Rencontre avec les lauréates de la bourse Femmes en sciences 2024-2025 avec l’ENS PARIS SACLAY
La Fondation ENGIE soutient les normaliennes avec la bourse « Femmes en sciences » de l’ENS PARIS SACLAY qui permet à des normaliennes étudiantes de concrétiser leurs ambitions et de s’engager dans la transmission des savoirs.
Un accompagnement essentiel pour encourager la diversité et l’inclusion dans les sciences.
Elsa Berland
Originaire de La Rochelle, Elsa Berland a suivi au lycée un parcours scientifique avec une spécialité en sciences de la vie et de la Terre et chimie. Pourtant, à cette époque, son projet d’orientation était flou. Passionnée par la biologie, mais sans vocation initiale pour la médecine, Elsa ignorait encore le travail d’un chercheur. Sa trajectoire a commencé à se dessiner lors de son double diplôme chimie, sciences de la vie à l’Université Paris-Saclay.
En troisième année, Elsa intègre l’ENS Paris-Saclay sur dossier, où elle poursuit aujourd’hui sa deuxième année du diplôme en biologie de l’ENS Paris-Saclay. Son parcours, qu’elle qualifie d’évolutif plutôt que prédéterminé, l’a progressivement menée vers une orientation plus marquée en santé humaine.
Les sciences, un choix audacieux mais évident
Dès le lycée, le choix des sciences était en partie influencé par l’environnement scolaire et les professeurs. Pourtant, ce qui la motive véritablement, c’est une curiosité profonde de comprendre le fonctionnement du monde. Bien que tentée par les sciences sociales et les langues, Elsa s’engage pleinement dans les sciences du vivant, choisissant d’explorer ce domaine avec un accent sur la recherche fondamentale, une décision qui la distingue dans son entourage.
Dans son entourage, le choix de la chimie et de la biologie surprenait, car ces matières étaient majoritairement associées aux carrières médicales ou vétérinaires. Cette réaction traduisait une méconnaissance des autres débouchés scientifiques, notamment ceux de la recherche fondamentale.
Un engagement pour une science plus inclusive
Son intérêt pour les questions de genre dans les sciences l’a naturellement poussée à candidater à la bourse « Femmes en sciences ». Elsa veut agir contre les inégalités systémiques et favoriser une meilleure représentation des femmes dans les disciplines scientifiques. Sensibiliser les plus jeunes à ces enjeux est essentiel pour démontrer que les sciences sont accessibles à tous et toutes.
La transmission et la sensibilisation sont donc des leviers essentiels pour déconstruire les stéréotypes et encourager la prochaine génération à croire en ses capacités. Passionnée par cette question, Elsa se documente régulièrement pour mieux comprendre et partager ces enjeux. Elle souligne notamment que l’intégration des femmes dans la recherche a permis de mettre en lumière des problématiques longtemps négligées, comme l’inclusion des données de santé des femmes dans l’utilisation ou la conception de médicaments.
L’impact de la bourse et le soutien du mécène
Au-delà d’un simple soutien financier, la bourse « Femmes en sciences » lui offre une liberté d’action précieuse : choix de stages, poursuite d’études, sécurité matérielle, mais aussi un formidable réseau de partage et d’entraide. Cette opportunité lui permet d’envisager des projets ambitieux, d’explorer de nouvelles perspectives et de diffuser largement ses idées.
« Grâce à la Fondation ENGIE, j’ai pu aller au-delà de mes limites et croire en mes projets. Ce mécénat n’est pas seulement un soutien financier : il est un véritable tremplin, un encouragement à se lancer et à prouver que chaque parcours scientifique mérite d’être reconnu. »
Un message aux jeunes filles : oser et persévérer
Son conseil aux jeunes filles qui hésitent encore à se lancer dans des études scientifiques ? « Ne doutez pas de vos capacités, il y a de la place pour toutes et tous. La science est vaste, il n’y a pas de parcours parfait, et chaque intérêt, même minime, mérite d’être exploré. Les barrières sont souvent celles que l’on se met soi-même : osez les franchir, ouvrez la porte, elle peut vous réserver de belles surprises. »
Fanny Grimaud, lauréate de la bourse Femmes en sciences 2024-2025
Un parcours scientifique construit pas à pas
Titulaire d’un bac scientifique, Fanny a entamé une licence en biologie à Sorbonne Université sans avoir une idée précise de son avenir. C’est au cours de sa deuxième année qu’elle entend parler des Écoles normales supérieures. « On m’avait dit que c’était très sélectif, mais j’ai tenté ma chance.
De la curiosité à la vocation scientifique
Fanny qualifie son parcours d’évolutif, au fil des découvertes et des opportunités. En effet, la biologie l’a toujours fascinée, en particulier la santé humaine et les processus cellulaires complexes. Pourtant, elle ignorait ce qu’était concrètement la recherche. C’est lors de son stage de première année à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) en microbiologie qu’elle découvre le monde du laboratoire. « J’étudiais la bactérie Clostridium perfringens, notamment impliquée dans les toxi-infections alimentaires collectives. J’ai compris que c’était ce que je voulais faire : explorer, comprendre et apporter de nouvelles connaissances sur les bactéries pathogènes qui nous entourent. »
Actuellement en deuxième année de biologie à l’ENS Paris-Saclay, Fanny souhaite devenir chercheuse en microbiologie axée sur l’antibiorésistance, un problème majeur de santé publique.
Les défis d’une femme en sciences
Avant d’intégrer l’ENS, Fanny ne s’était pas sentie freinée en tant que femme. « En biologie à l’université, il y a beaucoup de filles, donc la question ne se posait pas vraiment. »
Mais en arrivant à l’ENS Paris-Saclay, elle a constaté un changement frappant : la proportion de femmes y était bien plus faible. Cette différence l’a amenée à s’interroger sur l’autocensure des femmes dans les filières d’excellence scientifique. Ce constat a fait écho à son propre parcours. « On me disait que la fac était un bon choix, que j’aurais le temps de choisir mon orientation. » Ces remarques bienveillantes reflètent encore des biais inconscients sur l’excellence en sciences et la place des femmes dans ces cursus exigeants.
