Journée mondiale de l’océan

Le 8 juin est célébrée la journée mondiale de l’océan, à l’initiative de l’ONU. C’est une occasion majeure de mettre en avant l’importance vitale de nos océans et de leurs écosystèmes fragiles. 

L’océan couvre plus de 70 % de la planète. C’est notre source de vie, soutenant la subsistance de l’humanité entière et celle de tous les autres organismes sur terre.

L’océan produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète et abrite la majeure partie de la biodiversité terrestre. Elle est notamment la principale source de protéines pour plus d’un milliard de personnes dans le monde. L’océan est aussi la clé de notre économie, avec environ 40 millions de personnes employées par les industries océaniques d’ici à 2030.

L’homme a donc besoin de l’océan pour survivre et l’océan a aujourd’hui, plus que jamais auparavant, besoin d’un soutien accru pour continuer à remplir ses fonctions, dont toute la planète dépend.

Le thème de cette année 2024 est « Renouveler en profondeur notre action » pour nous rappeler que notre rapport à l’océan doit changer de toute urgence. Pour susciter un vaste élan en faveur de l’océan, nous devons donc renouveler en profondeur notre action.

En juin 2025, la France accueillera à Nice pour la première fois la Conférence des Nations Unies sur les Océans : UNOC 2025.

Ce rendez-vous au sommet réunira les chefs d’État et gouvernements du monde entier durant une semaine. Cette conférence est un événement majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation des espaces maritimes.

PLANET FOR PEOPLE : Agir pour la protection des océans, une priorité pour la Fondation ENGIE en 2024 et 2025.

La biodiversité et la protection des Océans sont un des axes majeurs de l’action de la Fondation ENGIE, autour de 4 priorités :

  • Soutenir la recherche pour mieux connaître la biodiversité marine et l’interaction de l’Homme sur le milieu marin,
  • Innover pour préserver la biodiversité marine . 
  • Actions concrètes pour lutter contre les déchets, protéger la biodiversité marine et sensibilisation du Grand public, et notamment des scolaires,
  • Actions de plaidoyers en fédérant les acteurs et soutien aux débats

Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans. Dans le cadre de son mandat 2020 – 2025, la Fondation ENGIE renforce son engagement pour la sauvegarde de la biodiversité et son action pour préserver nos océans au travers d’initiatives concrètes pour stimuler des vagues d’actions positives.


Soutenir la recherche

AVEC L’UNESCO : UN ENGAGEMENT DE LA FONDATION ENGIE DANS LE CADRE DE LA DÉCENNIE DE L'OCÉAN de l’UNESCO

Créée en 1961, la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI/UNESCO) est l’entité au sein des Nations Unies qui facilite la coopération internationale dans le domaine des sciences océaniques avec ses 150 États membres et partenaires. Depuis 2021, la COI/UNESCO coordonne la mise en oeuvre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable 2021-2030 qui rassemble des milliers d’instituts de recherche et des dizaines de fondations philanthropiques et de partenaires du secteur privé dans plus de 60 pays.

La Fondation ENGIE soutient Le Bureau de Coordination de la Décennie de l’Océan pour le Partage des Données Océaniques – initiative en matière de données, d’informations et de connaissances océaniques afin de les rendre accessibles pour la prise de décision et l’élaboration des politiques.

En effet, en cette période de crise planétaire, nous avons besoin de données, d’informations et de connaissances pertinentes, opportunes, fiables et accessibles sur les océans. Aujourd’hui les sciences océaniques souffrent d’un manque d’accessibilité et d’interopérabilité des données numériques, de lacunes importantes dans certains types de données océaniques, et d’un manque de ressources et de capacités.

Une stratégie de données et d’informations dans le cadre de la Décennie de l’Océan a été ainsi élaborée pour répondre à ce défi et pour encadrer le développement d’un écosystème de données et d’informations océaniques fiables, inclusives et interconnectées, qui relie les informations au-delà des disciplines et des frontières géographiques et qui est activement utilisé pour la prise de décision afin de soutenir la gestion durable de l’océan.

Les bénéficiaires directs sont les centaines de chercheurs impliqués dans les 48 programmes et 277 projets mondiaux approuvés par la COI pour la Décennie, qui sont basés dans plus de 60 pays. Ils bénéficieront d’un système permettant plus facilement de trouver, d’utiliser et de partager des données océaniques pluridisciplinaires.

AVEC L’EXPLORATION DU GOLFE DU LION AVEC LE MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE

Exemple d’organismes prélevés lors de la campagne menée en septembre 2023
Crédit MNHN - Alice Leblond – 2019

La France avec ses façades maritimes atlantique et méditerranéenne a historiquement joué un rôle clé dans la description et la compréhension des écosystèmes côtiers.

Cependant, plus de la moitié des espèces n’a pas été revue depuis le 19e siècle. Or, le changement global, et en particulier le réchauffement de l’eau de mer ainsi que les canicules marines, impactent fortement les côtes françaises.

Le Muséum a produit des données de connaissances importantes sur le benthos (ensemble des organismes vivant à proximité du fond des mers) des milieux récifaux de Méditerranée lors de sa dernière exploration en Corse menée dans le cadre du projet « La Planète Revisitée » (2019-2021).

Cependant, l’inventaire de ces organismes est encore lacunaire. De plus, ils n’ont pas fait l’objet d’un séquençage ni de photographies à haute résolution en vue de créer des bases de données de référence.

Afin de compléter cet inventaire qui a fait date pour la faune et flore marine de Méditerranée, le Muséum va compléter avec ce nouveau projet dans le golfe du Lion l’inventaire du benthos des fonds meubles de Méditerranée.

Cette nouvelle exploration (jusqu’à 1000 mètres de profondeur) permettra de documenter la diversité des organismes au sein de cet espace bénéficiant du statut de Parc naturel marin (PNM).

Les enjeux du projet sont variés :

  • Enrichissement des collections de la zone et valorisation de celle-ci  (360 espèces de mollusques,150 espèces de crustacés, 30 espèces d’annélides,172 spécimens d’algues prélevés);
  • Modernisation et mise à niveau des données patrimoniales : géo référencement, photographies, séquence ADN ;
  • Production de données utiles à l’expertise (enrichissement de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) puis à la mise en œuvre des politiques publiques et plan de gestion du PNM;
  • Contribution au rayonnement de la zone au travers d’actions médiatiques mises en place dans le cadre du projet et diffusion des connaissances et de la culture scientifique au travers d’actions éducatives ;
  • Contribution éventuelle au projet ATLASea pour le séquençage de génome complet de certaines espèces du PNM (un peu moins de 20% des espèces décrites ont des séquences associées – les projets d’ADN environnemental seraient bien plus performants si la base de données avait une meilleure couverture taxonomique).


Innover pour protéger

AGIR POUR LA PROTECTION DE L’HERBIER DE POSIDONIES EN MÉDITERRANÉE AVEC L’OFFICE FRANÇAIS DE LA BIODIVERSITÉ

La posidonie est emblématique des fonds marins de Méditerranée. De sa présence et de sa préservation dépend un écosystème parmi les plus riches de notre environnement.

 Le projet : Installation d’une zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) situé à proximité du port Saint-Pierre à Hyères.

 Dans cette zone très touristique proche des îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, et soumise à une pression forte des bateaux de plaisance, une cinquantaine de bouées (dont 3 pour les bateaux supérieurs à 24 mètres) vont ainsi être mises en place d’ici 2025 et protéger plus de 200 hectares d’herbiers, tout en offrant aux plaisanciers un mouillage sûr et écologique.

La posidonie (Posidonia Oceanica) est un des organismes les plus vieux de notre planète (100 000 ans) et l’habitat que constituent les herbiers de posidonie sont le support d’une biodiversité exceptionnelle et remplissent de nombreuses fonctions écosystémiques :

Les ancrages répétés des grands bateaux labourent les fonds et causent des dégâts dramatiques sur les herbiers : une fois les fonds labourés, les courants élargissent les saignées et les sédiments sont libérés.

