Rencontre avec des femmes engagées pour le climat à l’occasion de Journée internationale des droits des femmes 2022

Comme chaque année, la journée du 8 mars est dédiée par l’ONU à « la Journée internationale des droits des femmes », et est l’occasion de mettre en valeur des parcours et des leçons de vie, des engagements, de partager une exigence de parité et de progrès.
Celle de 2022 prend une dimension forte avec un thème fort : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », au cœur de la raison d’être d’ENGIE et de l’action de sa Fondation d’entreprise.
Ce thème souligne la contribution des femmes du monde entier qui sont souvent en première ligne face aux conséquences du changement climatique.

La fondation ENGIE a la conviction que le rôle des femmes est essentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire.
La Fondation ENGIE met ainsi l’accent sur les causes portées par les femmes dans ses 3 grands domaines d’action :
L’éducation, et notamment celle des jeunes filles
L’accès de toutes et tous à l’énergie, la biodiversité et la lutte contre le changement climatique
L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté
Avec comme exigence et attention aux projets qu’elle soutient, quatre critères :
– Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi

  • Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
– Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie et aux
biens essentiels.
  • Être attentif à l’égalité des sexes.

A l’occasion de la Journée des droits des femmes, la Fondation d’entreprise vous propose une rencontre avec deux femmes engagées pour le climat et l’environnement :

  • Ariadna BURGOS Chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle
  • Patricia THAMON, chef de projet chez ENGIE et volontaire Energy Assistance France, ONG interne d’ENGIE

Ariadna BURGOS, chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle a reçu le Prix de la Fondation ENGIE – Talents de la recherche du Musée de l’Homme 2019 pour son projet FEMCO

1) Pouvez-vous vous présenter et nous exposer votre parcours ?

D’origine colombienne j’ai effectué la totalité de mes études universitaires en France. J’ai fait une licence de biologie à l’université de Bordeaux 1, suivi d’un Master 1 en Écologie tropicale (Île de la Réunion) et deux Masters 2 au Muséum national d’Histoire naturelle : le premier sur les interactions entre les milieux et les sociétés, et le second sur l’expertise de la flore et de la faune (suivi et gestion de la biodiversité). Au cours de ces deux masters, mes stages ont eu pour objectif de travailler sur le reboisement des mangroves au Vietnam et au Sénégal. Ma thèse, toujours liée au sujet des mangroves, m’a invitée à m’intéresser encore davantage au rôle des femmes dans la gestion du littoral et dans l’alimentation. En effet, sur mon terrain de thèse en Indonésie (Siberut), les femmes sont les principales utilisatrices de la mangrove. Elles sont les seules à pêcher et à apporter les protéines quotidiennes à leur foyer, quand les hommes se consacrent davantage aux activités agricoles et à l’exploitation de la forêt. C’est avec ce travail que je me suis intéressée aux questions de genre que je développe aujourd’hui. À l’heure actuelle, mes deux études postdoctorales (en Papouasie–Nouvelle-Guinée et au Timor oriental) s’intéressent au rôle des femmes dans la pêche et dans le suivi des changements côtiers.

Copyright Ariadna Burgos

2) Pouvez-vous nous présenter le projet de recherche FEMCO et votre travail de publication, récompensé dans le cadre du Prix de la Fondation ENGIE en 2019 ?

Mon article porte sur les savoirs locaux, les usages et la gestion des coquilles vides en Papouasie–Nouvelle-Guinée. En effet, d’un point de vue archéologique, les dépôts coquilliers ou amas coquilliers sont perçus comme une source d’informations unique pour déterminer les lieux occupés par les sociétés anciennes et leurs modes d’alimentation. Mon étude montre que les dépôts coquilliers contemporains ne sont pas seulement le résultat de rejets, mais découlent d’un savoir-faire complexe : une sorte d’ingénierie écologique du littoral pour faire face aux changements climatiques. Bien que l’article n’ait pas vocation à faire une étude spécifique de genre, il se focalise sur les savoirs et savoir-faire locaux pour faire face à la montée des eaux dans les îles de Kavieng, en Papouasie–Nouvelle-Guinée.

Par ailleurs, le projet FEMCO vise, quant à lui, à développer des outils pour mieux intégrer les savoirs des femmes dans le suivi des changements socioécologiques auxquels fait face le littoral en raison des changements climatiques. Dans cette perspective, il prend pour objet d’étude une ressource naturelle qui joue un rôle clé dans l’alimentation et qui est principalement recherchée par les femmes : les coquillages (bivalves et gastéropodes). Ces espèces de mollusques sont parallèlement d’excellents indicateurs des changements côtiers et d’excellents « bio-indicateurs ». Dans les systèmes insulaires d’Asie-Océanie, les femmes, en raison de leurs activités quotidiennes de pêche de coquillages, ont une bonne connaissance de leurs habitats, de leurs modes de vie, des changements dans leur abondance, de la distribution des espèces et des dynamiques locales d’exploitation. Le projet s’appuie ainsi sur une recherche interdisciplinaire à la croisée de l’anthropologie, de l’écologie et de l’halieutique. Le projet FEMCO vise à faire interagir les savoirs locaux des populations et les approches scientifiques.

Copyright Ariadna Burgos

3) Cette année, la Journée internationale des droits des femmes s’inscrit sous le thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable – en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation » et le projet FEMCO paraît bien illustrer cette thématique. Pouvez-vous nous donner votre point de vue par rapport à ces enjeux fondamentaux liés au dérèglement climatique et à la place et au rôle des femmes pour y répondre ?

