2019-2020 : 3ème phase du programme « Schools, Lights and Rights »
La Fondation ENGIE, qui a initié le programme « Schools, Lights and Rights », innovant et transversal, avec son partenaire historique La Voix De l’Enfant, a décidé de le poursuivre et de le développer dans le cadre d’une 3ème phase sur 2019-2020.
Ainsi, ce sont :
– Plus de 21 000 lampes solaires portables supplémentaires qui devraient être distribuées dans 9 pays : Afghanistan, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cameroun, Inde, Madagascar, Maroc, République Démocratique du Congo et Laos. Ces lampes solaires permettront aux enfants de faire leurs devoirs le soir, de lire et d’être en sécurité sur le chemin du retour de l’école. Ces lampes solaires seront remises à des écoles et associations locales qui les distribueront aux enfants et s’assureront de leur bonne utilisation. Une sensibilisation aux énergies renouvelables et à l’environnement sera également dispensée à ces enfants, ainsi qu’aux populations locales.
– Plus de 161 000 enregistrements supplémentaires d’états civils devraient être réalisés. Depuis la mise en place de ce programme en 2015, nous comptabiliserions l’établissement de plus de 1 million d’états civils pour les enfants scolarisés dans ces écoles : enregistrement des enfants à l’état civil et activités de sensibilisation auprès des familles et des autorités locales.
– 2 à 3 écoles et structures d’accueil supplémentaires devraient être électrifiées en collaboration avec Energy Assistance France, une ONG interne au Groupe ENGIE (symbole de l’engagement volontaire des collaborateurs qui mettent leurs compétences au service de projets humanitaires).
Ce Programme allie accès à l’énergie, éducation et droits civiques. C’est en cela qu’il est innovant et sa digitalisation quant à l’enregistrement des états civils (qui débutera début 2019) va le rendre exponentiel.
Parce ce que le monde de demain ne peut se concevoir sans lumière, parce que l’énergie est la condition sine qua non pour accéder à l’éducation, à la santé, à l’activité économique, au mieux-être, parce que l’établissement d’états civils permet à tout enfant d’être protégé et d’avoir accès à ses droits, la Fondation ENGIE poursuit le déploiement de ce Programme phare, qu’elle a lancé !
« Ces petites lampes n’ont l’air de rien, mais elles changent la vie » (Martine BROUSSE – Présidente de La Voix De l’Enfant).
En savoir plus :
– SCHOOLS, LIGHTS & RIGHTS : le bilan après deux ans de partenariat !
– Le projet Schools, Lights and Rights, La Voix De l’Enfant
Au Louvre, les jeunes ont la parole !
(Re)découvrir les collections du Musée
A l’occasion de cette nouvelle session « les Jeunes Ont la Parole », plus de 400 étudiants issus d’une vingtaine d’établissements partenaires (universités, associations) ont investi les salles du musée du Louvre les vendredis 30 novembre, 7 et 14 décembre 2018 en nocturne et ont créé la surprise en proposant aux visiteurs des médiations gratuites, courtes et participatives devant les œuvres qu’ils ont choisies. Interprétations musicales et théâtrales, jeux et maquettes créatives, propositions audio et vidéo, expériences tactiles… Leurs approches inventives et pleines d’un enthousiasme communicatif ont permis aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les collections du Musée de manière surprenante et décalée.
Parmi les centaines d’interventions qui ont été présentées aux visiteurs, on peut notamment citer :
- Le Tribunal de l’art: des étudiants de l’association « La Prisée » (licence Droit/Histoire de l’art de Paris I Panthéon-Sorbonne) ont fait le « procès » des œuvres ou bien des personnages représentés. Justice a été rendue pour : Le Jugement de Salomon de Valentin de Boulogne, le Voltaire nu de Pigalle.
- Et les femmes dans tout ça ? Les élèves de l’UFR Arts et Sciences de l’art de Paris 1-Sorbonne ont porté un regard sur le sort réservé aux figures féminines dans l’histoire de l’art, et comment ces images entrent en résonance avec l’actualité la plus récente : Suzanne et les vieillards de Véronèse, L’Enlèvement des Sabines de Poussin, Roger délivrant Angélique d’Ingres ou encore la Mort de Sardanapale de Delacroix, et bien d’autres.