La Fondation ENGIE soutient également le développement du Réseau méditerranéen pour la posidonie, notamment pour l’organisation du premier séminaire du réseau en Croatie en 2024.

FILETS ET CORDAGES BIODÉGRADABLES AVEC LA COOPÉRATION MARITIME

©Andrew B Hall/shutterstock

La Fondation ENGIE est engagée pour la protection des océans et de la biodiversité marine. Elle soutient la Coopération Maritime dans le cadre de son projet innovant de filets et cordages biodégradables en mer.  

La Coopération Maritime est une association qui fédère l’essentiel du mouvement coopératif français de la pêche artisanale (bateaux jusqu’à 25 mètres de long) et de la culture marine. Elle regroupe quelques 130 structures coopératives ou filiales de coopératives présentes sur tout le littoral, de natures très différentes (avitaillement, pêche, crédit pour achat des bateaux et du matériel, assurance…). Elle représente environ 1000 navires et 4500 pêcheurs.  

La Fondation ENGIE soutient le projet LINC BIOMER. L’objectif est de créer des engins de pêche types chalut, qui peuvent être recyclés, biodégradables en mer et compostables à partir de matériaux biosourcés. L’idée est de réduire l’impact environnemental des engins tout en assurant les propriétés mécaniques attendues par les pêcheurs.  

C’est un projet innovant qui entend développer de nouvelles formulations à partir de matières plastiques biosourcées et biodégradables. Il est mené par un consortium d’experts reconnus dans la recherche sur les matériaux et la production de filets tels que Le Drezen pour la production des nappes filet, la conception et la fabrication d’engins de pêche ou encore IRMA pour la formulation de matières premières majoritairement biosourcées et biodégradables en mer ainsi que pour la réalisation des tests de biodégradation et d’écotoxicité en milieu marin.  

Ce projet, lancé en janvier 2024 pour une période de 36 mois se déroulera en 3 étapes : 

  • Etape 1 : étude technico-économique pour définir les marchés, les volumes ciblés, les besoins et les attentes des professionnels (cahier des charges) 
  • Etape 2 : étude sur le vieillissement en mer des échantillons et fabrication de prototypes 
  • Etape 3 : tests en conditions réelles à bord des navires de pêche, retour des professionnels et tests de biodégradation et d’écotoxicité en milieu marin  

Le projet LINC Biomer a fait partie des 5 projets nominés au Blue Challenge 2024, organisé par le Pôle Mer Bretagne Atlantique pour la 9ème année consécutive, qui récompense l’innovation maritime.

Pour en savoir plus : https://www.pole-mer-bretagne-atlantique.com/fr/ressources-biologiques-marines/project/2670 et https://www.youtube.com/watch?v=rFhaJiQtj6s


Sensibiliser et agir pour la protection des océans

LUTTER CONTRE LA POLLUTION PLASTIQUE DANS LES OCÉANS AVEC LE PROGRAMME « UN GESTE POUR LA MER » ET « REPÊCHONS LES OCÉANS » DE LA FONDATION DE LA MER

La Fondation ENGIE soutient la plateforme « Un Geste Pour La Mer » créée en 2019 qui permet à chacun d’agir contre la pollution plastique avec :  

  • Une communauté globale qui fédère les citoyens, les associations, les scientifiques, les institutions scolaires, les collectivités et les acteurs privés.  
  • Une carte des collectes en France Métropolitaine et dans les territoires d’Outre-Mer, des actualités, des ressources pédagogiques, des outils pratiques pour aider les citoyens dans leur engagement en faveur de l’Océan et organiser des collectes.  
  • Un dispositif de financement simple et rapide pour les associations qui luttent concrètement contre la pollution plastique à travers des collectes de déchets ou des actions de sensibilisation.  

IMPACT :  

  • 300 acteurs inscrits sur la plateforme  
  • Plus de 150 associations financées  
  • 1 950 collectes organisées  
  • 97 000 bénévoles mobilisés  
  • Plus de 900 tonnes de déchets collectés  

 

La Fondation ENGIE accompagne également le programme « Repêchons les océans », programme de récupération des déchets marins en collaboration avec la Filière pêche en France.  

Ce programme rassemble et soutient les acteurs de la pêche et de l’Upcycling en France en favorisant son développement à l’échelle locale. Cette initiative est rendue possible grâce au travail qu’accomplissent les pêcheurs au quotidien mais aussi grâce au soutien des gestionnaires des ports et aux organismes locaux.

Les objectifs du programme

Les objectifs du programme sont de former un réseau de professionnels de la pêche, de protéger la vie marine en enlevant les déchets marins qui endommagent les écosystèmes et de promouvoir l’économie circulaire à travers la mise en place d’un système national efficace de gestion des déchets marins. Un autre objectif est de maintenir leur traçabilité. La caractérisation des déchets marins est remontée via le CEDRE et le Ministère de la Transition écologique. Ces informations de catégorisation des déchets marins collectés permettent de sensibiliser le grand public sur la pollution plastique de l’Océan.

Ce programme intègre la démarche de lutte contre la pollution plastique en mer «Un Geste Pour La Mer» de la Fondation de la Mer et s’appuie sur l’initiative internationale «Upcycling The Ocean» menée par la Fondation Ecoalf.

Quelques chiffres :

« La Fondation de la Mer fédère plus de 200 associations pour lutter contre la pollution plastique dans l’Océan à travers son programme Un Geste pour la Mer. La mobilisation de la filière pêche française pour la récupération des déchets marins est une nouvelle étape importante qui permet à chaque pêcheur de devenir un acteur de la protection de l’Océan. » déclare Alexandre Iaschine, Délégué général de la Fondation de la Mer.

Eduquer à l’océan avec les CAMPUS UNESCO - MASTERCLASS

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan, l’UNESCO a proposé aux enseignants et éducateurs une master class en ligne sur le thème « Éduquer à l’océan ». L’objectif est celui de les accompagner et d’initier une réflexion sur les contenus, méthodes et outils à mettre en place afin de sensibiliser les jeunes aux enjeux environnementaux et liés à l’océan.

Les thématiques étaient alignées au thème de la WOD 2024 : restaurer la relation entre humanité et océan, à partir de la jeunesse.


Journée mondiale de l’environnement

Le 5 juin, c’est la Journée mondiale de l’environnement, conduite par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) depuis 1973. 

En adéquation avec le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, le thème de cette année 2024 est la restauration des terres, l’arrêt de la désertification et le renforcement de la résistance à la sécheresse. Il est célébré par le slogan « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la #GénérationRestauration ». 

Prendre soin de la vie et de la planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis 30 ans. Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès à une énergie renouvelable et durable en 2024, la Fondation ENGIE s’engage année après année en faveur de l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Selon l’ONU, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29 % depuis 2000. Sans une action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050.

La Fondation ENGIE s’engage activement pour la préservation de la biodiversité et l’environnement à travers :

  • La protection de la biodiversité et des écosystèmes
  • L’accompagnement de la recherche scientifique 
  • L’éducation et la sensibilisation à la protection de l’environnement


Agir pour la reforestation au cœur des territoires

AVEC LA FONDATION DU PATRIMOINE : PRÉVENIR LES INCENDIES DE FORÊT, PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ ET RECONSTITUER LA FORÊT DU PIGNADA À ANGLET, ENDOMMAGÉE PAR LES INCENDIES EN 2020

La forêt communale du Pignada, classée Espace Naturel Sensible, est considérée comme le poumon vert de l’agglomération Bayonne Anglet Biarritz. Les pins maritimes sont les principales essences qui composent cette forêt. Son sous-bois dispose d’une biodiversité riche, un écosystème qui accueille une multitude d’espèces animales et végétales.

L'incendie dévastateur de 2020 © K Pierret-Delage - Ville d'Angle

En 2020, un incendie a ravagé près de 75 hectares des parcelles publiques de la forêt et a fortement impacté la faune et la flore de la zone. 

