La Fondation ENGIE et Fête le mur : 25 ans de partenariat pour l’éducation par le sport
La Fondation ENGIE et Fête le Mur c’est un partenariat de 25 ans pour favoriser le sport pour tous au cœur des territoires, permettre aux enfants des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville d’accéder à la pratique du tennis et de bénéficier de tout ce que ce sport peut leur apporter en terme de bien-être, d’épanouissement, d’ouverture au monde et de professionnalisation.
Créée par Yannick Noah en 1996, l’association Fête le Mur permet aux enfants des cités de pratiquer le tennis, au cœur même de leur quartier, encadrés par des professionnels et des entraîneurs de tennis diplômés.
Depuis sa création, l’association propose dans certains de leurs sites un soutien scolaire aux jeunes bénéficiaires tout au long de l’année. L’association intervient dans 76 villes, 17 régions de France et 6 régions ultramarines.
Aujourd’hui, Fête le Mur est présente dans 137 QPV dans l’hexagone et en outre-mer, l’association œuvre chaque année auprès de 13 000 jeunes encadrés par des équipes professionnelles et des entraîneurs de tennis diplômés. Chaque année, 700 jeunes intègrent un de ses programmes spécifiques d’éducation et d’insertion (Tous sur le court !, De l’Autre côté du Mur, Ecole d’Arbitrage et de ramasseurs, Jeu, Set et Job, de l’Autre côté du Mur,…).
La Fondation ENGIE engagée pour l’éducation de toutes et tous, accompagne Fête le Mur depuis 1999 autour de 3 actions :
Education par le Sport : Le sport pour le bien-être physique et mental. Mais aussi infuseur de valeurs, créateur de lien social, développeur de savoir être.
Une conviction partagée par la Fondation ENGIE.
- 534 enfants participant aux Journées du P’tit Fêtelemurien
- 909 Matchs, Culture et Mixité
- 39 ramasseurs de balle sur 11 tournois internationaux
- 60 jeunes suivis dans l’Ecole d’Arbitrage
Réussite Scolaire : Faire des vacances un temps utile pour l’égalité des chances avec les Vacances Educ’Actives.
Sport, accompagnement à la scolarité, décloisonnement et découvertes culturelles.
La continuité éducative pour aider à la réussite.
- 5 816 jeunes ont bénéficié des Vacances Educ’Actives
- 143 stages réalisés
- 657 jours de stage
- 9 régions concernées dont 2 en outre-mer
Décloisonement : Sortir du quartier, c’est abattre les barrières érigées par la société mais aussi par les jeunes eux-mêmes.
Une action fondamentale pour prendre place dans la société rendue possible grâce à la Fondation ENGIE
- 364 sorties sportives ou culturelles
- 6 002 participants
- 46% de sorties sportives
- 54% de sorties culturelles
Focus sur les actions soutenues par la Fondation ENGIE
La Fondation ENGIE soutient en particulier deux programmes :
La journée du P’tit Fêtelemurien : destinée aux enfants de 6-11ans qui jouent depuis peu avec Fête le Mur c’est une journée qui a pour vocation d’introduire auprès des enfants, les différents programmes éducatifs, avec des activités ludiques : l’arbitrage, la compétition éducative et l’éducation alimentaire
Regroupant une vingtaine d’enfants au maximum, cette rencontre vise à fédérer les petits Fêtelemuriens, à cultiver chez eux le sentiment d’appartenance à l’association, puis à les diriger ensuite vers les programmes éducatifs de Fête le Mur.
Elle permet aussi d’informer les parents et de les associer au parcours éducatif et d’insertion qui sera proposé à leur enfant dans les années qui suivent.
Objectifs :
- Cultiver le sentiment d’appartenance et fédérer
- Créer un point d’entrée dans le parcours d’accompagnement
- Autonomiser l’enfant sur le court
- Sensibiliser à l’éducation alimentaire de façon ludique
Impact 2022-2023 :
- 36 journées (+9%)
- 534 enfants participants dont 45% de filles
- 170 parents sensibilisés
- 116 encadrants impliqués
Les Vacances Educ’Actives : Depuis 2020, les difficultés scolaires observées lors du confinement les ont amenés à développer pendant les vacances scolaires des stages mêlant activités sportives et soutien scolaire. Ce programme pendant les vacances scolaires permet de remettre à niveau les enfants qui ont pris du retard, mais aussi de leur permettre de recommencer une activité physique encadrée.
Fête le mur propose aux jeunes des ressources complémentaires pour stimuler l’envie d’apprendre à travers des stages alliant le bien-être physique et mental.
Objectifs :
- Garder le lien avec les jeunes durant les vacances scolaires
- Allier le tutorat scolaire, le sport et la culture, mais aussi développer la curiosité
- Lutter contre le décrochage scolaire en apportant une structure d’accueil et un soutien par des professionnels
Impact 2022-2023 :
- 5816 enfants participants (+4%) entre 6 et 17 ans
- 143 stages réalisés (+63%) ; 657 jours de stage
- 9 régions concernées dont 2 en Outre-mer
- 2 temps particulièrement plébiscités : été (52% des enfants), Toussaint (18%)
De plus, la Fondation soutient « Le Tour de France de la Compétition Educative » sur le format Matchs, Culture et Mixité. Destiné aux 6-11 ans, ce sont 14 événements, 909 matchs et 251 enfants participants.
IMPACT de Fête le Mur depuis 1996
- 86 210 jeunes ont bénéficié des actions de Fête le Mur depuis sa création
- 53% de garçons et 47% de filles
- 18 178 jeunes ont bénéficié des actions de Fête le Mur au cours de la saison 2022-2023
- 8 875 licencié.es à la Fédération Française de Tennis au cours de la saison 2022-2023
Journée Mondiale de la biodiversité : la Fondation ENGIE, un acteur engagé
Chaque année le 22 mai, à l’initiative de l’ONU, marque la Journée Internationale de la diversité biologique : l’occasion de mettre en lumière l’importance cruciale de la biodiversité pour notre planète et de sensibiliser à la nécessité urgente de la préserver.
Pour la Fondation d’entreprise ENGIE, c’est l’occasion de rappeler son engagement, ses actions concrètes, ses convictions, de mettre en valeur ses partenaires et de mobiliser les collaborateurs d’ENGIE.
Il y a plus de 30 ans, en 1992, notre Fondation d’entreprise s’est créée pour mener notamment deux actions grandes environnementales : la sauvegarde de deux grands sites naturels, le cirque de Gavarnie (Pyrénées) et la Pointe du Raz. La biodiversité est plus que jamais au cœur des actions et programmes de la Fondation pour ce 7ième mandat 2020 2025, et de ses deux grands axes « Planet for people ».
Une nécessaire prise de conscience
Il y a 30 ans, il y a eu la prise de conscience de la fragilité du vivant qui nous entoure. L’Assemblée générales des Nations Unis a alors adopté le texte de la Convention sur la diversité biologique, avec pour objectif la conservation de la diversité, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et de ses ressources génétiques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui en découlent.
Gilles Bœuf – Administrateur de la Fondation d’entreprise – « la biodiversité, c’est cette fraction vivante de la nature dans toute sa complexité« …. » Nous constatons une dégradation continue de la situation : l’effondrement du nombre des individus vivants dans les populations naturelles sauvages est un fait scientifique majeur. En 18 ans, nous avons perdu 30 % d’oiseaux dans certains territoires agricoles. »
Gilles Bœuf – est spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité. Il a notamment été président du Muséum d’histoire naturelle de 2009 à 2015 et conseiller scientifique pendant la COP21. Professeur à Sorbonne Université, il préside la Réserve naturelle nationale de la forêt de la Massane, dans les Pyrénées.
