La Fondation participe à l'électrification de deux écoles secondaires en Éthiopie

C’est dans une zone rurale du Woreda (district) de Mirab Abaya, à plus de 100 km du réseau électrique national, que les bénévoles d’Energy Assistance ont apportés leur expertise aux populations locales.

Le projet ? Profiter de l’excellent rayonnement solaire disponible tout au long de l’année dans la région, pour apporter l’électricité à deux lycées grâce à la technologie solaire photovoltaïque. Au total, ce sont 11 bâtiments et 34 classes qui bénéficient depuis le début de l’année d’une l’électricité propre et durable. Ce programme a permis aux 800 élèves bénéficiaires de reprendre le programme éducatif national grâce aux ordinateurs et magnétoscopes alimentés également par les panneaux solaires.

Ces deux projets, en partie financés par la Fondation ENGIE, ont été réalisés en collaboration avec l’Université Arba Minch, qui a contribué au transport du matériel de Arba Minch sur les sites et a mis à disposition un technicien pour aider à l’installation et assurer la pérennité du projet dans le temps.


Une association de collaborateurs du Groupe ENGIE

Créée en Belgique par des collaborateurs actifs et retraités d’ENGIE, Energy Assistance rassemble des volontaires des secteurs d’activité d’énergie et de distributeurs de réseaux d’électricité du Groupe. Objectif ? Mettre les compétences et le savoir-faire de ses membres, soutenus par des moyens techniques d’ENGIE, au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès aux services énergétiques essentiels, sur tous les continents.

Ils apportent leur savoir-faire pour :
– la production d’énergie décentralisée pour alimenter des dispensaires, des écoles, des orphelinats grâce aux énergies renouvelables ;
– la réalisation et le raccordement de mini réseaux pour la fourniture d’électricité aux communautés isolées, ;
– la réhabilitation d’installations électriques.

Les projets d’Energy Assistance utilisent le plus souvent l’énergie solaire photovoltaïque, mais les experts ont également recours à l’hydraulique ou à l’éolien lorsque les conditions et la géographie le permettent. L’association s’engage dans un partenariat long-terme avec les bénéficiaires locaux en vue d’assurer la pérennité de ses réalisations (formation).

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Une initiation aux probabilités et à l’économie pour des élèves de REP

Avec le soutien de la Fondation Engie, la Fondation Cournot met en œuvre des actions visant à favoriser l’initiation aux probabilités et à l’économie d’élèves relevant de Réseaux d’éducation prioritaire (REP).

 

Un projet sur toute l’année scolaire

Pour l’année scolaire 2018-2019, le projet concerne deux collèges en REPs, le Collège des Petits Ponts à Clamart (92) et le Collège de Penn Ar C’hleuz à Brest. Des élèves de 4e et de 3e de ces deux collèges sont ainsi jumelés et encadrés par le mathématicien Josselin Garnier.

L’objectif des ateliers Cournot est de faire travailler les élèves sur un sujet de recherche tout au long de l’année. Concrètement, les ateliers ont lieu dans les deux collèges toutes les semaines ; une coordination entre les deux groupes se fait par les professeurs de collèges et par le Professeur Garnier.

Les trois ateliers reposent sur des jeux expérimentaux :
• le jeu du quitte ou double
• le jeu de la martingale
• le jeu du maximum

La Fondation Cournot s’est rapprochée de l’association de promotion des mathématiques Math en Jeans (MeJ) pour réaliser ce projet. L’atelier avec les 3e du collège REP du Clamart s’est déroulé le 11 février dernier. Les jeunes ont été ravis de leur accueil par Josselin Garnier et par l’équipe de la Fondation Cournot sur le campus de l’Ecole Polytechnique. Après une visite guidée du campus par Josselin Garnier, les élèves ont présenté leurs premiers résultats obtenus sur les trois jeux de probabilités qu’ils testent depuis le mois d’octobre, en compagnie de leur professeur encadrant du Collège des Petits Ponts (Clamart), Clément Martin.

Les élèves participeront à la grande conférence de « Math en Jeans » au printemps et présenteront les fruits de leurs ateliers : exposé devant l’auditoire, stand avec affiches, jeux interactifs et publication dans les actes de la conférence à la fin de l’année scolaire.


