Journée internationale des forêts
Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts par l’Organisation des Nations Unies.
Objectif : sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème.
Selon l’ONU, c’est plus de 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu depuis 1990. Chaque année, c’est 10 millions d’hectares de forêts de plus qui disparaissent. Atteindre les objectifs de développement durable peut se faire grâce à quelques grandes actions essentielles ; réduction du déboisement et de la dégradation des forêts, restauration des forêts et leur gestion durable. De plus, ces actions peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique.
En France, la forêt représente près de 17 millions d’hectares en métropole, soit près de 31% du territoire métropolitain et 8 millions en Guyane avec la forêt amazonienne.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans.
Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2024 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Préserver et sensibiliser : les engagements de la Fondation ENGIE pour les forêts en France
Avec la Fondation du Patrimoine : Prévenir les incendies de forêt, protéger la biodiversité et reconstituer la forêt du Pignada à Anglet, endommagée par les incendies en 2020
La forêt communale du Pignada, classée Espace Naturel Sensible, est considérée comme le poumon vert de l’agglomération Bayonne Anglet Biarritz. Les pins maritimes sont les principales essences qui composent cette forêt. Son sous-bois dispose d’une biodiversité riche, un écosystème qui accueille une multitude d’espèces animales et végétales.
En 2020, un incendie a ravagé près de 75 hectares des parcelles publiques de la forêt et a fortement impacté la faune et la flore de la zone.
Plantation de 60 000 pins et chênes liège
Le plan de reboisement a été choisi dans un contexte géographique (boisée atlantique) et climatique (évolution du climat). Les pins représentent donc 60 % des plantations et les chênes lièges 30 %.
40 000 pins maritimes de profil dunaire (graines de souches différentes des pins maritimes dit landais) et 20 000 chênes lièges ont été mis en culture.
Le lancement de la plantation a été a été réalisée en novembre 2022 en présence d’institutionnels, de scolaires et de pompiers pendant laquelle 600 arbres ont été plantés. Par la suite, des plantations participatives ont permis de planter 2450 arbres de plus grâce à 994 participants (familles, élèves…).
Entre février et avril 2023, les entreprises professionnelles se sont chargées d’entreprendre la plantation et la protection de 60 000 pins et chênes liège. Ces plants ont été protégés par des clôtures de dissuasion posées entre mai et juin 2023.
Sensibilisation du public
Entre juillet et août 2023, une patrouille a été organisée par une brigade forestière composée de 6 jeunes entre 18 et 25 ans, à vélo, en binômes 7j/ 7j et de 8h à 19h. Ils sont intervenus dans les forêts du Pignada et de Lazaret, afin de sensibiliser le public à la fragilité du massif, de veiller aux bons comportements et à développer la culture du risque « feux de forêt ».
Avec le SMAPP : Agir pour la reforestation au cœur des territoires avec la création d'une nouvelle forêt en Ile de France, la Forêt de Maubuisson
Le Syndicat mixte d’aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) porte depuis 2014, l’ambitieux projet de créer dans le Val d’Oise une nouvelle forêt de 1 340 hectares sur les 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny, à 25 kilomètres de l’agglomération parisienne.
La forêt de Maubuisson, c’est l’ambition de créer un véritable poumon vert de 1 340 hectares au cœur du Val d’Oise. Il s’agit en France du plus grand projet de création de forêt.
Répondant aux exigences du site, anticipant les variations climatiques, offrant des habitats naturels diversifiés, cet aménagement forestier emblématique viendra contribuer au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Au cœur de l’urbanisation, un nouveau poumon vert sera ouvert aux habitants du Val d’Oise et contribuera au développement du patrimoine naturel de l’Île-de-France.
130 000 arbres plantés cette année
La Fondation ENGIE soutient la 5e campagne de plantation de la future forêt de Maubuisson à Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Elle a été inaugurée par Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise, Bernard Tailly, Président du SMAPP ainsi que de nombreux élus.
En cette saison, près de 55ha ont été plantés, soit 130 000 arbres supplémentaires portant le total à 575 000 arbres soit la moitié de l’objectif total initial fixé à 1 million d’arbres.
La sécurisation d’une dizaine d’hectares supplémentaires de boisement existant est prévue dans le premier trimestre.
Au cours du printemps prochain, une dizaine d’hectares de semis seront réalisés pour le développement de prairies propices à la biodiversité.
Les suivis écologiques du projet ont été lancés en cours d’année 2023 avec la société Biotope, les protocoles de suivis (tracés des transects, positionnement des points d’écoutes et des secteurs d’échantillonnage) ont été réalisés en fin d’année afin que les experts puissent se rendre sur le terrain en 2024 à partir de la mi-mai (selon les conditions climatiques).
Le paysage évolue notamment sur les premières plantations puisque les premiers arbres atteignent pour certain 2m50 commençant à mettre en évidence la réussite du projet et les changements à venir du territoire.
Sur la partie nord du site (nord du Chemin de Saint Prix), les plantations seront en grande majorité terminées à la fin de la saison 2024-2025. La pose de glissières en bois et de merlons enherbés en bordure de chemin ont permis de définir et pacifier les espaces de boisements.
Sensibilisation des 2000 scolaires
Des ateliers à destination des scolaires ont été mis en place à partir du mois de mars 2024 en collaboration avec le service éducation de l’ONF afin de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de la forêt. Ces ateliers sont réfléchis dans un premier temps pour s’adresser à toute les classes de CM1/CM2 du territoire (environ 80 classes soit environ 2 000 élèves). A l’avenir, ces ateliers sont susceptibles d’évoluer et de concerner d’autres classes d’âge.
Afin de limiter la pression du au ravageurs des cultures sur les plantations des perches à rapace ont été installés au sein des parcelles.
En termes de perspectives, les plantations et aménagements vont se poursuivent au rythme de 60 à 80 ha/an jusqu’à parfait accomplissement de l’ensemble de la reconversion de la plaine agricole en forêt sur encore 4 ou 5 saisons de plantation.
La réussite des plantations confirme le bon choix et les méthodes de plantation ce qui permet la reproductibilité du modèle.
Les suivis écologiques vont permettre de mieux appréhender les enjeux et les perspectives de développement de la biodiversité du site.
La réappropriation du site par la population est en œuvre.
« Plus de nature dans mon quartier » avec la LPO
Biodiversité au cœur des territoires
La Fondation ENGIE agit pour la préservation de la biodiversité aux cotés de la LPO avec le programme « Plus de Nature dans mon quartier ».
Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces derniers sont particulièrement touchés par les épisodes caniculaires de ces dernières années ainsi que par la pollution de l’air accrue. La LPO pilote la mise en place du programme en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.
© LPO Ingrid Pico Heide
Les objectifs du programme :
- Protéger la biodiversité existante et la renforcer dans les quartiers prioritaires
- Inciter les habitants à devenir acteurs de leur cadre de vie en s’emparant des enjeux de biodiversité
- Changer leur vision de la Nature souvent très « aseptisée »
- Former les acteurs et encadrants pour une vision commune de la Nature en ville
« Plus de Nature dans mon quartier » fait découvrir aux habitants leur environnement de proximité ainsi que les espèces animales qui l’habitent. A travers de les activités organisés comme les inventaires naturalistes, ils acquièrent de nouvelles connaissances à la fois scientifiques et naturalistes. En intégrant la question de la biodiversité dans leur quotidien et outillés pour effectuer des gestes simples et collectifs, ils sont responsabilisés et peuvent devenir acteurs de la protection de la biodiversité.
© LPO Ingrid Pico Heide
Remise du Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme
Mettre en valeur les recherches menées par les équipes du Muséum d’Histoire naturelle et du Musée de l’Homme, qui accueillent plus de 600 chercheurs, et plus particulièrement les recherches sur la biodiversité et le réchauffement climatique : c’est cette ambition qui est au cœur de la création par la Fondation ENGIE et le Muséum national d’Histoire naturelle en 2018, du prix «Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » qui récompense chaque année des projets de recherche interdisciplinaires et innovants développés par les chercheurs du Muséum d’Histoire naturelle.
Ce sont en effet plus de 600 chercheurs qui œuvrent au Muséum. Depuis la première édition, 18 projets menés par 27 chercheurs et chercheuses ont été récompensés !
Ce 29 février, ce sont 3 équipes de chercheuses qui ont reçu le Prix « Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme » en présence de Claire Waysand – Directrice Générale Adjointe d’ENGIE en charge du Secrétariat Général, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE, Gilles Bloch- Président du Muséum National d’Histoire Naturelle et Allain Bougrain Dubourg – Président de la LPO, administrateur de la Fondation ENGIE.
Après l’édition 2022, qui avait déjà récompensé 3 équipes de chercheuses, les femmes sont à l’honneur.
Favoriser l’accès des jeunes filles aux sciences est une des priorités de la Fondation ENGIE pour son mandat 2020 – 2025. La mise en valeur de chercheuses et de rôle modèles en est un facteur.