Le plan de reboisement a été choisi dans un contexte géographique (boisée atlantique) et climatique (évolution du climat). Les pins représentent donc 60 % des plantations et les chênes lièges 30 %. 

Impact :

  • Plantation de 40 000 pins maritimes de profil dunaire (graines de souches différentes des pins maritimes dit landais)
  • Plantation de 20 000 chênes lièges 

AVEC LA SMAPP : AGIR POUR LA REFORESTATION AU CŒUR DES TERRITOIRES AVEC LA CRÉATION D'UNE NOUVELLE FORÊT EN ILE DE FRANCE, LA FORÊT DE MAUBUISSON

Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne. 

La forêt de Maubuisson, c’est l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.

Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France. 

La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus. 

En cette saison, près de 55 ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres. 

Impact : 

  • 130 000 arbres plantés en 2023
  • Sensibilisation de 80 classes de CM1/CM2 soit 2000 scolaires

Plan Arbres de la région des Hauts de France : Un million d’arbres plantés tous les 3 ans

La Région Hauts de France a lancé le 19 avril 2020 le « Plan Arbres » mobilisant les collectivités locales, les opérateurs publics, les lycées, les associations, les maisons familiales et rurales en faveur du reboisement du territoire. Cette stratégie consiste à mobiliser tous ces acteurs du terrain pour lutter contre les effets du changement climatique mais également atteindre la plantation d’un million d’arbres tous les 3 ans. 

Le plan régional a trois axes principaux : 

  • Être exemplaire
  • Accompagner les initiatives territoriales
  • Encourager la mobilisation citoyenne

Depuis 2020, le Plan Arbres c’est 550 projets pour 710 000 plants qui ont été comptabilisés. 

A travers le dispositif Génération + Lycée et Nature, plusieurs lycées d’enseignement public et privé ont également pu en bénéficier.

LIFE BIODIV’EST : Restauration et la préservation de la biodiversité RÉGION GRAND EST

Le projet LIFE Biodiv’Est a été lancé en février 2022 pour une durée de 10 ans. C’est un levier de démultiplication et d’accélération de projets en lien avec la restauration et la préservation de la biodiversité dans la région du Grand Est. 

LIFE Biodiv’Est ce sont 27 actions concrètes qui engage tous les acteurs : décideurs, acteurs économiques et grand public. 

Objectifs : 

  • Créer 10 nouvelles réserves naturelles
  • Planter 1 000 kilomètres de haies
  • Former à la biodiversité et en ressources en eau 500 élus et 500 professionnels,
  • Créer un réseau de 40 fermes vitrines pour améliorer la connaissance de la biodiversité en milieu agricole
  • Sensibiliser en mobilisant 8 000 élèves et 300 enseignants autour de projets pédagogiques

Le programme intègre ainsi des actions d’expertise, de connaissance mais également de formation pour construire ensemble un territoire plus vertueux et relever durablement les défis de l’avenir.

LA RESTAURATION DE 14 HECTARES DE MANGROVE AU SUD DU BANGLADESH AVEC FRIENDSHIP

La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité.

L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.

Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.

Plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).

Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir)

Six groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.

IMPACT : sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés, ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles). Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.

ETUDE DE SENTINELLES DE LA BIODIVERSITÉ ET PRÉSERVATION DE L’ÉCOSYSTÈME CAMARGUAIS AVEC LA FONDATION CNRS

Composé de près de 200 suivis, effectués par les équipes du CNRS sur tous les continents, le projet Sentinelles de la Biodiversité est un programme d’une ampleur encore inégalée, permettant de répondre à un défi sociétal majeur : comprendre, anticiper et pallier le déclin de la biodiversité. 

Illustration CNRS de l’étude des herbiers bretons et de leur faune

Le suivi comprend, entre-autres, l’étude de la biologie des individus, de leur performance, de leur santé, de leur capacité de reproduction, de leur longévité… 

Le soutien de la Fondation ENGIE contribue ainsi à un travail d’observation des espèces, de leur suivi année après année, et de partage des données d’une ampleur inédite. 

La conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) étant à l’horizon, la Fondation ENGIE a choisi de soutenir plus spécifiquement l’étude de la faune aquatique marine des zones tempérées.

Outre, l’étude des espèces sentinelles, la Fondation CNRS promeut Le Réseau des Zones Ateliers (RZA), qui est une infrastructure de recherche nationale regroupant les Zones Ateliers (ZA) labellisées par l’Institut Écologie et Environnement du CNRS. 

Les Zones Ateliers sont des zones géographiques structurées autour d’une unité fonctionnelle (une fleuve, une zone côtière, des paysages agricoles ou urbains, …). 

Certaines Zones Ateliers existent depuis 35 ans, le Réseau lui-même a émergé dans les années 2000.

Il existe actuellement 15 Zones Ateliers : 13 en France métropolitaine, 1 dans les terres australes et 1 au Zimbabwe.

Les recherches visent à comprendre le fonctionnement et les trajectoires, passées et futures, autour de 3 axes : 

  • prédire la réponse d’écosystèmes aux changements globaux ; 
  • formaliser le fonctionnement des socio-écosystèmes  ; 
  • aider à leur gestion et gouvernance 

Les Zones Ateliers développent ainsi une interdisciplinarité entre sciences de la vie, sciences de la terre, sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, ainsi qu’une transdisciplinarité avec les acteurs des territoires (les services de l’État, les citoyens, les collectivités locales, les agences, …).

La construction des connaissances est le premier service rendu, dans une optique d’accompagnement des territoires dans leur transformation vers davantage de soutenabilité. Il s’agit d’une recherche orientée vers l’action.

La Fondation ENGIE accompagne en 2024 la création d’une nouvelle Zone Atelier en Camargue dont le sujet porte sur l’étude de la relation Homme – Nature pour la santé et plus spécifiquement sur 

  • Le développement de maladies infectieuses ( il s’agit en effet d’un territoire vulnérable au risque d’émergence épidémique où la prévention des maladies résultant des interactions avec l’environnement est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de changement climatique et de transitions écologiques rapides), 
  • Les enjeux sociétaux en termes de santé 
  • La « réorientation du socio-écosystème camarguais vers la résilience et la durabilité en terme de santé ».


La Fondation ENGIE et Fête le mur : 25 ans de partenariat pour l’éducation par le sport

La Fondation ENGIE et Fête le Mur c’est un partenariat de 25 ans pour favoriser le sport pour tous au cœur des territoires, permettre aux enfants des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville d’accéder à la pratique du tennis et de bénéficier de tout ce que ce sport peut leur apporter en terme de bien-être, d’épanouissement, d’ouverture au monde et de professionnalisation

Créée par Yannick Noah en 1996, l’association Fête le Mur permet aux enfants des cités de pratiquer le tennis, au cœur même de leur quartier, encadrés par des professionnels et des entraîneurs de tennis diplômés. 

Depuis sa création, l’association propose dans certains de leurs sites un soutien scolaire aux jeunes bénéficiaires tout au long de l’année. L’association intervient dans 76 villes, 17 régions de France et 6 régions ultramarines.

Aujourd’hui, Fête le Mur est présente dans 137 QPV dans l’hexagone et en outre-mer, l’association œuvre chaque année auprès de 13 000 jeunes encadrés par des équipes professionnelles et des entraîneurs de tennis diplômés. Chaque année, 700 jeunes intègrent un de ses programmes spécifiques d’éducation et d’insertion (Tous sur le court !, De l’Autre côté du Mur, Ecole d’Arbitrage et de ramasseurs, Jeu, Set et Job, de l’Autre côté du Mur,…).

La Fondation ENGIE engagée pour l’éducation de toutes et tous, accompagne Fête le Mur depuis 1999 autour de 3 actions :

Education par le Sport : Le sport pour le bien-être physique et mental. Mais aussi infuseur de valeurs, créateur de lien social, développeur de savoir être.

