Le 5 juin, c’est la Journée mondiale de l’environnement, conduite par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) depuis 1973. 

En adéquation avec le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, le thème de cette année 2024 est la restauration des terres, l’arrêt de la désertification et le renforcement de la résistance à la sécheresse. Il est célébré par le slogan « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la #GénérationRestauration ». 

Prendre soin de la vie et de la planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis 30 ans. Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès à une énergie renouvelable et durable en 2024, la Fondation ENGIE s’engage année après année en faveur de l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Selon l’ONU, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29 % depuis 2000. Sans une action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050.

La Fondation ENGIE s’engage activement pour la préservation de la biodiversité et l’environnement à travers :

  • La protection de la biodiversité et des écosystèmes
  • L’accompagnement de la recherche scientifique 
  • L’éducation et la sensibilisation à la protection de l’environnement

Agir pour la reforestation au cœur des territoires

AVEC LA FONDATION DU PATRIMOINE : PRÉVENIR LES INCENDIES DE FORÊT, PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ ET RECONSTITUER LA FORÊT DU PIGNADA À ANGLET, ENDOMMAGÉE PAR LES INCENDIES EN 2020

La forêt communale du Pignada, classée Espace Naturel Sensible, est considérée comme le poumon vert de l’agglomération Bayonne Anglet Biarritz. Les pins maritimes sont les principales essences qui composent cette forêt. Son sous-bois dispose d’une biodiversité riche, un écosystème qui accueille une multitude d’espèces animales et végétales.

L'incendie dévastateur de 2020 © K Pierret-Delage - Ville d'Angle

En 2020, un incendie a ravagé près de 75 hectares des parcelles publiques de la forêt et a fortement impacté la faune et la flore de la zone. 

Le plan de reboisement a été choisi dans un contexte géographique (boisée atlantique) et climatique (évolution du climat). Les pins représentent donc 60 % des plantations et les chênes lièges 30 %. 

Impact :

  • Plantation de 40 000 pins maritimes de profil dunaire (graines de souches différentes des pins maritimes dit landais)
  • Plantation de 20 000 chênes lièges 

AVEC LA SMAPP : AGIR POUR LA REFORESTATION AU CŒUR DES TERRITOIRES AVEC LA CRÉATION D'UNE NOUVELLE FORÊT EN ILE DE FRANCE, LA FORÊT DE MAUBUISSON

Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne. 

La forêt de Maubuisson, c’est l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.

Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France. 

La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus. 

En cette saison, près de 55 ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres. 

Impact : 

  • 130 000 arbres plantés en 2023
  • Sensibilisation de 80 classes de CM1/CM2 soit 2000 scolaires

Plan Arbres de la région des Hauts de France : Un million d’arbres plantés tous les 3 ans

La Région Hauts de France a lancé le 19 avril 2020 le « Plan Arbres » mobilisant les collectivités locales, les opérateurs publics, les lycées, les associations, les maisons familiales et rurales en faveur du reboisement du territoire. Cette stratégie consiste à mobiliser tous ces acteurs du terrain pour lutter contre les effets du changement climatique mais également atteindre la plantation d’un million d’arbres tous les 3 ans. 

Le plan régional a trois axes principaux : 

  • Être exemplaire
  • Accompagner les initiatives territoriales
  • Encourager la mobilisation citoyenne

Depuis 2020, le Plan Arbres c’est 550 projets pour 710 000 plants qui ont été comptabilisés. 

A travers le dispositif Génération + Lycée et Nature, plusieurs lycées d’enseignement public et privé ont également pu en bénéficier.

LIFE BIODIV’EST : Restauration et la préservation de la biodiversité RÉGION GRAND EST

Le projet LIFE Biodiv’Est a été lancé en février 2022 pour une durée de 10 ans. C’est un levier de démultiplication et d’accélération de projets en lien avec la restauration et la préservation de la biodiversité dans la région du Grand Est. 

LIFE Biodiv’Est ce sont 27 actions concrètes qui engage tous les acteurs : décideurs, acteurs économiques et grand public. 