Découvrez les lauréates
Nadia Belaïdi, directrice de recherche au MNHN
L’écocide, crime emblématique de l’anthropocène ? Essai de légistique scientifique
EcoLeg propose d’analyser la criminalisation de l’écocide comme réponse à l’Anthropocène en procédant à une investigation juridique inédite. En appui sur la légistique scientifique, il s’agit d’interroger la place de la nature dans la société contemporaine à travers l’analyse de la manière dont l’écocide est formulé et incriminé. Le projet propose une approche originale du droit de l’environnement : pris en tant qu’outil d’analyse, il donne à voir les conceptions de la relation Homme-Nature qui co-existent dans la société.
Flora Pennec, ingénieure de recherche au MNHN
Diversité des modes de gestion des pâturages dans les zones humides : effets des pratiques sur la prolifération du Jonc diffus
La dégradation des écosystèmes engendre une perte de biodiversité et des services rendus par ces écosystèmes, et les zones humides sont particulièrement touchées. La diversité des statuts (terre agricole, aire protégée, collectivité) et des acteurs gérant les zones humides impliquent des pratiques variées mais qui peuvent répondre à des problématiques communes, ce qui est le cas pour la prolifération du jonc diffus. Le jonc diffus est une espèce invasive indicatrice de milieux perturbés et qui limite la présence de beaucoup d’espèces animales et végétales. Le projet vise à comprendre les effets des modes de gestion sur la biodiversité et la prolifération du jonc diffus en zone humide afin de trouver des solutions adaptées à chaque contexte.
Marjan MASHKOUR, directrice de recherche au CNRS et Margareta TENGBERG, professeure au MNHN
Eaux de vie. Dynamique fluviale et exploitation des ressources à Chanhu-Daro au 3e millénaire avant notre ère (bassin de l’Indus, Pakistan).
L’Indus est le berceau de la civilisation éponyme qui s’est développée au Pakistan et au nord-ouest de l’Inde entre 2500 et 1900 avant notre ère. Les recherches sur les premières villes de cette région se sont jusqu’ici surtout concentrées sur la culturelle matérielle et les réseaux commerciaux, pourtant, le fleuve lui-même a joué un rôle déterminant dans une zone particulièrement aride. Le projet vise donc à éclairer sur l’interaction entre les premières sociétés et le fleuve grâce à une approche interdisciplinaire impliquant notamment des géoarchéologues, des bioarchéologues, des archéologues et des archéozoologues.
Que deviennent les projets des précédentes éditions ?
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2022
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2021
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2020
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2019
CONSULTEZ LA PAGE DE PRÉSENTATION DES PROJETS LAURÉATS 2018
À propos du Prix
Grand mécène du Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation d’entreprise ENGIE soutient le Muséum depuis près de vingt ans sur de nombreux projets liés à la préservation de l’environnement, la restauration patrimoniale ou encore la diffusion des résultats de la recherche.
La Fondation ENGIE a souhaité poursuivre son engagement par la création, en 2018, d’un prix en faveur des travaux de recherche du Muséum. Le Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche au Musée de l’Homme permet ainsi d’attribuer une bourse annuelle à des chercheurs travaillant sur des projets interdisciplinaires innovants visant à mieux comprendre les liens qu’entretiennent les sociétés passées et présentes avec leur environnement.
Depuis la première édition en 2018, 18 projets menés par 27 chercheurs ont été récompensés.
Journée mondiale des ONG
Dans l’agenda des Nations Unies, le 27 février est l’occasion de célébrer la Journée Mondiale des ONG.
Les ONG sont devenus aujourd’hui des acteurs clés de la société civile et des enjeux internationaux, se mobilisant sur des champs essentiels : droits de l’Homme, lutte contre la faim, accès à l’eau potable, lutte contre les maladies, protection des enfants, soutien à l’éducation, lutte contre la pauvreté, écologie ou protection de la nature. Elles contribuent notamment à la prise de conscience à la fois de la finitude des ressources terrestres et de l’imbrication de toutes les grandes questions environnementales à l’échelle mondiale. Mais ce sont aussi des organisations qui au plus près du terrain mettent en œuvre des solutions.
Témoignage de Chékéba Hachémi, administratrice de la Fondation ENGIE
A 22 ans, pour permettre aux femmes afghanes d’acquérir leur indépendance et prendre le contrôle de leur vie, Chékéba Hachemi, administratrice de la Fondation ENGIE , fonde l’association Afghanistan Libre, ONG reconnue d’intérêt général qui lutte depuis 1996 pour l’accès à l’éducation, à la formation et à la santé du plus grand nombre de filles et de femmes en Afghanistan.
Pour la Fondation d’entreprise ENGIE, cette journée est l’occasion de mettre en avant ses partenaires mais cette année plus particulièrement l’engagement des collaborateurs volontaires d’ENGIE, fédérés dans des ONG internes.
Jean-Sébastien Blanc, Directeur Général Adjoint, en charge des ressources humaines d’ENGIE
Administrateur de la Fondation ENGIE
Focus sur les ONG internes d’ENGIE : ENERGY ASSISTANCE, soutenues par la Fondation ENGIE
Au début de l’aventure… des femmes et des hommes qui ont envie de s’engager !
Créée tout d’abord en Belgique en 2001, puis en 2005 en France par des salariés volontaires d’ENGIE, souhaitant mettre leur savoir-faire au service de populations touchées par des catastrophes ou en n’ayant pas accès à l’énergie, l’ONG Energy Assistance (EA) met les compétences et le savoir-faire de ses membres, au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès ou ont un accès très limité, aux services énergétiques essentiels …généralement pour l’électrification de centres de santé, d’écoles ou par le développement d’activités génératrices de revenus.
Mise en place de systèmes de production électrique décentralisée (principalement d’énergie renouvelable), raccordement au réseau de communautés isolées, réhabilitation d’installations électriques,…c’est cela la réalité d’un projet.
Partout dans le monde, des bénévoles de l’ONG Energy Assistance partent ainsi en mission pour donner accès à l’énergie aux plus démunis.
« Chaque mission est une aventure humaine, dont ils reviennent transformés et qui contribuent à donner sens à leur travail. », souligne Eric Bassac – président d’Energy Assistance France
« On sent un appétit, notamment chez les jeunes. Ils sont de plus en plus nombreux à passer une tête chez nous. Avec la Fondation ENGIE, en cohérence avec la priorité du Groupe d’attirer de jeunes talents féminins, nous visons la parité dans nos équipes » , témoigne Tony Moens de Hase.
Afin d’assurer la pérennité, la visibilité et le dynamisme des Energy Assistance, c’est la Fondation ENGIE, qui en assure le soutien principal.
A chaque fois, des salariés ou retraités du groupe ENGIE sont aux manettes, comme permanents ou bénévoles. Et l’objectif est toujours le même : apporter l’expertise et les moyens techniques pour donner accès à l’énergie à ceux qui n’en ont pas.
Co-construction, transfert de compétences, coalitions
En vingt ans, depuis la création d’Energy Assistance, les choses ont beaucoup bougé.
- Premier point : l’accès à l’énergie s’est fortement développé. L’action d’ONG comme Energy Assistance s’est alors focalisée pour fournir de l’énergie aux « oubliés des réseaux » et dans les habitats isolés.
- Deuxième point : il y a désormais une collaboration locale impliquant les entreprises et centres de formation. Avant, on ne trouvait pas de matériels fiables sur place. Aujourd’hui, les entreprises locales fournissent un matériel de qualité et c’est bien mieux pour le suivi et la maintenance.
- Troisième point : pour assurer une maintenance optimale, la plupart des projets déployés par Energy Assistance prévoit un volet formation de techniciens sur place. C’est un volet essentiel.
- Enfin dernier point : l’action en coalition avec d’autres ONG comme ACTED et Reach out au Maroc.
IMPACT 2023 : Grâce à la mobilisation de 57 volontaires, 24 Projets ont été menés dans 12 pays pour 62 000 bénéficiaires
Suite au séisme du 8 septembre 2023, une mission d’aide d’urgence au Maroc
En partenariat avec les ONG ACTED et Reach out, qui ont une connaissance fine du terrain Energy Assistance a mobilisé des collaborateurs du MAROC pour apporter l’énergie à 4 villages marocains de l’Atlas, très fortement touchés et éloignés de tout : Tissal, Tichekji, Manzanit et Sellamte
Energy Assistance a ainsi assuré la distribution de l’électricité fournie par des panneaux solaires aux campements qui abritent les populations victimes du séisme du 8 septembre 2023 dans ‘
Plusieurs objectifs pour cette mission :
- Fournir de l’électricité pour les besoins prioritaires de chaque tente (éclairage et petits chargeurs) et pour les besoins collectifs (frigidaire, télévision)
- Assurer une bonne qualité des panneaux et des batteries, le monitoring à distance de l’installation, et une garantie avec maintenance pour au minimum 4 ans.
Cette mission a été réalisée par 2 collaborateurs d’ENGIE : Anas Hamri et Hamid Menkari et en collaboration avec 2 ONG : ACTED et REACH OUT
Les actions menées :
- Phase 1 : Installation des panneaux solaires dans chaque village 2 x 5500 Wc dans chaque village
- Phase 2 : Adaptations et/ou réhabilitations ou nouvelle affectation des systèmes selon les besoins et les coûts associés. La phase 2 débute après la disparition des campements quand les bénéficiaires auront pu rejoindre leur maison restaurée ou reconstruite.
