"Picasso. Bleu et rose" au Musée d’Orsay
Du 18 septembre 2018 au 6 janvier 2019 a eu lieu l’exposition « Picasso. Bleu et rose » au Musée d’Orsay.
L’exposition, premier partenariat de grande ampleur entre le musée d’Orsay et le musée national Picasso-Paris, envisage de manière inédite les « périodes bleue et rose » de Pablo Picasso, moment déterminant dans sa création. Certaines icônes de l’artiste seront à cette occasion montrées en France pour la première fois. La présentation de cette manifestation au musée d’Orsay participe de la volonté d’inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son œuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle.
En 1900, à dix-huit ans passés, Pablo Ruiz, qui signe bientôt Picasso, a tout du jeune prodige. Sa production se partage entre tableaux académiques, pour se justifier vis-à-vis de son père, professeur de dessin rêvant d’une carrière officielle pour son fils, et œuvres plus personnelles, au contact de l’avant-garde barcelonaise, des revues ou des affiches.
Son arrivée à Paris en octobre 1900, à la gare d’Orsay tout juste inaugurée, ouvre une période de création intense et féconde qui voit éclore la naissance de son identité artistique. C’est sa peinture de salon qui le conduit dans la capitale française : désigné pour représenter son pays à la section espagnole des peintures de l’Exposition Universelle, il y présente une grande toile, Derniers moments, recouverte en 1903 par son chef-d’œuvre La Vie.
S’ouvre alors une période de création intense et féconde ponctuée par les allers et retours de l’artiste entre l’Espagne et la capitale française. Les années 1900-1906 se caractérisent à la fois par une grande diversité de styles et par l’émergence de questionnements plastiques et d’enjeux conceptuels structurants de sa création. L’œuvre de Picasso va progressivement passer d’une riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au post- impressionnisme de Van Gogh qu’à Toulouse-Lautrec, aux quasi-monochromes de la « période bleue », puis aux tonalités roses de la « période des Saltimbanques », et aux variations ocres de Gósol.
Cherchant à se détacher d’une périodisation trop fine qui morcellerait la période en autant d’étapes isolées, cette exposition fait le choix d’un champ chronologique qui excède les limites données par l’historiographie aux « périodes bleue et rose » – de l’automne à 1901 à 1904 pour la première et de 1905 à l’été 1906 pour la seconde. Elle cherche ainsi à adopter une juste distance entre « démystification » et respect de l’intégrité de l’œuvre, entre une vision trop fragmentaire de ses années de jeunesse et une approche globalisante du « génie Picasso ».
Plus de 300 œuvres sont réunies dans un parcours subdivisé en 16 sections, sur 1 500 m2. 80 peintures dialoguent avec environ 150 dessins, une quinzaine de sculptures et une vingtaine d’estampes. Des archives, photographies et correspondances viennent enrichir la compréhension et remettre en perspective ce moment de l’itinéraire artistique de Picasso.
Commissariat :
- Laurent Le Bon, président du musée national Picasso-Paris, commissaire général
- Claire Bernardi, conservatrice au musée d’Orsay
- Stéphanie Molins, chargée de mission au musée national Picasso-Paris
- Emilia Philippot, conservatrice au musée national Picasso-Paris
Conseillers scientifiques :
- Marilyn McCully, historienne de l’art
- Eduard Vallès, conservateur au Museu nacional d’art de Catalunya
Cette exposition est organisée par l’Établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie, et le musée national Picasso-Paris, en collaboration avec la Fondation Beyeler, Bâle
où elle sera également présentée du 3 février au 26 mai 2019.
L’exposition bénéficie des prêts exceptionnels du Museu Picasso de Barcelone et est organisée avec le soutien exceptionnel du Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou
. Cette exposition a bénéficié de la garantie de l’Etat français pour l’assurance des œuvres.