Un engagement pour la transmission
Fanny a toujours eu à cœur de partager sa passion pour la science. Dès sa première année à l’université, elle animait des ateliers scientifiques pour des enfants. « Beaucoup étaient curieux, mais peu s’imaginaient faire des sciences leur métier. C’était gratifiant de constater que certains voulaient poursuivre dans cette voie après avoir suivi les ateliers scientifiques. »
Elle a aussi participé à la Fête de la Science de l’École, lui permettant des échanges enrichissants avec une grande variété de personnes. Prochainement, elle se rendra dans un collège. Toutes ces initiatives lui semblent essentielles pour provoquer un changement.
L’impact concret de la bourse
La bourse « Femmes en sciences » a été un véritable tremplin pour elle. Acquérir un ordinateur plus performant était essentiel pour ses études et ses projets. Cette bourse lui a aussi offert la possibilité d’envisager et de se préparer pour son stage de deux mois à l’Imperial College à Londres.
Au-delà de ce soutien matériel, la bourse a aussi un effet psychologique.
« On doute beaucoup de soi en recherche ou en tant qu’étudiant, étudiante. Recevoir ce soutien, c’est une forme de reconnaissance qui renforce la confiance en soi et encourage à persévérer. »
Un message aux jeunes filles : oser et essayer !
« Il ne faut surtout pas s’autocensurer. Oser se lancer est essentiel. Si on n’ose pas, on ne saura jamais si l’on en était capable, et l’on risque de passer à côté d’opportunités et de connaissances incroyables. La peur ne doit jamais être un frein à la découverte de sa voie, alors il faut foncer et entreprendre les études qui nous attirent sans hésitation ! »
Fanny puise son inspiration dans l’histoire de sa grand-mère, une fervente passionnée de chimie, qui s’est autocensurée pour permettre à ses frères et sœurs de réaliser à leur tour des études. « Ma grand-mère éprouve une immense fierté pour moi et mon parcours ; j’ai eu le courage de croire en moi ! ».
Un appel aux mécènes : miser sur l’avenir
« La recherche, c’est l’avenir. Elle a besoin de tous les talents possibles. Encourager les femmes dans les sciences, c’est leur donner l’opportunité d’oser, car elles se lancent moins spontanément. Merci aux mécènes qui rendent cela possible. »
Journée internationale des femmes et des filles de science
La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée le 11 février, vise à promouvoir l’égalité d’accès et de participation à la science pour les femmes et les filles, mettre en lumière l’importance de la diversité dans les domaines scientifiques et technologiques, et souligner le rôle essentiel que jouent les femmes et les filles dans ces secteurs.
L’initiative est soutenue par des organisations comme l’UNESCO et ONU-Femmes, qui travaillent ensemble pour encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM).
La participation accrue des femmes dans ces domaines est cruciale pour relever les défis mondiaux et atteindre les objectifs de développement durable.
- En moyenne, les femmes représentent environ 29,3 % des chercheurs dans le monde
- Les femmes représentent un peu plus de 35 % des diplômés dans les filières scientifiques et technologiques
- Seulement une personne sur cinq travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle est une femme
Ces statistiques montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité des sexes dans les domaines scientifiques.
La Journée internationale des femmes et des filles de science est une occasion de sensibiliser et d’encourager davantage de filles et de femmes à s’engager dans ces carrières.
La Fondation ENGIE s’est donnée comme priorité de favoriser l’accès aux sciences des jeunes filles et des femmes depuis 2023.
Avec la Fondation ENGIE, agir pour changer la perception des sciences chez les jeunes avec une approche multifacette.
La Fondation ENGIE souhaite agir pour changer la perception des sciences chez les jeunes en accompagnant différents programmes afin de :
- Rendre les sciences plus accessibles et engageantes avec un apprentissage pratique et des projets concrets qui montrent l’application réelle des sciences dans la vie quotidienne et les défis mondiaux, comme la lutte contre le changement climatique.
- Promouvoir des modèles de réussite avec la visibilité des femmes et des minorités : Mettre en avant des scientifiques et ingénieures issues de divers horizons pour montrer que les sciences sont accessibles à toutes et tous.
- Changer les méthodes d’enseignement avec une pédagogie innovante
- Lutter contre les stéréotypes : Sensibiliser les enseignants, les parents et les élèves aux stéréotypes de genre et à leur impact et encourager activement les filles et les minorités à s’engager dans les sciences dès le plus jeune âge.
La Fondation ENGIE met en place plusieurs initiatives pour encourager les jeunes, et particulièrement les jeunes filles, à s’orienter vers les filières scientifiques.
Avec ses partenaires, la Fondation ENGIE souhaite créer un environnement plus accueillant et stimulant pour les jeunes filles, les incitant à explorer et à s’engager dans les filières scientifiques avec des programmes afin de :
- Sensibiliser aux sciences les écolières de 8 à 12 ans
- Favoriser l’orientation vers les filières scientifiques des collégiennes et lycéennes
- Soutenir la formation scientifique des filles et des femmes
Ces actions visent à augmenter la représentation des femmes dans les sciences, où elles ne représentent actuellement que 17% des étudiants en mathématiques, en ingénierie et en informatique en France.
En soutenant ces programmes, la Fondation ENGIE espère inspirer et motiver les jeunes filles à explorer et à s’engager dans les sciences, contribuant ainsi à un avenir plus diversifié et innovant.
Les Chiffres-clés
- 22 projets soutenus en 2023-2025
IMPACT
- Plus de 20 000 jeunes impactés par les programmes soutenus
- Plus de 260 enseignants formés
- 17 boursières
Notre Fondation d’entreprise s’est fixée parmi ses priorités l’objectif de favoriser l’accès aux filières scientifiques et technologiques de ceux et celles qui peuvent avoir plus de difficulté à s’y projeter : les publics défavorisés d’une part, les filles et jeunes femmes d’autre part.
En s’engageant pour l’accès de toutes et de tous aux sciences, la Fondation contribue à faire progresser la société, à double titre.
- Plus que jamais, nous devons agir pour relever des défis qui nécessitent une bonne compréhension scientifique de tous et suffisamment de talents divers pour s’en emparer. Former plus de jeunes aux sciences, et notamment plus de femmes, c’est d’abord les doter des clefs de compréhension et des moyens pour agir notamment pour lutter contre le changement climatique – mieux préparer l’avenir.