Quelques chiffres-clés :
– 440 étudiants venant de tous horizons
– Près de 20 établissements (universités, associations) partenaires
– Chaque nocturne attire entre 2 500 et 3 000 visiteurs
– Plus de 200 œuvres ou espaces commentés
28 jeunes éloignés de la culture pour une visite pédagogique au Musée d’Orsay
Le 26 décembre dernier, un groupe de jeunes des associations « AFP18 » et « La Vie Active », membres de « La Voix de l’Enfant », ont participé à une visite au Musée d’Orsay pour découvrir l’exposition « Picasso. Bleu et Rose ». La Fondation ENGIE est fière de contribuer à donner l’accès à la culture aux plus défavorisés ou à un public éloigné dans le cadre de son engagement pour l’accès à la culture pour tous.
Un moment d’échange et de partage
C’est un groupe de 28 jeunes des associations « AFP18 » et « La Vie Active » qui s’est présenté au Musée d’Orsay pour découvrir l’exposition « Picasso. Bleu et rose ». Certains ne connaissaient pas l’artiste, d’autres n’avaient jamais eu l’opportunité d’entrer dans un musée, mais ils étaient tous prêts à conquérir les 1 500 m2 de l’exposition. Les jeunes ont découvert plus de 300 œuvres grâce à une visite pédagogique orchestrée par une conférencière du musée. Anecdotes croustillantes, questions/ réponses, débats, le groupe a pu observer et percer les mystères des 80 peintures, 150 dessins, sculptures, estampes, photographies, correspondances, venus de cette période si particulière de l’artiste. Ils ont également été initiés aux notions de perspective et de relief, à la signification des couleurs, au cubisme, ou encore aux différentes techniques de l’artiste pour exprimer des sentiments de perte, de douleur, de pauvreté, de faim, mais aussi d’espoir, d’amitié, d’amour, de rencontre, en un mot, de vie.
À la fin de cette visite, un d’entre eux s’exprime : « c’est fantastique, cultivant, on apprend plein de choses dans un lieu trop bien ! ». Nous avons pu observer beaucoup d’enthousiasme, une réelle envie de partager et de dialoguer pour comprendre et apprendre. De notre côté, c’est un bonheur immense et une fierté de partager avec ces jeunes trop souvent éloignés de la culture.
Académie Football Paris 18
L’association AFP18 se situe dans le 18ème arrondissement de Paris ; dans un quartier dont la majorité des familles vivent dans des conditions peu favorables à leur développement culturel et social. Un agrégat de facteurs sont réunis qui favorisent le décrochage scolaire voire la petite délinquance. S’il existe de réelles insuffisances sur le plan de l’encadrement et de l’accompagnement des jeunes, le club est convaincu qu’entraîneurs et éducateurs peuvent s’associer pour y remédier. Estimant que ses interventions ne devaient pas s’arrêter à la porte du stade, l’association a souhaité dès le départ, ajouter une dimension sociale et citoyenne au seul caractère sportif. L’Académie porte ainsi 2 projets : un premier aux ambitions purement sportives et un second, dit socio-éducatif, qui tend à favoriser le développement social et personnel des jeunes.
La Vie Active
Créée en 1964, La Vie Active est reconnue d’utilité publique depuis 2002. Depuis sa création, cet acteur central de l’économie sociale et solidaire n’a eu de cesse de se développer pour accompagner au mieux ses usagers face à leurs difficultés et dans le cadre de leur parcours de vie. Son action militante s’étend notamment dans l’accueil de jeunes Mineurs Non Accompagnés (MNA) dans le Nord de la France. Cet accompagnement au quotidien et individualisé vise à la stabilisation et l’insertion de ces adolescents. Il est axé sur l’écoute et la prise en compte de leurs besoins et aspirations. En tout, ce sont plus de 100 MNA qui vivent en hébergement collectif ou en appartement pouvant accueillir 1 à 3 personnes. Une présence d’adultes 24h/24 et 7 jours/7 est assurée.
Accès à l’énergie Biogaz à Madagascar
Fondée en 1989 par le personnel de Gaz de France, CODEGAZ réunit des salariés et retraités bénévoles du Groupe ENGIE qui ont décidé d’agir afin de diminuer, par des actions concrètes, la misère et la souffrance des pays du tiers monde. En 2018, la Fondation d’Entreprise ENGIE s’est engagée aux côtés de CODEGAZ pour soutenir le développement du Biogaz comme énergie d’avenir et améliorer les conditions de vie des paysans malgaches.
