Le 20 novembre 1989, les droits de chaque enfant du monde sont reconnus par la Convention internationale aux droits de l’Enfant (CIDE) adoptée par l’Assemblé Générale de l’ONU. Cette convention, ce texte international met en avant quatre principes fondamentaux de l’enfant : le droit de vivre, survire et se développer ; l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination ainsi que le respect des opinions de l’enfant.
Depuis ce jour, le 20 novembre a été désigné comme la journée internationale des droits de l’enfant. En cette journée, nous célébrons les projets, les actions réalisées pour faire avancer les droits de l’enfant. Car les enfants sont à la fois les plus vulnérables et l’avenir de notre société.
La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Depuis 30 ans, la Fondation ENGIE se mobilise en faveur des enfants les plus vulnérables en soutenant des projets ayant un impact dans leur vie, via :
- L’accès à l’éducation, la culture et la santé,
- L’accès à l’énergie et aux biens essentiels, car sans énergie il n’y a pas d’écoles, d’hôpitaux, d’eau potable..,
- L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté, afin de permettre une activité économique favorable au développement de la communauté.
La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.
Mobilisation des collaborateurs pour l’éducation des enfants avec Energy Assistance
Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi
Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.
Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.
Éclairer le chemin de l’éducation :
L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.
Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.
Vers la durabilité et la convivialité écologique :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :
Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, l’école secondaire de filles Likuni s’engage à planter 800 arbres indigènes. Cette plantation vise à reboiser les zones de Lilongwe les plus touchées par la déforestation (principalement pour le bois de chauffage et le charbon de bois) et à enseigner aux filles les avantages de la présence d’arbres à proximité. Les arbres plantés le long des cours d’eau visent à réduire les inondations pendant la saison des pluies, ce qui est particulièrement dramatique compte tenu des inondations qui ont frappé le Malawi ces dernières années.
Education à la santé avec « The Healthy School Program » au Brésil
Le programme Healthy School vise à améliorer la qualité de vie des enfants et des communautés par le biais de l’éducation à la santé et à la nutrition. La stratégie de l’école saine repose sur la transformation des enfants en acteurs du changement, afin qu’ils transmettent des messages éducatifs à leurs familles et à leurs communautés.
Les principales composantes du programme sont les suivantes :
- Durabilité : établir une base solide pour le programme grâce à des partenariats avec des acteurs locaux ; formation du personnel local et inclusion des thèmes du programme dans le programme politico-pédagogique des écoles
- Éducation : formation des enseignants, des employés des cantines et des agents de santé communautaires sur les thèmes du programme ; activités éducatives mensuelles pour les enfants et les communautés ; intégration des thèmes dans le programme scolaire (thèmes transversaux) et changements effectifs dans les communautés scolaires.
- Santé : suivi de l’état de santé des enfants et traitement de l’anémie ferriprive
- Suivi et évaluation : évaluation initiale et finale (y compris la connaissance et l’impact des actions).
L’objectif du programme Healthy School est de développer une culture durable de modes de vie sains dans les écoles et les communautés.
IMPACT : Le programme touche directement 1 334 enfants de 16 écoles publiques des municipalités de Lajes et Pedro Avelino, ainsi que 113 enseignants, 25 employés de cafétéria et 49 agents de santé communautaire. Indirectement, le programme touche environ 5 000 personnes de la communauté, parmi lesquelles des enfants, des jeunes et des personnes âgées.
Le programme tend à répondre à plusieurs objectifs spécifiques :
- Déterminer l’état nutritionnel des enfants participant au programme (y compris les niveaux d’anémie, de surpoids et d’insuffisance pondérale)
- Améliorer les connaissances des enseignants et du personnel de l’école sur les thèmes de la nutrition, des habitudes de vie saines et de l’éducation à l’environnement
- Renforcer la communauté scolaire afin que l’école devienne un modèle d' »école saine », qui donne la priorité aux habitudes et aux comportements sains
- Promouvoir des alternatives pour l’eau potable, avec une formation à la méthode SODIS (« Solar Water Filtration »)
- Promouvoir la durabilité du programme et de ses actions, avec la formation continue des éducateurs impliqués et l’établissement de partenariats locaux
Accès à la santé en INDE avec la Chaine de l’Espoir
La Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec l’ONG indienne Taabar avec le soutien de la fondation ENGIE a développé une clinique de santé mobile réservée aux soins des jeunes filles et des femmes dans différents quartiers de Jaipur.
La clinique mobile rassemble une équipe de 7 personnes : un médecin femme qui connait les problématiques particulières qui concernent les jeunes filles, une infirmière, un chauffeur, une conseillère, un coordinateur et deux éducateurs à la santé.
Chaque quartier de Jaipur, en fonction de sa population et des ethnies qui y vivent, présente des problèmes de santé plus ou moins récurrents. La gynécologue de la clinique estime que beaucoup de problèmes sont liés à la désinformation et au manque de connaissance des parents sur l’appareil reproductif féminin et le cycle menstruel. Elle explique également que ces sujets sont souvent tabous dans la plupart des communautés, et que les séances avec les jeunes filles et parfois leurs parents aident à libérer la parole sur ces sujets.
IMPACT
Près de 5000 jeunes filles ont été vues en consultation sur la période de janvier à juillet 2023. Taabar estime que d’ici la fin de l’année, elles pourraient être plus de 10 000.
Plusieurs types de sessions de soutien psycho-social sont organisées :
- Des sessions individuelles qui permettent aux jeunes filles d’aborder certains problèmes en privé.
Des sessions collectives, accompagnées d’un pré-test et d’un post test qui permettent d’évaluer les connaissances et l’impact des sessions.
Enfin, le référencement est un outil qui redirige les bénéficiaires vers une attention médicale particulière dans des institutions hospitalières.
IMPACT : 2925 bénéficiaires des sessions
1860 participantes aux sessions collectives, 1245 participantes aux sessions individuelles et 40 référencements ont été faits.