- Accéder aux filières scientifiques, c’est aussi pour les personnes concernées une bonne manière de s’ouvrir plus de portes et de surmonter les inégalités. Alors que les filles et les jeunes femmes ont de meilleurs résultats scolaires, elles hésitent souvent – ou leur entourage hésite pour elles – à se projeter dans des parcours scientifiques. Elles ne représentent par exemple que 28% des effectifs en école d’ingénieurs, un chiffre qui stagne depuis plus de dix ans. Aider les filles et les jeunes femmes à surmonter les obstacles, réels ou perçus, pour poursuivre un parcours scientifique, c’est aussi leur permettre d’élargir leurs perspectives de carrière.
Nous sommes convaincus que la diversité humaine est notre richesse, et facteur de performance pour notre entreprise.
Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE, Vice-Présidente
Sensibilisation des écolières aux Sciences pour créer des vocations
Avec l’ENS Paris Saclay
La Fondation ENGIE accompagne l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes innovants de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles).
Objectifs :
- Susciter le goût des jeunes pour les sciences,
- Renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
- Limiter l’autocensure.
IMPACT : 1 250 scolaires sensibilisé(e)s
Sensibilisation aux sciences de 450 écoliers en 2023-2024
L’ENS Paris-Saclay ouvre ses portes aux scolaires lors de visites de l’École pour une immersion dans le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Dans le cadre de ces visites, les élèves découvrent ce qu’est le monde de la recherche scientifique, grâce à des visites de laboratoires notamment et des échanges avec la communauté étudiante ainsi que les personnels.
Les normaliennes marraines de 230 écoliers : Montrer qu’en chimie, biologie, sciences de l’ingénieur et informatique, les scientifiques sont aussi des femmes.
Les normaliennes jouent le rôle d’ambassadrices auprès des jeunes publics en sensibilisant les écoliers aux sciences et à leur pratique, au travers d’une activité de médiation scientifique. Outre l’activité proprement dite de médiation scientifique, le marrainage permet de présenter les études et métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur très riches, mais peu connus.
Sciences pour tou(te)s à l’école primaire avec la Fondation La Main à la Pâte
Le programme Sciences pour tou(te)s à l’école primaire favorise la réussite des élèves en sciences dans des écoles primaires de territoires défavorisés socialement et géographiquement, en leur donnant des outils pour comprendre le monde qui les entoure et être en capacité d’agir de manière éclairée sur des sujets de sciences en lien avec la société. Il concerne essentiellement des réseaux d’éducation prioritaire, des zones rurales et comportera deux actions, dont une ciblée pour encourager les filles dans les sciences.
- Equiper des écoles primaires et outiller les professeurs pour mettre en œuvre un ensemble d’ateliers scientifiques en lien avec l’apprentissage du français et des mathématiques
- Encourager les filles à faire des sciences par un contact régulier avec des doctorant(e)s scientifiques de l’université de Lorraine.
Ces deux actions sont déployées en 2024-2025 dans trois territoires défavorisés de Lorraine : trois quartiers politiques de la ville (Pompey, Mon-Saint-Martin et Toul) et un territoire de grande ruralité (Cirey-sur-Vezouze).
Elles ont l’ambition de mettre en place des dispositifs pédagogiques déployables à plus grande échelle les années suivantes dans les réseaux territoriaux de la fondation La main à la pâte et le système éducatif.
Impact :
- 230 professeurs formés à un enseignement des sciences basé sur une démarche active
- 30 professeurs et 700 élèves d’école primaire de quartiers politiques de la Ville ou de zone rurales accompagnés
- 5 doctorants formé(e)s
- 6 écoles équipées
Girl Powered : des ateliers découverte de la robotique rien que pour les filles
L’association belge Futureus organise, à Bruxelles, 6 journées à destination des 300 filles entre 9 et 14 ans, dans le but de déconstruire les stéréotypes de genre, présenter les opportunités dans les sciences et inspirer les jeunes filles. Pendant ces journées, les participantes découvrent les STEM à travers la construction d’un robot et la participation à une mini compétition de robotique. D’autres ateliers (IA, programmation pure, compétition VEX) seront accessibles en parallèle pour diversifier les activités.
Favoriser l'orientation des jeunes vers les filières scientifiques
Pour améliorer l’orientation vers les filières scientifiques, il est crucial de :
- Lutter contre les stéréotypes de genre : Sensibiliser les élèves, les parents et les enseignants à l’importance de l’égalité des sexes dans les sciences.
- Renforcer la confiance en soi : Offrir des programmes de mentorat et des activités pratiques pour encourager les élèves, en particulier les filles, à s’engager dans les sciences.
- Améliorer l’information et l’orientation : Fournir des informations claires et accessibles sur les carrières scientifiques et les opportunités d’études.
Les sciences sont à la base de l’innovation et du progrès technologique. En formant les jeunes aux sciences, nous préparons une nouvelle génération de penseurs et d’innovateurs capables de relever les défis futurs.
Comprendre les principes scientifiques permet aux jeunes de devenir des citoyens informés et responsables, capables de prendre des décisions éclairées sur des questions importantes comme la santé, l’environnement et la technologie.
Agir pour l’éducation avec le Collège de France
L’initiative Agir pour l’éducation du Collège de France, lancée en 2022, vise à répondre à la crise du système éducatif français en plaçant la recherche scientifique au service de l’école. Cette initiative a pour objectif de croiser les savoirs et de faire avancer la recherche pour mieux comprendre les difficultés rencontrées par les élèves, concevoir des outils pédagogiques scientifiquement éprouvés, et sensibiliser aux sciences.
Les actions de cette initiative incluent :
- Conférences et événements : Un cycle ambitieux de conférences sur l’apprentissage et ses méthodes, ouvertes au public.
- Projets de recherche et actions pédagogiques : Des projets menés par les professeurs du Collège de France pour conseiller et agir dans leurs domaines de compétence.
L’initiative implique des professeurs renommés comme Stanislas Dehaene, Philippe Aghion, et Esther Duflo.
En combinant recherche scientifique et action éducative, Agir pour l’éducation cherche à inspirer et à enthousiasmer la jeunesse, en leur donnant les clés pour comprendre et agir sur le monde.
