Rencontre avec Stéphanie Pagliardini, 45 ans
« Le numérique a tant à offrir, c’est un métier de passion, présent et futur. Nous avons autant notre place que les hommes et les sociétés dans le numérique sont demandeuses de parité. »
- Présente-nous en quelques lignes votre parcours :
Après des débuts dans la mode, l’hôtellerie/restauration j’ai travaillé dans le prêt à porter en tant que responsable régionale. J’ai créé une marque car attirée par le digital et aussi pour le fun. Je me suis épanouie en tant que responsable réseau pour une maison spécialisée dans le mobilier haut de gamme où “être heureux est un art de vivre”.
- Pourquoi vous destiner aujourd’hui aux métiers du numérique ?
Je partageais avec mon père bien plus jeune en hobby la programmation.
Fraîchement arrivée au Havre où le numérique ne cesse de se développer, c’est un nouveau challenge pour une nouvelle vie . Je compte bien m’épanouir, apprendre, partager, me spécialiser et trouver une société où je serai utile et faire carrière.
- Que pensez-vous du sujet de la femme dans le numérique ?
Nous ne sommes pas assez présentes. Mais plus de femmes aujourd’hui portent un intérêt et se projettent. Nous avons autant notre place que les hommes et les sociétés dans le numérique sont demandeuses de parité.
- Quel conseil donneriez vous à une jeune fille qui cherche sa voie ?
Dépasser les idées reçues, oser et être curieuse.
Le numérique a tant à offrir, c’est un métier de passion, présent et futur.
Rencontre avec Clara HUGOT, 24 ans, étudiante à l’Ecole 42 Le Havre à partir d’avril prochain
« A mon sens, les femmes se font une fausse idée des métiers du numérique, d’où leur sous- représentation. »
- Présentez-nous en quelques lignes ton parcours :
À la sortie du bac, je n’avais pas vraiment une idée précise de ce que je voulais faire. Je me suis lancée dans des études de comptabilité et de gestion à Caen. Ma curiosité me poussait vers un domaine vaste qui m’était inconnu et où il y avait des opportunités professionnelles. J’ai donc passé un Diplôme de Comptabilité et de Gestion ainsi qu’un Master Comptabilité Contrôle et Audit. Au cours de mes cinq années d’études, j’ai apprivoisé le langage SQL, réalisé un MOOC sur le langage C et rédigé mon mémoire de Master sur les progiciels et applications utilisées dans le domaine comptable. Après une année de travail dans un cabinet d’expertise comptable, je me suis rendue compte que je ne me projetais pas, à terme, dans ce secteur.
C’est à ce moment là que j’ai entendu parler de l’ouverture de l’école 42 au Havre et j’y ai vu une réelle opportunité de changer de voie professionnelle sans repasser par des études « conventionnelles ».
- Pourquoi vous destiner aujourd’hui aux métiers du numérique ?
Mes stages et mon premier poste en cabinet d’expertise-comptable ont mis en évidence l’impact des nouvelles technologies dans les tâches quotidiennes des collaborateurs. J’ai alors vu dans les métiers du numérique une solution pour améliorer et simplifier le quotidien de nombreux métiers.
Par ailleurs, le numérique est un domaine qui bouge et où les innovations ne cessent de se multiplier, ce qui en fait un terrain de jeu idéal pour ma curiosité et mon envie de découvrir.
Il ne faut pas non plus oublier que c’est un secteur porteur qui ne manque pas d’opportunités professionnelles, ce qui n’est pas négligeable.
- Quel métier / domaine vous intéresse :
L’Intelligence Artificielle m’intéresse particulièrement. Je pense qu’elle peut permettre d’optimiser beaucoup de métiers dans de nombreux domaines et, au-delà, elle est à la base d’un grand nombre d’innovations. Pour autant, je reste ouverte à d’autres métiers et domaines, notamment le développement d’applications, de sites ou de logiciels…
- Que pensez-vous du sujet de la femme dans le numérique ?
Il est évident que la femme est peu représentée dans le numérique, nous le voyons bien dans la piscine de 42.
Je pense que le numérique et plus particulièrement le codage a souvent l’image du « geek introverti ». Cela peut rebuter les femmes, moins portées sur les jeux vidéos et plus présentes dans les métiers du contact et du social.
Or, le codage est un outil technique mis au service de l’informatique et de l’innovation. Pour cela, il faut des équipes qui communiquent et travaillent ensemble sur un projet commun. De ce fait, le numérique renferme des métiers qui peuvent nécessiter des compétences artistiques, relationnelles, dans l’audiovisuel… Même s’il faut souvent apprendre à coder pour connaître les bases, le numérique peut déboucher sur des métiers variés qui peuvent parfaitement convenir aux femmes.
A mon sens, les femmes se font une fausse idée des métiers du numérique, d’où leur sous représentation.
- Pourquoi avoir choisi 42 Le Havre ?
Ayant un objectif de reconversion professionnelle, le fonctionnement de l’école 42 constitue, pour moi, l’idéal. La simplicité des démarches d’admission et du fonctionnement général de l’école permet une grande souplesse. Notre parcours est personnalisé. L’école 42 propose un cursus professionnalisant centré sur l’aspect technique. C’est, à mes yeux, le « nerf de la guerre » dans le travail. L’école 42 nous pousse à l’autonomie et la responsabilisation, tout en développant nos compétences relationnelles grâce à sa méthode en peer-to-peer. Finalement, en sortant de la formation, il sera aisé de s’adapter au monde du travail.
J’ai choisi l’école 42 du Havre du fait de sa proximité géographique et des possibilités d’embauche dans la région.
- Quel conseil donneriez-vous à une jeune fille qui cherche sa voie ?
Je pense que l’important est de trouver une voie qui a du sens pour soi et dans laquelle on se sent bien. Il ne faut pas hésiter à tester et à se tromper. C’est aussi comme cela que l’on trouve ce qui nous intéresse. Évidemment, ce conseil peut aussi s’appliquer aux garçons.