Avec ce film, la Fondation ENGIE et CODEGAZ souhaitent mieux faire connaître la solution « Biogaz », source d’énergie renouvelable, décentralisée et bon marché.
En offrant une alternative à la cuisson au bois et au charbon de bois, la construction de biodigesteurs familiaux contribue à préserver l’environnement en limitant la déforestation, et à améliorer la santé en diminuant l’exposition des femmes et des enfants à des fumées de combustion toxiques. Le biogaz permet également d’éclairer l’habitat grâce à des lampes à gaz.
Dans une logique d’économie circulaire, le digestat (résidu issu de la méthanisation) est utilisé directement ou après compostage pour fertiliser les champs des paysans, ce qui sécurise et augmente leur production rizicole, maraichère et fourragère.
La solution Biogaz est donc particulièrement adaptée aux zones rurales à Madagascar et dans de nombreux pays en voie de développement.
Les réalisations de CODEGAZ dans le domaine du Biogaz
Depuis 2014, CODEGAZ a réalisé plusieurs programmes Biogaz :
- à Madagascar, avec plus de 90 biodigesteurs construits dans la région de Fianarantsoa et à Morarano (en Itasy) ;
- au Cambodge, avec 85 biodigesteurs construits dans la région de Siem Reap ;
- au Népal, avec 80 biodigesteurs construits dans le District de Ramechhap.
Portrait d’un paysan-relais : Christian
Christian, jeune agriculteur de 36 ans et père de 2 enfants témoigne de son expérience.
Avec une famille de 6 personnes à nourrir, Christian est un agriculteur dynamique, en constant apprentissage pour diversifier son activité, augmenter sa production agricole et améliorer la qualité de vie de sa famille.
Grâce au partenaire local de CODEGAZ, l’Association FAFAFI (1), Christian s’est notamment formé à la pisciculture et à la pratique du SRI(2) pour la riziculture. Possédant 6 vaches laitières, il a très vite compris l’intérêt de la solution Biogaz, qui s’est confirmé rapidement. Dès la première année, l’installation du biodigesteur a eu un impact très concret sur le quotidien de la famille.
« Le biogaz nous offre beaucoup d’avantages dans notre vie courante. On gagne en particulier beaucoup de temps dans la préparation des repas : l’allumage du feu est beaucoup plus rapide qu’avec le charbon de bois et on n’a pas besoin d’entretenir le feu. C’est plus de temps disponible pour d’autres activités. Mais le digestat représente aussi un grand intérêt pour l’arrosage de nos plantes.»
Christian utilise en effet le digestat pour la culture maraichère et surtout pour les plantes fourragères car avec cet engrais naturel, les rendements sont démultipliés. Cela génère un cercle vertueux car ses 6 vaches sont mieux nourries, produisent plus de lait – qu’il peut vendre pour augmenter son revenu.
Utilisateur convaincu, Christian s’est approprié très efficacement le fonctionnement de l’installation, en particulier en alimentant le biodigesteur de façon adaptée. Il s’est logiquement porté volontaire pour devenir paysan relais pour soutenir localement la promotion du Biogaz et venir en appui à des paysans moins avertis.
« J’ai souhaité être paysan relais pour aider FAFAFI dans ses actions et promouvoir le biogaz. Aujourd’hui j’aide les autres paysans à faire fonctionner leur installation et à répondre à leurs questions. »
Dynamiques et investis, ces acteurs locaux sont les garants d’une diffusion pérenne du Biogaz dans des villages où il constitue un facteur clé de développement.
(1) Association malgache créée en 2003, FAFAFI a pour objectif de favoriser le développement rural en aidant les paysans à être autonomes et à atteindre la sécurité alimentaire
(2) SRI : Système de Riziculture (écologiquement) Intensive
L’Académie de l’Opéra de Paris encourage les nouveaux talents et suscite des vocations
Créée par Stéphane Lissner, l’Académie de l’Opéra national de Paris inscrit dans la politique artistique de l’Opéra une mission de transmission pensée comme une ouverture vers le monde, la jeunesse et les nouveaux territoires. Elle permet la formation de jeunes professionnels aux métiers de l’opéra et s’engage dans l’accès à la culture pour tous via différents programmes et actions pédagogiques proposés à des milliers de jeunes chaque saison. Dans son engagement en faveur de l’insertion de l’enfance et la jeunesse par la culture, la Fondation ENGIE a naturellement décidé de soutenir cette initiative dès le lancement du programme en 2015.