Ukraine – Ville de Kiev – Fourniture d’un groupe électrogène de secours à l’hôpital n°6 de Kiev d’une puissance de 600 kVA
Avec la participation de la ville de Bruxelles et le soutien d’Energy Assistance la Fondation ENGIE a fait don d’un groupe électrogène de secours à l’hôpital n6 de Kiev d’une puissance de 600 Kva.
6720 bénéficiaires
Mission d’électrification du centre AMAH à Mesnil-St-Blaise en Belgique avec Energy Assistance Belgique
Pendant 2 jours, plus de 20 volontaires appartenant à plusieurs entités d’ENGIE ont installé 144 panneaux de 410Wc ainsi que de 3 onduleurs de 10 kVA tripolaires SMA pour le Centre d’accueil AMAH à Mesnil-St-Blaise.
Impact : Après deux semaines de fonctionnement, l’installation a déjà produit près de 3.000 kW/h. Les économies réalisées permettront le maintien des mesures d’accompagnement des résidents du home ainsi que des investissements d’amélioration des bâtiments en vue d’autres économies d’énergie.
Une jeune ingénieure belge de Tractebel a participé à cette mission d’Energy Assistance en Belgique – Laurence Halet
LAURENCE HALET
Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi
Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.
Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.
Éclairer le chemin de l’éducation :
L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.
Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.
Vers la durabilité et la convivialité écologique :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Les collaboratrices d’ENGIE engagées auprès des Energy Assistance
Sarah Ouziaux, Segment Manager – Regulated, Institutional & Multilateral Organizations – basée à Bruxelles
Sarah, quel est votre parcours ?
Après un double Master en France et en Angleterre il y a déjà un certain nombre d’années, j’ai commencé ma carrière dans le traitement des eaux usées en Angleterre. J’ai ensuite travaillé 2 années pour Unicef au Danemark, avant de revenir en France, orienter ma carrière vers le secteur des centrales énergiques pour finalement rejoindre le groupe Engie en Belgique il y a 12 ans en tant que project manager puis business developpeur . Depuis 2 années, j’interviens sur les sujets d’égalité des genres dans le secteur de l’énergie.
Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance ?
Par nature, je ne peux pas ne pas être engagée dans une association. Chez Tractebel, j’enviais les collègues qui partaient pour Energy Assistance en Afrique, j’imaginais ne pas être à la hauteur, n’étant pas une électricienne et ne me sentant pas apte à câbler toute seule des panneaux et un onduleur. Puis au détour d’une conversation avec Tony Moes de Hase, Général Manager d’Energy Assistance France j’ai appris qu’Energy Assistance avait besoin d’autres compétences que purement électriques et que j’y avais tout à fait ma place. J’ai saisi l’opportunité qui était tendue et me suis engagée !
Quelle a été la mission que vous avez menée ?
En Septembre, j’ai fait partie d’une équipe de 4 volontaires pour monter 3 installations de panneaux solaires et batteries -afin de permettre aux services de pédiatrie, maternité et de laboratoire de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko de continuer à fonctionner malgré les coupures de courant. Cette mission se situait à Parakou – au centre du Bénin et à 9h de route de Cotonou.
Vos impressions ?
Mon tout premier sentiment a été de la fierté de faire partie du groupe de volontaires avec un peu d’appréhension sur la dynamique qui allait s’installer. Arrivés au Bénin, nous avons été très bien accueillis et accompagnés jusqu’à l’hôpital où nous étions logé dans un bungalow un peu à l’écart des bâtiments principaux.
Je suis extrêmement fière d’avoir appris à monter les panneaux, des boîtiers, pris en main la préparation des activités des collègues en repérant le câblage du site, organiser et coordonner les menuisiers et les peintres, discuter avec le directeur et j’ai pu dénouer quelques situations grâce à mes contacts avec la responsable d’Engie à Parakou en qui j’ai découvert une personne magnifique.
Evidemment, il y a aussi des points d’améliorations, l’un d’entre eux concerne l’égalité des genres, un sujet auquel je suis sensible et je sais que mon rôle était éventuellement de servir de rôle modèle. Alors puisqu’on devait aussi former 4 jeunes, j’ai trouvé dommage qu’aucun ne soit une jeune femme.
Journée Internationale des Femmes et Filles de Sciences - Entretien avec Lauren Williams
Entretien avec Lauren Williams professeure de mathématiques Dwight Parker Robinson à Harvard et professeure Sally Starling Seaver à l’Institut Radcliffe, professeure invitée à l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques
Lauren Williams est professeure de mathématiques Dwight Parker Robinson à Harvard et professeure Sally Starling Seaver à l’Institut Radcliffe. Elle a étudié les mathématiques à l’Université Harvard et a obtenu son doctorat au MIT, sous la supervision de Richard Stanley. Après des bourses postdoctorales à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université Harvard, elle est retournée à l’UC Berkeley en 2009, d’abord en tant que professeure adjointe, puis professeure agrégée et est devenue professeure titulaire en 2016. Elle a obtenu un nouveau poste de professeure à l’Université Harvard et à l’Institut Radcliffe en 2018. Ses intérêts de recherche portent sur l’algèbre et la combinatoire.
Le professeur Williams a passé près d’un an à l’IHES en tant que professeur invité entre août 2022 et juillet 2023. Sa visite a été financée par la fondation ENGIE qui s’est engagée à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES.
Votre parcours professionnel est impressionnant. Avez-vous toujours su que vous vouliez être mathématicien ?
À l’école secondaire, j’aimais déjà beaucoup les mathématiques, mais je ne savais pas quel genre de carrière existait. Il y a un programme particulier qui était très important pour moi et que j’ai suivi après ma deuxième année d’école secondaire, qui s’appelle le Research Science Institute (RSI). Il a lieu chaque été au MIT et accueille des lycéens de tous les États-Unis ainsi que quelques étudiants internationaux. Tous les étudiants ont été jumelés à des mentors et j’ai été jumelé à un étudiant diplômé en mathématiques qui m’a donné un problème de recherche en combinatoire auquel réfléchir, ainsi que quelques références à lire pour apprendre la combinatoire et comment programmer. C’était très intensif, mais extrêmement intéressant et amusant. C’était ma première expérience de recherche et j’ai vraiment apprécié la liberté et la créativité que cela impliquait. Après cet été, je voulais continuer à travailler sur mon projet, mais je rentrais chez moi en Californie, alors mon mentor m’a mis en contact avec un chercheur de l’UCLA qui a accepté de me rencontrer pour m’aider à poursuivre mon projet, ce qui a été très gratifiant.
Comment avez-vous découvert que la recherche en mathématiques était une possibilité et que c’était ce que vous vouliez faire ?
Après le RSI, j’ai compris qu’il était possible de faire carrière en mathématiques et j’ai décidé d’essayer d’être chercheur. Malgré mon expérience limitée, je pensais que je pourrais faire carrière dans la recherche et l’enseignement. Je savais que le chemin pourrait être difficile, alors pendant mes étés de premier cycle, j’ai exploré diverses options de carrière : j’ai passé un été dans un programme de recherche en mathématiques dans le Minnesota, un été à la National Security Agency à faire de la cryptographie et un autre été à New York à faire du conseil financier. Après ces expériences, j’ai compris que si à l’avenir je ne parvenais pas à obtenir un emploi de professeur, il y avait d’autres possibilités.
Un moment charnière pour moi a été pendant mes études supérieures, au cours de ma deuxième année de doctorat. J’avais récemment commencé à travailler sur un problème de recherche, et après plusieurs mois, j’avais formulé une conjecture que je voulais vraiment prouver. Je travaillais presque tous les jours, mais pendant neuf mois, rien ne semblait vraiment fonctionner. J’étais complètement coincée et je commençais à me sentir déprimée et découragée. J’ai dû me demander si je devais abandonner et trouver un autre problème, ou continuer, sachant que je ne pourrais jamais prouver ma conjecture. C’était une période qui a été assez difficile pour moi. Mais j’ai fini par trouver la solution à mon problème. Après ces neuf mois, j’ai commencé à faire des progrès, et une fois que j’ai commencé sur la bonne voie, il m’a fallu encore trois ou quatre mois pour prouver la conjecture. Trouver la solution m’a donné une certaine confiance en mes capacités, et avec chaque nouveau problème que je résolvais et chaque article que j’écrivais, j’ai gagné en confiance que je pouvais continuer sur cette voie. Rétrospectivement, je sais maintenant que mon expérience n’était pas inhabituelle – presque tous ceux que je connais qui ont fait des études supérieures ont eu des moments où ils se sont sentis perdus. Il faut se rendre compte qu’en recherche, nous sommes coincés la plupart du temps, et qu’il y aura de nombreux jours où nous travaillerons, sans savoir si nos efforts nous mèneront quelque part. Mais ensuite, quand on trouve enfin le résultat, le sentiment est très gratifiant !