Une conviction partagée par la Fondation ENGIE.

  • 534 enfants participant aux Journées du P’tit Fêtelemurien
  • 909 Matchs, Culture et Mixité
  • 39 ramasseurs de balle sur 11 tournois internationaux
  • 60 jeunes suivis dans l’Ecole d’Arbitrage

Réussite Scolaire : Faire des vacances un temps utile pour l’égalité des chances avec les Vacances Educ’Actives.

Sport, accompagnement à la scolarité, décloisonnement et découvertes culturelles.

La continuité éducative pour aider à la réussite.

  • 5 816 jeunes ont bénéficié des Vacances Educ’Actives
  • 143 stages réalisés
  • 657 jours de stage
  • 9 régions concernées dont 2 en outre-mer

 

Décloisonement : Sortir du quartier, c’est abattre les barrières érigées par la société mais aussi par les jeunes eux-mêmes.

Une action fondamentale pour prendre place dans la société rendue possible grâce à la Fondation ENGIE

  • 364 sorties sportives ou culturelles
  • 6 002 participants
  • 46% de sorties sportives
  • 54% de sorties culturelles

Focus sur les actions soutenues par la Fondation ENGIE

La Fondation ENGIE soutient en particulier deux programmes : 

La journée du P’tit Fêtelemurien : destinée aux enfants de 6-11ans qui jouent depuis peu avec Fête le Mur c’est une journée qui a pour vocation d’introduire auprès des enfants, les différents programmes éducatifs, avec des activités ludiques : l’arbitrage, la compétition éducative et l’éducation alimentaire

Regroupant une vingtaine d’enfants au maximum, cette rencontre vise à fédérer les petits Fêtelemuriens, à cultiver chez eux le sentiment d’appartenance à l’association, puis à les diriger ensuite vers les programmes éducatifs de Fête le Mur.

Elle permet aussi d’informer les parents et de les associer au parcours éducatif et d’insertion qui sera proposé à leur enfant dans les années qui suivent.

Objectifs : 

  • Cultiver le sentiment d’appartenance et fédérer
  • Créer un point d’entrée dans le parcours d’accompagnement
  • Autonomiser l’enfant sur le court
  • Sensibiliser à l’éducation alimentaire de façon ludique 

 

Impact 2022-2023 : 

  • 36 journées (+9%)
  • 534 enfants participants dont 45% de filles
  • 170 parents sensibilisés
  • 116 encadrants impliqués 

Les Vacances Educ’Actives : Depuis 2020, les difficultés scolaires observées lors du confinement les ont amenés à développer pendant les vacances scolaires des stages mêlant activités sportives et soutien scolaire. Ce programme pendant les vacances scolaires permet de remettre à niveau les enfants qui ont pris du retard, mais aussi de leur permettre de recommencer une activité physique encadrée. 

Fête le mur propose aux jeunes des ressources complémentaires pour stimuler l’envie d’apprendre à travers des stages alliant le bien-être physique et mental.

Objectifs : 

  • Garder le lien avec les jeunes durant les vacances scolaires
  • Allier le tutorat scolaire, le sport et la culture, mais aussi développer la curiosité
  • Lutter contre le décrochage scolaire en apportant une structure d’accueil et un soutien par des professionnels 

 

Impact 2022-2023 : 

  • 5816 enfants participants (+4%) entre 6 et 17 ans 
  • 143 stages réalisés (+63%) ; 657 jours de stage
  • 9 régions concernées dont 2 en Outre-mer
  • 2 temps particulièrement plébiscités : été (52% des enfants), Toussaint (18%)

De plus, la Fondation soutient « Le Tour de France de la Compétition Educative » sur le format Matchs, Culture et Mixité. Destiné aux 6-11 ans, ce sont 14 événements, 909 matchs et 251 enfants participants.

IMPACT de Fête le Mur depuis 1996

  • 86 210 jeunes ont bénéficié des actions de Fête le Mur depuis sa création
  • 53% de garçons et 47% de filles
  • 18 178 jeunes ont bénéficié des actions de Fête le Mur au cours de la saison 2022-2023
  • 8 875 licencié.es à la Fédération Française de Tennis au cours de la saison 2022-2023


Journée Mondiale de la biodiversité : la Fondation ENGIE, un acteur engagé

Chaque année le 22 mai, à l’initiative de l’ONU, marque la Journée Internationale de la diversité biologique : l’occasion de mettre en lumière l’importance cruciale de la biodiversité pour notre planète et de sensibiliser à la nécessité urgente de la préserver. 

Pour la Fondation d’entreprise ENGIE, c’est l’occasion de rappeler son engagement, ses actions concrètes, ses convictions, de mettre en valeur ses partenaires et de mobiliser les collaborateurs d’ENGIE.

Il y a plus de 30 ans, en 1992, notre Fondation d’entreprise s’est créée pour mener notamment deux actions grandes environnementales : la sauvegarde de deux grands sites naturels, le cirque de Gavarnie (Pyrénées) et la Pointe du Raz. La biodiversité est plus que jamais au cœur des actions et programmes de la Fondation pour ce 7ième mandat 2020 2025, et de ses deux grands axes « Planet for people ».

Une nécessaire prise de conscience

Il y a 30 ans, il y a eu la prise de conscience de la fragilité du vivant qui nous entoure.  L’Assemblée générales des Nations Unis a alors adopté le texte de la Convention sur la diversité biologique, avec pour objectif la conservation de la diversité, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et de ses ressources génétiques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui en découlent.

Gilles Bœuf – Administrateur de la Fondation d’entreprise – « la biodiversité, c’est cette fraction vivante de la nature dans toute sa complexité« …. » Nous constatons une dégradation continue de la situation : l’effondrement du nombre des individus vivants dans les populations naturelles sauvages est un fait scientifique majeur. En 18 ans, nous avons perdu 30 % d’oiseaux dans certains territoires agricoles. »

Gilles Bœuf – est spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité. Il a notamment été président du Muséum d’histoire naturelle de 2009 à 2015 et conseiller scientifique pendant la COP21. Professeur à Sorbonne Université, il préside la Réserve naturelle nationale de la forêt de la Massane, dans les Pyrénées.

Pour Allain Bougrain Dubourg – administrateur de la Fondation ENGIE : « Ça y est, la prise de conscience est avérée. Nous sommes tous lucides sur le bilan : le vivant qui nous entoure agonise ! Il faut agir pour enrayer le déclin de la biodiversité. Nous devons tous agir pour inverser la tendance : scientifiques, membres d’associations ou simples  » écocitoyens. »

Journaliste, producteur d’émissions de télévision et de radio sur la nature, Allain Bougrain Dubourg est administrateur du Musée national d’Histoire naturelle, Président du Comité d’orientation stratégique de la Fondation pour la recherche sur la Biodiversité et Président de la LPO depuis plus de 35 ans.

Pour la Fondation, une conviction partagée: 

« la biodiversité doit être traitée sur un pied d’égalité avec le changement climatique. Ils sont tous deux intimement liés. »

Julia Maris administratrice de la Fondation ENGIE

ENGIE Chief Sustainability Officer

Nous mobiliser toutes et tous 

Faites partie du plan : le thème de la Journée 2024 !

Le thème de la Journée mondiale de la biodiversité 2024 est « Be part of the plan« , un appel à l’action pour toutes les parties prenantes, de toutes et tous afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité.

PLANET FOR PEOPLE avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :

  • Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
  • Protéger la biodiversité et les écosystèmes
  • Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité

Avec 49% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

L’action de la Fondation ENGIE s’articule autour de 3 grandes priorités :

  • Protéger la biodiversité et les écosystèmes 
  • Mieux connaître / explorer 
  • Eduquer et sensibiliser

Quelques exemples


Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversite

Etude de sentinelles de la biodiversité et préservation de l’écosystème camarguais avec la Fondation CNRS

Illustration CNRS de l’étude des herbiers bretons et de leur faune

Composé de près de 200 suivis, effectués par les équipes du CNRS sur tous les continents, le projet Sentinelles de la Biodiversité est un programme d’une ampleur encore inégalée, permettant de répondre à un défi sociétal majeur : comprendre, anticiper et pallier le déclin de la biodiversité. 