Objectifs : 

  • Créer 10 nouvelles réserves naturelles
  • Planter 1 000 kilomètres de haies
  • Former à la biodiversité et en ressources en eau 500 élus et 500 professionnels,
  • Créer un réseau de 40 fermes vitrines pour améliorer la connaissance de la biodiversité en milieu agricole
  • Sensibiliser en mobilisant 8 000 élèves et 300 enseignants autour de projets pédagogiques

Le programme intègre ainsi des actions d’expertise, de connaissance mais également de formation pour construire ensemble un territoire plus vertueux et relever durablement les défis de l’avenir.

LA RESTAURATION DE 14 HECTARES DE MANGROVE AU SUD DU BANGLADESH AVEC FRIENDSHIP

La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité.

L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.

Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.

Plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).

Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir)

Six groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.

IMPACT : sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés, ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles). Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.

ETUDE DE SENTINELLES DE LA BIODIVERSITÉ ET PRÉSERVATION DE L’ÉCOSYSTÈME CAMARGUAIS AVEC LA FONDATION CNRS

Composé de près de 200 suivis, effectués par les équipes du CNRS sur tous les continents, le projet Sentinelles de la Biodiversité est un programme d’une ampleur encore inégalée, permettant de répondre à un défi sociétal majeur : comprendre, anticiper et pallier le déclin de la biodiversité. 

Illustration CNRS de l’étude des herbiers bretons et de leur faune

Le suivi comprend, entre-autres, l’étude de la biologie des individus, de leur performance, de leur santé, de leur capacité de reproduction, de leur longévité… 

Le soutien de la Fondation ENGIE contribue ainsi à un travail d’observation des espèces, de leur suivi année après année, et de partage des données d’une ampleur inédite. 

La conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) étant à l’horizon, la Fondation ENGIE a choisi de soutenir plus spécifiquement l’étude de la faune aquatique marine des zones tempérées.

Outre, l’étude des espèces sentinelles, la Fondation CNRS promeut Le Réseau des Zones Ateliers (RZA), qui est une infrastructure de recherche nationale regroupant les Zones Ateliers (ZA) labellisées par l’Institut Écologie et Environnement du CNRS. 

Les Zones Ateliers sont des zones géographiques structurées autour d’une unité fonctionnelle (une fleuve, une zone côtière, des paysages agricoles ou urbains, …). 

Certaines Zones Ateliers existent depuis 35 ans, le Réseau lui-même a émergé dans les années 2000.

Il existe actuellement 15 Zones Ateliers : 13 en France métropolitaine, 1 dans les terres australes et 1 au Zimbabwe.

Les recherches visent à comprendre le fonctionnement et les trajectoires, passées et futures, autour de 3 axes : 

  • prédire la réponse d’écosystèmes aux changements globaux ; 
  • formaliser le fonctionnement des socio-écosystèmes  ; 
  • aider à leur gestion et gouvernance 

Les Zones Ateliers développent ainsi une interdisciplinarité entre sciences de la vie, sciences de la terre, sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, ainsi qu’une transdisciplinarité avec les acteurs des territoires (les services de l’État, les citoyens, les collectivités locales, les agences, …).

La construction des connaissances est le premier service rendu, dans une optique d’accompagnement des territoires dans leur transformation vers davantage de soutenabilité. Il s’agit d’une recherche orientée vers l’action.

La Fondation ENGIE accompagne en 2024 la création d’une nouvelle Zone Atelier en Camargue dont le sujet porte sur l’étude de la relation Homme – Nature pour la santé et plus spécifiquement sur 

  • Le développement de maladies infectieuses ( il s’agit en effet d’un territoire vulnérable au risque d’émergence épidémique où la prévention des maladies résultant des interactions avec l’environnement est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de changement climatique et de transitions écologiques rapides), 
  • Les enjeux sociétaux en termes de santé 
  • La « réorientation du socio-écosystème camarguais vers la résilience et la durabilité en terme de santé ».