IKAMBERE : pour que les femmes fragilisées deviennent actrice de leur destin
Apporter l’autonomie aux femmes fragilisées
IKAMBERE vise d’une part à faciliter l’accès aux soins, aux droits et à favoriser l’insertion socio-professionnelle des femmes migrantes fragilisées par une maladie chronique. Le projet fonde son action sur l’accompagnement vers l’autonomie des femmes en leur permettant d’accéder aux droits, au logement, à l’emploi. La prévention et l’éducation thérapeutique sont également au cœur de la démarche pour les accompagner vers une meilleure connaissance et prise en charge de leurs pathologies. IKAMBERE tient compte de la précarisation des femmes migrantes et ainsi le quotidien s’articule autour d’un repas chaud partagé tous les midis, et d’ateliers permettant aux femmes de développer une attitude solidaire et de restaurer le lien social : sport, socio-esthétique, nutrition, alphabétisation, informatique. L’accompagnement proposé permet ainsi d’améliorer la qualité de vie des femmes et de restaurer la confiance en soi indispensable à la reconstruction d’un projet de vie. IKAMBERE offre également un large programme de prévention santé. Les thématiques sont choisies en fonction des demandes et des personnes accueillies et des retours de l’équipe et des partenaires.
IKAMBERE est la seule structure en Ile-de-France qui propose ce type d’accompagnement exclusivement dédié aux femmes et en particulier aux femmes migrantes. L’association reçoit des femmes de toute l’Ile-de-France et parfois même de province. Dans le cadre de son développement, la Mairie de Paris est intéressée par l’approche développée par IKAMBERE est des pourparlers sont en cours pour envisager un essaimage de la structure à Paris.
Témoignage de Picola, bénéficiaire du programme
En savoir plus
• Bilan intermédiaire (Juin 2018)
• Ikambere et la Fondation ENGIE
Virlanie : Car-car, un enfant aux multiples talents
Créée en 1992 par Dominique Lemay, la Fondation Virlanie accompagne les enfants philippins ayant besoin d’une protection particulière vers une vie indépendante et milite en faveur des droits de l’enfant. Car-car, 7 ans, de la maison Tanglaw (maison pour les enfants âgés de 7 à 12 ans), a récemment remporté le premier prix du concours de talent organisé par le Département du développement et du bien-être social de la ville de Marikana, focus !
Car-car un exemple d’insertion par la culture
En 2016, Car-car survivait seul dans les rues de Marikina (Philippines) lorsqu’il a été placé sous la protection de la Fondation Virlanie à la maison Tanglaw. Depuis, il n’a cessé d’être choyé, aimé et encouragé par les parents de maison, ses pairs et l’équipe pluridisciplinaire de Virlanie qui œuvre quotidiennement à son épanouissement. Nécessitant une éducation et un encadrement spécialisé, il intègre la Pio Special Education Elementary School, une structure spécialisée qui lui a permis de développer pleinement ses capacités à la fois mentales et physiques.
Avec huit de ses camarades, Car-Car a participé à “Tous les enfants ont du talent!”, un concours qui vise à sensibiliser les philippins aux problématiques liées au handicap et à la réhabilitation. La compétition a réuni les enfants issus des différentes écoles publiques spécialisées (pour enfants en situation de handicap) de Makati.
“Je suis heureux, c’est la première fois que je participe à une représentation à l’école. J’aime énormément danser”, a déclaré Car-Car.
À l’avenir, Car-car rêve de se produire sur des plateaux de télévisions. Il partage également un goût prononcé pour la musique. Il a d’ailleurs rejoint depuis peu les rangs de Virlanie Voices, la chorale de la fondation.
Car-car nous prouve que les enfants ayant besoin d’un encadrement spécialisé sont capables de développer d’admirables talents lorsqu’on leur en offre la possibilité.