Un dispositif unique de formation et de création
L’Académie de l’Opéra de Paris est composée de deux pôles :
– Le pôle de formation professionnelle accompagne chaque saison de jeunes professionnels dans le perfectionnement de leur savoir-faire dans des domaines aussi variés que le chant, la musique, la mise en scène, la couture, la perruque, la tapisserie ou encore la menuiserie. Chaque année, une quarantaine de talents émergents rejoint l’institution en contrat de professionnalisation. Pour le patron de l’Opéra de Paris, l’objectif est « de réfléchir à la façon de travailler à l’avenir en décloisonnant les différents métiers de l’opéra, de former les professionnels mais aussi le public de demain ». Les artistes de l’Académie vont en effet à la rencontre des spectateurs avec des formats différents et des prix plus accessibles.
– Le pôle d’éducation artistique rassemble les programmes et les actions pédagogiques avec notamment le programme « Dix mois d’école et d’Opéra », qui permet de faire découvrir les coulisses de la création d’un opéra ou d’un spectacle chorégraphique, de la naissance du projet à sa représentation, à des milliers de jeunes issus de zones d’éducation prioritaire. De la maternelle au lycée, en passant par l’école élémentaire et le collège, les jeunes élèves sont invités à explorer un nouvel univers tout en faisant le lien avec les programmes scolaires. Ils rendent compte régulièrement de leurs découvertes et proposent à d’autres classes, aux familles, voire à tout l’établissement scolaire ou à d’autres établissements des expositions, des projections, des restitutions ou des spectacles.
Focus sur l’université d’été de l’association « Le choix de l’école »
Créée en 2015, « Le Choix de l’Ecole » est une association partenaire du Ministère de l’Éducation nationale et soutenue par la Fondation ENGIE, dont l’objectif est d’encourager les jeunes diplômés et les jeunes actifs à s’engager en tant qu’enseignant dans des collèges publics situés en zone d’éducation prioritaire. Organisée au mois de juillet, l’université d’été permet aux enseignants de préparer sereinement la rentrée, focus !
Université d’été : 1 mois pour préparer la rentrée
Lors de cette préparation intensive, les enseignants ont pu s’initier au système éducatif, à l’organisation de la vie de classe, et commencer à acquérir les compétences du métier d’enseignant. Objectif : aborder sereinement leur première rentrée en collège d’éducation prioritaire en septembre.
L’université d’été se déroule en deux phases :
– Les trois premières semaines sont organisées dans un lycée, en résidentiel, en Île-de-France. Ce format favorise la cohésion et la coopération sur le long terme entre les enseignants de la cohorte. Ils ont l’occasion de participer à des ateliers disciplinaires et à des conférences et séances en sous-groupes, afin de se familiariser avec les domaines essentiels de leur métier : postures, organisation de la vie de classe, communication avec les élèves, psychologie des adolescents, laïcité, etc.
– La dernière semaine de l’université d’été, les futurs enseignants sont en immersion dans des centres de loisirs. Objectif ? Découvrir, en situation, les métiers de l’animation et obtenir une première expérience de relations avec des jeunes de 10-15 ans, généralement issus de quartiers en zone d’éducation prioritaire.
Depuis 2017, 70 enseignants ont trouvé un poste et près de 10 000 élèves bénéficient des cours d’enseignants « Le Choix de l’École ».
La Nuit des Relais, 150 000 euros pour lutter contre les violences
Pour la troisième année consécutive, la Fondation des Femmes organise la Nuit des Relais, une course de relais solidaire et engagée au profit de la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année, cet évènement aura lieu au Grand Palais, le 4 décembre de 19h à 23h.
Le concept est simple : des équipes de particuliers, d’entreprises ou d’associations doivent collecter au minimum 1000€ avant la course pour pouvoir y participer. Le 4 décembre, ces équipes constituées de 5 à 10 personnes se relaieront par tour de 8 minutes sous la nef
majestueuse de ce lieu emblématique.
Les dons collectés grâce aux équipes seront intégralement reversés à des associations qui aident les femmes victimes à se reconstruire . L’objectif que s’est assignée la Fondation des Femmes est de pouvoir toucher 15 000 femmes victimes en 2019 sur l’ensemble du territoire français, grâce à financement de ces initiatives.