Les femmes pêcheuses sont des observatrices quotidiennes du littoral, eu égard à leurs activités de pêche et de récolte de coquillages, à leurs interactions avec le littoral qui constitue une zone sensible aux changements climatiques. Dans ce contexte, les femmes ont un rôle prépondérant à jouer dans le suivi des changements globaux affectant le climat, tout comme dans la prise de décision, la gestion et la gouvernance du littoral.
Toutefois, l’intégration de leurs savoirs n’est pas une tâche simple, et ce pour plusieurs raisons :
1) car ces femmes sont généralement pauvres, illettrées et considérées comme dépourvues de « savoirs » ;
2) car elles font face à des difficultés pour faire entendre leurs voix ;
3) car elles sont femmes et qu’elles évoluent dans des sociétés fortement conservatrices qui ont encore des changements à opérer pour trouver un plus juste équilibre entre les hommes et les femmes.
Néanmoins, la situation n’est pas entièrement négative, car de plus en plus de femmes s’associent, se mobilisent, échangent et trouvent aujourd’hui des mécanismes pour s’adapter à de nouvelles conditions sociales et écologiques parfois difficiles. Dans les îles du Pacifique, par exemple, les femmes sont en première ligne face aux changements climatiques et plusieurs études scientifiques montrent que les femmes contribuent de manière significative à trois domaines clés de la résilience communautaire : en particulier, la résilience sociale, la résilience économique et la résilience écologique

Patricia THAMON, chef de projet chez ENGIE et volontaire ENERGYASSISTANCE FRANCE

Ingénieure de formation, Patricia est chef de projet chez ENGIE Solutions depuis 5 ans. Son quotidien : accompagner des clients industriels à trouver des solutions pour diminuer leur consommation d’énergie. Franco-malgache engagée, elle décide en 2019 de mettre ses compétences techniques et son énergie au service de projets solidaires avec Energy Assistance France.

« J’avais exprimé mon intérêt pour partir en mission pour EAF il y a quelques temps, mais tout était en stand-by avec la crise sanitaire. La réouverture des frontières a permis à EAF de lancer 3 missions mi-novembre. A peine un mois avant le départ, il y a eu un désistement dans une équipe : quand on me l’a proposé, j’ai tout de suite dit oui ! ». C’est de cette façon que Patricia a rejoint le projet, sous la direction de Jérôme FOURNET, volontaire aguerri. A leurs côtés, Emma-Louise CHAUDRON, qui travaille chez ENGIE dans le domaine de la communication, et Jean-Marc LONGO, électricien retraité aux compétences techniques hors pair.
 « Cette mixité dans l’équipe, d’avoir des profils aussi différents, c’était vraiment génial ! ». 
Patricia souligne également les qualités pédagogiques de Jérôme : « J’ai appris énormément de choses. J’ai l’habitude de travailler dans un contexte industriel, mais je n’avais jamais eu à câbler des installations, gérer l’installation de batteries… Il a été top. ». 
Les missions terrain, c’est aussi s’adapter à l’absence de certains matériels, se débrouiller pour trouver des solutions quand tout ne se passe pas comme prévu.
« Le projet a permis l’électrification du centre de formation : ils disposent maintenant d’éclairage, de prises pour le matériel informatique et la recharge de téléphones portables. Il n’y a rien à proximité : le point le plus proche, c’est Antsirabe à 30 km… Nous avons également installé une pompe solaire qui fiabilise l’accès à l’eau. Cette eau sert à la fois pour la consommation usuelle et pour l’agriculture et l’élevage qui complètent les enseignements théoriques. ». 
Les activités de ce centre de formation sont de plusieurs ordres : formation continue pour les jeunes et les adultes, mais aussi enregistrement à l’état civil des « enfants fantômes » pour leur donner une identité légale, garante du respect de leurs droits.
Patricia souligne l’engagement et le professionnalisme de Valentine, qui gère le centre. « L’organisation était au top, elle a libéré des personnes pour venir en appui et s’assurer que tout se passe bien. Au-delà de ça, une personne vraiment remarquable ! »
. L’implication de Riri, Pierre et Niry qui ont été formés pour gérer la maintenance et l’entretien de l’installation par la suite est exemplaire. « Le jour de l’inauguration, c’est Pierre qui a présenté l’ensemble des équipements : il était au point ! ». Le transfert de compétence est un point clé de la conduite des projets EAF : visiblement, une réussite !
 Pour faciliter le suivi, une nouveauté : le monitoring à distance. « Depuis chez moi, je peux suivre le fonctionnement de l’installation, détecter les anomalies, … ça permet de réagir rapidement en cas de problème. »
Patricia revient particulièrement enthousiaste et motivée à s’engager sur d’autres missions pour EAF, que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays.
« Je trouve vraiment super qu’une entreprise comme ENGIE donne l’opportunité à ses salariés de partir pour ce type de mission. Ça donne beaucoup de sens à mon travail de tous les jours. C’est à la fois enrichissant et gratifiant. »


La Fondation ENGIE partenaire des Entretiens de l’Excellence soutient la Tournée de l’Excellence

Œuvrant dans le cadre du programme Egalité des Chances, l’association Les Entretiens de l’Excellence s’est fixé pour objectif de lutter contre les conditionnements sociaux qui génèrent de l’autocensure dans l’ambition des jeunes issus de milieux défavorisés et/ou non francophones quant à leur avenir professionnel.

Œuvrant dans le cadre du programme Egalité des Chances, l’association Les Entretiens de l’Excellence s’est fixé pour objectif de lutter contre les conditionnements sociaux qui génèrent de l’autocensure dans l’ambition des jeunes issus de milieux défavorisés et/ou non francophones quant à leur avenir professionnel.

La Fondation ENGIE dans le cadre de son programme Insertion Professionnelle souhaite innover pour l’emploi, développer l’apprentissage et mener des actions concrètes, locales et ancrées dans le groupe ENGIE, contribuer à l’insertion professionnelle et au retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées ou en situation d’exclusion.

Des demi-journées de rencontres et de débats sont organisées une fois par an dans les villes où l’association est présente. Le projet a pour objectif de structurer la filière éducative autour d’un parcours « en Live » qui fait le lien entre les structures scolaires, les partenaires de l’orientation et le milieu professionnel.

Le 26 février a eu lieu la tournée des Entretiens de l’Excellence à Nice. Quelque 300 collégiens et lycéens des Alpes-Maritimes et du Var ont pu rencontrer et débattre avec une centaine de professionnels d’horizons divers et présentant un parcours d’excellence dans le cadre d’ateliers thématiques.