Comment décririez-vous votre expérience en tant que femme en mathématiques ?
Je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de filles en mathématiques déjà au lycée. Je participais à des concours de mathématiques et à des programmes d’été de mathématiques où il n’y avait pas beaucoup de filles. Au cours de l’été qui a suivi ma troisième année d’école secondaire, j’ai participé au programme d’été de l’Olympiade de mathématiques, un programme résidentiel de 3,5 semaines qui formait les élèves à l’Olympiade internationale de mathématiques. Les personnes ont été sélectionnées en fonction de leurs résultats lors des compétitions précédentes. Il y avait 24 participants, et j’étais la seule fille. Tout le monde était amical, mais l’expérience était étrange et isolante ; De plus, j’ai ressenti une pression énorme que si je faisais mal, cela rejaillirait mal sur toutes les femmes.
Dans les départements de mathématiques dont j’ai fait partie (en tant qu’étudiante ou membre du corps professoral), la proportion de femmes parmi les professeurs a varié de 0 % à environ 15 %, ce qui n’est évidemment pas idéal. D’un autre côté, je pense qu’il peut y avoir une très belle communauté parmi les femmes mathématiciennes. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs très bonnes collaboratrices, avec lesquelles j’ai travaillé pendant près de deux décennies. Je pense à Sylvie Corteel, qui est aujourd’hui à l’Université Paris Cité et à l’UC Berkeley, et à Konstanze Rietsch, qui est au King’s College de Londres. Je collabore avec elles depuis peut-être dix-sept ans et c’est vraiment agréable d’avoir ces collaboratrices très fortes avec lesquelles je suis également très amie. J’ai également eu des étudiantes exceptionnelles de premier cycle et des cycles supérieurs, ce qui me rend optimiste quant à l’avenir.
Selon vous, quelles sont les conditions ou les facteurs qui aideraient davantage de femmes à choisir une carrière en mathématiques ?
Je pense qu’il est utile pour les jeunes femmes de voir des femmes plus âgées qui ont une carrière réussie en mathématiques et qui sont également heureuses dans leur travail.
La garde d’enfants est un autre facteur clé, car la garde d’enfants aux États-Unis peut être extrêmement coûteuse. Il peut donc être difficile pour les universitaires, en particulier les femmes, de poursuivre leur carrière dans la recherche une fois qu’ils ont fondé une famille. Ainsi, les subventions qui couvrent la garde d’enfants peuvent être utiles : par exemple, la bourse de recherche Alfred Sloan peut être utilisée pour couvrir les frais de garde d’enfants, ce qui m’a été très utile lorsque j’ai eu mon premier enfant.
Une autre chose qui peut rendre difficile pour les jeunes chercheurs de poursuivre une carrière dans le milieu universitaire est le temps qu’il faut pour obtenir un poste permanent. Aux États-Unis, de nombreuses personnes passent de 3 à 5 ans en tant que boursier postdoctoral, puis obtiennent un poste menant à la permanence (si elles ont de la chance !), puis attendent six ou sept ans avant d’avoir un poste permanent (permanent). Même si je sais que c’est aussi difficile en France, il me semble qu’il y a plus de postes disponibles et que le délai entre l’obtention d’un doctorat et l’obtention d’un poste permanent est plus court. De cette façon, la France permet aux gens (en particulier aux femmes) de choisir plus facilement une carrière dans le monde universitaire.
Comment avez-vous entendu parler de l’IHES et quelle a été votre expérience en tant que chercheur invité ?
Bien que je sois allé en France à plusieurs reprises, notamment lors d’une année sabbatique en 2014, août 2022 a été la toute première fois que j’ai mis les pieds à Bures-sur-Yvette. J’avais beaucoup entendu parler de l’IHES par de nombreux collègues qui parlaient avec éloquence de l’Institut, mais je n’avais jamais postulé auparavant.
Je suis très contente de mon année à l’IHES, qui est un endroit merveilleux pour faire de la recherche. Les bureaux sont confortables et il y a une salle avec d’immenses tableaux noirs et un tableau intelligent, ce qui est agréable pour la collaboration. Tout ici est conçu pour rendre la vie d’un chercheur aussi facile que possible. L’IHES est également très international et, au cours de l’année écoulée, j’ai rencontré de manière inattendue des collègues des États-Unis que je ne m’attendais pas à voir ; Cela a été très agréable.
De plus, j’ai trouvé que l’IHES était un lieu de travail très tranquille. Cette année, j’ai vécu à Paris, et j’ai toujours l’impression d’être dans une retraite à la campagne chaque fois que je descends du train à Bures-sur-Yvette, que je respire l’air frais et que j’entends le chant des oiseaux plutôt que le bruit de la ville.
Enfin, mes enfants aiment aussi l’IHES ! Je suis venue en France avec ma famille, et j’ai emmené mes enfants à l’Institut plusieurs fois le week-end. Ils ont aimé dessiner sur mon tableau, tourner sur ma chaise tournante, boire du chocolat chaud dans la machine à café et faire la roue dans les couloirs. Ils pensent que la vie d’un chercheur est géniale !
Journée internationale des femmes et des filles de science
Chaque année, le 11 février est la Journée internationale des femmes et des filles de science. L’initiative est mise en œuvre par l’UNESCO et ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui visent à promouvoir les femmes et les filles.
Malgré les progrès réalisés pour parvenir à l’égalité filles-garçons, les filles continuent d’être sous-représentées dans le champ scientifique, et dans les filières professionnelles technologiques.
Quelques chiffres
- 33.3% , le pourcentage moyen mondial de chercheuses et seulement 35% de tous les étudiants dans les domaines d’études liés aux STEM sont des femmes
- A 17 ans, 1 fille sur 2 n’étudie plus les mathématiques, contre seulement 1 garçon sur 4.
Malgré les statistiques qui montrent des performances proches , filles / garçons en sciences et en maths, les stéréotypes sexistes prévalent : les filles sont moins encouragées dans les domaines STEM et ont des choix limités pour leur éducation et leur carrière
Cette Journée Internationale des femmes et des filles de sciences est l’occasion pour la Fondation ENGIE de mettre en avant ses engagements et surtout des parcours inspirants.
« L’accès des filles aux sciences est l’une de nos priorités. L’objectif est de susciter leur goût pour les sciences et d’éviter qu’elles s’autocensurent. A travers ce programme, les jeunes filles comprennent que via les sciences, elles pourront agir sur de grands défis comme la lutte contre le changement climatique. Une manière de les décomplexer et de leur ouvrir des horizons professionnels » – Claire Waysand, Vice-Présidente de la Fondation ENGIE
Depuis 30 ans, la Fondation ENGIE a la conviction que :
- le rôle des femmes est essentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire.
- le rôle et l’avenir des filles, futures femmes, sont essentiels pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaires. Les jeunes filles d’aujourd’hui seront les femmes de demain.
L’égalité des genres est une priorité pour la Fondation ENGIE et l’accompagnement des jeunes filles, leur formation et leur pleine aptitude à faire entendre leurs idées sont des leviers de développement et de paix.
La Fondation ENGIE accompagne les chercheuses et encourage l’éducation des filles dans les matières scientifiques.
La disparité persistante entre les genres est le résultat des nombreux obstacles auxquels les femmes scientifiques continuent de faire face, tous susceptibles de décourager les filles de poursuivre des carrières scientifiques et de freiner la progression des femmes dans le domaine.
Encourager et faciliter l’accès aux sciences des jeunes filles
Avec l’ENS Paris Saclay – Favoriser l’égalité des chances
L’ENS Paris-Saclay, la grande école de formation aux métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’Université Paris-Saclay, a pour ambition d’offrir aux jeunes la possibilité de contribuer à répondre aux enjeux sociétaux avec les outils de la science. Une science « pratique » qui conduit à s’engager dans la vie avec curiosité, capacité à traiter des questions complexes, et responsabilité envers les générations suivantes.
L’ENS Paris-Saclay est engagée dans le cadre de son plan égalité des chances, dans plusieurs programmes d’accompagnement des jeunes publics (lycéens, collégiens et écoliers), et notamment des jeunes filles, vers l’enseignement supérieur et les métiers de la recherche.
La Fondation ENGIE accompagne durant 2 années scolaires l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles) de limiter l’autocensure.
3 programmes de sensibilisation soutenus par la Fondation ENGIE pour 575 jeunes
- Marrainage de classes de primaires de l’Essonne (91) : Les normaliennes jouent le rôle d’ambassadrices auprès des jeunes publics en sensibilisant les écoliers aux sciences et à leur pratique, au travers d’une activité de médiation scientifique. Outre l’activité proprement dite de médiation scientifique, le marrainage permet de présenter les études et métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur très riches, mais peu connus.
Retour d’expérience d’une marraine normalienne
En mars 2022, une première expérience de marrainage à été menée à l’école des Neuveries à Gif-sur-Yvette. Eva Thuillier & Edith Turpyn ont étaient les marraines de 2 classes de CM1-CM2 sur le thème de la découverte du monde microscopique.