24Hours for the Ocean - Voyage au coeur de l’arctique
L’Océan peut être considéré comme le grand chef d’orchestre de la vie sur Terre. Il couvre plus de 70% de la surface du globe, et abrite la plus grande partie de la biosphère encore inexplorée. Pompe à carbone et producteur d’oxygène, l’océan et les organismes qu’il recèle jouent un rôle majeur dans la régulation du climat de la Terre, tout en étant de plus en plus affectés par les changements globaux. En 2018, l’association Time for the Ocean souhaite donner un coup de projecteur sur l’Arctique. Le changement climatique, induit par une modification des flux de chaleur et de rayonnement dans l’atmosphère, impacte avec force cette partie du globe qui joue un rôle essentiel dans les équilibres climatiques mais présente aussi des intérêts patrimoniaux, économiques et culturels immenses.
CONSACRER 24 HEURES À LA PROTECTION DE L’OCÉAN ET DU LITTORAL
L’ association Time for the Ocean revient cette année avec les » 24hours for the Ocean » à Deauville le samedi 25 Août 2018, en partenariat avec La Fondation Carmignac au travers de son Prix du Photojournalisme dont le thème en 2018 est l’Arctique et Tara expéditions spécialiste des explorations scientifiques Arctique.
L’objectif est de sensibiliser le grand public à la protection des océans et du littoral, déployé au travers de : L’ART & L’ENVIRONNEMENT
• Artistes, scientifiques, décideurs, entrepreneurs, personnalités s’engagent en faveur de la sauvegarde de l’Océan. Ils se rassemblent pour soutenir cette cause fondamentale et en appellent au grand public
• Une initiative inédite : démocratiser la parole scientifique à travers les débats, les rencontres, les arts et la convivialité afin que le message sur l’océan résonne auprès du plus grand nombre
• Une régularité : un rendez-vous annuel pour travailler sur le long terme
• Une ville qui s’engage
• Un dialogue avec le grand public : rencontres, conférences, présentation des innovations scientifiques, communication dans les médias et sur les réseaux à l’international
• Une information synthétique rassemblée et clarifiée : l’avenir, les enjeux et les solutions
• Une sensibilisation axée sur la jeunesse
Un événement à forte résonance pour éveiller les consciences
• Par l’impact de l’image artistique
• Par des projections
• Par le pouvoir du verbe : grands scientifiques, journalistes
• Par la force de la présence : assemblées, colloques, soirées, spectacles
• Par l’implication dans l’action : soutien à la recherche scientifique
Un rendez-vous annuel pour faire vibrer notre dimension océanique et faire rayonner le sens de notre existence sur Terre
• Avec une scénographie pour plonger au cœur de l’Océan. Exposition Photos au bord de mer de la ville de Deauville, prix de photojournalisme dont le thème en 2018 est l’Arctique.
• Une conférence d’experts dédiée à la cause des océans
• La projection d’un film sur l’Arctique
Le « langage visuel » créé, utilisé et interprété par et pour la population mondiale des réfugiés
Créé par Bryan Mc Cormack en septembre 2016, le projet Yesterday Today Tomorrow (YTT) était à l’origine un projet d’art conceptuel visant à donner aux populations réfugiées leur propre voix singulière et commune, en créant un langage visuel qui pourrait être transmis par chaque homme, femme ou enfant, indépendamment de sa nationalité, de son niveau d’éducation, de sa langue ou de son dialecte.
À ce jour, Yesterday Today Tomorrow a visité et travaillé dans 27 camps et squats à travers 8 pays d’Europe, collaborant avec plusieurs centaines de réfugiés. Chaque réfugié, qui reçoit 3 feuilles de papier et des stylos de couleur, est invité à faire 3 dessins : un de sa vie passée, Hier (Yesterday), un autre de sa vie actuelle, Aujourd’hui (Today) et enfin un sur la façon dont il envisage son avenir, Demain (Tomorrow).
Les objectifs de Yesterday Today Tomorrow ont évolué au fil de son développement. Conçu à l’origine comme un projet d’art conceptuel, YTT s’est transformé en projet international avec des objectifs très spécifiques qui se divisent en 3 branches principales.