La Fondation ENGIE accompagne plus particulièrement les projets pour l’accès aux sciences de toutes et tous.
Rendre les mathématiques plus attractives
Le programme MathC2+ est une initiative visant à encourager les élèves de la 4ème à la terminale à découvrir le monde de la recherche mathématique et scientifique.
Objectifs : Permettre aux élèves motivés de découvrir les mathématiques autrement, de travailler en petits groupes, de rencontrer des chercheurs et de développer des vocations en sciences.
- Stages gratuits : Organisés pendant les vacances scolaires, ces stages sont gratuits et se déroulent dans des universités, écoles ou centres de recherche partout en France. Certains stages proposent même un hébergement.
- Activités variées : Les participants réfléchissent autour de grandes thématiques de la recherche scientifique et mathématique, souvent encadrés par des chercheurs ou des enseignants.
Le programme MathC2+ vise à ouvrir le monde de la recherche scientifique à tous, en particulier aux élèves des zones d’éducation prioritaire, et à promouvoir une nouvelle culture scientifique.
IMPACT
- Développement de 3 nouveaux challenges de données pour lycéennes et lycéens, autour de thèmes variés : santé, comportement animal, musique
- 2 académies partenaires se sont engagées à nos côtés : Lille et Paris
- Formations et test en classe dans plus de 10 établissements
- +300 élèves ont découvert une nouvelle approche des mathématiques lors de cette année
- 4 chapitres du programme couverts , de la 2nde à la Terminale
- Un nouvel enseignement des mathématiques pour +2000 élèves , avec un accent mis sur les jeunes filles et les quartiers prioritaires d’ici fin 2025
- À partir de la rentrée 2026 : passage à l’échelle nationale ➔ Déploiement dans les 30 académies françaises
- +1000 profs formés par an, par les académies et en MOOC avec accompagnement
- + 30 000 élèves impactés chaque année
Programme Cap Sciences Educ’ au cœur des Territoires
Cap Sciences est le centre de culture scientifique, technique et industrielle de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine. Il adresse plus particulièrement les jeunes, puisque environ 100 000 jeunes de moins de 18 ans bénéficient chaque année de ses activités sur site, à distance ou en itinérance, à vivre en famille ou en groupes (scolaire ou loisir).Cap Sciences est attentif aux sujets majeurs tels que les transitions du monde, la compréhension des enjeux de société et l’engagement citoyen et souhaite accompagner les jeunes sur ces questions, plus particulièrement ceux qui seraient socialement ou géographiquement éloignés des sphères éducatives et culturelles.
Déjà engagé dans des programmes jeunesse, Cap Sciences a souhaité développer une démarche spécifique auprès de ces jeunes prioritaires en leur donnant un accès privilégié à des parcours éducatifs avec un lien fort dans le temps.
Pour répondre à ces enjeux et grâce au soutien de la Fondation ENGIE, le programme annuel Cap Sciences éduc’ destiné aux jeunes issus des quartiers prioritaires est mis en place.
Il s’articule autour de 3 formats complémentaires :
-des stages dans les lieux de CAP SCIENCES, pour les élèves de collège et de lycée,
– des classes transplantées, pour des jeunes de fin d’école élémentaire,
-et le parrainage de classes, de la maternelle au collège.
Pour y répondre, c’est toute une équipe et les ressources de Cap Sciences qui sont mobilisées ainsi que des partenaires éducatifs, scientifiques et techniques.
IMPACT
Le programme CAP SCIENCES EDUC’ a permis d’accompagner plus de 1 000 JEUNES en 2023-2024 au travers des différentes actions mises en œuvre par Cap Sciences, souvent orientées autour des thématiques environnementales ou de la question du genre et de la mixité dans les métiers et filières scientifiques.
-Stagiaires : 85 jeunes collégiens et lycéens.
-Classes transplantées : 158 élèves de CM1 et CM2.
-Parrainages : 833 jeunes bénéficiaires de la maternelle au collège.
Ces actions exemplaires déployées grâce au soutien de la fondation ENGIE participent à améliorer chez les jeunes la compréhension des enjeux de société et des transitions du monde, dès le plus jeune âge avant les choix d’orientation qu’ils seront amenés à faire.
Ateliers Mix’I.T
Lancés en septembre 2023 en Île-de-France et en Occitanie, 32 ateliers en classe et 14 ateliers en format digital et lors de salons/événements ont été organisés. Grâce à ces initiatives, 1 772 élèves sont sensibilisés aux enjeux de la mixité dans les métiers scientifiques, techniques et du numérique : « Cela m’a plu, car j’ai compris ce qu’était la mixité et les ateliers m’ont donné des informations en plus sur ça et les métiers scientifiques. » – Élève de 2nde. 18 intervenantes professionnelles sont venues motiver les jeunes à envisager des carrières des STEM.
Permettre aux jeunes filles des QVP de s'initier au numérique avec BECOMTECH
BECOMTECH est une association nationale créée en 2018 pour les filles et les femmes . Elle agit pour la mixité dans les métiers de l’informatique et du numérique en proposant des programmes inclusifs.
L’association a formé 684 jeunes filles depuis sa création (100 h de formation) dont 300 filles issues de QPV, 62% d’entre elles ont choisis une filière/spécialité numérique. En parallèle, sur la même période, l’association a également sensibilisé 9 000 filles (1h).
Depuis janvier 2023, date à laquelle BECOMTECH s’est implantée en Région PACA, 607 filles ont été sensibilisées et 28 ont été formées.
Enfin, 18 filles d’un collège de Briançon ont été sensibilisé et 2 formées dans l’objectif d’inclure des participantes issues de la ruralité.
L’association a été soutenue par la Fondation « la France s’engage » qui a permis à Becomtech de finaliser sa méthodologie et de se déployer à l’échelle nationale, notamment dans les régions labellisées la French Tech qui bénéficient d’un écosystème numérique dynamique.
L’objectif a été de mobiliser davantage d’établissements scolaires pour la création de nouvelles promotions, notamment via l’animation de clubs WI-Filles par les ambassadrices.
