétition de robotique. D’autres ateliers (IA, programmation pure, compétition VEX) seront accessibles en parallèle pour diversifier les activités.

Favoriser l'orientation des jeunes vers les filières scientifiques

Pour améliorer l’orientation vers les filières scientifiques, il est crucial de :

  • Lutter contre les stéréotypes de genre : Sensibiliser les élèves, les parents et les enseignants à l’importance de l’égalité des sexes dans les sciences.
  • Renforcer la confiance en soi : Offrir des programmes de mentorat et des activités pratiques pour encourager les élèves, en particulier les filles, à s’engager dans les sciences.
  • Améliorer l’information et l’orientation : Fournir des informations claires et accessibles sur les carrières scientifiques et les opportunités d’études.

Les sciences sont à la base de l’innovation et du progrès technologique. En formant les jeunes aux sciences, nous préparons une nouvelle génération de penseurs et d’innovateurs capables de relever les défis futurs.

Comprendre les principes scientifiques permet aux jeunes de devenir des citoyens informés et responsables, capables de prendre des décisions éclairées sur des questions importantes comme la santé, l’environnement et la technologie.

Agir pour l’éducation avec le Collège de France

L’initiative Agir pour l’éducation du Collège de France, lancée en 2022, vise à répondre à la crise du système éducatif français en plaçant la recherche scientifique au service de l’école. Cette initiative a pour objectif de croiser les savoirs et de faire avancer la recherche pour mieux comprendre les difficultés rencontrées par les élèves, concevoir des outils pédagogiques scientifiquement éprouvés, et sensibiliser aux sciences.

Les actions de cette initiative incluent :

  • Conférences et événements : Un cycle ambitieux de conférences sur l’apprentissage et ses méthodes, ouvertes au public.
  • Projets de recherche et actions pédagogiques : Des projets menés par les professeurs du Collège de France pour conseiller et agir dans leurs domaines de compétence.

L’initiative implique des professeurs renommés comme Stanislas Dehaene, Philippe Aghion, et Esther Duflo.

En combinant recherche scientifique et action éducative, Agir pour l’éducation cherche à inspirer et à enthousiasmer la jeunesse, en leur donnant les clés pour comprendre et agir sur le monde.

La Fondation ENGIE accompagne plus particulièrement les projets pour l’accès aux sciences de toutes et tous.

Rendre les mathématiques plus attractives

Le programme MathC2+ est une initiative visant à encourager les élèves de la 4ème à la terminale à découvrir le monde de la recherche mathématique et scientifique. 

Objectifs : Permettre aux élèves motivés de découvrir les mathématiques autrement, de travailler en petits groupes, de rencontrer des chercheurs et de développer des vocations en sciences.

  • Stages gratuits : Organisés pendant les vacances scolaires, ces stages sont gratuits et se déroulent dans des universités, écoles ou centres de recherche partout en France. Certains stages proposent même un hébergement.
  • Activités variées : Les participants réfléchissent autour de grandes thématiques de la recherche scientifique et mathématique, souvent encadrés par des chercheurs ou des enseignants.

Le programme MathC2+ vise à ouvrir le monde de la recherche scientifique à tous, en particulier aux élèves des zones d’éducation prioritaire, et à promouvoir une nouvelle culture scientifique.

IMPACT

  • Développement de 3 nouveaux challenges de données pour lycéennes et lycéens, autour de thèmes variés : santé, comportement animal, musique
  • 2 académies partenaires se sont engagées à nos côtés : Lille et Paris
  • Formations et test en classe dans plus de 10 établissements
  • +300 élèves ont découvert une nouvelle approche des mathématiques lors de cette année
  • 4 chapitres du programme couverts , de la 2nde à la Terminale
  • Un nouvel enseignement des mathématiques pour +2000 élèves , avec un accent mis sur les jeunes filles et les quartiers prioritaires d’ici fin 2025
  • À partir de la rentrée 2026 : passage à l’échelle nationale Déploiement dans les 30 académies françaises
  • +1000 profs formés par an, par les académies et en MOOC avec accompagnement
  • + 30 000 élèves impactés chaque année

Programme Cap Sciences Educ’ au cœur des Territoires

Cap Sciences est le centre de culture scientifique, technique et industrielle de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine. Il adresse plus particulièrement les jeunes, puisque environ 100 000 jeunes de moins de 18 ans bénéficient chaque année de ses activités sur site, à distance ou en itinérance, à vivre en famille ou en groupes (scolaire ou loisir).Cap Sciences est attentif aux sujets majeurs tels que les transitions du monde, la compréhension des enjeux de société et l’engagement citoyen et souhaite accompagner les jeunes sur ces questions, plus particulièrement ceux qui seraient socialement ou géographiquement éloignés des sphères éducatives et culturelles. 