Le suivi comprend, entre-autres, l’étude de la biologie des individus, de leur performance, de leur santé, de leur capacité de reproduction, de leur longévité… 

Le soutien de la Fondation ENGIE contribue ainsi à un travail d’observation des espèces, de leur suivi année après année, et de partage des données d’une ampleur inédite. 

La conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) étant à l’horizon, la Fondation ENGIE a choisi de soutenir plus spécifiquement l’étude de la faune aquatique marine des zones tempérées.

Outre, l’étude des espèces sentinelles, la Fondation CNRS promeut Le Réseau des Zones Ateliers (RZA), qui est une infrastructure de recherche nationale regroupant les Zones Ateliers (ZA) labellisées par l’Institut Écologie et Environnement du CNRS. 

Les Zones Ateliers sont des zones géographiques structurées autour d’une unité fonctionnelle (une fleuve, une zone côtière, des paysages agricoles ou urbains, …). 

Certaines Zones Ateliers existent depuis 35 ans, le Réseau lui-même a émergé dans les années 2000.

Il existe actuellement 15 Zones Ateliers : 13 en France métropolitaine, 1 dans les terres australes et 1 au Zimbabwe.

Les recherches visent à comprendre le fonctionnement et les trajectoires, passées et futures, autour de 3 axes : 

  • prédire la réponse d’écosystèmes aux changements globaux ; 
  • formaliser le fonctionnement des socio-écosystèmes  ; 
  • aider à leur gestion et gouvernance 

Les Zones Ateliers développent ainsi une interdisciplinarité entre sciences de la vie, sciences de la terre, sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, ainsi qu’une transdisciplinarité avec les acteurs des territoires (les services de l’État, les citoyens, les collectivités locales, les agences, …).

La construction des connaissances est le premier service rendu, dans une optique d’accompagnement des territoires dans leur transformation vers davantage de soutenabilité. Il s’agit d’une recherche orientée vers l’action.

La Fondation ENGIE accompagne en 2024 la création d’une nouvelle Zone Atelier en Camargue dont le sujet porte sur l’étude de la relation Homme – Nature pour la santé et plus spécifiquement sur 

  • le développement de maladies infectieuses ( il s’agit en effet d’un territoire vulnérable au risque d’émergence épidémique où la prévention des maladies résultant des interactions avec l’environnement est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de changement climatique et de transitions écologiques rapides), 
  • les enjeux sociétaux en termes de santé 
  • la « réorientation du socio-écosystème camarguais vers la résilience et la durabilité en terme de santé ».

L’impact de l’éolien en mer sur l’avifaune migratrice avec la station marine de Concarneau du Muséum National d’Histoire Naturelle

L’interaction entre le vivant et les énergies renouvelables est au centre des recherches soutenues par la Fondation ENGIE et menées par la station marine de Concarneau (plus ancienne station marine du monde encore en activité). En effet, l’installation d’éoliennes en mer implique une interaction constante avec la faune marine et d’autres espèces comme l’avifaune ou les chiroptères (chauve-souris). Or, à ce jour, peu d’études existent sur les impacts des structures éoliennes sur l’avifaune et les chiroptères et peu de données ont été récoltées pour en tirer des conclusions pertinentes (combien d’espèces impactées et en quelle quantité, migrations, recherche alimentaire, déplacements saisonniers ou régionaux, etc.). 

L’objectif du projet « Eolien en mer » porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle et soutenu par la Fondation ENGIE est donc de commencer à combler cette lacune à partir du recueil de données empiriques et ainsi de poser l’hypothèse de deux impacts sur la faune volante : la mortalité ou la perte d’espace. Pour ce faire, les équipes scientifiques disposeront d’un réseau de capteurs acoustiques permettant d’extraire de nombreuses données et ainsi identifier et quantifier le flux de chauves-souris et d’oiseaux. Ainsi, des cartes de flux migratoires et divers modèles vont pouvoir être élaborés de façon très précise. 

Le projet se base sur un réseau de partenaires mobilisé, notamment Phares et balise, l’IFREMER, l’Ecole Centrale de Nantes, l’Ecole des Glénans, Biophonia.

IMPACTS 2023 :

Grâce au soutien de la Fondation ENGIE : 

  • 30 sites dans la Manche et en Atlantique 
  • le projet a pu être doté d’une doctorante (50%) et d’une chargée de mission (100%), 
  • Synergie avec programme Piaff&Co (ADEME, 2022 2023) sur le démonstrateur Floatgen 
  • Synergie avec le programme Migratlane (OFB, 2023 2025)


Protéger la biodiversité et les écosystèmes

Protection des grands singes en Ouganda avec Sabrina Krief et le Museum national d’Histoire naturelle

Chimpanzé mangeant un épi de maïs © MNHN – J.-M. Krief

La Fondation ENGIE s’engage pour la protection des espèces en danger en Ouganda avec le Muséum national d’Histoire naturelle et son partenaire local Uganda Wildlife Authority.  Le parc national de Kibale en Ouganda abrite une grande diversité de primates. 

La Fondation ENGIE soutient le projet pour la Conservation des Grands Singes (PCGS) dont l’objectif est d’étudier les chimpanzés et leur écosystème à Sebitoli, au nord du parc, et en particulier leurs réponses aux activités humaines.  

Dans cette zone du parc, ce sont 80 à 100 chimpanzés qui vivent sur un territoire de 25km2. Ils sont cependant menacés par les activités humaines comme le braconnage, les activités agricoles, l’utilisation de pesticides ou encore la pollution plastique. 

IMPACT 2023 :  

  • 100 chimpanzés protégés 
  • 518 patrouilles sur 25km2 
  • 291 collets désactivés 
  • 20 « chimps gardians » (rondes autour des cultures pour éviter le pillage par les chimpanzés et les éléphants)
  • 15 000 écoliers et adultes participants aux ateliers de sensibilisation  
  • 555kg de déchets collectés et emmenés pour recyclage, lors d’une semaine

Soutien à la protection et au soin des populations de phoques veaux-marins avec le centre de soins Oceanopolis / ACMOM (Brest) et l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel

Crédit © EPMSM

Mardi 14 novembre à 13h30, au pied du Mont, trois jeunes phoques veaux-marins ont été relâchés par le centre de soins d’Océanopolis, qui les avait pris en charge. 

Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter. 

La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.  

La Fondation ENGIE soutient également l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne) qui gère le centre de soin animaux marins situé au cœur d’Océanopolis, centre national de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l’océan. Depuis la création de ce centre en 1990, plus de 700 phoques sauvages en difficultés ont été pris en charge par le centre de soin.


Éduquer et sensibiliser à la preservation de la biodiversité

« Plus de nature dans mon quartier » avec la LPO

La Fondation ENGIE agit pour la préservation de la biodiversité aux cotés de la LPO avec le programme « Plus de Nature dans mon quartier ».

Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces derniers sont particulièrement touchés par les épisodes caniculaires de ces dernières années ainsi que par la pollution de l’air accrue. La LPO pilote la mise en place du programme en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.

Les objectifs du programme :

  • Protéger la biodiversité existante et la renforcer dans les quartiers prioritaires
  • Inciter les habitants à devenir acteurs de leur cadre de vie en s’emparant des enjeux de biodiversité 
  • Changer leur vision de la Nature souvent très « aseptisée »
  • Former les acteurs et encadrants pour une vision commune de la Nature en ville

Soutien au projet « Action d’éducation et de sensibilisation pour la sauvegarde des écosystèmes coraliens » de l’association Pae Pae NO te Ora

Crédits photos Association Pae Pae NO Te Ora

L’association Pae Pae NO Te Ora a été créée en 2003. Elle a pour mission la protection et la préservation du lagon et du littoral de la commune de Punaauia.  