Nouveau partenariat entre la Fondation ENGIE et Planète Urgence

La Fondation ENGIE a décidé de contribuer à la reforestation, en soutenant un projet de reboisement de l’ONG Planète Urgence, en Indonésie durant l’année 2019.

L’état actuel du delta de la Mahakam en Indonésie est très critique : 80% de la zone de mangrove existante a été altérée et la plus grande partie est une zone d’agriculture ou de pisciculture. Face à ce constat, Planète Urgence, et son partenaire local BIOMA, ont débuté un travail dans la région en 2017, par le biais d’un projet de réhabilitation de l’écosystème des mangroves, des campagnes de sensibilisation des acteurs locaux et des études socio-économiques pour évaluer les possibilités de développement des moyens de subsistance locaux. Dans le cadre de ce projet, Planète Urgence a sollicité et obtenu le soutien de la Fondation ENGIE pour l’année 2019.

Engagée en faveur de l’accès à l’énergie pour tous et de la biodiversité, la Fondation ENGIE a souhaité s’engager encore d’avantage en faveur de la problématique de déforestation, en soutenant le projet de reboisement de l’association.

Grâce à ce soutien, Planète Urgence va pouvoir venir en appui au projet mené par l’ONG dans le détroit de la Mahakam, et aux populations locales, afin de répondre à trois objectifs principaux :

1. Sensibiliser et favoriser l’engagement de la communauté du village de Muara Kembang, y compris la jeune génération, sur les activités de réhabilitation des forêts et de reboisement dans le delta

2. Réhabiliter l’écosystème de la mangrove par la plantation de 100 000 arbres dans le delta et surveiller la séquestration du carbone des arbres plantés d’ici décembre 2019 avec la participation active des femmes et des jeunes.

3. Développer des activités génératrices de revenus pour favoriser des moyens de subsistance durables pour les groupes vulnérables, en mettant l’accent sur l’appui aux femmes et aux jeunes.

A propos de Planète Urgence :

PLANETE URGENCE – VOLONTARIAT & DEVELOPPEMENT

Planète Urgence est une association internationale loi 1901 reconnue d’utilité publique créée en 2000 et qui œuvre dans près de 30 pays avec des partenaires locaux dans les secteurs de l’environnement et du développement local. Elle s’appuie notamment sur diverses formes de volontariat pour mener à bien ses actions. ONG Internationale, Planète Urgence compte 65 collaborateurs et dispose d’un budget annuel de 4M€ en 2018. Planète Urgence a rejoint le GROUPE SOS en 2017. http://www.planete-urgence.org


Fiesta Classica : un concert anniversaire !

C’est le 24 janvier dernier que la Fondation Fiesta Clásica fêtait son second anniversaire à Saint Domingue en République Dominicaine. Une salle pleine, des personnalités emblématiques, pour 2 heures de spectacle exceptionnel avec les élèves de l’école Fiesta Clásica et le violoniste virtuose Nemanja Radulovic et son quintet à cordes The Trills.

Comme en 2018, la Fondation Fiesta Clásica, présidée par Mme Corinne Gobbi, a tout prévu pour le spectacle magistral qui célèbre son deuxième anniversaire. C’est un public nombreux qui s’est réuni au Palais des Beaux Arts de Saint Domingue pour assister au concert exceptionnel animé par Nemanja Radulovic et son quintet à cordes The Trills composé de Guillaume Fomtanarosa (Violon), Frédéric Dessus (Violon), Kristina Atanasova (Alto), Anne Biragnet (Violoncelle) et Nathanaël Malnoury (Contrebasse), l’un des meilleurs au monde. Un plateau exceptionnel complété par les 60 élèves du Chœur et les 75 musiciens de l’Orchestre de l’école de la Fondation.

Ces enfants font partie des 200 inscrits aux cours quotidien dispensés par les 7 professeurs de la Fondation. Souvent issus de familles défavorisées, ils ont, grâce à la musique, l’opportunité de préparer leur avenir tant personnel que professionnel grâce à la musique. Ce projet, à la fois musical et social, aide à l’intégration des enfants de familles modestes, tout en développant le goût de l’effort, le travail collectif et l’exigence individuelle.

