Le 8 décembre, nous célébrons la Journée Mondiale du Climat, créée à l’initiative de plusieurs ONGs pour rappeler la menace du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour limiter les effets.

Cette journée a pour objectif de sensibiliser les populations sur les questions de changement climatique et à faire prendre conscience, exposer les impacts de plus en plus importants qu’ils ont sur notre Terre.

Avec 47% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2023, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et à impact et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD)  et porter la raison d’être d’ENGIE : c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.

Alors que la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU (COP 28) se déroulera jusqu’au 12 décembre, cette journée est l’occasion de mettre en avant les engagements de la Fondation ENGIE aux cotés de ses partenaires.

La Fondation ENGIE agit pour le climat autour de 2 thèmes

  • Soutien à la recherche et à l’innovation 
  • Actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique

RENCONTRE DES PARTENAIRES DE LA FONDATION ENGIE à LA COP28

Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE en charge du Secrétariat Général, de la Stratégie, de la Recherche & Innovation et de la Communication et Vice-Présidente de la Fondation ENGIE , a participé aux cotés de Runa Khan Fondatrice de Friendship, à la Table Ronde “Comment les engagements des entreprises en matière de développement durable peuvent-ils contribuer à l’accès aux énergies renouvelables, à la protection de la biodiversité et à l’adaptation au climat pour une plus grande prospérité, y compris dans les pays en développement ?

Claire Waysand a pu rappeler engagement historique et innovant de la Fondation ENGIE auprès de Friendship autour de 3 axes

  1. Un village solaire qui est un modèle et qui a donné naissance à deux autres réalisations financées notamment par le Gouvernement du Bangladesh
  2. Un projet de replantation de mangroves
  3. Des écoles connectées

La cop28 a aussi été l’occasion d’une rencontre avec deux ambassadrices bangladaises du projet “Écoles Connectées” de Friendship France soutenu par la Fondation ENGIE : Biuti Akter et Ronzana Akter aux côtés de Runa Khan Fondatrice et Directrice Exécutive de Friendship NGO, et Nasrul Hamid, ministre de l’Énergie au Bangladesh. 

Retrouvez dès maintenant le replay de l’interview  sur Arte de   Biuti Akter et Ronzana Akter :  https://www.arte.tv/fr/videos/117976-000-A/la-cop28-tribune-des-victimes-du-dereglement-climatique/  

La Fondation ENGIE est fière d’accompagner ce projet d’écoles connectées qui met en relation des collèges et lycées français avec des écoles secondaires du Bangladesh, sur les solutions d’adaptation au changement climatique.

Le projet encourage les élèves à partager des solutions innovantes pour faire face au changement climatique : adaptations logistiques ou comportementales, changement de pratiques et de modes de vie etc. En se positionnant sur ces questions, ils pourront devenir des acteurs du changement, en sensibilisant la société civile (camarades, parents, associations…).

Lors de la COP28, Bertrand Piccard a présenté le nouveau narratif du climat a de la Fondation SOLAR IMPULSE  : UNE STRATEGIE POUR VAINCRE LES RÉSISTANCES À LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

“Il est impératif de concevoir un nouveau récit et de remplacer celui qui n’a pas fonctionné par le passé. Ce que nous demandons n’est rien de moins qu’une révolution dans la manière dont nous parlons de l’action climatique”.

Bertrand Piccard

Président de la Fondation Solar Impulse

En savoir plus : https://solarimpulse.com/le-nouveau-narratif-du-climat

LUTTER CONTRE LES EFFETS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET AMELIORER LES CONDITIONS DE VIE AU BANGLADESH AVEC FRIENDSHIP

La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité.

Restauration de 14 hectares de mangroves dans le sud Bangladesh

L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.

Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.

Plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).

Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir).

Six groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.

IMPACT : sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés, ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles). Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.

L’énergie pour améliorer les conditions de vie au Bangladesh

Depuis 2011 avec le soutien de la Fondation ENGIE et d’Energy Assistance France, l’ONG Friendship développe un projet d’électrification rurale durable pour les villages retirés du Bangladesh.

Friendship a conçu et installé le premier micro-réseau électrique alimenté par énergie solaire dans les chars au nord du Bangladesh, inauguré le 22 août 2021, en présence de M. Nasrul Hamid, ministre de l’Électricité et de l’Énergie du Bangladesh.

