Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne – © Musée du Luxembourg
La Fondation ENGIE, mécène de la Saison croisée France Brésil 2025, est fière d’être partenaire du Grand Palais – Rmn pour l’exposition « Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne », présentée au Musée du Luxembourg, une exposition mettant à l’honneur une des figures majeures de l’art au Brésil.
A travers ce partenariat, la Fondation ENGIE fait vivre 3 de ses engagements et priorités :
Favoriser la Mixité.
En soutenant l’exposition Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne, la Fondation ENGIE souhaite mettre en lumière le travail d’une artiste femme, dont l’œuvre soulève des questions sociales étroitement liées à l’histoire de son pays : identité, culture indigène, lutte pour le droit des travailleurs, création d’une culture nationale, etc.. Engagée pour le renforcement du leadership des femmes, la Fondation ENGIE accompagne aussi le programme « Role Models » du think tank AWARE, pour mettre en valeur les artistes femmes dans l’histoire de l’art. Cette priorité s’inscrit dans l’engagement d’ENGIE pour favoriser la mixité qui se traduit par des actions concrètes inscrites au cœur de la stratégie du Groupe, destinées à faire progresser les femmes au sein de l’entreprise et à les accompagner dans leur développement de carrière
Favoriser l’accès des publics éloignés à la culture.
Le soutien de la Fondation ENGIE permettra notamment de développer des actions de médiation tout au long de l’exposition, en lien direct avec son engagement dans le champ social et en écho à la mission de service public du Grand Palais Rmn, qui consiste à rendre la culture accessible à tous les publics : organisation d’ateliers d’écriture destinés aux familles, accueil de jeunes publics éloignés de la culture, en partenariat avec l’association Gol de Letra, partenaire historique de la Fondation et les réseaux de collaborateurs.
Faire rayonner le Brésil
Pour la Fondation ENGIE, le soutien de l’exposition « Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne » s’inscrit aussi dans son engagement aux côtés de l’Institut français pour la Saison croisée France-Brésil 2025. Le groupe ENGIE est présent au Brésil depuis 25 ans. Le Brésil constitue le deuxième pays le plus important du groupe en termes de volume d’activités. Dans ce cadre, la Fondation ENGIE soutient un certain nombre de projets d’accès à la culture, d’insertion, de protection de la biodiversité et notamment Gol de Letra au Brésil, qui développe un programme d’éducation pour les jeunes les plus vulnérables des favelas.
Le groupe ENGIE au Brésil : ce sont 2400 collaborateurs qui s’engagent chaque jour à promouvoir la production d’énergie renouvelable et à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone. Avec une production électrique presque entièrement décarbonée et un rôle majeur dans la modernisation des infrastructures gazières.
Découvrez la bande annonce de l’exposition Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne au Musée du Luxembourg du 9 octobre au
Musée du Luxembourg Tarsila do Amaral Communiqué de presse
Présentation de l’exposition « Tarsila do Amaral Peindre le Brésil moderne » du 9 octobre 2024 au 2 février 2025 au Musée du Luxembourg, Exposition organisée par le GrandPalaisRmn et et le Musée Guggenheim Bilbao
Figure centrale du modernisme brésilien, Tarsila do Amaral (1886-1973) est l’une des artistes les plus connues et aimées au Brésil. Dès les années 1920, elle a été la créatrice d’une oeuvre originale et évocatrice, puisant dans l’imaginaire indigéniste et les instances modernisatrices d’un pays en pleine transformation.
Évoluant entre São Paulo et Paris, Tarsila do Amaral est une passeuse incontournable entre les avant-gardes de ces deux capitales culturelles. Après avoir forgé, à Paris, un univers iconographique « brésilien », mis à l’épreuve du cubisme et du primitivisme en vogue dans la capitale française, sa peinture est à l’origine du mouvement « anthropophagique », né à São Paulo en 1928. Faisant référence à la pratique indigène du cannibalisme comme « dévoration de l’autre » dans le but d’en assimiler ses qualités, il décrit, métaphoriquement, le mode d’appropriation et de réélaboration constructive, de la part des Brésiliens, des cultures étrangères et colonisatrices.
Au croisement de plusieurs cultures, dont les identités se définissent les unes par rapport aux autres, et sans échapper au paradoxe de représenter un Brésil populaire et « authentique », pourtant interprété par son regard de femme blanche, aristocrate, érudite et cosmopolite, l’oeuvre de Tarsila do Amaral soulève aussi des questions sociales, identitaires et raciales et nous invite à repenser les clivages entre tradition et avant-garde, centres et périphéries, cultures savantes et populaires.
Si Tarsila do Amaral a été largement reconnue et exposée dans son pays d’origine, encore rares sont les expositions qui lui ont été consacrées à l’étranger. Cette première rétrospective en France (avec environ 150 oeuvres rassemblées) souhaite combler ce manque, à l’heure où le Brésil occupe une place de plus en plus importante dans les discours critiques et historiographiques de l’art « mondialisé» et où les artistes femmes commencent à retrouver leur place dans les récits de l’histoire de l’art.
Parcourant sa riche production des années 1920, liée au modernisme brésilien, au mouvement « Pau Brasil » (1924-1925) et à celui de l’« Anthropophagie» (1928-1929) – où des paysages aux couleurs vives et aux lignes claires alternent avec des visions oniriques, mystérieuses et fascinantes – cette rétrospective est aussi l’occasion de présenter des aspects moins connus, voire inédits, de la carrière de l’artiste. Si sa dimension politique et militante est perceptible dans les oeuvres des années 1930, connotées par un réalisme à forte vocation sociale, le gigantisme onirique des années 1940, la géométrie presque abstraite de certaines compositions tardives, ainsi que la façon dont l’artiste réactualise, jusqu’aux années 1960, sa production antérieure, ne font que confirmer la puissance d’une oeuvre ancrée dans la culture de son temps, toujours originale et prête à se renouveler.