Déjà engagé dans des programmes jeunesse, Cap Sciences a souhaité développer une démarche spécifique auprès de ces jeunes prioritaires en leur donnant un accès privilégié à des parcours éducatifs avec un lien fort dans le temps.

Pour répondre à ces enjeux et grâce au soutien de la Fondation ENGIE, le programme annuel Cap Sciences éduc’ destiné aux jeunes issus des quartiers prioritaires est mis en place.

Il s’articule autour de 3 formats complémentaires : 

-des stages dans les lieux de CAP SCIENCES, pour les élèves de collège et de lycée,

– des classes transplantées, pour des jeunes de fin d’école élémentaire, 

-et le parrainage de classes, de la maternelle au collège.

Pour y répondre, c’est toute une équipe et les ressources de Cap Sciences qui sont mobilisées ainsi que des partenaires éducatifs, scientifiques et techniques.

IMPACT

Le programme CAP SCIENCES EDUC’ a permis d’accompagner plus de 1 000 JEUNES en 2023-2024  au travers des différentes actions mises en œuvre par Cap Sciences, souvent orientées autour des thématiques environnementales ou de la question du genre et de la mixité dans les métiers et filières scientifiques.

-Stagiaires : 85 jeunes collégiens et lycéens.

-Classes transplantées : 158 élèves de CM1 et CM2.

-Parrainages : 833 jeunes bénéficiaires de la maternelle au collège.

Ces actions exemplaires déployées grâce au soutien de la fondation ENGIE participent à améliorer chez les jeunes la compréhension des enjeux de société et des transitions du monde, dès le plus jeune âge avant les choix d’orientation qu’ils seront amenés à faire.

Ateliers Mix’I.T

Lancés en septembre 2023 en Île-de-France et en Occitanie, 32 ateliers en classe et 14 ateliers en format digital et lors de salons/événements ont été organisés. Grâce à ces initiatives, 1 772 élèves sont sensibilisés aux enjeux de la mixité dans les métiers scientifiques, techniques et du numérique : « Cela m’a plu, car j’ai compris ce qu’était la mixité et les ateliers m’ont donné des informations en plus sur ça et les métiers scientifiques. » – Élève de 2nde. 18 intervenantes professionnelles sont venues motiver les jeunes à envisager des carrières des STEM.

Permettre aux jeunes filles des QVP de s'initier au numérique avec BECOMTECH

BECOMTECH est une association nationale créée en 2018 pour les filles et les femmes . Elle agit pour la mixité dans les métiers de l’informatique et du numérique en proposant des programmes inclusifs. 

L’association a formé 684 jeunes filles depuis sa création (100 h de formation) dont 300 filles issues de QPV, 62% d’entre elles ont choisis une filière/spécialité numérique. En parallèle, sur la même période, l’association a également sensibilisé 9 000 filles (1h).

Depuis janvier 2023, date à laquelle BECOMTECH s’est implantée en Région PACA, 607 filles ont été sensibilisées et 28 ont été formées.

Enfin, 18 filles d’un collège de Briançon ont été sensibilisé et 2 formées dans l’objectif d’inclure des participantes issues de la ruralité. 

L’association a été soutenue par la Fondation « la France s’engage » qui a permis à Becomtech de finaliser sa méthodologie et de se déployer à l’échelle nationale, notamment dans les régions labellisées la French Tech qui bénéficient d’un écosystème numérique dynamique.

L’objectif a été de mobiliser davantage d’établissements scolaires pour la création de nouvelles promotions, notamment via l’animation de clubs WI-Filles par les ambassadrices.  