Ateliers

Arts, Culture & Architecture/ Banque, Finance & Comptabilité / Commerce, Marketing & Communication / Création & Gestion d’Entreprise / Défense & Sécurité / Développement Durable & Environnement / Droit & Justice / Enseignement & Recherche / Excellence Manuelle / Haute Fonction Publique & Politique / Informations & Média / Ingénieurs, Nouvelles Technologies & Innovations digitales / Métiers de l’Immobilier / Métiers de la Santé / Métiers du Sport / Tourisme & Hôtellerie / Atelier des parents.

Ce n’était pas un forum des métiers de plus : cet évènement vise à fissurer le plafond de verre des représentations négatives encore trop présentes dans la tête de certains jeunes et de leurs familles qui se pensent d’emblée illégitimes à envisager un parcours d’excellence.

DATES A VENIR

AMIENS – 26 mars
GRENOBLE – 26 mars
MONTPELLIER – 9 avril


La Fondation ENGIE partenaire du projet « Paysans de nature » initié par la LPO en Pays de la Loire

La Fondation ENGIE partenaire du projet « Paysans de nature » initié par la CR LPO en Pays de la Loire dans le cadre de l’Appel à projets Biodiversité en Pays de la Loire 2020 – Groupe régional des Fondation en faveur de la Biodiversité

Objectif : Découvrir la biodiversité des fermes et le métier d’agriculteur : un outil citoyen d’éducation au territoire et à la transition écologique en milieu rural.

Crédit : LPO Anjou

La Coordination Régionale LPO Pays de la Loire a engagé, depuis quelques années, le projet « Paysans de nature ® » permettant d’enrayer ce déclin de la biodiversité en milieu rural, en soutenant la création de nouveaux espaces protégés, par le soutien ou l’installation d’agriculteurs protégeant la biodiversité, avec l’aide des citoyens et des naturalistes, et en mobilisant / sensibilisant un maximum de personnes.  

Ce projet soutenu par la Fondation ENGIE vise à réconcilier l’agriculture, la vie sauvage, la société civile, au travers d’actions d’éducation à la biodiversité et à la transition écologique. Ceci en faisant de la biodiversité un atout, et non une contrainte.

Les agriculteurs concernés respectent à minima le cahier des charges de l’agriculture biologique (absence de biocides notamment), l’objectif étant d’y ajouter un volet protection et amélioration des éléments paysagers qui génèrent de la biodiversité sauvage (haies, mares, prairies naturelles, zones humides, ripisylves, landes etc…)  

Ce projet permet aussi de créer de l’activité économique ancrée dans les territoires.

(création d’emplois et distribution en circuit court), tout en agissant de manière concrète et efficace dans un contexte de réchauffement climatique et de préservation de la qualité de l’eau, et en jouant un rôle d’éducation à la transition écologique. 

Dans le cadre de l’appel à projet  « BIODIVERSITE EN PAYS DE LA LOIRE 2020 –   GROUPE RÉGIONAL DES FONDATIONS EN FAVEUR  DE LA BIODIVERSITÉ », la Fondation ENGIE, engagée pour la protection de l’environnement au cœur des territoires, a primé le projet « Paysans de nature ® » de la CR LPO Pays de la Loire pour les actions de sensibilisation à la biodiversité déployées  sur les 5 départements des Pays de la Loire (Anjou, Loire-Atlantique, Mayenne, Sarthe, Vendée) :  Un programme de 30 sorties/sensibilisation à la prise en compte de la biodiversité en milieu agricole, à l’attention du grand public (enfants, scolaires, étudiants, adultes,…) valorisées dans le cadre du programme régional « Pays de la Loire Grandeur Nature ». 

Sur ce territoire régional, et autour de ce projet, l’ambition était d’accueillir et de fédérer le plus grand nombre d’acteurs, au-delà des enjeux agricoles et de biodiversité, avec l’ambition d’un projet sociétal et au travers d’une démarche de responsabilité collective et partagée. 

Crédit : LPO Sarthe

Les chiffres clés

30

fermes mobilisées en Pays de la Loire

Près de 650

personnes sensibilisées

230

espèces (faune, flore) observées à l’échelle des fermes visitées

100%

des participant-e-s souhaitant le renouvellement de ce type de sortis/découverte/rencontre biodiversité/paysan-ne-s

Crédit : Clara ZEMSKY, LPO 44

Au programme : sorties de découverte de la biodiversité dans les fermes du réseau Paysans de nature. Il ne s’agit pas seulement d’un état des lieux de la biodiversité sur les fermes mais du point de départ et l’élément continu d’un dialogue de territoire entre un agriculteur et les citoyen-nes de son territoire.

Un dialogue de territoire…au profit du territoire, permettant par là-même de contrer certains discours, certaines stratégies d’isolement/d’opposition du monde agricole avec leurs concitoyens, et de réconcilier, comme écrit plus haut, l’agriculture avec la société et la vie sauvage.

Tout ceci dans un contexte national (et à fortiori régional) où l’Agence Bio révèle que plus de la moitié des Français (57%) déclarent avoir changé leurs habitudes de consommations alimentaires, pour tendre vers des achats plus responsables, plus locaux, plus durables, meilleurs pour la santé, la biodiversité et propres à lutter contre le réchauffement climatique.  

Il y a donc des attentes environnementales fortes au travers des choix de consommations, donc des possibilités et typologies d’offres. Ce projet permet aux agriculteurs de se démarquer et d’apporter cette plus-value recherchée par les clients, à la recherche de produits toujours plus respectueux de l’environnement. 


La Fondation ENGIE Mécène de la Saison France-Portugal 2022 du 12 février au 31 octobre 2022

La Fondation ENGIE est fière d’accompagner la Saison France-Portugal 2022 et l’Institut français, d’œuvrer ainsi pour le renforcement de la coopération entre nos deux pays dans le domaine culturel et environnemental et de contribuer à faire rayonner le Portugal. Cette saison sera l’occasion de mettre en valeur un patrimoine commun : l’océan et d’aborder la question de la biodiversité, mais aussi des grandes questions sociétales partagées comme la diversité.