Plusieurs champs d’action :  

  • Actions bénévoles de ramassage des déchets sur la plage et entretien du sentier sous-marin une fois par mois. Des panneaux informatifs et des poubelles ont été installés sur la place pour sensibiliser les visiteurs.  
  • Collecte deux fois par an des données scientifiques à l’aide du protocole « Reef check » qui permet de suivre l’évolution de l’écosystème corallien en deux points précis du lagon de Punaauia 
  • Gestion d’un sentier pédagogique sous-marin situé sur la plage de Vaiava 

Le projet soutenu consiste à proposer des visites gratuites du sentier pédagogique sous-marin Les visites du sentier pédagogique sous-marin se succèdent durant l’année scolaire en fonction des demandes émanant des différents services sociaux.  

IMPACT : 1000 enfants et adolescents sensibilisés à la préservation du lagon et à la gestion des déchets chaque année  


Développement d’une filière d’apiculture durable avec la Fondation GoodPlanet au Maroc

La Fondation GoodPlanet et la Fondation ENGIE agissent pour la biodiversité au Maroc avec le développement de 10 coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable, dans le cadre de son engagement en faveur de la biodiversité et du climat.

La forêt de Mesguina (près d’Agadir) est située dans la zone de biosphère de l’arganeraie, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa très riche biodiversité présente un potentiel apicole fort, grâce à des forêts d’altitude riches en thym et à des zones de bord de mer peuplées d’euphorbes. Cette apiculture constitue une ressource importante (jusqu’à 40% des revenus) pour les habitants de cette zone durement touchée par l’exode rural.

© GoodPlanet

Objectif du projet : valoriser et développer une filière apicole durable et sensibiliser la population aux enjeux liés à la préservation des abeilles

Les abeilles qui sont indispensables à la pollinisation des fleurs contribuent à maintenir la biodiversité et l’équilibre écologique des écosystèmes. Elles jouent également un rôle primordial dans les diverses phases de la vie de nombreuses espèces végétales qu’elles soient sauvages ou cultivées (impact sur les nombreuses cultures d’agrumes et de légumes dans la plaine voisine du Souss).

Ce projet permet d’apporter un soutien aux apiculteurs dont les essaims ont été fortement touchés par les impacts du changement climatique dont plusieurs années de sécheresse persistantes. Il entend également apporter un soutien via un renforcement de leurs capacités notamment stratégique, financier et de valorisation de leurs produits.

RESULTATS ATTENDUS :

  • 95 apiculteurs de 10 coopératives accompagnés
  • 4 mielleries de coopératives équipées en matériel collectif (pour l’extraction, la maturation et la mise en pots du miel) 
  • 4 locaux de coopératives mis aux normes sanitaires marocaines 
  • 40 apiculteurs formés aux techniques apicoles, à la conservation des races d’abeilles, aux normes sanitaires, aux contrôles de qualité… 
  • 1 étude de faisabilité d’un label « miel de la forêt de Mesguina » 
  • Visite d’une miellerie et échanges d’expériences entre apiculteurs
  • 100 élèves de 9 écoles rurales sensibilisés à la préservation des abeilles
  • 30 agriculteurs et apiculteurs se concertent pour la prévention de la mortalité des abeilles liées aux pesticides

Stand UCTM – Foire agricole Meknes © GoodPlanet

Des ateliers pour sensibiliser à la préservation des abeilles.

Les apiculteurs et agriculteurs de la région ont pu être sensibilisés à l’importance de l’utilisation de produits biologiques et respectueux de l’environnement pour veiller à la sécurité des abeilles. En dehors de la sécheresse, la mortalité des essaims d’abeilles dans la zone de Souss Massa est principalement due à l’intoxication par les traitements phytosanitaires des cultures et, surtout des agrumes.

Les écoliers des villages des coopératives concernées seront cette année sensibilisés au rôle des abeilles dans la biodiversité et la nourriture des êtres humains. 8 outils pédagogiques ont été créés pour accompagner l’animation des ateliers dans les classes. 

Visite de contrôle des ruches © GoodPlanet

Les Campus Unesco fêtent leurs 10 ans !

En 2014, l’UNESCO avec la Fondation ENGIE lançait le 1er Campus Unesco  pour aider les jeunes à mieux comprendre les grandes questions contemporaines et leur rôle de jeunes citoyens autour des thèmes tels que la biodiversité, les sciences, les femmes actrices du changement.

En 10 ans, ce sont plus 34 500 jeunes qui ont participé aux CAMPUS UNESCO

  • 101 Campus physiques avec la participation de 987 classes 
  • + 28 000 jeunes accueillis aux Campus au siège provenant de 413 écoles du Grand  Paris depuis 2014 (majorité REP et REP+)
  • 6 500 jeunes ont participé aux Campus UNESCO en ligne avec 105 écoles et 887 classes du monde entier
  • 3 500 écoles connectées depuis 162  pays

La Fondation ENGIE est engagée pour l’éducation des jeunes depuis 1992 pour leur permettre de découvrir les clés pour grandir, développer leur envie d’apprendre et surtout comprendre qu’ils peuvent prendre part aux défis du monde. Avec les CAMPUS UNESCO, la Fondation ENGIE permet de sensibiliser les jeunes à la protection de la biodiversité mais souhaite également  susciter le goût des élèves pour les sciences, renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et limiter l’autocensure.

L’UNESCO et la Fondation ENGIE ont célébré les 10 ans des CAMPUS UNESCO le 25 avril 2024 avec CAMPUS XL sur les valeurs de l’Olympisme  qui a rassemblé 730 jeunes de 13-18 ans au siège de l’UNESCO pour réfléchir aux valeurs de l’Olympisme et à l’importance du sport non seulement pour l’individu, mais aussi pour la société avec 30 classes connectées

Des sportifs olympiques et paralympiques ont partagé  avec les élèves leurs histoires et leur passion pour différents sports :

  • Anouk Garnier, Double championne du monde de course à obstacle, pour évoquer le Sport qui change la Société 
  • Masomah Ali Zada, cycliste afghane, cheffe de mission de l’équipe olympique des réfugiés pour évoquer l’Inclusion dans le sport
  • Ryadh Sallem, 18 fois champion de France et d’Europe de basket-fauteuil, natation et maintenant rugby fauteuil : Le sport qui apprend la vie, l’effort, l’échec.

Des messages forts transmis aux jeunes : avoir confiance en soi, persévérer, faire du sport pour son bien-être et sa santé.


La Fondation ENGIE s’engage pour la Grande Cause Nationale Sport aux côtés du Ministère des Sports

Amélie Oudéa-Castera, Ministre des Sports et Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE ont officialisé le partenariat de la Fondation d’entreprise ENGIE avec le Ministère des Sports et l’Agence nationale du Sport pour soutenir la Grand Cause Nationale Sport, ce vendredi 19 avril 2024 au Ministère des Sports.

Dans une année clé pour le mouvement sportif français, la Grande Cause Nationale a pour ambition de changer la place du sport dans notre société et de favoriser notamment une prise de conscience collective pour lutter contre la sédentarité : inciter les Français, à tous les âges et sur tous les territoires, à faire davantage d’activité physique et sportive, mobiliser les acteurs du sport et toutes les forces vives du pays pour valoriser la place du sport, mettre le sport au cœur des politiques publiques, de l’interministérialité et du pacte républicain.

« Le sport peut être l’une des plus fantastiques sources d’épanouissement, de bien-être et de cohésion sociale dans laquelle notre pays peut puiser »

Amélie Oudéa-Castéra Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques

Cette mobilisation doit marquer un tournant pour faire plus que jamais du sport un outil pour répondre aux défis sociétaux bien au-delà de 2024.

Dans ce cadre, le Ministère mène un plan d’actions qui sera déployé du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 pour consolider durablement la « Nation sportive ». 