“L’édition 2018 de la Nuit des Relais promet d’être un succès. Grâce à la mobilisation des 200 équipes et à la générosité de milliers de donateur.rice.s,, nous espérons lever plus de 150 000 euros et aider plus de 15 000 femmes victimes de violences à se reconstruire.” Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes.
Les éditions 2016 et 2017 de la Nuit des Relais avaient permis de récolter 100 000€, qui ont été reversés à 23 projets associatifs, parmi lesquels par exemple un chat en ligne à destination des jeunes femmes victimes de violences, porté par l’association “En Avant Toute(s)”.
De nombreux partenaires se sont engagés aux côtés de la Fondation des Femmes afin de lui permettre de réaliser l’édition 2018 : la Fondation Raja, la Fondation la France s’Engage, UFOLEP, Femix Sports, mais aussi le Grand Palais, TBWA Corporate, la Mairie de Paris, le cabinet d’avocats LPA, le groupe Auféminin, le groupe L’Oréal Paris, la Mutuelle Nationale Territoriale, la Fondation Engie et la Française des Jeux.
À propos de la Fondation des Femmes
La Fondation des Femmes est la fondation de référence en France sur les droits des femmes et la lutte contre les violences dont elles sont victimes. Grâce aux dons qu’elle reçoit, elle apporte un soutien financier, juridique et matériel aux initiatives associatives à fort impact, sur tout le territoire. www.fondationdesfemmes.org
L'École des Actes au Palais de Tokyo
Le vendredi 9 novembre, le Palais de Tokyo accueille l’École des actes au Toguna, de 19h à 21h.
Fondée à Aubervilliers en 2016, dans le cadre du Théâtre de La Commune, l’Ecole des Actes se veut une école qui atteste les hautes capacités des pauvres et non comptés. Ouverte à tous, elle est un lieu d’amitié, de confiance et de courage, travaillant à hauteur du désir de chacun et dans la recherche des principes nouveaux de bonheur, de paix et d’humanité qui manquent gravement aujourd’hui. Sur les bases de toute vie – travailler, habiter, apprendre, être libre de circuler, pouvoir déclarer qu’on est là, avec quelle histoire et quel projet -, des idées nouvelles commencent à apparaître quand les gens qui arrivent et ceux et celles qui vivent déjà ici peuvent commencer à connaître et comprendre ensemble ce qui doit être inventé, les obstacles à lever. L’Ecole réunit des gens de tous âges et de toutes origines : une jeunesse qui arrive en France et cherche à y vivre, de jeunes artistes qui veulent renouveler les liens du théâtre et des vies réelles, des femmes qui n’ont pu jusque là apprendre à lire et à écrire, des habitants et des enfants du quartier. Et dessine ainsi dans le réel une vie autre.
L’Ecole des Actes vous propose de participer à l’un des moments de son travail, en assemblée dans le Toguna du Palais de Tokyo, à partir de premières hypothèses notées dans un Manifeste de mai 2018.
Avec la participation de :
– membres de l’Ecole des Actes : personnes en migration, artistes du théâtre de La Commune, habitants d’Aubervilliers…
– Judith Balso, responsable pédagogique et Julien Machillot, philosophe, modérateurs des assemblées de l’Ecole des Actes
– Marie-José Malis, metteur en scène, directrice du théâtre La Commune – centre dramatique national à Aubervilliers
– Pascale Joffroy, architecte, enseignante, co-fondatrice de l’association Système B, comme bidonville et auteur d’articles d’opinion sur ce qu’on appelle l’habitat précaire en France.
– Fariba Nourdeh
– Alain Badiou, philosophe (sous réserve)
Vous pouvez aussi suivre cet événement sur Médiapart via le lien suivant : https://blogs.mediapart.fr/theatre-de-la-commune/blog
Restauration des fabriques historiques de la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes
La Ménagerie, l’un des plus anciens zoos du monde, a lancé en 2014 un programme de rénovation de ses fabriques, caractéristiques de l’architecture rurale du tout début du 19ème siècle, en faisant appel à la générosité de donateurs particuliers et à des entreprises mécènes.