Création d’outils éducatifs /pédagogiques
Depuis le début, YTT a collaboré avec plusieurs spécialistes de l’Université de Sheffield Hallam pour développer une série d’interventions, de modules de recherche et d’ateliers avec les étudiants en arts du spectacle de l’université. Ils visent à l’élaboration d’un outil pédagogique combinant des dessins de réfugiés et des techniques de performance à travers l’exploration et l’incarnation des dessins recueillis dans le cadre de YTT.
YTT a également entamé une collaboration avec le Département Éducation de l’Université de Rome 3, spécialiste en développement de l’enfant, spécialiste en développement de l’enfant, développement cognitif, psychopathologie développementale et communication non-verbale pour mettre en place un programme éducatif pour les élèves d’école primaire.
Création de programmes psychosociaux et d’outils d’évaluation clinique
L’objectif est non seulement d’aider les réfugiés à mieux surmonter les traumatismes liés à la guerre et aux déplacements, mais également de permettre un signalement des complications de santé mentale auxquelles les réfugiés, et surtout les enfants, sont particulièrement exposés. Ces outils serviront d’« outil de premier contact » approprié et adaptable à la plupart des initiatives destinées aux réfugiés. Le développement de ces outils impliquera également les futurs éducateurs en les formant à l’utilisation de YTT comme un outil permettant un contact avec les réfugiés.
Interprétation artistique de ce langage visuel
Ce sont les réfugiés eux-mêmes qui sont les mieux placés pour donner une juste voix à cette catastrophe humanitaire. YTT cartographie, telle une mémoire culturelle et visuelle, l’exode mondial des populations. Avec ces dessins, les réfugiés laissent leur propre trace, créent leur propre culture et leur propre voix au moment même où ils perdent toute traçabilité de leur héritage culturel. La traçabilité, c’est la crédibilité. Sans elle, l’existence d’un peuple disparaît. Chaque dessin de réfugié compte. Chaque dessin de réfugié est une voix. Chaque voix compte.
Virlanie-ENGIE Foundation partnership gives hope to children
Créée en 1992, la Fondation Virlanie est une ONG qui intervient auprès des enfants des rues à Manille. Plus de 100 employés, volontaires et bénévoles, travaillent au quotidien pour le bien-être de ces enfants. En 1996, la Fondation Virlanie a créé la maison Marco Polo pour les enfants les « plus pauvres des plus pauvres » de Manille. Orphelins exploités, négligés, voire abusés, s’y reconstruisent grâce à des soins holistiques de qualité.
Lyka, 6, was surrendered by her deaf-mute mother in Virlanie when she was just a week old. Because her mother didn’t receive proper nutrition during her pregnancy, Lyka suffered from developmental delays. She was malnourished as a baby and when she grew up, she was observed to have a learning disability called Attention Deficit Hyperactivity Disorder.
Lyka is among the 24 children supported by ENGIE Foundation from June 2017 to May 2018. She lives at one of Virlanie’s Homes, Marco Polo Care Center (MPCC), a home for children aged 4-6 years old who have been abandoned, abused, exploited, neglected, orphaned or those among the poorest of the poor. Through the help of supporters like ENGIE Foundation, each child is given a new beginning in a caring home where they can feel secured, loved, and taken care of. Virlanie and ENGIE Foundation mutually believe that this is the first step for every child’s holistic development.
Providing holistic development at MPCC
During the children’s stay at Virlanie, a multidisciplinary team ensures that they are given the opportunities and specialized care that they need. Among the services offered to the children are adequate and proper medical interventions. All children were given pertinent vaccinations and immunizations as well as monthly check-up. Children also have psychological sessions to address their mental and emotional health issues.
In addition, all children were enrolled at the Magellan Learning Center (MLC) preschool education program where they are being prepared to go to primary school. This is where they learn basic literacy skills, so they can cope up with other children of their age. They were also enrolled in the day care center. With continuous support from their house parents and MLC teachers, they performed well in their respective schools.
The house parents also consistently teach basic life skills to children such as proper hygiene and basic household chores.