Au-delà de son soutien à la Saison France-Portugal 2022, la Fondation ENGIE a souhaité mettre plus particulièrement en valeur un artiste majeur de la scène portugaise, Pedro Cabrita-Reis. Nous soutiendrons ainsi l’installation de son œuvre – Les Trois Grâces – qui sera exposée au Jardin des Tuileries, dans le Domaine national du Louvre, du 13 février au 20 juin 2022.


ENGIE et sa fondation au Portugal

ENGIE est présent au Portugal depuis 1983, actif dans l’efficacité énergétique, les réseaux de chaud et de froid (Climaespaço) et dans la production d’électricité (Trustenergy). Ambitionnant une forte croissance dans les énergies renouvelables et conjointement avec nos partenaires Mirova et Predica, ENGIE a acquis, fin 2020, six barrages hydroélectriques dans le Douro, qui sont opérés par notre nouvelle filiale ENGIE Hidroelétricas do Douro. ENGIE est désormais le deuxième producteur d’électricité du pays. En 2020 également, Ocean Winds, notre joint-venture avec EDPR dans l’éolien en mer, a inauguré le premier parc éolien flottant en Europe continentale au large des côtes portugaises de Viana do Castelo.

La Fondation ENGIE soutient The Great Bubble Barrier » pour la mise en place d’un système innovant de lutte contre les déchets plastiques, une « Bubble Barrier » dans le District de Porto au Portugal. Cette barrière à bulles est une première du genre au Portugal qui sera mise en œuvre d’ici le troisième trimestre 2022. La barrière à bulles pourrait réduire chaque année environ 86 % des plastiques déversés dans l’océan Atlantique en provenance d’une rivière de cette région.


Présentation de la Saison France-Portugal

En 2018, le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, et le Premier ministre portugais, M. António Costa, ont décidé d’organiser une « Saison » France-Portugal. Ils souhaitent ainsi célébrer les liens puissants et profonds qui existent entre nos deux pays. Des liens pétris par l’histoire, la proximité géographique et intellectuelle, les migrations..

L’Institut français organise cette Saison avec l’Institut Camoes et le Ministère de la Culture portugais qui se déroulera simultanément en France et au Portugal du 12 février au 31 octobre 2022.

La programmation de la Saison France – Portugal 2022 se propose de parler d’Europe et d’intégration, des valeurs d’inclusion, de parité et d’égalité que nous avons en partage, et bien sûr de culture et de patrimoine sous l’angle des nouvelles technologies et des industries culturelles et créatives (ICC).

Dans l’urgence écologique où nous sommes, nos deux pays partagent le point de vue que la construction de l’avenir passe aussi par la valorisation des océans. Un intérêt particulier est ainsi porté à la recherche et aux sciences, notamment autour de la thématique des océans.

En savoir plus

Les Trois Grâces de Cabrita une oeuvre monumentale de Pedro Cabrita Reis dans le Jardin des Tuileries avec le soutien de la Fondation ENGIE

L’artiste Pedro Cabrita Reis apporte une réévaluation des canons de l’histoire de l’art, dans le cas présent de la thématique inépuisable des Trois Grâces en reprenant d’une façon contemporaine la fortune mythologique et littéraire du sujet. En ce sens, son œuvre dialogue directement avec les collections greco-romaines du Louvre et avec la reprise de cette thématique,.

Les Trois Grâces de Cabrita, en incorporant les ruptures de l’art contemporain, ouvrent un nouveau dialogue, inattendu et défiant, avec les sculptures du jardin des Tuileries issues de la tradition du Grand Siècle et de l’art postromantique.

La présentation de cette œuvre dans le cadre de la Saison France-Portugal crée un moment emblématique impair:

  • par la signature de l’artiste, le plus international de la scène artistique portugaise contemporaine,
  • par le symbolisme universel du Musée qui l’accueille,
  • par les caractéristiques et qualités esthétiques de l’œuvre et sa capacité d’établir des dialogues transhistoriques en proposant un regard particulier à la sculpture publique et monumentale.


La Fondation d’entreprise ENGIE, mécène de l’accessibilité au Théâtre des Champs-Elysées soutient les initiatives en faveur des jeunes en situation de handicap

La Fondation ENGIE soutient les programmes d’accessibilité du Théâtre des Champs Elysées dans le cadre de ses actions en faveur du jeune public, de la lutte contre le handicap et de l’accès de tous à la culture : une attention particulière est portée à l’accueil des Jeunes présentant une déficience visuelle, auditive, psychologique ou mentale. 

Le 8 février a lieu pour la première fois une représentation de l’opéra participatif « Un Rigoletto » d’après Giuseppe Verdi en Langue de signes française (LSF) au théâtre des Champs Elysées , pour des enfants en présence de Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargée des Personnes Handicapées et de Jean-Pierre Clamadieu, Président d’ENGIE. L’occasion de signer le partenariat.

Le 15 février se déroulera une représentation en audiodescription pour accueillir des enfants aveugles et malvoyants. 

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme ENFANCE et son action en faveur de l’accès de tous à la culture, la lutte contre le handicap. Promouvoir l’accès de tous à la culture et tout particulièrement les publics les plus fragiles est une exigence au cœur de l’action de la Fondation d’entreprise ENGIE depuis 30 ans. La culture représente un formidable outil d’intégration, d’enrichissement, d’expression et d’ouverture aux autres : une quinzaine de programmes d’accès à la culture sont soutenus chaque année par la Fondation ENGIE en France et à l’international.

La Fondation ENGIE soutient les différentes actions mises en places par le Théâtre des Champs-Élysées pour ouvrir les portes à tous les publics dans un climat d’écoute et de respect. 