« Certaines élèves ont formulé leur souhait de devenir des scientifiques, certainement encouragées par l’image féminine de la recherche que nous leur avons donnée. J’en ai été très touchée. » explique Edith Turpyn, normalienne au département de biologie. « Sensibiliser les élèves lors de telles actions de marrainage c’est leur donner une chance à tous de découvrir ce qu’est la recherche, leur donner un aperçu concret de ce domaine professionnel et qui sait, peut-être même provoquer des vocations chez certains d’entre eux. »
- Accueil des écoliers de classes de primaires avec plusieurs actions de sensibilisation aux sciences pour les plus jeunes. Ces actions se déroulent au sein de l’École ou hors les murs, tout au long de l’année scolaire.
Le 6 octobre dans le cadre de la Fete de la Science 2023, l’ENS Paris-Saclay a organisé le villae des Sciences pour 700 jeunes.
Les enseignant·es chercheur·se·s, doctorant·es et étudiant·es ont accueilli 300 élèves de classes primaires sur de nombreux ateliers « Mini chercheurs » dans toutes les disciplines scientifiques en présence de Nathalie Carrasco, Présidente de l’Ecole et Anne PEYROCHE, Vice-présidente en charge de la stratégie et des moyens.
400 collégien·nes et lycéen·nes (une quinzaine de classes) ont assisté à des mini-conférences en présence d’Alain Aspect, alumni de l’ENS Paris-Saclay, Prix Nobel de physique 2022, Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur affilié à l’ENS Paris-Saclay, professeur à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et à l’École Polytechnique.
- Accueil des collégiens pendant leur année de 3e : Chaque année, les départements d’enseignement et de recherche de l’École accueillent les collégiens, les sensibilisent aux études et aux débouchés des métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur. Cette démarche a pour objectif de susciter des vocations, de faire découvrir la diversité des métiers souvent méconnus des jeunes et de sensibiliser à l’importance de la science pour répondre aux grands enjeux de société.
Nathalie Carrasco, présidente de l’ENS Paris-Saclay et Jean-Pierre Clamadieu, président de la Fondation ENGIE, entourés de 2 normaliennes : Aurélie Jean, administratrice de la Fondation ENGIE, et Édith Turpyn, jeune normalienne de l’ENS Paris-Saclay « marraine » de deux classes de CM1/CM2 en 2022.
« Quoi de plus enthousiasmant que d’éveiller la curiosité des enfants, de donner envie de mieux comprendre le monde et d’y trouver sa place ? Plus de diversité sociale dans l’enseignement supérieur, plus de femmes scientifiques, plus de sobriété énergétique, une devise qui doit nourrir la transition de notre société. Je me réjouis du soutien des entreprises qui permettent à la communauté de l’ENS Paris-Saclay de déployer de nouvelles actions en faveur de l’égalité des chances. »
Nathalie Carrasco,
présidente de l’ENS Paris-Saclay
En savoir plus : La Fondation ENGIE aux côtés de l’ENS Paris-Saclay pour favoriser la diversité et l’accès des filles aux sciences – Fondation ENGIE (fondation-engie.com)
Avec Cap Sciences pour l’Education aux sciences
Objectif : Soutenir et accompagner les jeunes vers le monde du travail et celui des sciences.
920 jeunes accompagnés au travers de 3 actions
- Les stages pour les collégiens : l s’agit du premier contact de l’élève avec le monde de l’entreprise. Cette année, 19 stages d’une semaine seront menés ce qui permet d’accompagner une centaine de jeunes. Un professionnel dédié se charge de créer un parcours thématique sur mesure avec des visites d’entreprises et de laboratoires. Les élèves vont découvrir tous les métiers de Cap Sciences.
- les classes transplantées à destination des jeunes de CM1 et de CM2 : pendant une semaine, une classe vient travailler autour de la démarche scientifique dans l’une des salles de Cap Sciences avec ses enseignants. Cap Sciences leur propose une thématique qu’ils étudient sous le spectre scientifique avec des expériences, de la méthodologie et des tests.
Au fil de l’année, cela représente sept classes soit environ 200 jeunes.
- le parrainage de trois établissements, soit 650 jeunes de classes élémentaires et de collèges. Durant toute l’année, ils vont profiter d’un accompagnement privilégié pour réaliser des projets scientifiques et auront un droit d’accès aux activités de Cap Sciences. Les universitaires viendront également à leur rencontre. A cela s’ajoute l’élaboration d’un panel d’animations avec les acteurs éducatifs et sociaux associés au tissu industriel et universitaire local.
En savoir plus : Cap Sciences et la Fondation ENGIE s’engagent pour les jeunes
Avec le Collège de France et l’initiative « Agir pour l’éducation »
La Fondation ENGIE accompagne l’initiative « Agir pour l’éducation » du Collège de France dans le cadre de son programme Education et plus particulièrement les projets qui permettent l’accès du plus grand nombre aux sciences.
L’ambition de cette initiative est de croiser les savoirs et faire avancer la recherche pour mieux comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les élèves, concevoir des outils pédagogiques scientifiquement éprouvés, sensibiliser aux sciences et former des citoyens éclairés
« Montrer aux jeunes qu’ils ont leur toute leur place à l’université et que les Mathématiques offrent des perspectives passionnantes qui sont importantes pour les grands enjeux de notre société » Professeur Stéphane Mallat
Dédié aux élèves de la 4e à la Terminale, le programme MathC2+ propose des stages de 3 à 5 jours dans un cadre universitaire stimulant et ludique. Organisés sur tout le territoire français et en immersion hors de leur quotidien, ces stages visent à montrer aux élèves, en particulier les jeunes filles et les jeunes éloignés des milieux académiques, que les mathématiques offrent des perspectives passionnantes au-delà du lycée. Le programme est porté par le Pr Stéphane Mallat, titulaire de la chaire Sciences des données.
MathAData
Depuis 2018, le Collège de France organise des challenges en Data Science à partir de données fournies par des services publics, entreprises ou laboratoires. Les participants traitent des problèmes mathématiques basés sur l’exploitation de ces jeux de données pour des applications industrielles, médicales, financières très concrètes. Les problèmes sont traités sur une plateforme en ligne, gratuite et ouverte à tous. Une remise des prix a lieu en février au Collège de France.
En savoir plus : Agir pour l’éducation avec le Collège de France
Avec les Campus UNESCO
La Fondation ENGIE mécène fondateur des CAMPUS Unesco depuis 2014 afin de sensibiliser les jeunes sur les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.
En 2023, deux CAMPUS UNESCO pour sensibiliser sur les femmes et la sciences
- Campus UNESCO sur « Les femmes dans les sciences » afin de présenter aux jeunes la place des femmes dans la préservation de la biodiversité et des océans.
Les jeunes de 6 établissements scolaires français et internationaux ont pu échangé avec 3 expertes Nadine Seleem Programme Officer, IUCN Green List , Geraldine Pérez Docteure en biologie et écologie marine, Institut océanographique Paul Ricard et Annapaola Coppola Consultante en charge du Programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.
Revoir le Campus UNESCO « Les Femmes pour la science » : https://www.youtube.com/watch?v=oIWto7o6TSs
Le 9 février, Campus UNESCO « Fostering Girls’ interest in Science »
Ce Campus est organisé en marge de l’évènement « Combler l’écart entre les genres en science : Accélérer l’action », préparé par l’équipe de l’UNESCO pour les femmes et la science.
Lors de ce campus, les jeunes ont pu découvrir le parcours de femmes inspirantes
- l’expérience de Sunshine De Caires, , Doctorante et technicienne en sciences du sol, Université des Indes occidentales, Caraïbes
- l’histoire de Salma Sylla Mbaye Doctorante en astrophysique, Université Cheikh Anta Diop, Sénégal, première femme astrophysicienne au Sénégal
Soutenir les chercheuses
Bourses Femmes en sciences avec l’ENS Paris Saclay
3 normaliennes étudiantes bénéficient cette année d’une bourse Femmes en sciences, grâce au soutien de la Fondation ENGIE : Alice Fohr (mathématicienne, en interface biologie au Muséum national d’Histoire naturelle), Caroline Guinet (mathématicienne, en année de recherche pré-doctorale à l’Université de Vienne) et Roxane Van den Bossche, normalienne étudiante en 3e année. Les lauréates participeront au développement d’un réseau d’ambassadrices qui partagent leurs expériences et incitent les jeunes filles à rejoindre les filières scientifiques.
Roxane Van den Bossche, normalienne étudiante en 3e année, bénéficie d’une bourse « Femmes en sciences », grâce au soutien de la Fondation ENGIE.
« Je pense qu’une bourse ça encourage vraiment ; ça montre que les gens nous prennent au sérieux. Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance au fait d’être une fille qui fait des sciences. Je ne me sens pas moins légitime qu’un garçon »
Pouvez-vous expliquer ce que vous étudiez ?