Le programme JUMP IN TECH, créé par l’association BECOMTECH, vise à remédier à cette situation en offrant une formation intensive au numérique pour des filles âgées de 14 à 17 ans, issues de QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville) ou d’établissements REP/REP+. Le programme a pour ambition d’initier ces jeunes filles aux métiers du numérique tout en renforçant leur confiance en elles et en leur permettant de découvrir les nombreuses opportunités professionnelles dans ce secteur en plein essor.
D’ici 2027, BECOMTECH souhaite sensibiliser 700 jeunes filles issues de QPV aux enjeux du numérique et initier 60 d’entre elles à travers une formation intensive qui leur permettra de maîtriser plusieurs langages de programmation, de développer des compétences en gestion de projet et de s’inscrire dans une communauté d’ambassadrices.
Les bénéficiaires sont des jeunes filles âgées de 14 à 17 ans, issues des QPV et/ou scolarisées dans des établissements REP/REP+ dans quatre régions : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, et Provence-Alpes-Côte d’Azur. A la demande de la Direction Régionale, la Région PACA a été fléchée.
Ces jeunes, souvent éloignées des filières scientifiques et techniques, sont sélectionnées sur la base de leur motivation à s’engager dans un programme intensif.
BECOMTECH espère toucher directement 60 jeunes filles par an à travers la formation JUMP IN TECH et sensibiliser plus de 2 000 élèves par le biais des séances de sensibilisation organisées dans les établissements scolaires et les structures de jeunesse.
Sensibilisation à la mixité dans les sciences avec les CAMPUS UNESCO
La Fondation ENGIE mécène fondateur des CAMPUS Unesco depuis 2014 afin de sensibiliser les jeunes sur les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, l’UNESCO organisait une masterclass pour plus de 300 enseignants de collèges et lycées, éducateurs, formateurs … de 34 pays .
Objectif : Sensibiliser, inspirer et donner des outils aux éducateurs pour encourager davantage de filles à s’orienter vers les filières scientifiques, technologiques, d’ingénierie et de mathématiques (STEM).
Malgré des progrès significatifs, les filles restent sous-représentées dans ces domaines essentiels pour relever les défis du 21ᵉ siècle.
Lors de cette masterclass, ont été abordés :
- les obstacles liés aux stéréotypes de genre,
- les stratégies éducatives inclusives,
- les outils disponibles pour promouvoir l’égalité des chances dans l’enseignement des sciences.
Formations au numérique avec CodeNPlay
CodeNPlay souhaite offrir une formation numérique gratuite dans plusieurs écoles primaires bruxelloises à indices socio-économiques bas afin d’introduire la robotique, le codage et le numérique dans le cadre du programme scolaire francophone et néerlandophone. Pour pérenniser le projet, un travail direct sera réalisé avec les enfants, mais aussi avec le corps professoral et les directions d’école pour les former à l’utilisation du matériel dans la classe par après.
Avec le soutien de la Fondation ENGIE, l’association a organisé 10 initiations pour 720 enfants, avec un taux de participation des filles atteignant 55%.
Egalité des chances : Soutenir la formation scientifiques des filles et des femmes
Accompagner les talents
Prix Femmes et Sciences avec l’Académie des Sciences
La Fondation soutient la création d’un prix européen avec l’Institut de France et l’Académie des sciences décerné en juin 2025 à trois jeunes chercheuses ou ingénieures femmes pour soutenir leurs travaux dans le domaine de la transition énergétique
Les « Prix Fondation ENGIE – Académie des sciences » visent à promouvoir le rôle des femmes dans la recherche et l’ingénierie, à mettre en lumière les talents scientifiques féminins les plus prometteurs qui œuvrent activement à la transition énergétique et à soutenir les jeunes talents dans la poursuite d’une carrière scientifique ou technologique.
Les bourses d'excellence « Femmes & Sciences » de l’ENS : soutenir la parité dans les disciplines scientifiques
Avec l’ambition d’accompagner tous les talents, l’ENS Paris-Saclay s’engage à inciter davantage les femmes à poursuivre des études scientifiques et techniques. Les étudiantes en effet représentent seulement 12,7% de la population normalienne dans les spécialités des sciences pour l’ingénieur, des mathématiques, de l’informatique et de la physique.
La parité dans les sciences permet de stimuler la créativité et la performance nationale. Le programme Femmes en sciences a pour objectif de renforcer la confiance des jeunes filles en leurs capacités et de les soutenir financièrement si elles décident de s’engager dans cette voie d’études.
Avec ses partenaires mécènes, l’ENS Paris-Saclay offre un accompagnement aux normaliennes étudiantes :
- l’attribution d’une bourse mensuelle de 1 000€ sur une année d’études ;
- l’accès à un programme de mentorat dédié ;
- la participation du développement réseau d’ambassadrices « femmes en sciences »
Lauréate de la bourse d’études « Femmes en sciences »
Alice Fohr, étudiante en master de biologie à l’ENS Paris-Saclay, bénéficie pour l’année universitaire 2023-2024 d’une bourse « Femmes en sciences » grâce au mécénat de la Fondation Engie.
Roxane Van den Bossche, normalienne étudiante en 3e année, bénéficie d’une bourse « Femmes en sciences », grâce au soutien de la Fondation ENGIE.
« Je pense qu’une bourse ça encourage vraiment ; ça montre que les gens nous prennent au sérieux. Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance au fait d’être une fille qui fait des sciences. Je ne me sens pas moins légitime qu’un garçon »
Avec l’IHES soutenir les chercheuses
La Fondation ENGIE accompagne l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques sur des projets spécifiques en faveur des scientifiques en début de carrière et des chercheuses en visite à l’Institut.
En s’engageant à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES, la Fondation ENGIE renforce son action pour l’accès des femmes aux carrières scientifiques. Celles-ci sont encore trop peu représentées dans le milieu de la recherche scientifique, surtout en mathématiques et en physique théorique, les deux sujets qui sont le plus représentés à l’IHES.
En 2023, la Fondation ENGIE a permis plus particulièrement de soutenir la visite de 2 chercheuses.