During their entire stay in MPCC, the Virlanie’s social workers handle their cases and monitor their needs. They are also assessed whether they can be reunified with their families. If it is not possible, they will either be put up for adoption, placed in a foster family or stay in MPCC (and move to other Virlanie Homes once they grow older) for long-term care.
« I want to teach other children », Lyka said.
Lyka dreams of becoming a teacher. The value of helping others has been inculcated to her by her house parents. While her past has been difficult, she has grown to be a hopeful and cheerful child. With the help of organizations like Engie Foundation, MPCC continues to take care of children with big but selfless dreams like Lyka.
EN SAVOIR PLUS :
Le partenariat entre la Fondation ENGIE et Virlanie donne de l'espoir aux enfants
Créée en 1992, la Fondation Virlanie est une ONG qui intervient auprès des enfants des rues à Manille. Plus de 100 employés, volontaires et bénévoles, travaillent au quotidien pour le bien-être de ces enfants. En 1996, la Fondation Virlanie a créé la maison Marco Polo pour les enfants les « plus pauvres des plus pauvres » de Manille. Orphelins exploités, négligés, voire abusés, s’y reconstruisent grâce à des soins holistiques de qualité.
Lyka, 6 ans, a été confiée par sa mère sourde-muette à Virlanie alors qu’elle n’avait qu’une semaine. Sa mère n’ayant pas eu une alimentation appropriée pendant sa grossesse, Lyka a souffert de retards de développement. Elle a eu des problèmes de malnutrition lors de sa jeune enfance, et lorsqu’elle a grandi, elle a présenté un trouble d’apprentissage appelé trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité.
Lyka fait partie des 24 enfants soutenus par la Fondation ENGIE de juin 2017 à mai 2018. Elle vit dans l’une des maisons de Virlanie, la maison Marco Polo (Marco Polo Care Center – MPCC), qui accueille les enfants âgés de 4 à 6 ans qui ont été abandonnés, abusés, exploités ou négligés.
Grâce au soutien de donateurs comme la Fondation ENGIE, tous les enfants ont le droit à un nouveau départ dans un environnement où l’on prend soin d’eux, où ils peuvent se sentir en sécurité et aimés. Virlanie et la Fondation ENGIE estiment que c’est la première étape du développement holistique de chaque enfant.
Permettre le développement holistique dans la maison MPCC
A Virlanie, une équipe professionnelle multidisciplinaire s’assure que les enfants puissent recevoir les soins adaptés à leurs besoins. Parmi les services offerts aux enfants figurent notamment les interventions médicales appropriées. Tous les enfants ont reçu les vaccinations nécessaires, et un contrôle médical mensuel est assuré. Les enfants bénéficient également de séances de soutien psychologique afin de faire face à d’éventuels problèmes de santé mentale et d’assurer leur équilibre émotionnel.
De plus, tous les enfants ont été inscrits au programme d’éducation préscolaire du centre de soutien scolaire Magellan (Magellan Learning Center – MLC) où ils sont préparés à aller à l’école primaire. C’est là qu’ils apprennent les bases scolaires. Ils sont également inscrits à la garderie. Avec le soutien continu de leurs parents de maison et des enseignants du MLC, ils ont obtenu de bons résultats dans leurs écoles respectives.
Les parents de la maison enseignent aussi continuellement aux enfants les compétences de vie basiques comme les gestes d’hygiène et les tâches ménagères.
La travailleuse sociale de la maison MPCC suit leur situation et surveille leurs besoins. Les différentes situations des enfants sont étudiées pour déterminer s’ils peuvent être réunis avec leur famille. Si ce n’est pas possible, la procédure d’adoption peut être démarrée, il peuvent être placés dans une famille d’accueil ou resteront dans la maison MPCC (et déménageront dans d’autres maisons Virlanie une fois qu’ils seront plus âgés).
« Je veux enseigner à d’autres enfants », explique Lyka.