Pour Allain Bougrain Dubourg – administrateur de la Fondation ENGIE : « Ça y est, la prise de conscience est avérée. Nous sommes tous lucides sur le bilan : le vivant qui nous entoure agonise ! Il faut agir pour enrayer le déclin de la biodiversité. Nous devons tous agir pour inverser la tendance : scientifiques, membres d’associations ou simples » écocitoyens. »
Journaliste, producteur d’émissions de télévision et de radio sur la nature, Allain Bougrain Dubourg est administrateur du Musée national d’Histoire naturelle, Président du Comité d’orientation stratégique de la Fondation pour la recherche sur la Biodiversité et Président de la LPO depuis plus de 35 ans.
Pour la Fondation, une conviction partagée:
« la biodiversité doit être traitée sur un pied d’égalité avec le changement climatique. Ils sont tous deux intimement liés. »
Julia Maris administratrice de la Fondation ENGIE
ENGIE Chief Sustainability Officer
Nous mobiliser toutes et tous
Faites partie du plan : le thème de la Journée 2024 !
Le thème de la Journée mondiale de la biodiversité 2024 est « Be part of the plan« , un appel à l’action pour toutes les parties prenantes, de toutes et tous afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité.
PLANET FOR PEOPLE avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Avec 49% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
L’action de la Fondation ENGIE s’articule autour de 3 grandes priorités :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaître / explorer
- Eduquer et sensibiliser
Quelques exemples
Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversite
Etude de sentinelles de la biodiversité et préservation de l’écosystème camarguais avec la Fondation CNRS
Illustration CNRS de l’étude des herbiers bretons et de leur faune
Composé de près de 200 suivis, effectués par les équipes du CNRS sur tous les continents, le projet Sentinelles de la Biodiversité est un programme d’une ampleur encore inégalée, permettant de répondre à un défi sociétal majeur : comprendre, anticiper et pallier le déclin de la biodiversité.
Le suivi comprend, entre-autres, l’étude de la biologie des individus, de leur performance, de leur santé, de leur capacité de reproduction, de leur longévité…
Le soutien de la Fondation ENGIE contribue ainsi à un travail d’observation des espèces, de leur suivi année après année, et de partage des données d’une ampleur inédite.
La conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) étant à l’horizon, la Fondation ENGIE a choisi de soutenir plus spécifiquement l’étude de la faune aquatique marine des zones tempérées.
Outre, l’étude des espèces sentinelles, la Fondation CNRS promeut Le Réseau des Zones Ateliers (RZA), qui est une infrastructure de recherche nationale regroupant les Zones Ateliers (ZA) labellisées par l’Institut Écologie et Environnement du CNRS.
Les Zones Ateliers sont des zones géographiques structurées autour d’une unité fonctionnelle (une fleuve, une zone côtière, des paysages agricoles ou urbains, …).
Certaines Zones Ateliers existent depuis 35 ans, le Réseau lui-même a émergé dans les années 2000.
Il existe actuellement 15 Zones Ateliers : 13 en France métropolitaine, 1 dans les terres australes et 1 au Zimbabwe.
Les recherches visent à comprendre le fonctionnement et les trajectoires, passées et futures, autour de 3 axes :
- prédire la réponse d’écosystèmes aux changements globaux ;
- formaliser le fonctionnement des socio-écosystèmes ;
- aider à leur gestion et gouvernance
Les Zones Ateliers développent ainsi une interdisciplinarité entre sciences de la vie, sciences de la terre, sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, ainsi qu’une transdisciplinarité avec les acteurs des territoires (les services de l’État, les citoyens, les collectivités locales, les agences, …).
La construction des connaissances est le premier service rendu, dans une optique d’accompagnement des territoires dans leur transformation vers davantage de soutenabilité. Il s’agit d’une recherche orientée vers l’action.
La Fondation ENGIE accompagne en 2024 la création d’une nouvelle Zone Atelier en Camargue dont le sujet porte sur l’étude de la relation Homme – Nature pour la santé et plus spécifiquement sur
- le développement de maladies infectieuses ( il s’agit en effet d’un territoire vulnérable au risque d’émergence épidémique où la prévention des maladies résultant des interactions avec l’environnement est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de changement climatique et de transitions écologiques rapides),
- les enjeux sociétaux en termes de santé
- la « réorientation du socio-écosystème camarguais vers la résilience et la durabilité en terme de santé ».
L’impact de l’éolien en mer sur l’avifaune migratrice avec la station marine de Concarneau du Muséum National d’Histoire Naturelle
L’interaction entre le vivant et les énergies renouvelables est au centre des recherches soutenues par la Fondation ENGIE et menées par la station marine de Concarneau (plus ancienne station marine du monde encore en activité). En effet, l’installation d’éoliennes en mer implique une interaction constante avec la faune marine et d’autres espèces comme l’avifaune ou les chiroptères (chauve-souris). Or, à ce jour, peu d’études existent sur les impacts des structures éoliennes sur l’avifaune et les chiroptères et peu de données ont été récoltées pour en tirer des conclusions pertinentes (combien d’espèces impactées et en quelle quantité, migrations, recherche alimentaire, déplacements saisonniers ou régionaux, etc.).
L’objectif du projet « Eolien en mer » porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle et soutenu par la Fondation ENGIE est donc de commencer à combler cette lacune à partir du recueil de données empiriques et ainsi de poser l’hypothèse de deux impacts sur la faune volante : la mortalité ou la perte d’espace. Pour ce faire, les équipes scientifiques disposeront d’un réseau de capteurs acoustiques permettant d’extraire de nombreuses données et ainsi identifier et quantifier le flux de chauves-souris et d’oiseaux. Ainsi, des cartes de flux migratoires et divers modèles vont pouvoir être élaborés de façon très précise.
Le projet se base sur un réseau de partenaires mobilisé, notamment Phares et balise, l’IFREMER, l’Ecole Centrale de Nantes, l’Ecole des Glénans, Biophonia.
IMPACTS 2023 :
Grâce au soutien de la Fondation ENGIE :
- 30 sites dans la Manche et en Atlantique
- le projet a pu être doté d’une doctorante (50%) et d’une chargée de mission (100%),
- Synergie avec programme Piaff&Co (ADEME, 2022 2023) sur le démonstrateur Floatgen
- Synergie avec le programme Migratlane (OFB, 2023 2025)
Protéger la biodiversité et les écosystèmes
Protection des grands singes en Ouganda avec Sabrina Krief et le Museum national d’Histoire naturelle
Chimpanzé mangeant un épi de maïs © MNHN – J.-M. Krief
La Fondation ENGIE s’engage pour la protection des espèces en danger en Ouganda avec le Muséum national d’Histoire naturelle et son partenaire local Uganda Wildlife Authority. Le parc national de Kibale en Ouganda abrite une grande diversité de primates.
La Fondation ENGIE soutient le projet pour la Conservation des Grands Singes (PCGS) dont l’objectif est d’étudier les chimpanzés et leur écosystème à Sebitoli, au nord du parc, et en particulier leurs réponses aux activités humaines.
Dans cette zone du parc, ce sont 80 à 100 chimpanzés qui vivent sur un territoire de 25km2. Ils sont cependant menacés par les activités humaines comme le braconnage, les activités agricoles, l’utilisation de pesticides ou encore la pollution plastique.