La Fondation ENGIE est fière d’accompagner ce programme depuis sa création, il y a un an.


2019-2020 : 3ème phase du programme « Schools, Lights and Rights »

La Fondation ENGIE, qui a initié le programme « Schools, Lights and Rights », innovant et transversal, avec son partenaire historique La Voix De l’Enfant, a décidé de le poursuivre et de le développer dans le cadre d’une 3ème phase sur 2019-2020.

Ainsi, ce sont :

Plus de 21 000 lampes solaires portables supplémentaires qui devraient être distribuées dans 9 pays : Afghanistan, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cameroun, Inde, Madagascar, Maroc, République Démocratique du Congo et Laos. Ces lampes solaires permettront aux enfants de faire leurs devoirs le soir, de lire et d’être en sécurité sur le chemin du retour de l’école. Ces lampes solaires seront remises à des écoles et associations locales qui les distribueront aux enfants et s’assureront de leur bonne utilisation. Une sensibilisation aux énergies renouvelables et à l’environnement sera également dispensée à ces enfants, ainsi qu’aux populations locales.

Plus de 161 000 enregistrements supplémentaires d’états civils devraient être réalisés. Depuis la mise en place de ce programme en 2015, nous comptabiliserions l’établissement de plus de 1 million d’états civils pour les enfants scolarisés dans ces écoles : enregistrement des enfants à l’état civil et activités de sensibilisation auprès des familles et des autorités locales.

2 à 3 écoles et structures d’accueil supplémentaires devraient être électrifiées en collaboration avec Energy Assistance France, une ONG interne au Groupe ENGIE (symbole de l’engagement volontaire des collaborateurs qui mettent leurs compétences au service de projets humanitaires).

Ce Programme allie accès à l’énergie, éducation et droits civiques. C’est en cela qu’il est innovant et sa digitalisation quant à l’enregistrement des états civils (qui débutera début 2019) va le rendre exponentiel.

Parce ce que le monde de demain ne peut se concevoir sans lumière, parce que l’énergie est la condition sine qua non pour accéder à l’éducation, à la santé, à l’activité économique, au mieux-être, parce que l’établissement d’états civils permet à tout enfant d’être protégé et d’avoir accès à ses droits, la Fondation ENGIE poursuit le déploiement de ce Programme phare, qu’elle a lancé !

« Ces petites lampes n’ont l’air de rien, mais elles changent la vie » (Martine BROUSSE – Présidente de La Voix De l’Enfant).

 

 
En savoir plus :

SCHOOLS, LIGHTS & RIGHTS : le bilan après deux ans de partenariat !
Le projet Schools, Lights and Rights, La Voix De l’Enfant


Au Louvre, les jeunes ont la parole !

(Re)découvrir les collections du Musée

A l’occasion de cette nouvelle session « les Jeunes Ont la Parole », plus de 400 étudiants issus d’une vingtaine d’établissements partenaires (universités, associations) ont investi les salles du musée du Louvre les vendredis 30 novembre, 7 et 14 décembre 2018 en nocturne et ont créé la surprise en proposant aux visiteurs des médiations gratuites, courtes et participatives devant les œuvres qu’ils ont choisies. Interprétations musicales et théâtrales, jeux et maquettes créatives, propositions audio et vidéo, expériences tactiles… Leurs approches inventives et pleines d’un enthousiasme communicatif ont permis aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les collections du Musée de manière surprenante et décalée.

Parmi les centaines d’interventions qui ont été présentées aux visiteurs, on peut notamment citer :

  • Le Tribunal de l’art: des étudiants de l’association « La Prisée » (licence Droit/Histoire de l’art de Paris I Panthéon-Sorbonne) ont fait le « procès » des œuvres ou bien des personnages représentés. Justice a été rendue pour : Le Jugement de Salomon de Valentin de Boulogne, le Voltaire nu de Pigalle.
  • Et les femmes dans tout ça ? Les élèves de l’UFR Arts et Sciences de l’art de Paris 1-Sorbonne ont porté un regard sur le sort réservé aux figures féminines dans l’histoire de l’art, et comment ces images entrent en résonance avec l’actualité la plus récente : Suzanne et les vieillards de Véronèse, L’Enlèvement des Sabines de Poussin, Roger délivrant Angélique d’Ingres ou encore la Mort de Sardanapale de Delacroix, et bien d’autres.