  • Une série d’actions afin de préparer les élèves mal-voyants ou non-voyants à leur venue :
  • Visite tactile du Théâtre afin de familiariser les enfants avec les lieux 
  • Ateliers chants dans les écoles avec une pianiste et une cheffe de chœur afin de préparer les enfants au jour J
  • Séance de « toucher des costumes et/ou des décors » afin de développer l’imaginaire autour du spectacle et de faire de cette expérience, une expérience totale (3 février 2022).
  • Deux représentations en langue des signes française (LSF)

Une version en langue des signes française (LSF) d’Un Rigoletto est proposée sur une représentation scolaire pour les enfants souffrant d’un handicap auditif. Placée au-devant de la scène pendant la représentation, deux interprètes-traductrices présentent Un Rigoletto destiné aux personnes malentendantes ou sourdes. 

Comme tous les enfants ne pratiquent pas la même LSF, un surtitrage est mis en place pour cette représentation, permettant à tous de profiter du spectacle.

  • Le jeune public sourd et malentendant bénéficie aussi d’actions ciblées afin de pouvoir participer dans les meilleures conditions possibles à cet opéra participatif :
  • Une conférence sur le thème du Bouffon en lien avec l’histoire d’Un Rigoletto a également été animé avec des interprètes LSF à l’Institut national des Jeunes sourds (INJS) avec des élèves de l’école Morvan (9 décembre 2021)
  • Le Centre Expérimental Orthophonique et Pédagogique (CEOP) a participé à un atelier de présentation des coulisses, costumes et accessoires avec interprètes LSF (1er février 2022)
  • 2 ateliers de chansignes ont eu lieu : un avec le CEOP et un autre avec l’école Morvan
  • 3 visites guidées (de 2h) avec interprète LSF sont aussi organisées sur la saison pour permettre de familiariser ce public à la vie du Théâtre.
  • 3 représentations en audiodescription de l’opéra participatif 

Le procédé de l’audiodescription consiste à transmettre des informations sur les décors, les costumes, la mise en scène, les personnages et leurs déplacements pendant les temps de silence des interprètes pour faciliter la compréhension, enrichir l’écoute et nourrir l’imagination des personnes en situation de handicap visuel. 

Des programmes imprimés en braille et en caractères agrandis sont également distribués aux personnes aveugles ou malvoyantes avant chaque représentation. Ils donnent les informations essentielles sur la distribution, la mise en scène, les décors et les costumes. La version audio de ce programme est diffusée dans les casques avant le début du spectacle

Pour l’opéra, la traduction des paroles chantées est également retransmise. Ces informations, préalablement enregistrées, sont diffusées simultanément au déroulement du spectacle par un régisseur, dans des casques sans fil remis à chaque spectateur. 

  • Les enfants et adolescents autistes ou en situation de handicap mental ont eux aussi leur place dans la salle du Théâtre des Champs-Elysées. Leur sensibilité les rend très réceptifs à la musique, utilisée comme outil thérapeutique. En collaboration avec les instituts Medico Educatif (IMS), les Externats Medico Pédagogique (EMP) ou les hôpitaux de jour, un suivi spécifique est élaboré afin d’aider ces jeunes à s’ouvrir à la musique et au spectacle, grâce notamment à des ateliers spécifiques de préparation au spectacle et d’apprentissage des chants


La Fondation mécène fondateur des ateliers NOC pour les enfants hospitalisés

Depuis 2006, la Fondation ENGIE accompagne l’association Nous on Crée !(NOC) qui propose des ateliers d’arts plastiques gratuits et réguliers au sein des hôpitaux afin de participer à l’amélioration de la qualité de vie des jeunes patients notamment à l’Institut Curie pour les enfants et adolescents atteints de cancer.
En collaboration avec l’équipe médicale, les ateliers sont proposés au rythme du patient et interviennent dans le cadre d’un processus de soin global.

L’atelier est un espace non-médicalisé qui appartient aux enfants. C’est un lieu de vie dans lequel les patients s’expriment, s’évadent de leur quotidien, canalisent leur énergie et créent du lien entre-eux.

Les chiffres clés

2710

jeunes bénéficiaires depuis 2005

225

ateliers par an sur les trois hôpitaux

1095

heures de cours par an sur les trois hôpitaux (Institut Curie, hôpital Necker -Enfants malades et Hôpital Louis Mourier- l’Astrolabe


Retour sur deux événements 2021 de l’association

Septembre et octobre 2021

Les enfants, ont exposé fièrement leurs oeuvres au cours d’un vernissage coloré et varié alliant pop culture, antiquité et entomologie, “à Musée-Vous” !
Comme chaque année à l’Institut Curie et à l’hôpital Necker – Enfants Malades, c’est une centaine d’œuvres qui décorent l’entrée des services de Pédiatrie et offrent ainsi un accueil plus chaleureux aux familles et aux soignants qui traversent ces couloirs.

L’Institut Curie confie le projet de réaménagement du service de Pédiatrie à NOC !

C’est un tout nouveau projet pour l’association : concevoir un espace cosy pour créer une atmosphère chaleureuse afin d’accueillir les enfants et leurs familles. Papier peint anglais, couleurs chatoyantes, signalétique, aquarium sur mesure, trombinoscope et choix de mobilier, rien n’est laissé au hasard. Défi relevé et mission accomplie en septembre 2021.


L’interview de la fondatrice

Élodie Thébaut

Fondatrice de l’association NOC !
Directrice, responsable de la formation des enseignants.

À quoi ressemblaient les premiers ateliers ?

Les premiers ateliers NOC ! avaient lieu en chambre pour la plupart. Je passais voir les enfants avec un petit chariot, sur lequel j’installais quelques livres et supports pédagogiques, quelques pinceaux et couleurs. Au fil du temps, grâce à l’équipe médicale et aux partenaires, j’ai pu m’installer dans la salle à manger de l’hôpital de jour de l’Institut Curie et même remplir les immenses placards de beaux livres et de matériel créatif indispensables à un travail de qualité. Je suis vraiment contente de tout ce chemin parcouru !

Comment mesurer-vous l’impact positif des ateliers auprès des enfants ?