IMPACT 2023 :
- 100 chimpanzés protégés
- 518 patrouilles sur 25km2
- 291 collets désactivés
- 20 « chimps gardians » (rondes autour des cultures pour éviter le pillage par les chimpanzés et les éléphants)
- 15 000 écoliers et adultes participants aux ateliers de sensibilisation
- 555kg de déchets collectés et emmenés pour recyclage, lors d’une semaine
Soutien à la protection et au soin des populations de phoques veaux-marins avec le centre de soins Oceanopolis / ACMOM (Brest) et l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel
Crédit © EPMSM
Mardi 14 novembre à 13h30, au pied du Mont, trois jeunes phoques veaux-marins ont été relâchés par le centre de soins d’Océanopolis, qui les avait pris en charge.
Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter.
La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.
La Fondation ENGIE soutient également l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne) qui gère le centre de soin animaux marins situé au cœur d’Océanopolis, centre national de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l’océan. Depuis la création de ce centre en 1990, plus de 700 phoques sauvages en difficultés ont été pris en charge par le centre de soin.
Éduquer et sensibiliser à la preservation de la biodiversité
« Plus de nature dans mon quartier » avec la LPO
La Fondation ENGIE agit pour la préservation de la biodiversité aux cotés de la LPO avec le programme « Plus de Nature dans mon quartier ».
Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces derniers sont particulièrement touchés par les épisodes caniculaires de ces dernières années ainsi que par la pollution de l’air accrue. La LPO pilote la mise en place du programme en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.
Les objectifs du programme :
- Protéger la biodiversité existante et la renforcer dans les quartiers prioritaires
- Inciter les habitants à devenir acteurs de leur cadre de vie en s’emparant des enjeux de biodiversité
- Changer leur vision de la Nature souvent très « aseptisée »
- Former les acteurs et encadrants pour une vision commune de la Nature en ville
Soutien au projet « Action d’éducation et de sensibilisation pour la sauvegarde des écosystèmes coraliens » de l’association Pae Pae NO te Ora
Crédits photos Association Pae Pae NO Te Ora
L’association Pae Pae NO Te Ora a été créée en 2003. Elle a pour mission la protection et la préservation du lagon et du littoral de la commune de Punaauia.
Plusieurs champs d’action :
- Actions bénévoles de ramassage des déchets sur la plage et entretien du sentier sous-marin une fois par mois. Des panneaux informatifs et des poubelles ont été installés sur la place pour sensibiliser les visiteurs.
- Collecte deux fois par an des données scientifiques à l’aide du protocole « Reef check » qui permet de suivre l’évolution de l’écosystème corallien en deux points précis du lagon de Punaauia
- Gestion d’un sentier pédagogique sous-marin situé sur la plage de Vaiava
Le projet soutenu consiste à proposer des visites gratuites du sentier pédagogique sous-marin Les visites du sentier pédagogique sous-marin se succèdent durant l’année scolaire en fonction des demandes émanant des différents services sociaux.
IMPACT : 1000 enfants et adolescents sensibilisés à la préservation du lagon et à la gestion des déchets chaque année
Développement d’une filière d’apiculture durable avec la Fondation GoodPlanet au Maroc
La Fondation GoodPlanet et la Fondation ENGIE agissent pour la biodiversité au Maroc avec le développement de 10 coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable, dans le cadre de son engagement en faveur de la biodiversité et du climat.
La forêt de Mesguina (près d’Agadir) est située dans la zone de biosphère de l’arganeraie, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa très riche biodiversité présente un potentiel apicole fort, grâce à des forêts d’altitude riches en thym et à des zones de bord de mer peuplées d’euphorbes. Cette apiculture constitue une ressource importante (jusqu’à 40% des revenus) pour les habitants de cette zone durement touchée par l’exode rural.
© GoodPlanet
Objectif du projet : valoriser et développer une filière apicole durable et sensibiliser la population aux enjeux liés à la préservation des abeilles
Les abeilles qui sont indispensables à la pollinisation des fleurs contribuent à maintenir la biodiversité et l’équilibre écologique des écosystèmes. Elles jouent également un rôle primordial dans les diverses phases de la vie de nombreuses espèces végétales qu’elles soient sauvages ou cultivées (impact sur les nombreuses cultures d’agrumes et de légumes dans la plaine voisine du Souss).
Ce projet permet d’apporter un soutien aux apiculteurs dont les essaims ont été fortement touchés par les impacts du changement climatique dont plusieurs années de sécheresse persistantes. Il entend également apporter un soutien via un renforcement de leurs capacités notamment stratégique, financier et de valorisation de leurs produits.
RESULTATS ATTENDUS :
- 95 apiculteurs de 10 coopératives accompagnés
- 4 mielleries de coopératives équipées en matériel collectif (pour l’extraction, la maturation et la mise en pots du miel)
- 4 locaux de coopératives mis aux normes sanitaires marocaines
- 40 apiculteurs formés aux techniques apicoles, à la conservation des races d’abeilles, aux normes sanitaires, aux contrôles de qualité…
- 1 étude de faisabilité d’un label « miel de la forêt de Mesguina »
- Visite d’une miellerie et échanges d’expériences entre apiculteurs
- 100 élèves de 9 écoles rurales sensibilisés à la préservation des abeilles
- 30 agriculteurs et apiculteurs se concertent pour la prévention de la mortalité des abeilles liées aux pesticides
Stand UCTM – Foire agricole Meknes © GoodPlanet
Des ateliers pour sensibiliser à la préservation des abeilles.
Les apiculteurs et agriculteurs de la région ont pu être sensibilisés à l’importance de l’utilisation de produits biologiques et respectueux de l’environnement pour veiller à la sécurité des abeilles. En dehors de la sécheresse, la mortalité des essaims d’abeilles dans la zone de Souss Massa est principalement due à l’intoxication par les traitements phytosanitaires des cultures et, surtout des agrumes.
Les écoliers des villages des coopératives concernées seront cette année sensibilisés au rôle des abeilles dans la biodiversité et la nourriture des êtres humains. 8 outils pédagogiques ont été créés pour accompagner l’animation des ateliers dans les classes.
Visite de contrôle des ruches © GoodPlanet
Les Campus Unesco fêtent leurs 10 ans !
En 2014, l’UNESCO avec la Fondation ENGIE lançait le 1er Campus Unesco pour aider les jeunes à mieux comprendre les grandes questions contemporaines et leur rôle de jeunes citoyens autour des thèmes tels que la biodiversité, les sciences, les femmes actrices du changement.
En 10 ans, ce sont plus 34 500 jeunes qui ont participé aux CAMPUS UNESCO
- 101 Campus physiques avec la participation de 987 classes
- + 28 000 jeunes accueillis aux Campus au siège provenant de 413 écoles du Grand Paris depuis 2014 (majorité REP et REP+)
- 6 500 jeunes ont participé aux Campus UNESCO en ligne avec 105 écoles et 887 classes du monde entier
- 3 500 écoles connectées depuis 162 pays
La Fondation ENGIE est engagée pour l’éducation des jeunes depuis 1992 pour leur permettre de découvrir les clés pour grandir, développer leur envie d’apprendre et surtout comprendre qu’ils peuvent prendre part aux défis du monde. Avec les CAMPUS UNESCO, la Fondation ENGIE permet de sensibiliser les jeunes à la protection de la biodiversité mais souhaite également susciter le goût des élèves pour les sciences, renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et limiter l’autocensure.