Quelques chiffres-clés :

440 étudiants venant de tous horizons

– Près de 20 établissements (universités, associations) partenaires

– Chaque nocturne attire entre 2 500 et 3 000 visiteurs

– Plus de 200 œuvres ou espaces commentés


28 jeunes éloignés de la culture pour une visite pédagogique au Musée d’Orsay

Le 26 décembre dernier, un groupe de jeunes des associations « AFP18 » et « La Vie Active », membres de « La Voix de l’Enfant », ont participé à une visite au Musée d’Orsay pour découvrir l’exposition « Picasso. Bleu et Rose ». La Fondation ENGIE est fière de contribuer à donner l’accès à la culture aux plus défavorisés ou à un public éloigné dans le cadre de son engagement pour l’accès à la culture pour tous.

Un moment d’échange et de partage

C’est un groupe de 28 jeunes des associations « AFP18 » et « La Vie Active » qui s’est présenté au Musée d’Orsay pour découvrir l’exposition « Picasso. Bleu et rose ». Certains ne connaissaient pas l’artiste, d’autres n’avaient jamais eu l’opportunité d’entrer dans un musée, mais ils étaient tous prêts à conquérir les 1 500 m2 de l’exposition. Les jeunes ont découvert plus de 300 œuvres grâce à une visite pédagogique orchestrée par une conférencière du musée. Anecdotes croustillantes, questions/ réponses, débats, le groupe a pu observer et percer les mystères des 80 peintures, 150 dessins, sculptures, estampes, photographies, correspondances, venus de cette période si particulière de l’artiste. Ils ont également été initiés aux notions de perspective et de relief, à la signification des couleurs, au cubisme, ou encore aux différentes techniques de l’artiste pour exprimer des sentiments de perte, de douleur, de pauvreté, de faim, mais aussi d’espoir, d’amitié, d’amour, de rencontre, en un mot, de vie.

À la fin de cette visite, un d’entre eux s’exprime : « c’est fantastique, cultivant, on apprend plein de choses dans un lieu trop bien ! ». Nous avons pu observer beaucoup d’enthousiasme, une réelle envie de partager et de dialoguer pour comprendre et apprendre. De notre côté, c’est un bonheur immense et une fierté de partager avec ces jeunes trop souvent éloignés de la culture.

Académie Football Paris 18

L’association AFP18 se situe dans le 18ème arrondissement de Paris ; dans un quartier dont la majorité des familles vivent dans des conditions peu favorables à leur développement culturel et social. Un agrégat de facteurs sont réunis qui favorisent le décrochage scolaire voire la petite délinquance. S’il existe de réelles insuffisances sur le plan de l’encadrement et de l’accompagnement des jeunes, le club est convaincu qu’entraîneurs et éducateurs peuvent s’associer pour y remédier. Estimant que ses interventions ne devaient pas s’arrêter à la porte du stade, l’association a souhaité dès le départ, ajouter une dimension sociale et citoyenne au seul caractère sportif. L’Académie porte ainsi 2 projets : un premier aux ambitions purement sportives et un second, dit socio-éducatif, qui tend à favoriser le développement social et personnel des jeunes.

La Vie Active

Créée en 1964, La Vie Active est reconnue d’utilité publique depuis 2002. Depuis sa création, cet acteur central de l’économie sociale et solidaire n’a eu de cesse de se développer pour accompagner au mieux ses usagers face à leurs difficultés et dans le cadre de leur parcours de vie. Son action militante s’étend notamment dans l’accueil de jeunes Mineurs Non Accompagnés (MNA) dans le Nord de la France. Cet accompagnement au quotidien et individualisé vise à la stabilisation et l’insertion de ces adolescents. Il est axé sur l’écoute et la prise en compte de leurs besoins et aspirations. En tout, ce sont plus de 100 MNA qui vivent en hébergement collectif ou en appartement pouvant accueillir 1 à 3 personnes. Une présence d’adultes 24h/24 et 7 jours/7 est assurée.