En collaboration avec un psychosociologue, nous avons entrepris une démarche d’étude qualitative pour comprendre et évaluer l’impact des ateliers NOC !.
Les récits s’accordent à dire que l’association NOC ! contribue à l’amélioration de la qualité de vie des jeunes, des familles et du personnel hospitalier. En plus de favoriser la réappropriation d’un pouvoir d’agir par l’action de créer, les ateliers favorisent la reconnaissance et l’inclusion sociale des jeunes hospitalisés, brisent la solitude et l’ennui. Enfin, les ateliers NOC ! permettent à certains jeunes d’appréhender plus facilement leur émotion, les exprimer et canaliser leur énergie. En 2022 cette étude réalisée et en cours de finalisation sera consultable sur notre site internet.

Quels ont été les changements de cette année 2021 ?

Cette année 2021 a été synonyme de développement pour l’association. NOC ! compte à ses côtés un nouveau partenaire : La Fondation Étincelle. Un quatrième atelier s’installera d’ici 2022 à l’hôpital Necker – Enfants malades. Et puis, cette année l’équipe NOC ! s’agrandit avec trois nouvelles professionnelles pour répondre aux besoins grandissant de l’association.


Journée internationale de l'éducation : 30 ans d’engagements pour l’enfance et l’éducation

Depuis 30 ans, l’aide à l’enfance et l’éducation sont au cœur de l’action de la Fondation ENGIE et de ses engagements, au cœur de son ADN. Avec une conviction : donner leur chance aux plus fragiles pour construire l’avenir.

Aujourd’hui, ce sont 258 millions d’enfants et de jeunes à travers le monde qui ne vont toujours pas à l’école. Moins de 40 % des filles en Afrique subsaharienne achèvent leur scolarité secondaire. Près de quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés. Comment remédier à cette situation, comment donner un accès à l’éducation et une chance à ceux qui n’y ont pas accès ?

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 janvier Journée internationale de l’éducation, afin de souligner le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. A cette occasion, l’UNESCO met en valeur les initiatives pour réaliser le droit fondamental de chacun à l’éducation et construire un avenir plus durable, inclusif et pacifique.

A l’occasion de cette journée particulière, focus sur quelques projets d’accès à l’éducation soutenus par la Fondation ENGIE.


Avec l’UNESCO, partager, transmettre, débattre

Mécène fondateur des Campus UNESCO, la Fondation ENGIE soutient l’UNESCO pour son projet d’information et de mobilisation des jeunes sur les grands enjeux sociaux et environnementaux.

En juin 2014, grâce à la Fondation ENGIE, l’UNESCO lançait le premier Campus UNESCO.

83 Campus ont été suivis par 26 000 jeunes, 350 établissements, et plus de 120 spécialistes UNESCO et experts de la société civile ont accompagné ce projet.

Avec une ambition : mettre l’expertise des équipes de l’UNESCO et de ses partenaires au service de jeunes pour une meilleure compréhension des grands enjeux contemporains et développer leur esprit citoyen sur les sujets pour lesquels œuvre l’UNESCO.

Les Campus ciblent des élèves de niveaux collèges et lycées en France et à l’international notamment l’Afrique.

Chaque Campus en ligne dit global regroupe entre 120 et 180 jeunes contre environ 300 jeunes pour es Campus au Siège et ont entre 13 et 17 ans.

Les jeunes échangent pendants 2h00 sur un thème avec 3 experts (dont un membre du personnel de l’UNESCO). La modération assurée par un professionnel de l’animation digitale ou par un membre de l’UNESCO. Depuis 2014

Ce projet est un exemple de partenariat, qui constitue le fondement de l’action de l’UNESCO, créant des synergies entre les ONG, les Fondations, les organisations inter-gouvernementales, les journalistes, des sportifs, des chercheurs, et le secteur privé, pour mettre leurs compétences au service des jeunes, de leurs questionnements, de leur compréhension de leur devenir de citoyens informés.


Protéger, encourager, accompagner : la Fondation ENGIE s’engage pour l’éducation des jeunes filles

Afrique du Sud avec Value Citizens

Depuis 2010, la Fondation ENGIE accompagne l’ONG value citizens dans les townships pour favoriser l’éducation et l’autonomie des jeunes filles. Le programme iNSPIRE engage les adolescentes sur les attributs essentiels du leadership pour les préparer à s’épanouir dans une période difficile où les incertitudes et les peurs paralysent de nombreux jeunes. Selon le Ministère de l’Education Nationale d’Afrique du Sud, aujourd’hui plus de 500 000 élèves ne sont pas retournés au lycée, et une augmentation de plus de 60% d’adolescentes enceintes a été enregistrée entre Avril 2020 et Mars 2021. Grâce à la Fondation Engie et au Ministère de l’Education du KwaZulu-Natal, iNSPIRE s’inscrit comme programme de prévention contre la violence, les abus sexuels et l’ancrage d’un changement de normes. Enfin, les voix de l’ensemble de ces jeunes Valued Citizens ont mis en exergue leur passion, leurs convictions, et leur ont permis de gagner de l’influence pour construire la prochaine « Génération Egalité ».

Sénégal - Woman in Africa Code : programme de formation au codage pour les jeunes filles

La Fondation ENGIE accompagne Women In Africa pour le développement de WIA Code, un programme de formation au codage et aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), à destination de 40 lycéennes sénégalaises sélectionnées selon leur motivation, sur la base du volontariat.

En formant les jeunes filles aux programmes axés sur les technologies de l’information et de la communication, WIA souhaite préparer les femmes africaines aux emplois de demain et contribuer à la formation de la prochaine génération de jeunes innovatrices numériques du continent. elles sont formées, mentorées, et accompagnées pour leur première recherche de stage.