L’UNESCO et la Fondation ENGIE ont célébré les 10 ans des CAMPUS UNESCO le 25 avril 2024 avec CAMPUS XL sur les valeurs de l’Olympisme qui a rassemblé 730 jeunes de 13-18 ans au siège de l’UNESCO pour réfléchir aux valeurs de l’Olympisme et à l’importance du sport non seulement pour l’individu, mais aussi pour la société avec 30 classes connectées
Des sportifs olympiques et paralympiques ont partagé avec les élèves leurs histoires et leur passion pour différents sports :
- Anouk Garnier, Double championne du monde de course à obstacle, pour évoquer le Sport qui change la Société
- Masomah Ali Zada, cycliste afghane, cheffe de mission de l’équipe olympique des réfugiés pour évoquer l’Inclusion dans le sport
- Ryadh Sallem, 18 fois champion de France et d’Europe de basket-fauteuil, natation et maintenant rugby fauteuil : Le sport qui apprend la vie, l’effort, l’échec.
Des messages forts transmis aux jeunes : avoir confiance en soi, persévérer, faire du sport pour son bien-être et sa santé.
La Fondation ENGIE s’engage pour la Grande Cause Nationale Sport aux côtés du Ministère des Sports
Amélie Oudéa-Castera, Ministre des Sports et Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE ont officialisé le partenariat de la Fondation d’entreprise ENGIE avec le Ministère des Sports et l’Agence nationale du Sport pour soutenir la Grand Cause Nationale Sport, ce vendredi 19 avril 2024 au Ministère des Sports.
Dans une année clé pour le mouvement sportif français, la Grande Cause Nationale a pour ambition de changer la place du sport dans notre société et de favoriser notamment une prise de conscience collective pour lutter contre la sédentarité : inciter les Français, à tous les âges et sur tous les territoires, à faire davantage d’activité physique et sportive, mobiliser les acteurs du sport et toutes les forces vives du pays pour valoriser la place du sport, mettre le sport au cœur des politiques publiques, de l’interministérialité et du pacte républicain.
« Le sport peut être l’une des plus fantastiques sources d’épanouissement, de bien-être et de cohésion sociale dans laquelle notre pays peut puiser »
Amélie Oudéa-Castéra Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Cette mobilisation doit marquer un tournant pour faire plus que jamais du sport un outil pour répondre aux défis sociétaux bien au-delà de 2024.
Dans ce cadre, le Ministère mène un plan d’actions qui sera déployé du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 pour consolider durablement la « Nation sportive ».
La Fondation ENGIE, acteur engagé pour l’éducation et l’insertion des jeunes, notamment par le sport, s’associe à la Grande Cause Nationale en soutenant plusieurs initiatives en faveur de la jeunesse et des publics fragilisés.
« C’est une très grande fierté que notre Fondation d’entreprise et plus largement ENGIE rejoigne officiellement la Grande cause nationale du Sport dans cette année clé pour le monde sportif français. Nous soutiendrons tout particulièrement le sport pour tous, dans tous les territoires et des actions en faveur des publics précaires et les enfants hospitalisés » a souligné Claire Waysand Vice-Présidente de la Fondation ENGIE.
De nombreux projets et événements d’envergure nationale sont soutenus par les partenaires de la GCN2024 à l’occasion de cette année unique pour le sport en France…. projets et événements, qui rassemblent les Français autour du sport, incitent les Français à faire du sport, amplifient l’action publique
La Fondation soutiendra plus particulièrement 3 grands volets :
Enfance en soutenant les actions en faveurs des enfants malades
- Aux côtés d’IMAGINE FOR MARGAUX avec 2 courses solidaires en faveur la recherche afin de lutter contre les cancers pédiatriques
- le 30 mai à la Défense avec des collaborateurs des entreprises de la défense
- le 24 septembre au Domaine Nationale Parc de Saint Cloud
- Noël des enfants malades à l’hôpital
- La semaine du sport à l’hôpital organisée par l’association Premiers de cordées du 7 au 11 octobre 2024
Lutte contre la précarité avec la Croix Rouge Française
La Fondation ENGIE accompagnera la Croix-Rouge française pour le déploiement de 30 à 50 projets solidaires de proximité autour du sport pour l’année 2024 et le développement de la pratique sportive et la lutte contre la sédentarité dans les établissements de la Croix-Rouge française
La Croix-Rouge française compte plus de 600 établissements dans 7 grandes filières : Petite enfance, Protection de l’enfance, Lutte contre les exclusions, Handicap, Personnes âgées, Sanitaire et de la formation. Ces établissements accueillent des publics vulnérables et des étudiants qui préparent des diplômes en santé et en social, pour lesquels la pratique du sport peut avoir un effet particulièrement positif, que ce soit pour leur bien-être, mais aussi pour leur intégration sociale pleine et entière.
Grand Public avec les Journée pour une France en Forme – 15 étapes
Les Journées pour une France en forme » organisées du 10 avril au 4 juin dans les capitales ou grandes villes de chaque région de France par le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques et le collectif « Pour une France en Forme ».
Ces journées dans 15 villes seront articulées autour de plusieurs temps forts :
– Une conférence sur les dangers de la sédentarité et les bienfaits du sport santé, destinée en particulier aux acteurs de terrain : professionnels de santé, mouvement sportif et associations, communauté éducative, élus… Ces conférences seront ouvertes à tous, sur inscription
– Des animations ludiques et sportives seront proposées au public par des étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps).
L’engagement de la Fondation ENGIE en faveur de l’éducation par le sport
L’éducation et l’insertion par le sport sont au cœur des engagements de la Fondation d’entreprise ENGIE depuis 1992.
La Grande Cause Nationale est l’occasion de valoriser l’engagement de la Fondation ENGIE en faveur de l’éducation par le sport depuis 25 ans avec des événements phares
25 ans de partenariat avec Fête le Mur
Fête le Mur est une association socio-sportive créée en 1996 par Yannick Noah pour les enfants et jeunes des quartiers prioritaires de la ville. L’association s’appuie sur le sport, et plus particulièrement le tennis, pour proposer à ses bénéficiaires un parcours d’accompagnement complet qui pourra les mener jusqu’à l’insertion professionnelle. Cet accompagnement se décline en différents programmes construits autour de 6 grandes thématiques : l’éducation par le sport, la réussite scolaire, l’orientation et l’insertion professionnelle, le décloisonnement, l’éducation alimentaire et la promotion des filles et des femmes.
Les Chiffres clés 2023
- 18 178 jeunes bénéficiaires dont 47% des filles
- 77 sites, 137 quartiers
- Réussite scolaire : 5 816 enfants bénéficiaires des Vacances Educ’Actives (stages mêlant accompagnement scolaire, pratique sportive et culture)
- Urban Young Game le 31 mai à la Courneuve : Une rencontre de 2000 enfants de toute la Belgique et de la France, issus de divers milieux, cultures, avec ou sans handicap avec la découverte de divers sports et promotion de l’inclusion.
- 25 avril : CAMPUS UNESCO Sport pour 750 jeunes
Journée internationale des forêts
Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts par l’Organisation des Nations Unies.
Objectif : sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème.
Selon l’ONU, c’est plus de 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu depuis 1990. Chaque année, c’est 10 millions d’hectares de forêts de plus qui disparaissent. Atteindre les objectifs de développement durable peut se faire grâce à quelques grandes actions essentielles ; réduction du déboisement et de la dégradation des forêts, restauration des forêts et leur gestion durable. De plus, ces actions peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique.
En France, la forêt représente près de 17 millions d’hectares en métropole, soit près de 31% du territoire métropolitain et 8 millions en Guyane avec la forêt amazonienne.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans.
Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Préserver et sensibiliser : les engagements de la Fondation ENGIE pour les forêts en France
Avec la Fondation du Patrimoine : Prévenir les incendies de forêt, protéger la biodiversité et reconstituer la forêt du Pignada à Anglet, endommagée par les incendies en 2020
La forêt communale du Pignada, classée Espace Naturel Sensible, est considérée comme le poumon vert de l’agglomération Bayonne Anglet Biarritz. Les pins maritimes sont les principales essences qui composent cette forêt. Son sous-bois dispose d’une biodiversité riche, un écosystème qui accueille une multitude d’espèces animales et végétales.
En 2020, un incendie a ravagé près de 75 hectares des parcelles publiques de la forêt et a fortement impacté la faune et la flore de la zone.
Plantation de 60 000 pins et chênes liège
Le plan de reboisement a été choisi dans un contexte géographique (boisée atlantique) et climatique (évolution du climat). Les pins représentent donc 60 % des plantations et les chênes lièges 30 %.
40 000 pins maritimes de profil dunaire (graines de souches différentes des pins maritimes dit landais) et 20 000 chênes lièges ont été mis en culture.
Le lancement de la plantation a été a été réalisée en novembre 2022 en présence d’institutionnels, de scolaires et de pompiers pendant laquelle 600 arbres ont été plantés. Par la suite, des plantations participatives ont permis de planter 2450 arbres de plus grâce à 994 participants (familles, élèves…).
Entre février et avril 2023, les entreprises professionnelles se sont chargées d’entreprendre la plantation et la protection de 60 000 pins et chênes liège. Ces plants ont été protégés par des clôtures de dissuasion posées entre mai et juin 2023.
Sensibilisation du public
Entre juillet et août 2023, une patrouille a été organisée par une brigade forestière composée de 6 jeunes entre 18 et 25 ans, à vélo, en binômes 7j/ 7j et de 8h à 19h. Ils sont intervenus dans les forêts du Pignada et de Lazaret, afin de sensibiliser le public à la fragilité du massif, de veiller aux bons comportements et à développer la culture du risque « feux de forêt ».
Avec le SMAPP : Agir pour la reforestation au cœur des territoires avec la création d'une nouvelle forêt en Ile de France, la Forêt de Maubuisson
Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne.
La forêt de Maubuisson, c’est l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.
Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.
130 000 arbres plantés cette année
La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus.
En cette saison, près de 55ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres.
La sécurisation d’une dizaine d’hectares supplémentaires de boisement existant est prévue dans le premier trimestre.
Au cours du printemps prochain, une dizaine d’hectares de semis seront réalisés pour le développement de prairies propices à la biodiversité.
Les suivis écologiques du projet ont été lancés en cours d’année 2023 avec la société Biotope, les protocoles de suivis (tracés des transects, positionnement des points d’écoutes et des secteurs d’échantillonnage) ont été réalisés en fin d’année afin que les experts puissent se rendre sur le terrain en 2024 à partir de la mi-mai (selon les conditions climatiques).
Le paysage évolue notamment sur les premières plantations puisque les premiers arbres atteignent pour certain 2m50 commençant à mettre en évidence la réussite du projet et les changements à venir du territoire.
Sur la partie nord du site (nord du Chemin de Saint Prix), les plantations seront en grande majorité terminées à la fin de la saison 2024-2025. La pose de glissières en bois et de merlons enherbés en bordure de chemin ont permis de définir et pacifier les espaces de boisements.
Sensibilisation des 2000 scolaires
Des ateliers à destination des scolaires ont été mis en place à partir du mois de mars 2024 en collaboration avec le service éducation de l’ONF afin de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de la forêt. Ces ateliers sont réfléchis dans un premier temps pour s’adresser à toute les classes de CM1/CM2 du territoire (environ 80 classes soit environ 2 000 élèves). A l’avenir, ces ateliers sont susceptibles d’évoluer et de concerner d’autres classes d’âge.
Afin de limiter la pression du au ravageurs des cultures sur les plantations des perches à rapace ont été installés au sein des parcelles.
En termes de perspectives, les plantations et aménagements vont se poursuivent au rythme de 60 à 80 ha/an jusqu’à parfait accomplissement de l’ensemble de la reconversion de la plaine agricole en forêt sur encore 4 ou 5 saisons de plantation.
La réussite des plantations confirme le bon choix et les méthodes de plantation ce qui permet la reproductibilité du modèle.
Les suivis écologiques vont permettre de mieux appréhender les enjeux et les perspectives de développement de la biodiversité du site.
La réappropriation du site par la population est en œuvre.
« Plus de nature dans mon quartier » avec la LPO
Biodiversité au cœur des territoires
La Fondation ENGIE agit pour la préservation de la biodiversité aux cotés de la LPO avec le programme « Plus de Nature dans mon quartier ».
Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces derniers sont particulièrement touchés par les épisodes caniculaires de ces dernières années ainsi que par la pollution de l’air accrue. La LPO pilote la mise en place du programme en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.
© LPO Ingrid Pico Heide
Les objectifs du programme :
- Protéger la biodiversité existante et la renforcer dans les quartiers prioritaires
- Inciter les habitants à devenir acteurs de leur cadre de vie en s’emparant des enjeux de biodiversité
- Changer leur vision de la Nature souvent très « aseptisée »
- Former les acteurs et encadrants pour une vision commune de la Nature en ville
« Plus de Nature dans mon quartier » fait découvrir aux habitants leur environnement de proximité ainsi que les espèces animales qui l’habitent. A travers de les activités organisés comme les inventaires naturalistes, ils acquièrent de nouvelles connaissances à la fois scientifiques et naturalistes. En intégrant la question de la biodiversité dans leur quotidien et outillés pour effectuer des gestes simples et collectifs, ils sont responsabilisés et peuvent devenir acteurs de la protection de la biodiversité.
© LPO Ingrid Pico Heide
Remise du Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme
Mettre en valeur les recherches menées par les équipes du Muséum d’Histoire naturelle et du Musée de l’Homme, qui accueillent plus de 600 chercheurs, et plus particulièrement les recherches sur la biodiversité et le réchauffement climatique : c’est cette ambition qui est au cœur de la création par la Fondation ENGIE et le Muséum national d’Histoire naturelle en 2018, du prix «Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » qui récompense chaque année des projets de recherche interdisciplinaires et innovants développés par les chercheurs du Muséum d’Histoire naturelle.
Ce sont en effet plus de 600 chercheurs qui œuvrent au Muséum. Depuis la première édition, 18 projets menés par 27 chercheurs et chercheuses ont été récompensés !
Ce 29 février, ce sont 3 équipes de chercheuses qui ont reçu le Prix « Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » en présence de Claire Waysand – Directrice Générale Adjointe d’ENGIE en charge du Secrétariat Général, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE, Gilles Bloch- Président du Muséum National d’Histoire Naturelle et Allain Bougrain Dubourg – Président de la LPO, administrateur de la Fondation ENGIE.
Après l’édition 2022, qui avait déjà récompensé 3 équipes de chercheuses, les femmes sont à l’honneur.
Favoriser l’accès des jeunes filles aux sciences est une des priorités de la Fondation ENGIE pour son mandat 2020 – 2025. La mise en valeur de chercheuses et de rôle modèles en est un facteur.
Découvrez les lauréates
Nadia Belaïdi, directrice de recherche au MNHN
L’écocide, crime emblématique de l’anthropocène ? Essai de légistique scientifique
EcoLeg propose d’analyser la criminalisation de l’écocide comme réponse à l’Anthropocène en procédant à une investigation juridique inédite. En appui sur la légistique scientifique, il s’agit d’interroger la place de la nature dans la société contemporaine à travers l’analyse de la manière dont l’écocide est formulé et incriminé. Le projet propose une approche originale du droit de l’environnement : pris en tant qu’outil d’analyse, il donne à voir les conceptions de la relation Homme-Nature qui co-existent dans la société.