Accès à l’énergie Biogaz à Madagascar

Fondée en 1989 par le personnel de Gaz de France, CODEGAZ réunit des salariés et retraités bénévoles du Groupe ENGIE qui ont décidé d’agir afin de diminuer, par des actions concrètes, la misère et la souffrance des pays du tiers monde. En 2018, la Fondation d’Entreprise ENGIE s’est engagée aux côtés de CODEGAZ pour soutenir le développement du Biogaz comme énergie d’avenir et améliorer les conditions de vie des paysans malgaches.

Avec ce film, la Fondation ENGIE et CODEGAZ souhaitent mieux faire connaître la solution « Biogaz », source d’énergie renouvelable, décentralisée et bon marché.

En offrant une alternative à la cuisson au bois et au charbon de bois, la construction de biodigesteurs familiaux contribue à préserver l’environnement en limitant la déforestation, et à améliorer la santé en diminuant l’exposition des femmes et des enfants à des fumées de combustion toxiques. Le biogaz permet également d’éclairer l’habitat grâce à des lampes à gaz.

Dans une logique d’économie circulaire, le digestat (résidu issu de la méthanisation) est utilisé directement ou après compostage pour fertiliser les champs des paysans, ce qui sécurise et augmente leur production rizicole, maraichère et fourragère.

La solution Biogaz est donc particulièrement adaptée aux zones rurales à Madagascar et dans de nombreux pays en voie de développement.

Les réalisations de CODEGAZ dans le domaine du Biogaz

Depuis 2014, CODEGAZ a réalisé plusieurs programmes Biogaz :

  • à Madagascar, avec plus de 90 biodigesteurs construits dans la région de Fianarantsoa et à Morarano (en Itasy) ;
  • au Cambodge, avec 85 biodigesteurs construits dans la région de Siem Reap ;
  • au Népal, avec 80 biodigesteurs construits dans le District de Ramechhap.

Portrait d’un paysan-relais : Christian

Christian, jeune agriculteur de 36 ans et père de 2 enfants témoigne de son expérience.

Avec une famille de 6 personnes à nourrir, Christian est un agriculteur dynamique, en constant apprentissage pour diversifier son activité, augmenter sa production agricole et améliorer la qualité de vie de sa famille.

Grâce au partenaire local de CODEGAZ, l’Association FAFAFI (1), Christian s’est notamment formé à la pisciculture et à la pratique du SRI(2) pour la riziculture. Possédant 6 vaches laitières, il a très vite compris l’intérêt de la solution Biogaz, qui s’est confirmé rapidement. Dès la première année, l’installation du biodigesteur a eu un impact très concret sur le quotidien de la famille.

 « Le biogaz nous offre beaucoup d’avantages dans notre vie courante. On gagne en particulier beaucoup de temps dans la préparation des repas : l’allumage du feu est beaucoup plus rapide qu’avec le charbon de bois et on n’a pas besoin d’entretenir le feu. C’est plus de temps disponible pour d’autres activités. Mais le digestat représente aussi un grand intérêt pour l’arrosage de nos plantes.»

Christian utilise en effet le digestat pour la culture maraichère et surtout pour les plantes fourragères car avec cet engrais naturel, les rendements sont démultipliés. Cela génère un cercle vertueux car ses 6 vaches sont mieux nourries, produisent plus de lait – qu’il peut vendre pour augmenter  son revenu.

Utilisateur convaincu, Christian s’est approprié très efficacement le fonctionnement de l’installation, en particulier en alimentant le biodigesteur de façon adaptée. Il s’est logiquement porté volontaire pour devenir paysan relais pour soutenir localement la promotion du Biogaz et venir en appui à des paysans moins avertis.

« J’ai souhaité être paysan relais pour aider FAFAFI dans ses actions et promouvoir le biogaz. Aujourd’hui j’aide les autres paysans à faire fonctionner leur installation et à répondre à leurs questions. »

Dynamiques et investis, ces acteurs locaux sont les garants d’une diffusion pérenne du Biogaz dans des villages où il constitue un facteur clé de développement.