La Fondation ENGIE, acteur engagé pour l’éducation et l’insertion des jeunes, notamment par le sport, s’associe à la Grande Cause Nationale en soutenant plusieurs initiatives en faveur de la jeunesse et des publics fragilisés.

« C’est une très grande fierté que notre Fondation d’entreprise et plus largement ENGIE rejoigne officiellement la Grande cause nationale du Sport dans cette année clé pour le monde sportif français. Nous soutiendrons tout particulièrement le sport pour tous, dans tous les territoires et des actions en faveur des publics précaires et les enfants hospitalisés » a souligné Claire Waysand Vice-Présidente de la Fondation ENGIE.

De nombreux projets et événements d’envergure nationale sont soutenus par les partenaires de la GCN2024 à l’occasion de cette année unique pour le sport en France…. projets et événements, qui rassemblent les Français autour du sport, incitent les Français à faire du sport, amplifient l’action publique

La Fondation soutiendra plus particulièrement 3 grands volets :


Enfance en soutenant les actions en faveurs des enfants malades

  • Aux côtés d’IMAGINE FOR MARGAUX avec 2 courses solidaires en faveur la recherche afin de lutter contre les cancers pédiatriques
  • le 30 mai à la Défense  avec des collaborateurs des entreprises de la défense 
  • le 24 septembre au Domaine Nationale  Parc de Saint Cloud 
  • Noël des enfants malades à l’hôpital
  • La semaine du sport à l’hôpital organisée par l’association Premiers de cordées du 7 au 11 octobre 2024

Lutte contre la précarité avec la Croix Rouge Française

La Fondation ENGIE accompagnera la Croix-Rouge française pour  le déploiement de 30 à 50 projets solidaires de proximité autour du sport pour l’année 2024 et le développement de la pratique sportive et la lutte contre la sédentarité dans les établissements de la Croix-Rouge française

La Croix-Rouge française compte plus de 600 établissements dans 7 grandes filières : Petite enfance, Protection de l’enfance, Lutte contre les exclusions, Handicap, Personnes âgées, Sanitaire et de la formation. Ces établissements accueillent des publics vulnérables et des étudiants qui préparent des diplômes en santé et en social, pour lesquels la pratique du sport peut avoir un effet particulièrement positif, que ce soit pour leur bien-être, mais aussi pour leur intégration sociale pleine et entière.

Grand Public avec les Journée pour une France en Forme – 15 étapes

Les Journées pour une France en forme » organisées du 10 avril au 4 juin dans les capitales ou grandes villes de chaque région de France par le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques et le collectif « Pour une France en Forme ».
Ces journées dans 15 villes seront articulées autour de plusieurs temps forts :
– Une conférence sur les dangers de la sédentarité et les bienfaits du sport santé, destinée en particulier aux acteurs de terrain : professionnels de santé, mouvement sportif et associations, communauté éducative, élus… Ces conférences seront ouvertes à tous, sur inscription 
– Des animations ludiques et sportives seront proposées au public par des étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps).

L’engagement de la Fondation ENGIE en faveur de l’éducation par le sport


L’éducation et l’insertion par le sport sont au cœur des engagements de la Fondation d’entreprise ENGIE depuis 1992.

La Grande Cause Nationale est l’occasion de valoriser l’engagement de la Fondation ENGIE en faveur de l’éducation par le sport depuis 25 ans avec des événements phares

25 ans de partenariat avec Fête le Mur

Fête le Mur est une association socio-sportive créée en 1996 par Yannick Noah pour les enfants et jeunes des quartiers prioritaires de la ville. L’association s’appuie sur le sport, et plus particulièrement le tennis, pour proposer à ses bénéficiaires un parcours d’accompagnement complet qui pourra les mener jusqu’à l’insertion professionnelle. Cet accompagnement se décline en différents programmes construits autour de 6 grandes thématiques : l’éducation par le sport, la réussite scolaire, l’orientation et l’insertion professionnelle, le décloisonnement, l’éducation alimentaire et la promotion des filles et des femmes.

Les Chiffres clés 2023

  • 18 178 jeunes bénéficiaires dont 47% des filles
  • 77 sites, 137 quartiers
  • Réussite scolaire :  5 816 enfants bénéficiaires des Vacances Educ’Actives (stages mêlant accompagnement scolaire, pratique sportive et culture)
  • Urban Young Game le 31 mai à la Courneuve : Une rencontre de 2000 enfants de toute la Belgique et de la France, issus de divers milieux, cultures, avec ou sans handicap avec la découverte de divers sports et promotion de l’inclusion.
  • 25 avril : CAMPUS UNESCO Sport pour 750 jeunes


Journée internationale des forêts

Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts par l’Organisation des Nations Unies. 

Objectif : sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème. 

Selon l’ONU, c’est plus de 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu depuis 1990. Chaque année, c’est 10 millions d’hectares de forêts de plus qui disparaissent. Atteindre les objectifs de développement durable peut se faire grâce à quelques grandes actions essentielles ; réduction du déboisement et de la dégradation des forêts, restauration des forêts et leur gestion durable. De plus, ces actions peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique. 

En France, la forêt représente près de 17 millions d’hectares en métropole, soit près de 31% du territoire métropolitain et 8 millions en Guyane avec la forêt amazonienne. 

Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans.

Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :

  • Protéger la biodiversité et les écosystèmes
  • Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
  • Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité


Préserver et sensibiliser : les engagements de la Fondation ENGIE pour les forêts en France

Avec la Fondation du Patrimoine : Prévenir les incendies de forêt, protéger la biodiversité et reconstituer la forêt du Pignada à Anglet, endommagée par les incendies en 2020

La forêt communale du Pignada, classée Espace Naturel Sensible, est considérée comme le poumon vert de l’agglomération Bayonne Anglet Biarritz. Les pins maritimes sont les principales essences qui composent cette forêt. Son sous-bois dispose d’une biodiversité riche, un écosystème qui accueille une multitude d’espèces animales et végétales. 

En 2020, un incendie a ravagé près de 75 hectares des parcelles publiques de la forêt et a fortement impacté la faune et la flore de la zone.

Plantation de 60 000 pins et chênes liège

Le plan de reboisement a été choisi dans un contexte géographique (boisée atlantique) et climatique (évolution du climat). Les pins représentent donc 60 % des plantations et les chênes lièges 30 %. 

40 000 pins maritimes de profil dunaire (graines de souches différentes des pins maritimes dit landais) et 20 000 chênes lièges ont été mis en culture.

Le lancement de la plantation a été a été réalisée en novembre 2022 en présence d’institutionnels, de scolaires et de pompiers pendant laquelle 600 arbres ont été plantés.  Par la suite, des plantations participatives ont permis de planter 2450 arbres de plus grâce à 994 participants (familles, élèves…). 

Entre février et avril 2023, les entreprises professionnelles se sont chargées d’entreprendre la plantation et la protection de 60 000 pins et chênes liège. Ces plants ont été protégés par des clôtures de dissuasion posées entre mai et juin 2023.

Sensibilisation du public

Entre juillet et août 2023, une patrouille a été organisée par une brigade forestière composée de 6 jeunes entre 18 et 25 ans, à vélo, en binômes 7j/ 7j et de 8h à 19h. Ils sont intervenus dans les forêts du Pignada et de Lazaret, afin de sensibiliser le public à la fragilité du massif, de veiller aux bons comportements et à développer la culture du risque « feux de forêt ».

Avec le SMAPP : Agir pour la reforestation au cœur des territoires avec la création d'une nouvelle forêt en Ile de France, la Forêt de Maubuisson

Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne. 

La forêt de Maubuisson, c’est l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.

Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.

130 000 arbres plantés cette année

La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus. 

En cette saison, près de 55ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres. 

La sécurisation d’une dizaine d’hectares supplémentaires de boisement existant est prévue dans le premier trimestre.

Au cours du printemps prochain, une dizaine d’hectares de semis seront réalisés pour le développement de prairies propices à la biodiversité. 