Flora Pennec, ingénieure de recherche au MNHN
Diversité des modes de gestion des pâturages dans les zones humides : effets des pratiques sur la prolifération du Jonc diffus
La dégradation des écosystèmes engendre une perte de biodiversité et des services rendus par ces écosystèmes, et les zones humides sont particulièrement touchées. La diversité des statuts (terre agricole, aire protégée, collectivité) et des acteurs gérant les zones humides impliquent des pratiques variées mais qui peuvent répondre à des problématiques communes, ce qui est le cas pour la prolifération du jonc diffus. Le jonc diffus est une espèce invasive indicatrice de milieux perturbés et qui limite la présence de beaucoup d’espèces animales et végétales. Le projet vise à comprendre les effets des modes de gestion sur la biodiversité et la prolifération du jonc diffus en zone humide afin de trouver des solutions adaptées à chaque contexte.
Marjan MASHKOUR, directrice de recherche au CNRS et Margareta TENGBERG, professeure au MNHN
Eaux de vie. Dynamique fluviale et exploitation des ressources à Chanhu-Daro au 3e millénaire avant notre ère (bassin de l’Indus, Pakistan).
L’Indus est le berceau de la civilisation éponyme qui s’est développée au Pakistan et au nord-ouest de l’Inde entre 2500 et 1900 avant notre ère. Les recherches sur les premières villes de cette région se sont jusqu’ici surtout concentrées sur la culturelle matérielle et les réseaux commerciaux, pourtant, le fleuve lui-même a joué un rôle déterminant dans une zone particulièrement aride. Le projet vise donc à éclairer sur l’interaction entre les premières sociétés et le fleuve grâce à une approche interdisciplinaire impliquant notamment des géoarchéologues, des bioarchéologues, des archéologues et des archéozoologues.
Que deviennent les projets des précédentes éditions ?
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2022
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2021
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2020
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2019
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2018
À propos du Prix
Grand mécène du Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation d’entreprise ENGIE soutient le Muséum depuis près de vingt ans sur de nombreux projets liés à la préservation de l’environnement, la restauration patrimoniale ou encore la diffusion des résultats de la recherche.
La Fondation ENGIE a souhaité poursuivre son engagement par la création, en 2018, d’un prix en faveur des travaux de recherche du Muséum. Le Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme permet ainsi d’attribuer une bourse annuelle à des chercheurs travaillant sur des projets interdisciplinaires innovants visant à mieux comprendre les liens qu’entretiennent les sociétés passées et présentes avec leur environnement.
Depuis la première édition en 2018, 18 projets menés par 27 chercheurs ont été récompensés.
Journée mondiale des ONG
Dans l’agenda des Nations Unies, le 27 février est l’occasion de célébrer la Journée Mondiale des ONG.
Les ONG sont devenus aujourd’hui des acteurs clés de la société civile et des enjeux internationaux, se mobilisant sur des champs essentiels : droits de l’Homme, lutte contre la faim, accès à l’eau potable, lutte contre les maladies, protection des enfants, soutien à l’éducation, lutte contre la pauvreté, écologie ou protection de la nature. Elles contribuent notamment à la prise de conscience à la fois de la finitude des ressources terrestres et de l’imbrication de toutes les grandes questions environnementales à l’échelle mondiale. Mais ce sont aussi des organisations qui au plus près du terrain mettent en œuvre des solutions.
Témoignage de Chékéba Hachémi, administratrice de la Fondation ENGIE
A 22 ans, pour permettre aux femmes afghanes d’acquérir leur indépendance et prendre le contrôle de leur vie, Chékéba Hachemi, administratrice de la Fondation ENGIE , fonde l’association Afghanistan Libre, ONG reconnue d’intérêt général qui lutte depuis 1996 pour l’accès à l’éducation, à la formation et à la santé du plus grand nombre de filles et de femmes en Afghanistan.
Pour la Fondation d’entreprise ENGIE, cette journée est l’occasion de mettre en avant ses partenaires mais cette année plus particulièrement l’engagement des collaborateurs volontaires d’ENGIE, fédérés dans des ONG internes.
Jean-Sébastien Blanc, Directeur Général Adjoint, en charge des ressources humaines d’ENGIE
Administrateur de la Fondation ENGIE
Focus sur les ONG internes d’ENGIE : ENERGY ASSISTANCE, soutenues par la Fondation ENGIE
Au début de l’aventure… des femmes et des hommes qui ont envie de s’engager !
Créée tout d’abord en Belgique en 2001, puis en 2005 en France par des salariés volontaires d’ENGIE, souhaitant mettre leur savoir-faire au service de populations touchées par des catastrophes ou en n’ayant pas accès à l’énergie, l’ONG Energy Assistance (EA) met les compétences et le savoir-faire de ses membres, au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès ou ont un accès très limité, aux services énergétiques essentiels …généralement pour l’électrification de centres de santé, d’écoles ou par le développement d’activités génératrices de revenus.
Mise en place de systèmes de production électrique décentralisée (principalement d’énergie renouvelable), raccordement au réseau de communautés isolées, réhabilitation d’installations électriques,…c’est cela la réalité d’un projet.
Partout dans le monde, des bénévoles de l’ONG Energy Assistance partent ainsi en mission pour donner accès à l’énergie aux plus démunis.
« Chaque mission est une aventure humaine, dont ils reviennent transformés et qui contribuent à donner sens à leur travail. », souligne Eric Bassac – président d’Energy Assistance France
« On sent un appétit, notamment chez les jeunes. Ils sont de plus en plus nombreux à passer une tête chez nous. Avec la Fondation ENGIE, en cohérence avec la priorité du Groupe d’attirer de jeunes talents féminins, nous visons la parité dans nos équipes » , témoigne Tony Moens de Hase.
Afin d’assurer la pérennité, la visibilité et le dynamisme des Energy Assistance, c’est la Fondation ENGIE, qui en assure le soutien principal.
A chaque fois, des salariés ou retraités du groupe ENGIE sont aux manettes, comme permanents ou bénévoles. Et l’objectif est toujours le même : apporter l’expertise et les moyens techniques pour donner accès à l’énergie à ceux qui n’en ont pas.
Co-construction, transfert de compétences, coalitions
En vingt ans, depuis la création d’Energy Assistance, les choses ont beaucoup bougé.
- Premier point : l’accès à l’énergie s’est fortement développé. L’action d’ONG comme Energy Assistance s’est alors focalisée pour fournir de l’énergie aux « oubliés des réseaux » et dans les habitats isolés.
- Deuxième point : il y a désormais une collaboration locale impliquant les entreprises et centres de formation. Avant, on ne trouvait pas de matériels fiables sur place. Aujourd’hui, les entreprises locales fournissent un matériel de qualité et c’est bien mieux pour le suivi et la maintenance.
- Troisième point : pour assurer une maintenance optimale, la plupart des projets déployés par Energy Assistance prévoit un volet formation de techniciens sur place. C’est un volet essentiel.
- Enfin dernier point : l’action en coalition avec d’autres ONG comme ACTED et Reach out au Maroc.