Le programme JUMP IN TECH, créé par l’association BECOMTECH, vise à remédier à cette situation en offrant une formation intensive au numérique pour des filles âgées de 14 à 17 ans, issues de QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville) ou d’établissements REP/REP+. Le programme a pour ambition d’initier ces jeunes filles aux métiers du numérique tout en renforçant leur confiance en elles et en leur permettant de découvrir les nombreuses opportunités professionnelles dans ce secteur en plein essor.

D’ici 2027, BECOMTECH souhaite sensibiliser 700 jeunes filles issues de QPV aux enjeux du numérique et initier 60 d’entre elles à travers une formation intensive qui leur permettra de maîtriser plusieurs langages de programmation, de développer des compétences en gestion de projet et de s’inscrire dans une communauté d’ambassadrices.

Les bénéficiaires sont des jeunes filles âgées de 14 à 17 ans, issues des QPV et/ou scolarisées dans des établissements REP/REP+ dans quatre régions : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, et Provence-Alpes-Côte d’Azur. A la demande de la Direction Régionale, la Région PACA a été fléchée.

Ces jeunes, souvent éloignées des filières scientifiques et techniques, sont sélectionnées sur la base de leur motivation à s’engager dans un programme intensif.

BECOMTECH espère toucher directement 60 jeunes filles par an à travers la formation JUMP IN TECH et sensibiliser plus de 2 000 élèves par le biais des séances de sensibilisation organisées dans les établissements scolaires et les structures de jeunesse.

Sensibilisation à la mixité dans les sciences avec les CAMPUS UNESCO

La Fondation ENGIE mécène fondateur des CAMPUS Unesco depuis 2014 afin de sensibiliser les jeunes sur les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, l’UNESCO organisait une masterclass pour plus de 300 enseignants de collèges et lycées, éducateurs, formateurs … de 34 pays .

Objectif : Sensibiliser, inspirer et donner des outils aux éducateurs pour encourager davantage de filles à s’orienter vers les filières scientifiques, technologiques, d’ingénierie et de mathématiques (STEM).

Malgré des progrès significatifs, les filles restent sous-représentées dans ces domaines essentiels pour relever les défis du 21ᵉ siècle.

Lors de cette masterclass, ont été abordés :

  • les obstacles liés aux stéréotypes de genre,
  • les stratégies éducatives inclusives,
  • les outils disponibles pour promouvoir l’égalité des chances dans l’enseignement des sciences.

Formations au numérique avec CodeNPlay

CodeNPlay souhaite offrir une formation numérique gratuite dans plusieurs écoles primaires bruxelloises à indices socio-économiques bas afin d’introduire la robotique, le codage et le numérique dans le cadre du programme scolaire francophone et néerlandophone. Pour pérenniser le projet, un travail direct sera réalisé avec les enfants, mais aussi avec le corps professoral et les directions d’école pour les former à l’utilisation du matériel dans la classe par après.

Avec le soutien de la Fondation ENGIE, l’association a organisé 10 initiations pour 720 enfants, avec un taux de participation des filles atteignant 55%.

Egalité des chances : Soutenir la formation scientifiques des filles et des femmes

Accompagner les talents

Prix Femmes et Sciences avec l’Académie des Sciences

La Fondation soutient la création d’un prix européen  avec l’Institut de France et l’Académie des sciences décerné en juin 2025 à trois jeunes chercheuses ou ingénieures femmes pour soutenir leurs travaux dans le domaine de la transition énergétique

Les « Prix Fondation ENGIE – Académie des sciences » visent à promouvoir le rôle des femmes dans la recherche et l’ingénierie, à mettre en lumière les talents scientifiques féminins les plus prometteurs qui œuvrent activement à la transition énergétique et à soutenir les jeunes talents dans la poursuite d’une carrière scientifique ou technologique. 

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Les bourses d'excellence « Femmes & Sciences » de l’ENS : soutenir la parité dans les disciplines scientifiques

Avec l’ambition d’accompagner tous les talents, l’ENS Paris-Saclay s’engage à inciter davantage les femmes à poursuivre des études scientifiques et techniques. Les étudiantes en effet représentent seulement 12,7% de la population normalienne dans les spécialités des sciences pour l’ingénieur, des mathématiques, de l’informatique et de la physique.

La parité dans les sciences permet de stimuler la créativité et la performance nationale. Le programme Femmes en sciences a pour objectif de renforcer la confiance des jeunes filles en leurs capacités et de les soutenir financièrement si elles décident de s’engager dans cette voie d’études.