UN PATRIMOINE UNIQUE, DES RÉNOVATIONS URGENTES
Ces fabriques inspirées des chaumières du hameau de Marie‐Antoinette à Versailles sont au nombre de quinze. Elles constituent un patrimoine architectural inestimable, classé au titre des monuments historiques. Plus de 2 siècles après leur édification, elles présentent toutes de profondes altérations structurelles nécessitant une intervention. Leur état critique ont rendu leur restauration indispensable. Le défi de ce projet est double : reloger leurs occupants avant le début des travaux puis rénover à l’identique ces fabriques historiques, deux tâches très délicates.
C’est pourquoi dès 2014, deux tests ont été effectués sur la fabrique de la volière africaine et sur celle du kangourou afin d’expérimenter les méthodes nécessaires à leur réfection. En pierre, en brique ou en bois, elles sont toutes recouvertes de chaume et sont le reflet d’un savoir‐faire unique. Le résultat final a permis au Museum national d’Histoire naturelle de lancer des travaux de plus grande ampleur sur les fabriques restantes. Pour ce faire il a fallu réunir les budgets nécessaires, outre les propres fonds d’investissement de l’institution publique, insuffisants à couvrir l’ensemble des dépenses.
UNE RENAISSANCE GRÂCE AUX MÉCÈNES
La participation importante des entreprises mécènes et des donateurs individuels a permis de financer certains travaux, tels ceux sur la fabrique des chevaux de Przewalski ou encore sur celle de « la Ruine ». Un autre chantier sera lancé début novembre et devrait durer près de 5 mois.
Le Muséum remercie mécènes et contributeurs pour leur implication dans la préservation du patrimoine français, en particulier la Fondation d’entreprise ENGIE, grand mécène de la Ménagerie, engagée aux côtés du Muséum depuis plus de dix ans.
La Ménagerie poursuit son programme de rénovations avec la prochaine opération de parrainage des orangs-outans, qui permettra de participer au projet d’extension et de rénovation de leur enclos. A retrouver à partir du 11 octobre sur ulule.com/parrainez-un-orang.
PROGRAMME SCHOOLS, LIGHTS & RIGHTS : le bilan après deux ans de partenariat !
La Fondation ENGIE a initié le projet « Schools, Lights and Rights » dans le cadre de la COP21 en 2015, avec son partenaire historique La Voix De l’Enfant. Bilan du partenariat après deux années d’action en Afghanistan, en Afrique du Sud, au Burkina Faso, au Cameroun, en France, à Madagascar, au Maroc, en Inde, en République Démocratique du Congo.
Un projet 100 % initié par la Fondation ENGIE et son partenaire historique La Voix De l’Enfant
L’enjeu de départ était de rassembler les deux priorités de la Fondation ENGIE – l’accès à l’énergie pour tous et la protection des enfants en situation de précarité – au sein d’un même programme de référence.
Ce programme s’articule autour de 3 axes :
- Schools : électrification d’écoles et de centres d’accueil réalisée par ENERGY ASSISTANCE FRANCE (ONG interne au Groupe ENGIE)
- Lights : distribution de lampes solaires portables
- Rights : donner un état-civil aux enfants, préalable indispensable pour leur donner un accès à l’école, à la santé, à la protection juridique
Deux années d’action à travers le monde
Cette année 2 du programme Schools, Lights & Rights, financé toujours par la Fondation ENGIE, s’est achevée. Il est temps de faire un bilan des deux premières années : au total, 86 348 enfants ont été enregistrés à l’état-civil et 13 600 lampes solaires portables leur ont été distribuées et 4 projets d’électrification lancés (2 en Inde, 1 au Burkina Faso et 1 à Madagascar). Ce programme s’est déployé dans 9 pays différents : Afghanistan, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cameroun, France, Madagascar, Maroc, Inde, République Démocratique du Congo, et donc sur 3 continent.
Les effets-leviers observés sont :
- La complémentarité des volets « lumières » et « droits » qui favorise une éducation de qualité et l’accès à l’énergie.
- L’implication croissante des autorités pour l’accès à l’éducation et l’enregistrement des naissances par le travail quotidien des partenaires locaux.
- La sensibilisation des communautés et familles aux bienfaits des énergies renouvelables.
- La progression de la digitalisation des états-civils qui favorise la démultiplication des enregistrements et la protection des enfants.
Ainsi, le programme favorise l’accès à l’énergie, la scolarisation et la protection des enfants à travers le monde. Plusieurs milliers d’enfants ont pu, par ce programme, progresser dans leur scolarité et s’ouvrir à la lecture après le coucher du soleil. Ce programme ne demande qu’à s’étendre.