IMPACT 2023 : Grâce à la mobilisation de 57 volontaires, 24 Projets ont été menés dans 12 pays pour 62 000 bénéficiaires
Suite au séisme du 8 septembre 2023, une mission d’aide d’urgence au Maroc
En partenariat avec les ONG ACTED et Reach out, qui ont une connaissance fine du terrain Energy Assistance a mobilisé des collaborateurs du MAROC pour apporter l’énergie à 4 villages marocains de l’Atlas, très fortement touchés et éloignés de tout : Tissal, Tichekji, Manzanit et Sellamte
Energy Assistance a ainsi assuré la distribution de l’électricité fournie par des panneaux solaires aux campements qui abritent les populations victimes du séisme du 8 septembre 2023 dans ‘
Plusieurs objectifs pour cette mission :
- Fournir de l’électricité pour les besoins prioritaires de chaque tente (éclairage et petits chargeurs) et pour les besoins collectifs (frigidaire, télévision)
- Assurer une bonne qualité des panneaux et des batteries, le monitoring à distance de l’installation, et une garantie avec maintenance pour au minimum 4 ans.
Cette mission a été réalisée par 2 collaborateurs d’ENGIE : Anas Hamri et Hamid Menkari et en collaboration avec 2 ONG : ACTED et REACH OUT
Les actions menées :
- Phase 1 : Installation des panneaux solaires dans chaque village 2 x 5500 Wc dans chaque village
- Phase 2 : Adaptations et/ou réhabilitations ou nouvelle affectation des systèmes selon les besoins et les coûts associés. La phase 2 débute après la disparition des campements quand les bénéficiaires auront pu rejoindre leur maison restaurée ou reconstruite.
Ukraine – Ville de Kiev – Fourniture d’un groupe électrogène de secours à l’hôpital n°6 de Kiev d’une puissance de 600 kVA
Avec la participation de la ville de Bruxelles et le soutien d’Energy Assistance la Fondation ENGIE a fait don d’un groupe électrogène de secours à l’hôpital n6 de Kiev d’une puissance de 600 Kva.
6720 bénéficiaires
Mission d’électrification du centre AMAH à Mesnil-St-Blaise en Belgique avec Energy Assistance Belgique
Pendant 2 jours, plus de 20 volontaires appartenant à plusieurs entités d’ENGIE ont installé 144 panneaux de 410Wc ainsi que de 3 onduleurs de 10 kVA tripolaires SMA pour le Centre d’accueil AMAH à Mesnil-St-Blaise.
Impact : Après deux semaines de fonctionnement, l’installation a déjà produit près de 3.000 kW/h. Les économies réalisées permettront le maintien des mesures d’accompagnement des résidents du home ainsi que des investissements d’amélioration des bâtiments en vue d’autres économies d’énergie.
Une jeune ingénieure belge de Tractebel a participé à cette mission d’Energy Assistance en Belgique – Laurence Halet
LAURENCE HALET
Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi
Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.
Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.
Éclairer le chemin de l’éducation :
L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.
Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.
Vers la durabilité et la convivialité écologique :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Les collaboratrices d’ENGIE engagées auprès des Energy Assistance
Sarah Ouziaux, Segment Manager – Regulated, Institutional & Multilateral Organizations – basée à Bruxelles
Sarah, quel est votre parcours ?
Après un double Master en France et en Angleterre il y a déjà un certain nombre d’années, j’ai commencé ma carrière dans le traitement des eaux usées en Angleterre. J’ai ensuite travaillé 2 années pour Unicef au Danemark, avant de revenir en France, orienter ma carrière vers le secteur des centrales énergiques pour finalement rejoindre le groupe Engie en Belgique il y a 12 ans en tant que project manager puis business developpeur . Depuis 2 années, j’interviens sur les sujets d’égalité des genres dans le secteur de l’énergie.
Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance ?
Par nature, je ne peux pas ne pas être engagée dans une association. Chez Tractebel, j’enviais les collègues qui partaient pour Energy Assistance en Afrique, j’imaginais ne pas être à la hauteur, n’étant pas une électricienne et ne me sentant pas apte à câbler toute seule des panneaux et un onduleur. Puis au détour d’une conversation avec Tony Moes de Hase, Général Manager d’Energy Assistance France j’ai appris qu’Energy Assistance avait besoin d’autres compétences que purement électriques et que j’y avais tout à fait ma place. J’ai saisi l’opportunité qui était tendue et me suis engagée !
Quelle a été la mission que vous avez menée ?
En Septembre, j’ai fait partie d’une équipe de 4 volontaires pour monter 3 installations de panneaux solaires et batteries -afin de permettre aux services de pédiatrie, maternité et de laboratoire de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko de continuer à fonctionner malgré les coupures de courant. Cette mission se situait à Parakou – au centre du Bénin et à 9h de route de Cotonou.
Vos impressions ?
Mon tout premier sentiment a été de la fierté de faire partie du groupe de volontaires avec un peu d’appréhension sur la dynamique qui allait s’installer. Arrivés au Bénin, nous avons été très bien accueillis et accompagnés jusqu’à l’hôpital où nous étions logé dans un bungalow un peu à l’écart des bâtiments principaux.
Je suis extrêmement fière d’avoir appris à monter les panneaux, des boîtiers, pris en main la préparation des activités des collègues en repérant le câblage du site, organiser et coordonner les menuisiers et les peintres, discuter avec le directeur et j’ai pu dénouer quelques situations grâce à mes contacts avec la responsable d’Engie à Parakou en qui j’ai découvert une personne magnifique.
Evidemment, il y a aussi des points d’améliorations, l’un d’entre eux concerne l’égalité des genres, un sujet auquel je suis sensible et je sais que mon rôle était éventuellement de servir de rôle modèle. Alors puisqu’on devait aussi former 4 jeunes, j’ai trouvé dommage qu’aucun ne soit une jeune femme.
Journée Internationale des Femmes et Filles de Sciences - Entretien avec Lauren Williams
Entretien avec Lauren Williams professeure de mathématiques Dwight Parker Robinson à Harvard et professeure Sally Starling Seaver à l’Institut Radcliffe, professeure invitée à l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques
Lauren Williams est professeure de mathématiques Dwight Parker Robinson à Harvard et professeure Sally Starling Seaver à l’Institut Radcliffe. Elle a étudié les mathématiques à l’Université Harvard et a obtenu son doctorat au MIT, sous la supervision de Richard Stanley. Après des bourses postdoctorales à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université Harvard, elle est retournée à l’UC Berkeley en 2009, d’abord en tant que professeure adjointe, puis professeure agrégée et est devenue professeure titulaire en 2016. Elle a obtenu un nouveau poste de professeure à l’Université Harvard et à l’Institut Radcliffe en 2018. Ses intérêts de recherche portent sur l’algèbre et la combinatoire.
Le professeur Williams a passé près d’un an à l’IHES en tant que professeur invité entre août 2022 et juillet 2023. Sa visite a été financée par la fondation ENGIE qui s’est engagée à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES.
Votre parcours professionnel est impressionnant. Avez-vous toujours su que vous vouliez être mathématicien ?
À l’école secondaire, j’aimais déjà beaucoup les mathématiques, mais je ne savais pas quel genre de carrière existait. Il y a un programme particulier qui était très important pour moi et que j’ai suivi après ma deuxième année d’école secondaire, qui s’appelle le Research Science Institute (RSI). Il a lieu chaque été au MIT et accueille des lycéens de tous les États-Unis ainsi que quelques étudiants internationaux. Tous les étudiants ont été jumelés à des mentors et j’ai été jumelé à un étudiant diplômé en mathématiques qui m’a donné un problème de recherche en combinatoire auquel réfléchir, ainsi que quelques références à lire pour apprendre la combinatoire et comment programmer. C’était très intensif, mais extrêmement intéressant et amusant. C’était ma première expérience de recherche et j’ai vraiment apprécié la liberté et la créativité que cela impliquait. Après cet été, je voulais continuer à travailler sur mon projet, mais je rentrais chez moi en Californie, alors mon mentor m’a mis en contact avec un chercheur de l’UCLA qui a accepté de me rencontrer pour m’aider à poursuivre mon projet, ce qui a été très gratifiant.