Je fais de l’informatique théorique à l’ENS Paris-Saclay et c’est un sujet qui me passionne. Je m’intéresse en particulier à la vérification, domaine dans lequel j’ai fait un stage de 5 mois. Cette année, je suis en interface à Paris et ce que j’étudie est complètement différent et cela me plait aussi. Comme c’est moins abstrait on peut tout de suite imaginer des utilités, des applications. On comprend comment les gens fonctionnent. Mon master interdisciplinaire mélange de la psycho, des sciences sociales, de la linguistique, des neurosciences. Ce qui m’intéresse c’est par exemple de modéliser la prise de décision, de quantifier le risque, imaginer des modèles de comportements… L’année prochaine, je reviens à l’Ecole pour le master MPRI et ensuite une thèse très probablement.
Que représente le fait de faire partie des lauréates d’une bourse femmes en sciences ?
Je pense qu’une bourse ça encourage vraiment ; ça montre que les gens nous prennent au sérieux. Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance au fait d’être une fille qui fait des sciences. Je ne me sens pas moins légitime qu’un garçon. Personnellement, cela va me permettre de suivre mes cours cette année à Paris sans faire les trajets.
Vous intégrez le réseau Femmes en sciences de l’Ecole, avez-vous un message à transmettre ?
J’ai l’impression, qu’en sciences il n’y a que des filles super compétentes, volontaires très déterminées à faire des sciences, etc. Les choses auront vraiment changées lorsque des filles timides, pas sûres d’elles et pas toujours excellentes feront elles aussi des sciences. Pourquoi les garçons trouvent-ils normal d’être là parfois un peu par hasard ou ne sont pas vraiment intéressés, alors que pour les filles, il n’y a que les meilleures qui passent les mailles du filet ?
Avec l’IHES pour les chercheuses en visite à l’Institut
La Fondation ENGIE s’est engagée à soutenir l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques sur des projets spécifiques en faveur des scientifiques en début de carrière et des chercheuses en visite à l’Institut.
En s’engageant à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES, la Fondation ENGIE renforce son action pour l’accès des femmes aux carrières scientifiques. Celles-ci sont encore trop peu représentées dans le milieu de la recherche scientifique, surtout en mathématiques et en physique théorique, les deux sujets qui sont le plus représentés à l’IHES.
En 2023, la Fondation ENGIE a permis plus particulièrement de soutenir la visite de 2 chercheuses.
Lauren Williams – Dwight Parker Robinson Professor of Mathematics at Harvard and Sally Starling Seaver Professor at the Radcliffe Institute
« Il est utile pour des jeunes femmes de voir des mathématiciennes qui ont eu une carrière réussie et qui sont également heureuse dans leur Travail »
Delaram Kahrobaei, professeure de mathématiques et d’informatique à la City University of New York (CUNY), titulaire de la chaire honoraire de cybersécurité à l’université de York, au Royaume-Uni, et professeure d’informatique et d’ingénierie à l’université de New York.
Prof. Kahrobaei a visité l’IHES pour la première fois en 2004, quand elle était professeure assistante à l’université de St. Andrews, au Royaume Uni et elle est récemment revenue à l’IHES pour une visite de trois semaines, qui sera financée grâce au soutien d’ENGIE.
Retrouvez le portrait de Delaram Kahrobaei : Voices of Women at IHES – Delaram Kahrobaei – YouTube
Cap Sciences et la Fondation ENGIE s’engagent pour les jeunes
Education aux sciences avec Cap Sciences
Cap Sciences, en partenariat avec la Fondation ENGIE, a inauguré le jeudi 8 février le programme Cap Sciences Éducation en présence d’une classe de CM2 et de collégiens. Le programme est destiné aux jeunes issus des quartiers prioritaires de la métropole bordelaise.
@Gautier Dufau
Objectif : Soutenir et accompagner les jeunes vers le monde du travail et celui des sciences.
Chaque année, 100 000 jeunes de moins de 18 ans profitent des activités imaginées par Cap Sciences à Bordeaux via ses différents sites mais aussi à distance ou en itinérance.
Raphaël Dupin, le directeur général, précise : « nous accueillons notamment 30 000 scolaires. Il était important pour nous d’envisager un programme annuel plus ambitieux pour continuer à développer et étoffer nos actions envers ce public. Avec le partenariat de la Fondation ENGIE, c’est chose faite. »
L’accès aux sciences, notamment pour les jeunes filles, est l’une des priorités de la Fondation ENGIE. C’est pourquoi, la Fondation ENGIE accompagne durant deux ans, Cap Sciences. L’objectif est de susciter le goût des élèves pour les sciences, renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et limiter l’autocensure. A travers ce programme, ils découvrent les clés pour grandir, développent leur envie d’apprendre et surtout comprennent qu’ils peuvent prendre part aux défis du monde.
920 jeunes accompagnés au travers de 3 actions
- Les stages pour les collégiens : l s’agit du premier contact de l’élève avec le monde de l’entreprise. Cette année, 19 stages d’une semaine seront menés ce qui permet d’accompagner une centaine de jeunes. Un professionnel dédié se charge de créer un parcours thématique sur mesure avec des visites d’entreprises et de laboratoires. Les élèves vont découvrir tous les métiers de Cap Sciences.
- les classes transplantées à destination des jeunes de CM1 et de CM2 : pendant une semaine, une classe vient travailler autour de la démarche scientifique dans l’une des salles de Cap Sciences avec ses enseignants. Cap Sciences leur propose une thématique qu’ils étudient sous le spectre scientifique avec des expériences, de la méthodologie et des tests.
Au fil de l’année, cela représente sept classes soit environ 200 jeunes.
- le parrainage de trois établissements, soit 650 jeunes de classes élémentaires et de collèges. Durant toute l’année, ils vont profiter d’un accompagnement privilégié pour réaliser des projets scientifiques et auront un droit d’accès aux activités de Cap Sciences. Les universitaires viendront également à leur rencontre. A cela s’ajoute l’élaboration d’un panel d’animations avec les acteurs éducatifs et sociaux associés au tissu industriel et universitaire local.
Cap Sciences a été créé à l’initiative du Ministère de la Recherche et du Conseil régional d’Aquitaine. Ce Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle est situé sur les quais de Bordeaux. C’est un lieu consacré à l’exploration des sciences et de l’industrie sous différentes formes. Toute l’année, il offre une programmation variée à découvrir en famille, en groupe ou entre amis…
Agir pour l’éducation avec le Collège de France
La Fondation ENGIE accompagne l’initiative « Agir pour l’éducation » du Collège de France dans le cadre de son programme Education et plus particulièrement les projets qui permettent l’accès du plus grand nombre aux sciences.
L’ambition de cette initiative est de croiser les savoirs et faire avancer la recherche pour mieux comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les élèves, concevoir des outils pédagogiques scientifiquement éprouvés, sensibiliser aux sciences et former des citoyens éclairés
Agir pour l’éducation
L’initiative « Agir pour l’éducation » a pour objectif de comprendre, conseiller et agir, dans tous les domaines de compétence des professeurs du Collège de France, pour proposer de nouvelles méthodes d’apprentissage s’appuyant sur les résultats de la science, et inspirer notre jeunesse, la soutenir dans son orientation et lui donner des clefs de compréhension et d’action sur le monde.
L’initiative s’organise en deux volets : d’une part, un cycle de conférences annuel autour de l’apprentissage et de ses méthodes et, d’autre part, des projets de recherche et actions pédagogiques portés par les professeurs du Collège de France.
https://www.youtube.com/playlist?list=PL1NaqiieWs8mzv7TA2bRgNn5FC5sR4QhY
Accès aux sciences des jeunes est une priorité de la Fondation ENGIE dans le cadre de son programme EDUCATION
Objectif : sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles) afin :
✔ de susciter le goût des jeunes pour les sciences,
✔ de renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
✔ de limiter l’autocensure.
La Fondation ENGIE accompagne plusieurs projets dans le cadre de l’initiative Agir pour l’éducation autour des sciences
Campus de l’innovation pour les lycées du Pr Philippe Aghion
Lancé en 2016 à l’initiative du Pr Philippe Aghion (chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance), le Campus de l’innovation pour les lycées présente une triple vocation : renforcer les connaissances des élèves français grâce au renouvellement des programmes de Sciences économiques et sociales (SES) au lycée, valoriser et stimuler l’engagement des élèves par le biais d’un concours lycéen, et élargir leur culture générale et scientifique en instaurant un dialogue avec de grands chercheurs français à travers des conférences en lycées de zones urbaines et rurales d’éducation prioritaire.
https://youtu.be/W8U99qs7kH0?si=zFC5PC6–UOhOT5P
Article du Pr Aghion : L’impact de l’éducation sur notre capacité à innover :
https://www.fondation-cdf.fr/2022/11/14/limpact-de-leducation-sur-notre-capacite-a-innover/
MathC2+ du Pr Stéphane Mallat
« Montrer aux jeunes qu’ils ont leur toute leur place à l’université et que les Mathématiques offrent des perspectives passionnantes qui sont importantes pour les grands enjeux de notre société » Professeur Stéphane Mallat
Dédié aux élèves de la 4e à la Terminale, le programme MathC2+ propose des stages de 3 à 5 jours dans un cadre universitaire stimulant et ludique. Organisés sur tout le territoire français et en immersion hors de leur quotidien, ces stages visent à montrer aux élèves, en particulier les jeunes filles et les jeunes éloignés des milieux académiques, que les mathématiques offrent des perspectives passionnantes au-delà du lycée. Le programme est porté par le Pr Stéphane Mallat, titulaire de la chaire Sciences des données.