Brésil – au cœur des favelas avec Gol de Letra

Présente à São Paulo et à Rio de Janeiro au Brésil, la Fondation Gol de Letra œuvre pour l’éducation des jeunes des quartiers de Vila Albertina et de Caju en les accompagnant dans l’acquisition de compétences et l’obtention de qualifications qui leur donneront accès à un emploi ou à l’enseignement supérieur. Ses programmes d’éducation et de formation complètent les connaissances acquises dans les écoles publiques. Le soutien au programme Juventude E Oportunidade – Jeunesse et Opportunité permet à de jeunes adultes de 16 à 30 ans de suivre soit une formation pré-universitaire préparant à l’examen national ENEM (équivalence Baccalauréat) d’entrée à l’université, soit une formation technique professionnalisante pour exercer un métier comme celui d’électricien basse tension. Reconnue organisation modèle par l’UNESCO en 2001, ce sont plus de 15 000 enfants, adolescents et jeunes adultes socialement vulnérables qui ont bénéficié de ses programmes d’éducation contribuant à leur développement personnel, social et culturel.

Témoignage d’Eliane da Silva, étudiante Pré ENEM 2021

« Je fais partie du projet « Pré ENEM » de Gol de Letra. Ce projet est très important pour moi : il m’offre l’opportunité d’étudier dans cette période perturbée par la pandémie. Les enseignants et coordinateurs nous aident à surmonter nos difficultés. C’est une grande chance pour moi d’avoir été sélectionnée pour suivre ce programme. J’espère vraiment être reçue à l’université. »


Accompagner et former les enseignants ou futurs enseignants

Teach for Belgium (Belgique)

L’ASBL Teach for Belgium considère qu’enseigner dans des écoles à faible indice socioéconomique exige des outils spécifiques. À ce titre, la Fondation ENGIE lui apporte son soutien pour la mise en œuvre de ses activités, et en particulier ses projets « Formation des enseignants », « STEM up your game » et « L’Académie d’été ». Cette dernière a pour objectif de préparer les élèves à la rentrée scolaire et plus particulièrement aux passages-clés de l’enseignement ainsi qu’à la préparation des examens de passage, tout en assurant la formation continue des futurs enseignants qui participent au programme et qui ne se destinaient pas forcément au métier de professeur.

Durant l’année scolaire 2021-2022, plus de 50 000 élèves sont impactés par leur action en Belgique : directement (via les 230 enseignants Teach for Belgium) ou indirectement (via 300 autres enseignants qui bénéficieront de certaines de leurs formations).

Le Choix de l’école France

Le Choix de l’Ecole accompagne de jeunes diplômés et de jeunes actifs qui souhaitent se convertir vers l’enseignement. Ces jeunes sont titulaires d’un master et ne se destinaient pas, par leur parcours, à devenir enseignant. Il font ce choix de reconversion par volonté d’exercer un métier socialement utile.

Pour assurer leur réussite dans leurs nouvelles missions, cette association les accompagne pendant leurs deux première années d’enseignement au collège ou en lycée professionnel.

L’objectif est de réduire les inégalités scolaires et valoriser le métier d’enseignant.

Depuis 2015, 270 jeunes diplômés et jeunes actifs ont fait le choix de s’engager dans l’enseignement au sein de l’Éducation nationale, avec l’accompagnement du Choix de l’école.

La Fondation soutient cette association depuis plusieurs année et le partenariat depuis 2021 s’est concentré sur la région marseillaise (Marseille et Avignon) pour favoriser le développement du programme dans ce territoire métropolitains le plus fortement touché par les inégalités scolaires (avec la Seine St Denis) auprès de collégiens scolarisés en éducation prioritaire.

Retrouvez 2 témoignages de jeunes titulaires et élèves :

SODA+ (Flandre)

L’association travaille sur la motivation des jeunes de l’enseignement technique et professionnel en Flandre dans le but de lutter contre les inégalités sur le marché de l’emploi. Pour ce faire, ils utilisent différents leviers comme l’octroi d’une attestation qui garantit la qualité du jeune sur ses softskills, des propositions de stage, de job d’étudiant, d’emploi et des activités ludiques. SODA+ touche plus de 20.000 jeunes (dont 44% sont des jeunes fragilisés).


Eviter le décrochage scolaire

Story-me de la Fondation pour l’enseignement (Bruxelles)

Ce programme vise à prévenir le décrochage scolaire dans l’enseignement qualifiant à Bruxelles en soutenant l’orientation positive et en donnant du sens au choix d’orientation professionnelle ou technique.

Description générée automatiquementPour cela, Story-me propose un programme à 3 niveaux : pour les professeurs et les éducateurs, avec 1,5 journées de formation et une boîte à outils ; pour les élèves de 2e et 3e secondaires avec 12-18h de coaching sur la confiance en soi, l’orientation métier et la mise en projet et enfin, les écoles, dans le but de devenir un cercle vertueux d’une année à l’autre.

Leurs objectifs sont ambitieux : toucher 1500 élèves en 2021-2022, 2100 élèves en 2022-2023 et 2700 élèves en 2023-2024. Une évaluation quantitative et qualitative est en marche et est suivie de près par le comité de pilotage auquel un représentant de la Fondation ENGIE assiste.

Fondation Grandir avec le TDA/H (Liège)

L’Ecole Grandir Autrement est une école spécialisée destinée à 18 enfants atteints de TDA/H avec des difficultés d’apprentissage et d’intégration dans l’enseignement ordinaire, avec souvent une situation de décrochage scolaire. L’école met en place des méthodes pédagogiques individualisées avec un suivi personnalisé et une collaboration avec les parents et une équipe thérapeutique. C’est la seule structure en Belgique francophone qui accueille exclusivement des enfants TDA/H.


Avancement du projet Pot@maï à Louboussa (République Démocratique du Congo)

Dernières actualités sur le projet d’hydrolienne flottante initié par Pot@maï avec le soutien de la Fondation ENGIE : une mise en service finalisée le 19 octobre 2021.

Installée à Louboussa (République Démocratique du Congo) en bordure du fleuve, l’hydrolienne conçue par Hydro-Gen produit 10kW d’électricité en continu et toute l’année. L’Unité de Service Essentielle (USE) consomme cette énergie pour la transformer en produits et services utiles et accessibles aux habitants des trois villages, soit environ 3 000 personnes. Retour sur les dernières étapes avant la mise en service.