Les Roles models engagées de la Fondation ENGIE
Nathalie Carrasco, Président de l’ENS SACLAY
« Je rêve d’égalité des chances. La société n’est malheureusement pas égalitaire et il faut en tenir compte. Il est de notre responsabilité dans l’ESR de corriger ces biais sociaux et notamment au moment clés des recrutements pour savoir encourager tous les talents. Il faut notamment que tous ceux et celles qui souhaitent s’engager dans ce beau domaine puissent et osent le faire, et bénéficient des meilleures conditions dans le cadre de leurs études puis dans l’exercice de leur profession. C’est ce que j’aspire à mettre en place à mon échelle, au sein de l’ENS Paris-Saclay »
Aurélie Jean
Aux étudiantes qui s’intéressent aux domaines de l’IA, voici 3 raisons de continuer selon moi dans cette discipline. Tout d’abord c’est extrêmement stimulant intellectuellement car on apprend toute sa vie par la science et les domaines dans lesquels on l’applique. Puis on peut laisser notre empreinte dans ce monde en résolvant des problèmes de grande ampleur à fort impact. Enfin, on bénéficie des rémunérations les plus attractives. On combine indépendance intellectuelle et financière !
Je me suis interrogée dans le passé sur ma place dans un monde majoritairement masculin. Je souhaite que ce soit plus facile et plus simple pour les générations futures. Les hommes doivent être des alliés en agissant (pro)activement pendant leurs études et leurs activités professionnelles en soutenant et en mettant en valeur les femmes scientifiques et ingénieures au côté desquelles ils évoluent »
Elisabeth Moreno, présidente de la Fondation Femmes@numérique
« Cela fait vingt ans que j’observe la manière dont le numérique façonne notre avenir. Vingt ans que je vois les femmes s’en éloigner, alors même qu’elles ont un rôle essentiel à y tenir.
La sous-représentation des femmes dans les métiers du numérique a des causes très profondes et multiples.
Du collège au lycée, les filles perdent progressivement confiance dans leurs capacités et donc leur motivation à se diriger vers les filières scientifiques. La Terminale confirme cette tendance. Alors qu’elles représentent plus de 60 % des effectifs des classes de SVT et Sciences économiques et sociales en 2021, elles sont systématiquement minoritaires en Mathématiques et Physique-chimie. Informatique et Sciences de l’Ingénieur arrivant loin derrière.
Il est primordial d’agir auprès des collégiens et collégiennes, des lycéens et lycéennes aux moment clés des étapes d’orientation, sans oublier de s’adresser également à leurs prescripteurs, famille, amis, professeurs »
Agir pour l’éducation de toutes et tous avec la Fondation ENGIE
Le 24 janvier, la Fondation ENGIE célèbre la journée internationale de l’éducation.
L’éducation est un droit humain, un bien public et une responsabilité collective. En 2018, l’Assemblée générale a fait passer une résolution faisant du 24 janvier la Journée internationale de l’éducation pour célébrer son rôle crucial au service de la paix et du développement.
L’éducation est essentielle au développement durable
La communauté internationale reconnaît que l’éducation est aussi un facteur indispensable pour le succès de tous ses 17 objectifs. Elle y consacre un objectif à part entière, l’objectif de développement durable n°4, qui veut « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».
L’éducation offre aux enfants la possibilité de sortir de la pauvreté et de s’engager sur la voie d’un avenir prometteur.
Cependant, dans le monde, plus de 244 millions d’enfants ne sont actuellement pas scolarisés ; 617 millions d’enfants et d’adolescents ne maitrisent pas la lecture ou les mathématiques de base.
Tant qu’ils n’offrent pas une éducation de qualité, inclusive et équitable, ainsi que des opportunités tout au long de la vie, les pays ne réussiront pas à parvenir à l’égalité entre les sexes et à briser le cycle de la pauvreté, laissant pour compte des millions d’enfants, d’adolescents et d’adultes.
La Fondation ENGIE est engagée pour l’éducation des jeunes depuis 1992 pour leur permettre de découvrir les clés pour grandir, développer leur envie d’apprendre et surtout comprendre qu’ils peuvent prendre part aux défis du monde.
Planet For People : La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.
Agir pour l’éducation de toutes et tous au cœur des engagements de la Fondation ENGIE.
Education aux sciences de toutes et tous
Sciences pour toutes et tous avec CAP EDUCATION afin de donner aux jeunes un accès privilégié et personnalisé à des parcours éducatifs
CAP SCIENCES EDUC’ se décline en différents formats :
- Des stages dans les lieux, pour les collégiens et lycéens,
- Des classes transplantées, pour des jeunes de CM1 et CM2,
- Et le parrainage de classes, de la maternelle au collège.
Ce programme est axé sur des expertises professionnelles et des sujets scientifiques variés (énergies, climat, biodiversité, santé-environnement, robotique,…). Il associe les acteurs éducatifs et sociaux partenaires de Cap Sciences ainsi que le tissu industriel et universitaire local.
Il se déroule dans l’ensemble des sites de Cap Sciences : le hangar 20 à Bordeaux, Côté Sciences à Floirac, Côté Sciences Air et Espace à Mérignac et Cap’Archéo à Pessac. Il prévoit des interventions d’experts, des visites de laboratoires et d’entreprises, des démonstrations techniques et une découverte des métiers.
La Fondation ENGIE accompagne CAP SCIENCES EDUC’ depuis 2023 dans le cadre de ses engagements pour l’accès de toutes et tous aux Sciences.
D’octobre à décembre 2024, 43 collégiens (20 filles et 23 garçons) qui ont pu bénéficier de ce programme, répartis en 8 groupes sur 5 semaines ! Provenant d’établissements girondins variés, 25 de ces jeunes sont issus d’établissements REP, REP+ ou de territoires de veille.
Adapté à l’activité hebdomadaire de Cap Sciences, le programme est complété par des rencontres professionnelles et/ou des visites extérieures. La semaine permet aux stagiaires de découvrir les métiers de la médiation scientifique mais aussi des métiers techniques ou de la recherche, donnant un aperçu de la multitude et de la variété des domaines scientifiques.
IMPACT
Le programme CAP SCIENCES EDUC’ a permis d’accompagner plus de 1 000 JEUNES en 2023-2024 au travers des différentes actions mises en œuvre par Cap Sciences, souvent orientées autour des thématiques environnementales ou de la question du genre et de la mixité dans les métiers et filières scientifiques.