MathAData
Depuis 2018, le Collège de France organise des challenges en Data Science à partir de données fournies par des services publics, entreprises ou laboratoires. Les participants traitent des problèmes mathématiques basés sur l’exploitation de ces jeux de données pour des applications industrielles, médicales, financières très concrètes. Les problèmes sont traités sur une plateforme en ligne, gratuite et ouverte à tous. Une remise des prix a lieu en février au Collège de France.
Diagnostiquer pour agir du Pr Pierre-Michel Menger
Au travers du projet de recherche Diagnostiquer pour agir, le Pr Pierre-Michel Menger (chaire Sociologie du travail créateur) analyse les trajectoires scolaires et universitaires des élèves français en sciences mathématiques. Ses travaux cherchent ainsi à identifier les failles du système actuel et à le comparer avec des pays qui ont surmonté des difficultés similaires afin d’imaginer de nouveaux modèles et le déploiement d’actions éducatives cohérentes et efficaces.
Rencontre avec Colombe Saillard, chercheuse aux côtés du Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, qui s’intéresse au parcours scolaire en mathématiques en France. Ses travaux visent notamment à mieux comprendre la baisse de l’appétence et de la performance dans cette discipline, et sur quels leviers pourraient porter des politiques éducatives efficaces.
Programme Excello du Pr Stanislas Dehaene
Lancé en 2017, le programme Excello a pour vocation de développer, expérimenter et diffuser en milieux scolaires des outils pédagogiques innovants qui permettent un apprentissage de la lecture et du calcul régulier adapté aux besoins des élèves. Ces outils s’appuient sur les travaux menés par le Pr Stanislas Dehaene (chaire Psychologie cognitive expérimentale) autour de la compréhension des mécanismes cérébraux à l’origine des opérations les plus fondamentales du cerveau humain (prise de conscience, raisonnement, langage, lecture, calcul) et des mécanismes de l’apprentissage chez l’enfant.
Rencontre avec Cassandra Potier Watkins, chercheuse aux côtés du Pr Stanislas Dehaene, chaire Psychologie cognitive expérimentale. Elle s’intéresse aux mécanismes de l’apprentissage de la lecture et du calcul chez l’enfant avec pour objectif le développement d’outils pédagogiques innovants, adaptés aux besoins des élèves.
La recherche en neurosciences au service de l’éducation
Programme du Cycle de conférences Agir pour l’éducation 2024 Pr Esther Duflo
Programme du Cycle de conférences Agir pour l’éducation 2024 Pr Esther Duflo
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La Fondation du Collège de France
Reconnue d’utilité publique, la Fondation du Collège de France s’engage aux côtés du Collège de France pour une recherche libre et ambitieuse et des savoirs enseignés à tous. Grâce à la générosité de ses mécènes et de ses donateurs, la Fondation apporte un soutien financier à la recherche et à son enseignement au Collège de France.
Le Collège de France
Le Collège de France, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche établi à Paris depuis 1530, répond à une double vocation : être à la fois le lieu de la recherche la plus audacieuse et celui de son enseignement. On y enseigne ainsi à tous les publics intéressés, sans aucune condition d’inscription ni de diplôme, « le savoir en train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts ». Il a également pour mission de favoriser l’approche interdisciplinaire de la recherche et de diffuser les connaissances en France et à l’étranger. Il propose, dans ses amphithéâtres et en ligne, près de 1000 cours et conférences chaque année, en accès libre à tous les publics : étudiants, chercheurs ou simples curieux. Le Collège de France est membre associé de l’Université PSL. www.college-de-france.fr
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Contact communication Fondation du Collège de France : mathilde.lanneau@college-de-france.fr
Accès à l’emploi pour des jeunes exilés avec Weavers
La Fondation ENGIE accompagne l’association Weavers, lauréate de la Fondation La France S’engage pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes exilées.
Acteur disruptif de la formation pour personnes exilées, Weavers agit depuis 4 ans pour construire une société accueillante et résiliente.
Après l'exil, l'accès à l'emploi par la formation et les rencontres
En plus du déracinement qu’elles vivent, les personnes exilées subissent l’isolement, le manque de lien avec les personnes locales et le déclassement professionnel.
Et alors que des secteurs peinent à recruter, un grand nombre de personnes exilées ont les talents nécessaires pour répondre à ce besoin.
C’est pourquoi Weavers forme et facilite non seulement le recrutement des personnes exilées, mais également l’ensemble des parties prenantes qui ont un rôle à jouer pour avoir un réel impact sur le système d’accueil et d’intégration français.
Grace à la Fondation ENGIE, 88 Jeunes exilé.es formées à Lyon, Annecy et Grenoble en 2023.
Dans le cadre de son programme Emploi et lutte contre la précarité, la Fondation ENGIE accompagne Weavers pour son projet Pré-Formation Weavers pour jeunes exilés à Lyon, Annecy et Grenoble.
Cette formation leur permet d’acquérir des compétences techniques grâce à l’apprentissage du français (FLE + Français professionnel et Français à objectif métier) ou encore la maîtrise des outils numériques type PC et smartphones.
Ils acquièrent également des compétences de savoir-vivre et savoir-être notamment les codes et usages du monde du travail ou encore l’autonomie citoyenne.
Pour ces jeunes 18 et 29 ans, la pré-formation Weavers c’est :
- 15 semaines de formation gratuite, statut de stagiaire de la formation professionnelle, rémunéré
- 30h par semaine
- 3 semaines de stage en entreprise
IMPACT 2023:
- 4 promotions à Lyon réunissant 45 apprenant.es – dont 15 en cours de formation
- 3 promotions à Grenoble réunissant 35 apprenant.es – dont 4 en cours de formation
- 1 promotion à Annecy réunissant 8 apprenant.es – en cours
- 88 Jeunes exilé.es formées à Lyon, Annecy et Grenoble en 2023
Le parcours de Hashim
« Hashim est arrivé avec un niveau débutant en français, il vit à Belleville en Beaujolais. Il faisait chaque matin les trajets Belleville – Lyon pour la formation : jamais arrivé en retard ! Assidu, appliqué, son niveau de français a décollé.
Nous l’avons positionné sur un poste de mise en rayon chez Intermarché Belleville en Beaujolais. La formation s’est terminée le 13/07/2023, il a commencé son contrat le 17/07/2023 en CDI temps plein.
Aux dernières nouvelles, le groupe Essenciel l’a inscrit pour un titre pro de la grande distribution dans son centre de formation. »
« J’avais des appréhensions avant de venir, j’avais peur que l’apprenante et moi n’étions pas capables de nous comprendre…La voir, parler avec elle, de sa vie, ça m’a beaucoup rassuré. Elle est souriante en plus ! Ce qu’il faut pour travailler comme vendeuse en boulangerie ! »
Entreprise MINODIER à Lyon
Journée internationale de l’éducation
Le 24 janvier, la Fondation ENGIE célèbre la journée internationale de l’éducation.
Selon l’UNESCO, 250 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école, tandis que 763 millions d’adultes n’ont pas les compétences de base en alphabétisation.
La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.
La Fondation soutient des projets en faveur de l’éducation du plus grand nombre en France et à l’international autour de 3 thématiques :
- Eduquer via le partage, la transmission et la découverte
- Eduquer pour la réussite scolaire
- Eduquer pour améliorer les conditions de vie des enfants
Eduquer via le partage, la transmission et la découverte
Les CAMPUS Unesco : Comprendre les enjeux contemporains et devenir acteur de changement
Depuis sa création, l’UNESCO a pour objectif de soutenir l’accès mondial à l’éducation, afin de réaliser son mandat de construction de la paix par la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
L’UNESCO et la Fondation ENGIE ont lancé le programme Campus pour aider les jeunes à mieux comprendre les grandes questions contemporaines et leur rôle de jeunes citoyens.
Grâce aux connaissances de divers intervenants de l’UNESCO et de la société civile, experts dans leurs domaines (technologie, éducation, sciences, …), les Campus UNESCO veulent relever les défis actuels avec les élèves de collèges et lycées sous la forme d’une discussion horizontale et libre.
Objectif : informer, sensibiliser et mobiliser les jeunes sur les grands enjeux sociaux et environnementaux
IMPACT : Les CAMPUS UNESCO ont touché près de 25.000 jeunes depuis 2014, dont 5.500 jeunes ont participé aux Campus en ligne (pour un total de 145 pays touchés).
Ce dispositif des CAMPUS est accessoirement un vecteur important de sensibilisation aux grandes problématiques portées par l’UNESCO, de construction d’image auprès d’un public jeune, ainsi qu’un outil relationnel fort entre l’UNESCO et les enseignants.