Lyka rêve de devenir enseignante. La volonté d’aider les autres lui a été inculquée par les parents de sa maison. Bien que son passé ait été difficile, elle est devenue une enfant pleine d’espoir et joyeuse. Avec l’aide d’organismes comme la Fondation ENGIE, la maison MPCC continue de s’occuper d’enfants qui ont de grands rêves comme Lyka.
Lyka, ainsi que ses autres frères et sœurs de la maison MPCC, bénéficient de l’éducation, du logement, des soins de santé, des aptitudes de la vie quotidienne et, surtout, de l’amour dont ils ont besoin pour relever tous les défis qui les attendent.
EN SAVOIR PLUS :
Une représentation exceptionnelle pour le public éloigné de la culture au Palais Garnier
Promouvoir l’accès de tous à la culture est une exigence au cœur de l’action de la Fondation d’entreprise ENGIE depuis 25 ans. La culture représente un formidable outil d’enrichissement, d’expression et d’ouverture aux autres : plus de 35 programmes d’accès à la culture sont soutenus chaque année par la Fondation ENGIE en France et à l’international. Le 14 juillet prochain au Palais Garnier, l’Opéra de Paris soutenu par la Fondation ENGIE, ouvrira les portes du théâtre et facilitera l’accès de tous à la culture et au spectacle vivant grâce à une représentation spéciale pour les publics éloignés de la culture.
Promouvoir l’accès à la culture pour tous
La Fondation ENGIE, mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra de Paris, soutient une initiative importante de l’Opéra en faveur de l’accès à la culture pour tous : une représentation exceptionnelle destinée exclusivement à des associations et à un public éloigné de la culture, au Palais Garnier le samedi 14 juillet prochain.
Plus de 2 000 personnes bénéficiaires d’associations soutenues par la Fondation ENGIE et par l’Opéra national de Paris sont invitées à assister – gracieusement – à la représentation du ballet « La Fille mal gardée » à l’occasion de la Fête nationale. Nous sommes fiers de permettre à des associations comme La Fondation K Urgence, créée par Christine Kelly, pour les familles monoparentales, la Fondation Agir Contre l’Exclusion ou encore l’Institut de l’Engagement, de faire découvrir à des jeunes spectateurs ce lieu unique pour la culture, le Palais Garnier.
La Fondation ENGIE soutient les programmes pédagogiques de plusieurs institutions culturelles comme l’Opéra national de Paris et son programme « Dix Mois d’Ecole et d’Opéra » qui permet d’accompagner chaque saison un millier d’élèves éloignés de certaines formes d’art et de culture et offre à 33 classes – relevant le plus souvent de l’Éducation prioritaire – la possibilité de construire durant deux années des projets qui sont autant de parcours singuliers contribuant à la réussite et à l’épanouissement des élèves.
Grâce à ce programme, de nombreux jeunes reprennent confiance en eux, osent s’affirmer en s’exprimant, en créant et en révélant leurs talents. Plus ouverts, plus solidaires, ils établissent de nouveaux liens et prouvent qu’ils sont également capables de réaliser de belles choses.
Crédits photos
– Francette Levieux/ONP
– Sébastien Mathé/ONP
Friendship : l’histoire de Momin, habitant du Char Khamar Halokhana (Bangladesh)
Le projet initié par l’ONG Friendship consiste à installer des panneaux solaires (Solar Home Systems) dans les villages pauvres du Bangladesh. Objectif ? Produire suffisamment d’électricité pour alimenter quelques ampoules, un chargeur de téléphone, un ventilateur ou un réfrigérateur. L’énergie produite est fiable, durable et remplace la lampe à kérosène pour un coût accessible aux familles.
Le projet en quelques mots
Le projet de Friendship a été mené en trois phases :
- Phase 1 : choix de la solution de panneaux solaires ;
- Phase 2 : installation de 500 micro-réseaux off-grid bénéficiant à 2 500 familles ;
- Phase 3, actuellement en cours : distribution à date de 830 panneaux supplémentaires et formation de 96 bénéficiaires pour la maintenance des panneaux.