Ce village solaire construit dans le village de Goynar Potol est aujourd’hui opérationnel et apporte du bien-être, de la prospérité et beaucoup de satisfaction aux habitants. La population du char de Goynar Potol a considérablement augmenté. Le village est passé de 150 à plus de 500 maisons début 2022 en raison de l’arrivée de gens ayant quitté d’autres îles disparues lors des inondations exceptionnelles de 2020.

Le village solaire en chiffres :

  • 3 000 habitants de Goynar Potol ont désormais accès à l’électricité
  • 54 kWc d’électricité produite par les panneaux solaires et stockée dans des batteries
  • 200 panneaux solaires et 200 batteries installées

Grâce à l’électricité produite et stockée, chaque ménage pourra faire fonctionner tous les jours des lampes, des ventilateurs, un téléviseur ou encore un chargeur de téléphone portable. La lumière apporte la sécurité la nuit et permet l’accès à la santé. Les boutiques pourront rester ouvertes le soir et générer de nouveaux revenus pour les commerçants. Les enfants peuvent étudier le soir et suivre les leçons diffusées à la télévision.

En 2023, Friendship et la Fondation ENGIE  assurent la continuité et l’optimisation technique du fonctionnement du village solaire de Goynar Potol ainsi que le renforcement des capacités locales via un plan de formation pour garantir la durabilité, à la fois du village solaire et de l’électrification dans ces zones reculées du pays.

Rencontre avec Runa Khan, Fondatrice et Directrice exécutive de Friendship

Pourquoi cet engagement sur un programme Mangroves et ce développement nouveau pour la biodiversité ? 

Mon pays est l’un des plus touchés au monde par le changement climatique. Chaque année, cyclones, inondations et tempêtes se succèdent et rythment le quotidien des populations. Il faut savoir que leur fréquence et leur intensité augmentent à cause du réchauffement climatique, obligeant des communautés à se déplacer 25 fois dans leur vie ! D’ici à 2050, pour échapper aux conséquences du changement climatique, un tiers des Bangladais devra se déplacer, soit l’équivalent de toute la population française!

Au sud, dans le golfe du Bengale, l’eau salée de l’océan Indien vient éroder les berges et ruiner la culture des terres pour des années. C’est là que se trouve la forêt des Sundarbans, la plus grande mangrove du monde. Elle couvre le delta du Gange, du Brahmapoutre et de la Meghna. Ce site est mondialement reconnu pour la richesse de sa faune : 260 spécimens d’oiseaux, 400 de poissons, entre 250 et 300 tigres du Bengale et d’autres espèces aujourd’hui menacées, mais c’est aussi un écosystème très fragile : du fait la pollution, de l’industrialisation à outrance et de la déforestation, la mangrove a perdu 20 % de sa superficie en vingt ans. 

Depuis 2017, Friendship mène un vaste projet de reforestation de la mangrove qui est essentielle pour la protection de l’environnement et le développement socio-économiques de la région : cet écosystème fournit aujourd’hui de nombreuses nouvelles ressources pour les communautés locales (crabes, crevettes…) et limite l’intrusion de l’eau salée dans les terres fertiles en faisant office de digues naturelles. 

Comment concevez-vous ce programme ? Quels en sont les défis ? 

Pour qu’un projet de reforestation soit durable, il doit être conçu en prenant en compte l’ensemble des facteurs environnementaux et sociaux économiques de la région. Nous devons faire face à de nombreux défis pour garantir des effets à long-terme : 

  • le choix de cultures résilientes : il faut identifier la bonne espèce d’arbre à planter au bon endroit selon la nature de la terre, la topographie du terrain et l’ensoleillement ; 
  • la protection des arbres pendant toute la durée de leur croissance : il faut attendre 5 ans de maturation pour replanter les arbres des pépinières au sein de la mangrove. Il faut protéger ces arbres des chèvres qui viennent les manger et empêcher qu’ils soient détruits par les communautés à des fins de revente ou utilisation personnelle. Pour ce faire, il est capital d’inclure les communautés dans le développement du projet ! C’est l’un des facteurs clés de la réussite : le soutien du projet par les communautés et leur participation à chaque étape de la mise en œuvre. Cela permet de garantir l’appropriation du projet et la durabilité de la plantation. Des gens qui ont planté les arbres eux-mêmes et connaissent l’importance de la mangrove sur leurs conditions de vie en prendront naturellement soin. 

