Faciliter l’accès à l’éducation pour les enfants les plus démunis : ce combat est au cœur des engagements de la Fondation ENGIE.

La 3ième Journée internationale de l’Education, orchestrée par l’UNESCO, donne l’occasion de faire le focus sur quelques projets d’accès à l’éducation soutenus par la Fondation ENGIE.

Focus sur la thématique choisie par l’UNESCO pour 2021 : « Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19 ».

Avec plus de 1,6 milliard d’élèves privés d’école durant les confinements, la crise a accentué les fractures : fracture entre ceux qui disposent d’un « capital » culturel solide et les publics plus fragiles. La Fondation s’est mobilisée tout au long de l’année, avec ses partenaires au cœur des territoires pour aider les enfants de la « génération COVID » à garder espoir et à ne pas décrocher, mais aussi soutenir ses grands partenaires face à ces défis : Voix de l’Enfant, Break Poverty, Fête le Mur, le Choix de l’Ecole, mais aussi Friendship, Afghanistan libre.

« L'éducation est la pierre angulaire des objectifs de développement durable : si nous échouons sur l'éducation, toute la structure du développement s’effondrera »

Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO

"Plus que jamais, il va falloir se concentrer sur l’éducation des jeunes. C’est cela qui va permettre de construire un meilleur monde pour demain »

Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre, à la tête de l’orchestre symphonique Divertimento


Lutter contre le décrochage scolaire

Entre 5% et 8% des élèves en France ont été « perdus » par leurs professeurs durant la crise sanitaire, selon le ministère de l’Education nationale. Pour leur redonner le goût d’apprendre, les partenaires de la Fondation ENGIE ont proposé des sessions de rattrapage scolaire, durant l’été et les vacances scolaires :

– L’association Le Choix de l’Ecole, partenaire du ministère de l’Education nationale et de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), soutenue par la Fondation ENGIE depuis 2017, a organisé les « universités d’été » au collège Raymond Poincaré de La Courneuve. Au programme : des ateliers de soutien scolaire, destiné à une centaine de collégiens. Sous la houlette d’étudiants de grandes écoles (HEC, Sciences Po…), ils ont pu réviser les fondamentaux en maths, français, anglais et bien préparer leur rentrée.

– Lors des vacances scolaires de l’été, de la Toussaint et de Noël 2020, Fête le Mur a organisé dans le cadre des « Vacances Apprenantes » des stages associant activités sportives, soutien scolaire et sorties culturelles afin d’éviter le décrochage scolaire.

IMPACT : Près de 5 000 jeunes de 78 quartiers prioritaires


Ouvrir à la culture

L’accès à l’éducation passe aussi par l’accès à la culture. C’est le credo de la Fondation ENGIE. Durant la crise sanitaire, les musées et salles de spectacle ont souvent été fermés. Mais les partenaires de la Fondation ENGIE sont allés sur le terrain, dans les écoles des REP et les quartiers, à la rencontre des jeunes éloignés de la culture.

La valise « Flash Collection » du Frac Ile-de-France a ainsi poursuivi sa tournée des lycées de la région. Les musiciens de l’Orchestre Divertimento ont joué dans les écoles de Seine-Saint-Denis et de la région de Lyon. Le Mucem (Marseille) a quant à lui proposé un large éventail d’activités pour les jeunes éloignés de la culture : il s’est appuyé sur les structures sociales du territoire pour relayer le dispositif.

Tout récemment, les élèves du collège George Rouault (Paris 19) ont participé au projet collaboratif et solidaire Origami for Life, organisé au Palais de Tokyo au bénéfice du SAMU. Dans ce cadre, ils ont pu rencontrer l’artiste designer belge Charles Kaisin, créateur de l’arbre d’origami. Une occasion unique pour les enfants de découvrir un univers auquel ils n’ont pas accès – celui de la création contemporaine – : l’éducation passe aussi par là.


Distanciel et classes digitales

Lutter contre la fracture numérique à l’école : c’est aussi l’un des axes de la Fondation ENGIE. Avec ses partenaires (La Voix de l’Enfant, La Fondation Les Nids …), elle a distribué des tablettes pour permettre aux plus démunis de suivre les cours à distance.

IMPACT : 800 tablettes distribuées

La Fondation ENGIE s‘est aussi mobilisée pour aider ses partenaires à passer en mode distanciel. L’exemple le plus marquant est sans doute celui des Campus UNESCO, dont la Fondation ENGIE est le mécène fondateur. En 2020, les Campus sont passés en mode 2.0, ils se sont ouverts à l’international et ont augmenté leur audience sur les réseaux sociaux.

IMPACT : 150 000 vues sur les réseaux sociaux

Qui dit numérique dit aussi formation aux métiers du numérique, avec une attention particulière portée à la formation des femmes. En effet, le secteur du numérique – qui représentera l’essentiel des métiers de demain – est l’un des moins « inclusif » qui soit. Les femmes y sont largement sous-représentées. Depuis 2017, la Fondation ENGIE soutient les salles digitales de l’ONG Afghanistan Libre. Objectif : former les jeunes filles afghanes au code. Les classes ont continué cette année, en dépit de la crise sanitaire.

Voir l’interview de Chékéma Hachémi

Adapter les programmes

Bien sûr, la crise sanitaire a parfois ralenti certains projets d’accès à l’éducation. Mais toujours, les partenaires de la Fondation ENGIE ont su adapter leurs programmes. Ils ont inventé des coalitions pour mettre en œuvre, à plusieurs, des actions solidaires innovantes. Ils ont déployé des trésors d’énergie pour ne pas laisser les enfants fragiles sur le côté, que ce soit en France ou à l’international.

Le programme phare « Schools Lights & Rights » a ainsi poursuivi, malgré les difficultés d’acheminement, la distribution de ses lampes solaires à Madagascar, au Maroc, en Inde et dans six autres pays. Au total 9000 lampes ont été distribuées, permettant aux enfants de continuer à faire leur devoir une fois la nuit tombée.