- Stagiaires : 85 jeunes collégiens et lycéens.
- Classes transplantées : 158 élèves de CM1 et CM2.
- Parrainages : 833 jeunes bénéficiaires de la maternelle au collège.
Ces actions exemplaires déployées grâce au soutien de la fondation ENGIE participent à améliorer chez les jeunes la compréhension des enjeux de société et des transitions du monde, dès le plus jeune âge avant les choix d’orientation qu’ils seront amenés à faire.
Eduquer avec les CAMPUS UNESCO depuis 2014
En 2014, l’UNESCO avec la Fondation ENGIE lançait le 1er Campus Unesco pour aider les jeunes à mieux comprendre les grandes questions contemporaines et leur rôle de jeunes citoyens autour des thèmes tels que la biodiversité, les sciences, les femmes actrices du changement.
En 10 ans, ce sont plus 34 500 jeunes qui ont participé aux CAMPUS UNESCO
- 101 Campus physiques avec la participation de 987 classes
- + 28 000 jeunes accueillis aux Campus au siège provenant de 413 écoles du Grand Paris depuis 2014 (majorité REP et REP+)
- 6 500 jeunes ont participé aux Campus UNESCO en ligne avec 105 écoles et 887 classes du monde entier
- 3 500 écoles connectées depuis 162 pays
Avec les CAMPUS UNESCO, la Fondation ENGIE permet de sensibiliser les jeunes à la protection de la biodiversité mais souhaite également susciter le goût des élèves pour les sciences, renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et limiter l’autocensure.
À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, l’UNESCO a organisé une masterclass en ligne pour explorer l’intersection dynamique de l’intelligence artificielle (IA) et de l’éducation : le rôle de l’IA en tant qu’alliée potentielle et défi pour les éducateurs, en cherchant à savoir si elle améliore l’enseignement ou si elle risque de diminuer le rôle central des enseignants.
Cette masterclass a invité 400 enseignants et éducateurs issus de 80 pays à s’engager à façonner l’avenir de l’éducation à l’ère de l’IA autour des interventions de :
- Mutlu Cukurova, professeur d’apprentissage et d’intelligence artificielle, University College London
- Shana V. White, directrice de CS Equity Initiatives, Kapor Center
- Shitanshu Mishra, PhD, Chef de l’apprentissage numérique, de l’IA et des technologies de l’information, UNESCO MGIEP
Education pour un avenir meilleur
L’énergie pour l’éducation avec le projet « From Waste to Energy » pour 18 écoles au Brésil
Le projet « From Waste to Energy » est une initiative pionnière au Brésil, axée sur la promotion de la durabilité et d’une transition énergétique équitable. Sa conception s’appuie sur des partenariats stratégiques entre la Fondation ENGIE, l’Association brésilienne du biogaz (Abiogás), Biomovement et Energy Assistance France (EAF). Ensemble, ces partenaires ont uni leurs efforts pour mettre en œuvre des solutions durables innovantes, visant à transformer les déchets organiques en biogaz et en biofertilisants, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’éducation consciente des générations futures.
Objectif : apporter la technologie des biodigesteurs aux établissements d’enseignement et aux communautés de différentes régions du Brésil, en promouvant les avantages environnementaux, sociaux, économiques et éducatifs de manière intégrée.
En installant un biodigesteur dans les écoles et autres institutions communautaires, le projet cherche non seulement à offrir une alternative durable à l’utilisation du gaz de cuisson conventionnel, mais aussi à favoriser une culture de responsabilité environnementale et une gestion efficace des déchets. Le biogaz généré par les biodigesteurs est utilisé dans les activités quotidiennes, telles que la préparation des repas dans les cantines scolaires, tandis que le biofertilisant produit est appliqué dans les potagers et les jardins, clôturant ainsi un cycle durable qui illustre en pratique les concepts d’économie circulaire.
Le potentiel éducatif du projet est l’un de ses plus grands points forts. À travers du matériel pédagogique et des activités pratiques, les élèves de différents groupes d’âge sont initiés aux concepts de transition énergétique, de durabilité et d’économie circulaire. Les institutions bénéficiaires intègrent l’utilisation du biodigesteur dans le programme scolaire, en l’utilisant comme outil pédagogique dans des matières telles que les sciences, la biologie et les mathématiques. Les enfants apprennent, de manière ludique et pratique, le fonctionnement du système, l’importance d’une gestion correcte des déchets et les avantages du biogaz et des bioengrais pour l’environnement et l’économie. Cet apprentissage va au-delà des murs de l’école, atteignant les familles et la communauté locale, favorisant la prise de conscience collective.
IMPACT
3 600 élèves bénéficiaires
32 collaborateurs engagés
18 écoles
Impact sur l’environnement :
Les biodigesteurs installés ont converti des tonnes de déchets organiques en biogaz et en bioengrais, évitant ainsi d’envoyer ces déchets dans des décharges et réduisant les émissions de gaz à effet de serre, comme le méthane, qui a un impact climatique plus important que le CO₂. Chaque unité installée a démontré sa capacité à générer jusqu’à 7 heures de biogaz par jour et à produire environ 10 litres de bioengrais liquide, favorisant ainsi des solutions durables et abordables pour la gestion des déchets. Ce cycle de réutilisation a directement contribué à l’atténuation des impacts environnementaux associés à l’élimination inappropriée et à l’utilisation de combustibles fossiles.
Impact social :
Le projet a non seulement permis d’accéder à une source d’énergie renouvelable et à faible coût, mais a également favorisé l’inclusion sociale et la sensibilisation à l’environnement. Dans les communautés vulnérables, telles que les quilombolas et les communautés rurales, le remplacement des combustibles traditionnels par le biogaz a soulagé la pression financière et amélioré la qualité de vie. Des ateliers et des activités éducatives ont été réalisés pour former les étudiants et les membres de la communauté, impliquant directement des milliers d’individus et diffusant des connaissances qui dépassaient les limites des institutions desservies.