Avec ses partenaires mécènes, l’ENS Paris-Saclay offre un accompagnement aux normaliennes étudiantes :

  • l’attribution d’une bourse mensuelle de 1 000€ sur une année d’études ;
  • l’accès à un programme de mentorat dédié ;
  • la participation du développement réseau d’ambassadrices « femmes en sciences »

Lauréate de la bourse d’études « Femmes en sciences »

Alice Fohr, étudiante en master de biologie à l’ENS Paris-Saclay, bénéficie pour l’année universitaire 2023-2024 d’une bourse « Femmes en sciences » grâce au mécénat de la Fondation Engie.

Roxane Van den Bossche, normalienne étudiante en 3e année, bénéficie d’une bourse « Femmes en sciences », grâce au soutien de la Fondation ENGIE.

« Je pense qu’une bourse ça encourage vraiment ; ça montre que les gens nous prennent au sérieux. Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance au fait d’être une fille qui fait des sciences. Je ne me sens pas moins légitime qu’un garçon »

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Avec l’IHES soutenir les chercheuses

La Fondation ENGIE accompagne l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques sur des projets spécifiques en faveur des scientifiques en début de carrière et des chercheuses en visite à l’Institut.

En s’engageant à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES, la Fondation ENGIE renforce son action pour l’accès des femmes aux carrières scientifiques. Celles-ci sont encore trop peu représentées dans le milieu de la recherche scientifique, surtout en mathématiques et en physique théorique, les deux sujets qui sont le plus représentés à l’IHES.

En 2023, la Fondation ENGIE a permis  plus particulièrement de soutenir la visite de 2 chercheuses.

Les Roles models engagées de la Fondation ENGIE

Nathalie Carrasco, Président de l’ENS SACLAY

« Je rêve d’égalité des chances. La société n’est malheureusement pas égalitaire et il faut en tenir compte. Il est de notre responsabilité dans l’ESR de corriger ces biais sociaux et notamment au moment clés des recrutements pour savoir encourager tous les talents. Il faut notamment que tous ceux et celles qui souhaitent s’engager dans ce beau domaine puissent et osent le faire, et bénéficient des meilleures conditions dans le cadre de leurs études puis dans l’exercice de leur profession. C’est ce que j’aspire à mettre en place à mon échelle, au sein de l’ENS Paris-Saclay »

Aurélie Jean 

Aux étudiantes qui s’intéressent aux domaines de l’IA, voici 3 raisons de continuer selon moi dans cette discipline. Tout d’abord c’est extrêmement stimulant intellectuellement car on apprend toute sa vie par la science et les domaines dans lesquels on l’applique. Puis on peut laisser notre empreinte dans ce monde en résolvant des problèmes de grande ampleur à fort impact. Enfin, on bénéficie des rémunérations les plus attractives. On combine indépendance intellectuelle et financière !

Je me suis interrogée dans le passé sur ma place dans un monde majoritairement masculin. Je souhaite que ce soit plus facile et plus simple pour les générations futures. Les hommes doivent être des alliés en agissant (pro)activement pendant leurs études et leurs activités professionnelles en soutenant et en mettant en valeur les femmes scientifiques et ingénieures au côté desquelles ils évoluent »

Elisabeth Moreno, présidente de la Fondation Femmes@numérique

« Cela fait vingt ans que j’observe la manière dont le numérique façonne notre avenir. Vingt ans que je vois les femmes s’en éloigner, alors même qu’elles ont un rôle essentiel à y tenir. 

La sous-représentation des femmes dans les métiers du numérique a des causes très profondes et multiples.

Du collège au lycée, les filles perdent progressivement confiance dans leurs capacités et donc leur motivation à se diriger vers les filières scientifiques. La Terminale confirme cette tendance.  Alors qu’elles représentent plus de 60 % des effectifs des classes de SVT et Sciences économiques et sociales en 2021, elles sont systématiquement minoritaires en Mathématiques et Physique-chimie. Informatique et Sciences de l’Ingénieur arrivant loin derrière.

Il est primordial d’agir auprès des collégiens et collégiennes, des lycéens et lycéennes aux moment clés des étapes d’orientation, sans oublier de s’adresser également à leurs prescripteurs, famille, amis, professeurs »