 
(1) Association malgache créée en 2003, FAFAFI a pour objectif de favoriser le développement rural en aidant les paysans à être autonomes et à atteindre la sécurité alimentaire

(2) SRI : Système de Riziculture (écologiquement) Intensive


L’Académie de l’Opéra de Paris encourage les nouveaux talents et suscite des vocations

Créée par Stéphane Lissner, l’Académie de l’Opéra national de Paris inscrit dans la politique artistique de l’Opéra une mission de transmission pensée comme une ouverture vers le monde, la jeunesse et les nouveaux territoires. Elle permet la formation de jeunes professionnels aux métiers de l’opéra et s’engage dans l’accès à la culture pour tous via différents programmes et actions pédagogiques proposés à des milliers de jeunes chaque saison. Dans son engagement en faveur de l’insertion de l’enfance et la jeunesse par la culture, la Fondation ENGIE a naturellement décidé de soutenir cette initiative dès le lancement du programme en 2015.

 

Un dispositif unique de formation et de création

L’Académie de l’Opéra de Paris est composée de deux pôles :

– Le pôle de formation professionnelle accompagne chaque saison de jeunes professionnels dans le perfectionnement de leur savoir-faire dans des domaines aussi variés que le chant, la musique, la mise en scène, la couture, la perruque, la tapisserie ou encore la menuiserie. Chaque année, une quarantaine de talents émergents rejoint l’institution en contrat de professionnalisation. Pour le patron de l’Opéra de Paris, l’objectif est « de réfléchir à la façon de travailler à l’avenir en décloisonnant les différents métiers de l’opéra, de former les professionnels mais aussi le public de demain ». Les artistes de l’Académie vont en effet à la rencontre des spectateurs avec des formats différents et des prix plus accessibles.

– Le pôle d’éducation artistique rassemble les programmes et les actions pédagogiques avec notamment le programme « Dix mois d’école et d’Opéra », qui permet de faire découvrir les coulisses de la création d’un opéra ou d’un spectacle chorégraphique, de la naissance du projet à sa représentation, à des milliers de jeunes issus de zones d’éducation prioritaire. De la maternelle au lycée, en passant par l’école élémentaire et le collège, les jeunes élèves sont invités à explorer un nouvel univers tout en faisant le lien avec les programmes scolaires. Ils rendent compte régulièrement de leurs découvertes et proposent à d’autres classes, aux familles, voire à tout l’établissement scolaire ou à d’autres établissements des expositions, des projections, des restitutions ou des spectacles.


Focus sur l’université d’été de l’association « Le choix de l’école »

Créée en 2015, « Le Choix de l’Ecole » est une association partenaire du Ministère de l’Éducation nationale et soutenue par la Fondation ENGIE, dont l’objectif est d’encourager les jeunes diplômés et les jeunes actifs à s’engager en tant qu’enseignant dans des collèges publics situés en zone d’éducation prioritaire. Organisée au mois de juillet, l’université d’été permet aux enseignants de préparer sereinement la rentrée, focus !

Université d’été : 1 mois pour préparer la rentrée

Lors de cette préparation intensive, les enseignants ont pu s’initier au système éducatif, à l’organisation de la vie de classe, et commencer à acquérir les compétences du métier d’enseignant. Objectif : aborder sereinement leur première rentrée en collège d’éducation prioritaire en septembre.

L’université d’été se déroule en deux phases :

Les trois premières semaines sont organisées dans un lycée, en résidentiel, en Île-de-France. Ce format favorise la cohésion et la coopération sur le long terme entre les enseignants de la cohorte. Ils ont l’occasion de participer à des ateliers disciplinaires et à des conférences et séances en sous-groupes, afin de se familiariser avec les domaines essentiels de leur métier : postures, organisation de la vie de classe, communication avec les élèves, psychologie des adolescents, laïcité, etc.

La dernière semaine de l’université d’été, les futurs enseignants sont en immersion dans des centres de loisirs. Objectif ? Découvrir, en situation, les métiers de l’animation et obtenir une première expérience de relations avec des jeunes de 10-15 ans, généralement issus de quartiers en zone d’éducation prioritaire.

Depuis 2017, 70 enseignants ont trouvé un poste et près de 10 000 élèves bénéficient des cours d’enseignants « Le Choix de l’École ».