Impact économique :
L’utilisation du biogaz a considérablement réduit les coûts de fonctionnement des institutions bénéficiaires, qui ont commencé à dépendre moins du gaz de cuisson conventionnel. De plus, le biofertilisant produit a permis une alternative viable et durable à l’utilisation d’engrais chimiques, réduisant ainsi les dépenses dans l’agriculture locale. Le projet a également stimulé l’économie circulaire, en créant des opportunités de génération de revenus et en renforçant l’autonomie des communautés.
Impact éducatif :
Le projet « From Waste to Energy » s’est également distingué par l’impact éducatif généré dans les institutions participantes. En intégrant l’utilisation de biodigesteurs dans le programme scolaire, le projet a transformé la durabilité en un thème transversal, abordé dans des disciplines telles que les sciences, la biologie, les mathématiques et la géographie.
Des supports pédagogiques spécifiques ont été développés pour soutenir les enseignants et impliquer les élèves, permettant d’enseigner des concepts tels que la transition énergétique, l’économie circulaire et la gestion des déchets de manière pratique et contextualisée.
Les classes sont devenues plus dynamiques avec l’utilisation des biodigesteurs comme outil pédagogique. Des élèves de différents groupes d’âge ont pu suivre de près le processus de transformation des déchets en énergie et en engrais, suscitant ainsi la curiosité et l’intérêt pour la science et l’environnement.
En favorisant une transition énergétique juste et inclusive, le projet contribue non seulement à l’économie et aux objectifs de décarbonisation, mais inspire également une nouvelle génération à adopter des pratiques plus durables et à considérer les déchets comme une ressource précieuse, capable d’apporter des changements positifs à l’échelle locale et mondiale.
Le projet a réuni 32 volontaires de différentes spécialités et unités commerciales du Groupe ENGIE à travers le Brésil, qui sont répartis en groupes et s’occupent de tout, de la planification à l’exécution du projet.
« Ce fut une expérience d’intégration d’équipe incroyable, dans un projet dans lequel nous sommes tous très engagés et engagés. C’est incroyable de pouvoir travailler sur un projet qui promeut des solutions durables et qui a un impact aussi positif sur la communauté, en particulier sur les jeunes. C’était gratifiant de rencontrer des étudiants qui étaient si intéressés et préoccupés par l’avenir de l’agriculture. Je suis immensément reconnaissant envers les participants et tous ceux qui ont cru en notre initiative ».
Bianca Passeto ENGIE BRAZIL
Éducation et leadership des Jeunes filles en Afrique du Sud
Valued Citizen a mis en place le projet iNSPIRE, 12 sessions de formation au sein de 6 lycées publics en Afrique du Sud pour des jeunes filles qui poursuivent un cursus scolaire focalisé sur les sciences et les mathématiques.
Le programme se consacre au développement de soi avec soutien psychologique afin que les adolescentes se libèrent de leurs blessures émotionnelles souvent liées aux barrières socio-culturelles et normes sociales (religions et cultures), pratiques discriminantes (patriarchie), et niveau de pauvreté – cause de nombreux maux sociaux et dépendances (trahison, humiliation, abandon, injustice…).
Ancrés dans un processus collaboratif et interactif, les activités d’art visuel ensuite permettent à nos adolescentes d’exprimer leurs valeurs personnelles et d’identifier les étapes pour se donner de nouvelles perspectives.
Ensuite, pendant trois mois, elles passent de la responsabilité individuelle à la responsabilité collective, menant une action citoyenne créative et tangible qui s’adressent aux problèmes sociaux rongeant l’égalité des genres, – à l’école, à la maison et dans les communautés.
Cet apprentissage, vient nourrir les leçons de leadership pour ancrer des compétences.
Objectif : permettre à 180 adolescentes de prendre le contrôle de leur bien-être émotionnel, de gagner confiance en elles pour prendre des décisions en lien avec leurs aspirations de mener des carrières dans les sciences pour devenir plus tard, des jeunes femmes professionnellement indépendantes.
Enfin, grâce à la visite d’un site scientifique) et l’implication de plusieurs professionnels d’ENGIE, en particulier des femmes ingénieurs,les adolescentes vont pouvoir s’identifier à des « role-models » et se projeter dans le futur avec motivation et courage.
Le programme iNSPIRE est une plateforme pour l’égalité des droits et des chances des filles, non seulement au cours de l’acquisition de leur éducation, mais aussi après dans le monde du travail.
IMPACT
- 180 adolescentes
- 12 instituteurs
- 300 élèves des collèges/lycées seront directement impliqués dans leur projet citoyen qui aura un impact sur l’ensemble des lycées représentant approximativement 3500 étudiants, garçons et filles mais aussi parents et leaders communautaires et du monde des sciences.
Avec Fête le Mur : des programmes axés sur la réussite scolaire
Créée par Yannick Noah il y a depuis 29 ans, l’association Fête le Mur permet aux enfants des cités de pratiquer le tennis, au cœur même de leur quartier, encadrés par des professionnels et des entraîneurs de tennis diplômés. Depuis sa création, l’association propose dans certains de leurs sites un soutien scolaire aux jeunes bénéficiaires tout au long de l’année.
La Fondation ENGIE célèbre 25 ans de partenariats avec Fete le Mur.
Vacances Educ’Actives
Depuis 2020, les difficultés scolaires observées lors du confinement les ont amenés à développer pendant les vacances scolaires des stages mêlant activités sportives et soutien scolaire : les Vacances Educ’Actives. Ce programme pendant les vacances scolaires permet de remettre à niveau les enfants qui ont pris du retard, mais aussi de leur permettre de recommencer une activité physique encadrée.
Fête le mur propose aux jeunes des ressources complémentaires pendant les vacances scolaires pour stimuler l’envie d’apprendre à travers des stages alliant le bien-être physique et mental.
1. proposer un temps privilégié, ludique et stimulant durant les vacances scolaires
2. Allier l’accompagnement éducatif, le sport et la culture, mais aussi développer la curiosité
3. Lutter contre le décrochage scolaire en apportant une structure d’accueil privilégiée et un soutien par des professionnels
IMPACT 2023-2024 :
Vacances Educ’Actives c’est :
- 5 444 enfants participants entre 6 et 17 ans
- 203 stages réalisés (+63%)
- 734 jours de stage
- 10 régions concernées dont 2 en outre-mer
- 2 temps particulièrement plébiscités Eté : 55% des enfants Toussaint : 20%