Les suivis écologiques du projet ont été lancés en cours d’année 2023 avec la société Biotope, les protocoles de suivis (tracés des transects, positionnement des points d’écoutes et des secteurs d’échantillonnage) ont été réalisés en fin d’année afin que les experts puissent se rendre sur le terrain en 2024 à partir de la mi-mai (selon les conditions climatiques). 

Le paysage évolue notamment sur les premières plantations puisque les premiers arbres atteignent pour certain 2m50 commençant à mettre en évidence la réussite du projet et les changements à venir du territoire. 

Sur la partie nord du site (nord du Chemin de Saint Prix), les plantations seront en grande majorité terminées à la fin de la saison 2024-2025. La pose de glissières en bois et de merlons enherbés en bordure de chemin ont permis de définir et pacifier les espaces de boisements.

Sensibilisation des 2000 scolaires

Des ateliers à destination des scolaires ont été mis en place à partir du mois de mars 2024 en collaboration avec le service éducation de l’ONF afin de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de la forêt. Ces ateliers sont réfléchis dans un premier temps pour s’adresser à toute les classes de CM1/CM2 du territoire (environ 80 classes soit environ 2 000 élèves). A l’avenir, ces ateliers sont susceptibles d’évoluer et de concerner d’autres classes d’âge.

Afin de limiter la pression du au ravageurs des cultures sur les plantations des perches à rapace ont été installés au sein des parcelles.

En termes de perspectives, les plantations et aménagements vont se poursuivent au rythme de 60 à 80 ha/an jusqu’à parfait accomplissement de l’ensemble de la reconversion de la plaine agricole en forêt sur encore 4 ou 5 saisons de plantation.

La réussite des plantations confirme le bon choix et les méthodes de plantation ce qui permet la reproductibilité du modèle.

Les suivis écologiques vont permettre de mieux appréhender les enjeux et les perspectives de développement de la biodiversité du site.

La réappropriation du site par la population est en œuvre.


« Plus de nature dans mon quartier » avec la LPO

Biodiversité au cœur des territoires

La Fondation ENGIE agit pour la préservation de la biodiversité aux cotés de la LPO avec le programme « Plus de Nature dans mon quartier ».

Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces derniers sont particulièrement touchés par les épisodes caniculaires de ces dernières années ainsi que par la pollution de l’air accrue. La LPO pilote la mise en place du programme en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.

© LPO Ingrid Pico Heide

Les objectifs du programme :

  • Protéger la biodiversité existante et la renforcer dans les quartiers prioritaires
  • Inciter les habitants à devenir acteurs de leur cadre de vie en s’emparant des enjeux de biodiversité
  • Changer leur vision de la Nature souvent très « aseptisée »
  • Former les acteurs et encadrants pour une vision commune de la Nature en ville

« Plus de Nature dans mon quartier » fait découvrir aux habitants leur environnement de proximité ainsi que les espèces animales qui l’habitent. A travers de les activités organisés comme les inventaires naturalistes, ils acquièrent de nouvelles connaissances à la fois scientifiques et naturalistes. En intégrant la question de la biodiversité dans leur quotidien et outillés pour effectuer des gestes simples et collectifs, ils sont responsabilisés et peuvent devenir acteurs de la protection de la biodiversité.

En savoir plus

© LPO Ingrid Pico Heide


Remise du Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme

Mettre en valeur les recherches menées par les équipes du Muséum d’Histoire naturelle et du Musée de l’Homme, qui accueillent plus de 600 chercheurs, et plus particulièrement les recherches sur la biodiversité et le réchauffement climatique : c’est cette ambition qui est au cœur de la création par la Fondation ENGIE et le Muséum national d’Histoire naturelle en 2018, du prix «Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » qui récompense chaque année des projets de recherche interdisciplinaires et innovants développés par les chercheurs du Muséum d’Histoire naturelle.

Ce sont en effet plus de 600 chercheurs qui œuvrent au Muséum. Depuis la première édition, 18 projets menés par 27 chercheurs et chercheuses ont été récompensés !

Ce 29 février, ce sont 3 équipes de chercheuses qui ont reçu le Prix « Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » en présence de Claire Waysand – Directrice Générale Adjointe d’ENGIE en charge du Secrétariat Général, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE, Gilles Bloch- Président du Muséum National d’Histoire Naturelle et Allain Bougrain Dubourg – Président de la LPO, administrateur de la Fondation ENGIE.

Après l’édition 2022, qui avait déjà récompensé 3 équipes de chercheuses, les femmes sont à l’honneur.
Favoriser l’accès des jeunes filles aux sciences est une des priorités de la Fondation ENGIE pour son mandat 2020 – 2025.  La mise en valeur de chercheuses et de rôle modèles en est un facteur.


Découvrez les lauréates

Nadia Belaïdi, directrice de recherche au MNHN

L’écocide, crime emblématique de l’anthropocène ? Essai de légistique scientifique

EcoLeg propose d’analyser la criminalisation de l’écocide comme réponse à l’Anthropocène en procédant à une investigation juridique inédite. En appui sur la légistique scientifique, il s’agit d’interroger la place de la nature dans la société contemporaine à travers l’analyse de la manière dont l’écocide est formulé et incriminé. Le projet propose une approche originale du droit de l’environnement : pris en tant qu’outil d’analyse, il donne à voir les conceptions de la relation Homme-Nature qui co-existent dans la société.

Flora Pennec, ingénieure de recherche au MNHN

Diversité des modes de gestion des pâturages dans les zones humides : effets des pratiques sur la prolifération du Jonc diffus

La dégradation des écosystèmes engendre une perte de biodiversité et des services rendus par ces écosystèmes, et les zones humides sont particulièrement touchées. La diversité des statuts (terre agricole, aire protégée, collectivité) et des acteurs gérant les zones humides impliquent des pratiques variées mais qui peuvent répondre à des problématiques communes, ce qui est le cas pour la prolifération du jonc diffus. Le jonc diffus est une espèce invasive indicatrice de milieux perturbés et qui limite la présence de beaucoup d’espèces animales et végétales. Le projet vise à comprendre les effets des modes de gestion sur la biodiversité et la prolifération du jonc diffus en zone humide afin de trouver des solutions adaptées à chaque contexte.

Marjan MASHKOUR, directrice de recherche au CNRS et Margareta TENGBERG, professeure au MNHN

Eaux de vie. Dynamique fluviale et exploitation des ressources à Chanhu-Daro au 3e millénaire avant notre ère (bassin de l’Indus, Pakistan).

L’Indus est le berceau de la civilisation éponyme qui s’est développée au Pakistan et au nord-ouest de l’Inde entre 2500 et 1900 avant notre ère. Les recherches sur les premières villes de cette région se sont jusqu’ici surtout concentrées sur la culturelle matérielle et les réseaux commerciaux, pourtant, le fleuve lui-même a joué un rôle déterminant dans une zone particulièrement aride. Le projet vise donc à éclairer sur l’interaction entre les premières sociétés et le fleuve grâce à une approche interdisciplinaire impliquant notamment des géoarchéologues, des bioarchéologues, des archéologues et des archéozoologues.


Que deviennent les projets des précédentes éditions ?

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À propos du Prix

Grand mécène du Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation d’entreprise ENGIE soutient le Muséum depuis près de vingt ans sur de nombreux projets liés à la préservation de l’environnement, la restauration patrimoniale ou encore la diffusion des résultats de la recherche.

La Fondation ENGIE a souhaité poursuivre son engagement par la création, en 2018, d’un prix en faveur des travaux de recherche du Muséum. Le Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme permet ainsi d’attribuer une bourse annuelle à des chercheurs travaillant sur des projets interdisciplinaires innovants visant à mieux comprendre les liens qu’entretiennent les sociétés passées et présentes avec leur environnement.

Depuis la première édition en 2018, 18 projets menés par 27 chercheurs ont été récompensés.