En 2022-2023 :
- 8 campus en ligne
- 1 en présentiel au siège l’UNESCO
- 36 établissements scolaires concernés
- 1577 élèves
La Fondation ENGIE accompagne les Campus autour de la biodiversité et les océans, Accès aux sciences pour tous, thèmes pour les années 2023-2024.
Retrouvez le Campus Sciences et Filles en ligne
Favoriser la diversité et l’accès des filles aux sciences avec l’ENS Paris-Saclay
L’ENS Paris-Saclay est engagée dans le cadre de son plan égalité des chances, dans plusieurs programmes d’accompagnement des jeunes publics (lycéens, collégiens et écoliers), et notamment des jeunes filles, vers l’enseignement supérieur et les métiers de la recherche.
La Fondation d’entreprise ENGIE a souhaité faire de l’accès aux sciences une priorité dans le cadre de son programme éducation.
C’est pourquoi la Fondation ENGIE accompagne durant 2 années scolaires l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles) afin :
- de susciter le goût des jeunes pour les sciences,
- de renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
- de limiter l’autocensure.
Le 6 octobre dans le cadre de la Fete de la Science 2023, l’ENS Paris-Saclay a organisé le village des Sciences pour 700 jeunes.
Les enseignant·es chercheur·se·s, doctorant·es et étudiant·es ont accueilli 300 élèves de classes primaires sur de nombreux ateliers « Mini chercheurs » dans toutes les disciplines scientifiques en présence de Nathalie Carrasco, Présidente de l’Ecole et Anne PEYROCHE, Vice-présidente en charge de la stratégie et des moyens.
Avec l’Association Toutes à l’école, l’éducation à l‘environnement des filles au Cambodge
L’association Toutes à l’école, fondée par la journaliste Tina Kieffer en 2005, a pour mission d’apporter un haut niveau d’instruction aux fillettes les plus démunies du Cambodge afin qu’elles deviennent des femmes libres et instruites.
Chaque année, 100 nouvelles petites filles âgées de 5 à 6 ans issues des familles les plus pauvres intègrent, dès la maternelle, le campus de Happy Chandara dans la banlieue de Phnom Penh, au Cambodge. Elles auront l’opportunité de poursuivre un cursus scolaire de haut niveau en maternelle, en primaire, au collège et au lycée, dispensé en khmer, en anglais et en français.
L’action se poursuit auprès des jeunes bachelières poursuivant leurs études, qui sont hébergées dans les deux foyers Chandara Students’ Home à Phnom Penh au sein desquels elles se construisent une vie d’adulte autonome dans un environnement sécurisé.
Dès 2016, pressentant l’ampleur de la crise climatique, l’association a intégré dans son programme pédagogique nos premiers cours de protection de l’environnement et créé des potagers de permaculture au sein du campus Happy Chandara.
Aujourd’hui, le rapport du GIEC est très clair : le Cambodge est l’un des pays les plus vulnérables face au réchauffement climatique.
Face à ce constat, l’association souhaite faire de Happy Chandara, la première école-pilote du Cambodge entièrement green.
La Fondation ENGIE accompagne la création de la Green team
La Green Team comprend des stagiaires ingénieurs de Grandes Ecoles (Ecole Polytechnique, Ecole Centrale – Supélec Paris et Lyon), agronomes ou issus d’écoles de communication comme le Celsa, tous passionnés par les enjeux environnementaux, qui conçoivent des outils pédagogiques, animent des ateliers auprès de nos élèves et prototypent des projets (tels que la végétalisation des espaces et la création de vidéos pédagogiques).
Les stagiaires animent :
- Des ateliers de sensibilisation à la transition écologique pour les élèves et le personnel du campus ;
- Des ateliers de fabrication de savon bio pour les internats et les paniers d’hygiène destinés aux familles ;
- Des ateliers de recyclage de papier pour les cartes postales adressées trois fois par aux parrains et marraines des élèves ;
- Des éco-comités avec nos élèves ;
- Des collectes de plastique autour de l’école et aux côtés de partenaires institutionnels dans la capitale Phnom Penh.
Afin de permettre à des élèves d’avoir accès aux meilleures formations, l’association tisse des partenariats avec des universités ou des grandes écoles en Europe et dans le monde.
La Fondation ENGIE accompagne une étudiante, TOLA CHHORN avec une bourse d’étude de à l’Ecole des Mines.
Culture avec le programme 10 mois d’école et d’Opéra, découvrir les métiers de l’Opéra de Paris
La Fondation ENGIE mécène de l’Académie de l’Opéra de Paris accompagne le programme 10 mois d’Ecole et d’Opéra
Dix Mois d’École et d’Opéra de l’Opéra de Paris a pour objectif de participer à l’égalité des chances et à la réussite scolaire des élèves de réseaux d’éducation prioritaire. Ce partenariat historique avec les Rectorats de Paris et de Versailles poursuit son développement en Corse, Centre-Val de Loire et Normandie.
IMPACT
En collaboration avec les équipes éducatives de chaque établissement, l’Opéra national de Paris s’inscrit dans des pédagogies innovantes qui touchent chaque saison plus de 900 élèves de la maternelle au lycée professionnel.
RESULTATS
- 60% des bénéficiaires améliorent leurs écrits
- +25% taux de réussite aux examens
UNE RENCONTRE SENSIBLE AVEC L’OPÉRA
Faire l’expérience du spectacle est la première étape dans l’appropriation de l’histoire et du patrimoine de l’Opéra national de Paris. Chaque saison, les élèves assistent à des répétitions et des représentations de ballets et d’opéras donnés au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille. Cette rencontre avec les œuvres aux différentes étapes de la création permet à l’élève de développer son regard de spectateur et d’appréhender de nouveaux savoirs.
Rencontrer les professionnels de l’Opéra national de Paris dans les théâtres ou dans les classes est un moment fort du parcours des élèves et permet de nourrir les rêves des uns et les vocations des autres en faisant de l’Opéra un avenir possible.
LA PRATIQUE ARTISTIQUE À L’ÉCOLE
En partenariat avec les équipes pédagogiques, des artistes professionnels mettent en place des ateliers de pratique artistique – musique, chant, danse, théâtre, arts visuels, etc. – sur le temps scolaire.
Partie prenante de la vie des élèves dans leurs établissements, ces ateliers sont l’occasion pour chaque élève d’appréhender les processus de création et de développer la conscience de l’autre dans un contexte d’expression artistique.
UN DISPOSITIF SPÉCIFIQUE : LES CLASSES « SPECTACLE »
Chaque année, deux classes, l’une de l’académie de Versailles, l’autre de l’académie de Paris sont sélectionnées pour participer à ce dispositif. Des artistes proposent aux élèves des ateliers sur le temps scolaire tout au long de l’année, à raison de trois heures hebdomadaires, avec la conviction qu’une pratique artistique intense peut être un facteur déterminant de la réussite scolaire.
Les classes « spectacle » se rencontrent à l’Opéra lors de journées « d’immersion » pour la création d’un spectacle joué à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille au mois de juin.
Des classes de lycée professionnel en filière costumes, coiffures et maquillage prennent part à la création du spectacle.
Eduquer pour la réussite scolaire
Avec Fête le Mur : des programmes axés sur la réussite scolaire
Créée par Yannick Noah il y a plus de 20 ans, l’association Fête le Mur permet aux enfants des cités de pratiquer le tennis, au cœur même de leur quartier, encadrés par des professionnels et des entraîneurs de tennis diplômés. Depuis sa création, l’association propose dans certains de leurs sites un soutien scolaire aux jeunes bénéficiaires tout au long de l’année.
La Fondation ENGIE célèbre 25 ans de partenariats avec Fete le Mur.
Vacances Educ’Actives
Depuis 2020, les difficultés scolaires observées lors du confinement les ont amenés à développer pendant les vacances scolaires des stages mêlant activités sportives et soutien scolaire : les Vacances Educ’Actives. Ce programme pendant les vacances scolaires permet de remettre à niveau les enfants qui ont pris du retard, mais aussi de leur permettre de recommencer une activité physique encadrée.
IMPACT 2022-2023 :
Vacances Educ’Actives c’est :
- 5 816 enfants bénéficiaires
- 143 stages et 657 jours de stages
- 9 régions concernées dont 2 en Outre-mer
- 77 sites, 137 quartiers
- 18 178 jeunes bénéficiaires dont 47% des filles
Eduquer pour améliorer les conditions de vie des enfants
Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi avec Energy Assistance
Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.
Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.
Éclairer le chemin de l’éducation :
L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.
Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.
Vers la durabilité et la convivialité écologique :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :
Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, l’école secondaire de filles Likuni s’engage à planter 800 arbres indigènes. Cette plantation vise à reboiser les zones de Lilongwe les plus touchées par la déforestation (principalement pour le bois de chauffage et le charbon de bois) et à enseigner aux filles les avantages de la présence d’arbres à proximité. Les arbres plantés le long des cours d’eau visent à réduire les inondations pendant la saison des pluies, ce qui est particulièrement dramatique compte tenu des inondations qui ont frappé le Malawi ces dernières années.