De nombreux effets bénéfiques ont déjà été constatés dans les villages, notamment en matière d’éducation. Avec l’arrivée de l’électricité (et donc la possibilité de travailler le soir), une nette amélioration des résultats scolaires a été constatée, notamment au niveau du secondaire. Ces résultats positifs ont même amené le gouvernement bangladais à abonder le programme.
Le volet formation permet aux bénéficiaires de maintenir leur propre SHS sans avoir recours systématiquement à des Techniciens para-solaires. À la fin de la formation, ils sont capables de prendre en charge les tâches élémentaires de maintenance, de contrôle des performances et de sécurité de l’installation solaire. En bref, ces formations permettent aux populations locales de devenir indépendantes et de faire face aux importantes et fréquentes inondations au Bangladesh.
L’histoire de Momin, habitant du Char Khamar Halokhana – Témoignage d’un partenariat fructueux entre la Fondation ENGIE et Friendship
Momin, 39 ans, père de trois enfants, est l’un des bénéficiaires de ce programme de formation. Il habite sur le Char Khamar Halokhana où 75% de la population est exclue du réseau électrique. Au fur et à mesure que ses enfants grandissent, Momin ne peut plus assurer leur éducation, ni même payer leurs médicaments de base avec son petit revenu d’agriculteur.
Tout a changé pour lui lorsqu’il a été choisi par Friendship pour suivre la formation de technicien para-solaire. Il a été formé, mais a également reçu le matériel lui permettant de démarrer en tant que technicien. Ce qu’il considère comme une bénédiction de Dieu lui a permis d’augmenter ses revenus, son niveau de vie ainsi que celui de sa famille. Il affirme « Dieu a amené Friendship à moi comme une bénédiction dans ma vie. Avant je n’avais aucune connaissance des panneaux solaires comme accès à l’électricité. Aujourd’hui je suis technicien para solaire qualifié et ma famille est bien nourrie ».
Il projette maintenant d’avoir un magasin dans sa maison où il pourra vendre du matériel de maintenance et des accessoires pour les panneaux solaires, tel que des contrôleurs de charge, ampoules, câbles, etc.
Un générateur photovoltaïque pour l’école "Pour Un Sourire d’Enfant" à Phnom-Penh
Depuis 20 ans l’association Pour un sourire d’enfant agit au Cambodge pour sortir les enfants de l’extrême misère. En 2017, PSE a construit une École de Gestion de Vente à Phnom-Penh. Il y a quelques semaines, l’association inaugurait un générateur photovoltaïque sur le site de l’école pour permettre aux 2 200 enfants d’étudier dans de meilleures conditions et avec une meilleure connaissance de leur environnement !
Économies d’énergie et sensibilisation à l’environnement
L’installation du générateur photovoltaïque sur le nouveau campus de l’Ecole de Gestion et Vente de l’ONG Pour un Sourire d’Enfant (PSE) vient d’être finalisée. Grâce à l’énergie solaire produite, PSE prévoit d’économiser de l’ordre de 12 000 $ par an sur la facture énergétique de son Centre à Phnom-Penh (Cambodge). Chaque jour, près de 2 200 enfants et jeunes, issus de la grande pauvreté, viennent étudier dans ce Centre, à l’Ecole de rattrapage scolaire ou dans l’Institut de Formation Professionnelle de l’Association, 450 jeunes y sont logés en internat.
Outre les économies qu’il permet de faire faire à l’ONG, l’installation du générateur solaire participe à la sensibilisation aux énergies renouvelables et à la biodiversité des jeunes cambodgiens pris en charge par PSE. L’Association a intégré cette sensibilisation dans son approche éducative. Alors même que le générateur est mis en service ce mois-ci, PSE a invité tous les enfants du Centre à participer à la seconde édition du « World Environment Day » qu’elle a organisée le 5 juin, et cette journée s’est poursuivie par une « quinzaine de l’environnement », avec des cours, conférences et activités organisées pour tous les enfants.
En savoir plus sur le projet par ici !