Comment avez-vous découvert que la recherche en mathématiques était une possibilité et que c’était ce que vous vouliez faire ?
Après le RSI, j’ai compris qu’il était possible de faire carrière en mathématiques et j’ai décidé d’essayer d’être chercheur. Malgré mon expérience limitée, je pensais que je pourrais faire carrière dans la recherche et l’enseignement. Je savais que le chemin pourrait être difficile, alors pendant mes étés de premier cycle, j’ai exploré diverses options de carrière : j’ai passé un été dans un programme de recherche en mathématiques dans le Minnesota, un été à la National Security Agency à faire de la cryptographie et un autre été à New York à faire du conseil financier. Après ces expériences, j’ai compris que si à l’avenir je ne parvenais pas à obtenir un emploi de professeur, il y avait d’autres possibilités.
Un moment charnière pour moi a été pendant mes études supérieures, au cours de ma deuxième année de doctorat. J’avais récemment commencé à travailler sur un problème de recherche, et après plusieurs mois, j’avais formulé une conjecture que je voulais vraiment prouver. Je travaillais presque tous les jours, mais pendant neuf mois, rien ne semblait vraiment fonctionner. J’étais complètement coincée et je commençais à me sentir déprimée et découragée. J’ai dû me demander si je devais abandonner et trouver un autre problème, ou continuer, sachant que je ne pourrais jamais prouver ma conjecture. C’était une période qui a été assez difficile pour moi. Mais j’ai fini par trouver la solution à mon problème. Après ces neuf mois, j’ai commencé à faire des progrès, et une fois que j’ai commencé sur la bonne voie, il m’a fallu encore trois ou quatre mois pour prouver la conjecture. Trouver la solution m’a donné une certaine confiance en mes capacités, et avec chaque nouveau problème que je résolvais et chaque article que j’écrivais, j’ai gagné en confiance que je pouvais continuer sur cette voie. Rétrospectivement, je sais maintenant que mon expérience n’était pas inhabituelle – presque tous ceux que je connais qui ont fait des études supérieures ont eu des moments où ils se sont sentis perdus. Il faut se rendre compte qu’en recherche, nous sommes coincés la plupart du temps, et qu’il y aura de nombreux jours où nous travaillerons, sans savoir si nos efforts nous mèneront quelque part. Mais ensuite, quand on trouve enfin le résultat, le sentiment est très gratifiant !
Comment décririez-vous votre expérience en tant que femme en mathématiques ?
Je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de filles en mathématiques déjà au lycée. Je participais à des concours de mathématiques et à des programmes d’été de mathématiques où il n’y avait pas beaucoup de filles. Au cours de l’été qui a suivi ma troisième année d’école secondaire, j’ai participé au programme d’été de l’Olympiade de mathématiques, un programme résidentiel de 3,5 semaines qui formait les élèves à l’Olympiade internationale de mathématiques. Les personnes ont été sélectionnées en fonction de leurs résultats lors des compétitions précédentes. Il y avait 24 participants, et j’étais la seule fille. Tout le monde était amical, mais l’expérience était étrange et isolante ; De plus, j’ai ressenti une pression énorme que si je faisais mal, cela rejaillirait mal sur toutes les femmes.
Dans les départements de mathématiques dont j’ai fait partie (en tant qu’étudiante ou membre du corps professoral), la proportion de femmes parmi les professeurs a varié de 0 % à environ 15 %, ce qui n’est évidemment pas idéal. D’un autre côté, je pense qu’il peut y avoir une très belle communauté parmi les femmes mathématiciennes. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs très bonnes collaboratrices, avec lesquelles j’ai travaillé pendant près de deux décennies. Je pense à Sylvie Corteel, qui est aujourd’hui à l’Université Paris Cité et à l’UC Berkeley, et à Konstanze Rietsch, qui est au King’s College de Londres. Je collabore avec elles depuis peut-être dix-sept ans et c’est vraiment agréable d’avoir ces collaboratrices très fortes avec lesquelles je suis également très amie. J’ai également eu des étudiantes exceptionnelles de premier cycle et des cycles supérieurs, ce qui me rend optimiste quant à l’avenir.
Selon vous, quelles sont les conditions ou les facteurs qui aideraient davantage de femmes à choisir une carrière en mathématiques ?
Je pense qu’il est utile pour les jeunes femmes de voir des femmes plus âgées qui ont une carrière réussie en mathématiques et qui sont également heureuses dans leur travail.
La garde d’enfants est un autre facteur clé, car la garde d’enfants aux États-Unis peut être extrêmement coûteuse. Il peut donc être difficile pour les universitaires, en particulier les femmes, de poursuivre leur carrière dans la recherche une fois qu’ils ont fondé une famille. Ainsi, les subventions qui couvrent la garde d’enfants peuvent être utiles : par exemple, la bourse de recherche Alfred Sloan peut être utilisée pour couvrir les frais de garde d’enfants, ce qui m’a été très utile lorsque j’ai eu mon premier enfant.
Une autre chose qui peut rendre difficile pour les jeunes chercheurs de poursuivre une carrière dans le milieu universitaire est le temps qu’il faut pour obtenir un poste permanent. Aux États-Unis, de nombreuses personnes passent de 3 à 5 ans en tant que boursier postdoctoral, puis obtiennent un poste menant à la permanence (si elles ont de la chance !), puis attendent six ou sept ans avant d’avoir un poste permanent (permanent). Même si je sais que c’est aussi difficile en France, il me semble qu’il y a plus de postes disponibles et que le délai entre l’obtention d’un doctorat et l’obtention d’un poste permanent est plus court. De cette façon, la France permet aux gens (en particulier aux femmes) de choisir plus facilement une carrière dans le monde universitaire.
Comment avez-vous entendu parler de l’IHES et quelle a été votre expérience en tant que chercheur invité ?
Bien que je sois allé en France à plusieurs reprises, notamment lors d’une année sabbatique en 2014, août 2022 a été la toute première fois que j’ai mis les pieds à Bures-sur-Yvette. J’avais beaucoup entendu parler de l’IHES par de nombreux collègues qui parlaient avec éloquence de l’Institut, mais je n’avais jamais postulé auparavant.
Je suis très contente de mon année à l’IHES, qui est un endroit merveilleux pour faire de la recherche. Les bureaux sont confortables et il y a une salle avec d’immenses tableaux noirs et un tableau intelligent, ce qui est agréable pour la collaboration. Tout ici est conçu pour rendre la vie d’un chercheur aussi facile que possible. L’IHES est également très international et, au cours de l’année écoulée, j’ai rencontré de manière inattendue des collègues des États-Unis que je ne m’attendais pas à voir ; Cela a été très agréable.
De plus, j’ai trouvé que l’IHES était un lieu de travail très tranquille. Cette année, j’ai vécu à Paris, et j’ai toujours l’impression d’être dans une retraite à la campagne chaque fois que je descends du train à Bures-sur-Yvette, que je respire l’air frais et que j’entends le chant des oiseaux plutôt que le bruit de la ville.
Enfin, mes enfants aiment aussi l’IHES ! Je suis venue en France avec ma famille, et j’ai emmené mes enfants à l’Institut plusieurs fois le week-end. Ils ont aimé dessiner sur mon tableau, tourner sur ma chaise tournante, boire du chocolat chaud dans la machine à café et faire la roue dans les couloirs. Ils pensent que la vie d’un chercheur est géniale !