Nous avons développé une solution qui répond à 3 objectifs : 

  • planter au moins 5 espèces d’arbres différentes sur des centaines d’hectares le long des rivières exposées à la marée pour garantir un respect de la biodiversité et favoriser le développement d’un nouvel écosystème terrestre ou aquatique. 
  • inclure les riverains et diversifier leurs moyens de subsistance pour éviter la dégradation des plantations par des communautés acculées par la pauvreté. 
  • impliquer les autorités locales et renforcer leur coopération avec les populations. 

Nous avons lancé ce programme en 2017 grâce au soutien de la Coopération luxembourgeoise et je remercie la Fondation ENGIE d’être partenaire de Friendship pour étendre ces activités sur 14 hectares de mangrove.

Grâce au soutien de la Fondation ENGIE, Friendship peut mener ces activités sur 14 hectares dans 3 zones de la région : 10 hectares ont déjà été plantés dans les villages d’Horishikhali et Jhapa et 4 hectares seront plantés en mai/juin 2023 dans le village de Chakla. Aujourd’hui 70 personnes travaillent sur le projet avec la Fondation ENGIE. 

Par ailleurs, nous avons pu remarquer que chaque arbre replanté donnait naissance à 2 voire 3 nouveaux arbres au bout de deux ans ! Cette croissance exponentielle montre le très fort impact environnemental et socio-économique pour les années à venir.

LA FONDATION ENGIE PARTENAIRE DE LA FONDATION SOLAR IMPULSE

Des solutions efficientes pour une croissance économique propre

Pour relever les défis écologiques sans porter atteinte à la croissance économique, Bertrand Piccard et la Fondation Solar Impulse ont identifié 1000+ solutions propres et rentables. La Fondation Solar Impulse a organisé ces solutions en un moteur de recherche pour l’action climatique – le Solutions Explorer – afin de soutenir leur mise en œuvre à grande échelle. En donnant aux décideurs politiques et économiques les outils pour adopter des politiques énergétiques et environnementales beaucoup plus ambitieuses, la Fondation les aidera à établir une feuille de route pour atteindre leurs objectifs environnementaux.

 

La Fondation ENGIE partenaire de l’exposition « Ville de Demain, une exploration en 1000+ solutions » de la Fondation Solar Impulse.

Du 20 septembre 2023 au 7 janvier 2024, la Cité des sciences et de l’industrie, avec le soutien de la Fondation ENGIE, accueille « Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions », une exposition conçue par la Fondation Solar Impulse, présidée par Bertrand Piccard.

En écho à l’exposition « Urgence climatique » à la Cité des Sciences, l’exposition « Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions », centrée sur les enjeux de la transition écologique en milieu urbain, invite le public à explorer les multiples approches novatrices que les technologies d’aujourd’hui proposent pour protéger l’environnement tout en favorisant le développement économique. À travers un parcours ludique, les visiteurs partent à la découverte de propositions concrètes et efficientes, développées dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de la construction, de l’habitat durable, de la mobilité ou encore de la gestion des déchets.

Partenaire de la Fondation SOLAR IMPULSE et membre du club des partenaires de la Cité des Sciences et de l’Industrie, la Fondation ENGIE met l’accent sur l’éducation à l’environnement, sur la sensibilisation à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation de la biodiversité et souhaite sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la transition écologique. 

Notre monde est en pleine mutation et les villes, qui concentrent 75% des émissions de CO2, doivent s’engager urgemment dans la transition écologique. C’est cette transformation que l’exposition Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions invite les visiteurs à découvrir, en s’adressant à notre audace collective et à la capacite de croire ensemble en notre potentiel de changement : comment passer des discours à l’application concrète des solutions novatrices, capables de mobiliser les individus, entrepreneurs et politiques pour construire une ville propre, collective, durable ? 

Dans un esprit pionnier qui se veut constructif et non partisan, avec pour guide l’éco-explorateur Bertrand Piccard, l’exposition propose au visiteur un aperçu unique des enjeux écologiques urbains et des solutions durables qui existent aujourd’hui pour y répondre, avec des applications concrètes dans différentes villes.