Début octobre, 15 panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit de l’USE. Les panneaux fournissent de quoi maintenir la lumière, la production d’eau et la chaîne du froid en cas d’interruption du fonctionnement de l’hydrolienne. Côté fleuve, le positionnement de l’hydrolienne est défini avec précision.

Un élément décisif pour le succès et la durabilité du projet: la formation du personnel local. Chaque manœuvre est expliquée, puis l’équipe répète les gestes qui deviendront bientôt des réflexes. Une priorité : la sécurité. Autre étape importante, le réglage des pales pour optimiser le fonctionnement en fonction des vitesses de courant.

L’hydrolienne est alors prête et prend place, à une cinquantaine de mètres de la berge, juste en face de l’USE.

150 mètres de câble électrique posés au fond de l’eau relient l’hydrolienne et la centrale.

Le 15 octobre, ultime vérification : les kW produits par l’hydrolienne sont mesurés au niveau du coffret de bord. Les mêmes kW sont mesurés à l’arrivée dans le local technique de l’USE. Réussite confirmée : le soleil et le fleuve s’allient désormais pour alimenter l’USE, une première mondiale!

19 octobre 2021: La mise en service de l’hydrolienne et du convertisseur électrique est un succès, et l’équipe locale a suivi une première formation complète lors de ce chantier- école. Quelques représentants des villages de Loubassa et Sinoa sont venus remercier les techniciens venus de France, et visiter l’USE.

C’est le début d’un long dialogue entre le fleuve, les usagers et les techniciens, pour une conversion optimale de l’énergie du fleuve en produits et services essentiels pour les villages alentours.

Pot@maï invite les villageois à définir ce qui est pour eux essentiel, la gestion de l’USE sera participative et visera à améliorer durablement leurs conditions de vie.

La Fondation ENGIE est fière d’avoir soutenu ce projet innovant.


Le bilan de la Grande Cause “CULTURE POUR TOUS” lancée par Make.org et la Fondation ENGIE

Le 27 juin 2018, Make.org et la Fondation ENGIE réunissaient entreprises, associations, start-ups, institutions et médias de référence pour lancer la Grande Cause “Culture pour tous”. Parce que tous les Français n’ont pas un accès garanti à la culture, qu’un quart d’entre eux ne s’est jamais rendu au musée, que le cinéma ne touche que 66% de la population, les salles de spectacles 15% des 15 ans et plus, et que ces inégalités se sont renforcées avec la crise liée à l’épidémie de Covid-19, Make.org et ses partenaires ont développé pendant 3 ans, 4 actions majeurs pour rendre la culture davantage accessible.

Qu’elles soient à destination des plus précaires, des personnes handicapées ou des jeunes, les 4 actions déployées sont nées de la volonté citoyenne : elles sont la traduction des priorités exprimées par les Français lors d’une consultation massive lancée en avril 2018, par Make.org et la Fondation Engie autour de la question “Comment rendre la culture accessible à tous ?”. Cette consultation a réuni 393 000 participants, 2 500 propositions et 10 idées émergentes. Ces idées plébiscitées par les citoyens ont ensuite été transformées, lors d’ateliers collaboratifs, en actions concrètes.

Les 4 actions :

Une place pour tous : permettre chaque année à plus de 300 000 personnes en situation de précarité et/ou de vulnérabilité économique et sociale, de bénéficier d’invitations pour des activités culturelles, sportives, ou de loisirs. Un projet rendu possible grâce à un partenariat noué entre l’association Cultures du Coeur et Fnac-Darty.

Mon musée accessible : former 75% des personnels de 2 000 établissements culturels recevant du public, à l’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Jumelage : réduire la fracture sociale en permettant à plus de 3 000 élèves par an de travailler avec des enfants de milieux sociaux et géographiques différents, grâce à des projets de jumelage.

Mon printemps 2020 (projet éphémère déployé pendant le premier confinement) : proposer à des jeunes de créer leurs propres oeuvres, qu’elles se placent dans le prolongement de projets pédagogiques ou en réponse à des propositions d’artistes ou scientifiques impliqués dans la marche, pour qu’elles alimentent le compte Instagram Mon Printemps 2020.

Promouvoir l’accès de tous à la culture et tout particulièrement les publics les plus fragiles est une exigence au cœur de l’action de la Fondation d’entreprise ENGIE depuis 25 ans. La culture représente un formidable outil d’intégration, d’enrichissement, d’expression et d’ouverture aux autres : une quizaine de programmes d’accès à la culture sont soutenus chaque année par la Fondation ENGIE en France et à l’international. Moins d’un Français sur cinq s’est déjà rendu au spectacle : ce chiffre illustre combien les inégalités en matière d’accès à la culture sont tenaces et flagrantes.

Pour la Fondation ENGIE, qui inscrit l’ancrage territorial et la responsabilité sociétale au cœur de son ADN, il est important de lutter contre ces fractures. Il y va de la qualité du « vivre ensemble » dans les quartiers et dans les villes.

La culture est un levier essentiel pour stimuler le vivre ensemble.

C’est pour cela que la Fondation ENGIE s’est associée à Make.org pour la Grande Cause “Accès à la Culture pour tous” afin de mobiliser les citoyen.ne.s en leur permettant de proposer leurs solutions et de participer à l’élaboration d’actions concrètes avec le Ministère de la Culture, des associations, des entreprises et des médias. La Fondation ENGIE a souhaité accompagner plus particulièrement le projet  “ Mon musée accessible ” qui permet de former l’ensemble du personnel de lieux culturels, en contact avec le public, à mieux accueillir et accompagner les visiteurs en situation de handicap. Cette action vise également à impliquer davantage les lieux culturels dans une démarche d’accessibilité renforcée.


Electrification d’un Centre de Formation à Madagascar - témoignage

Emblématique du programme Schools Lights and Rights à Madagascar, un nouveau projet d’électrification vient de se concrétiser : le Centre de formation de Soanindrariny, géré par AED-Kareen Mane, association membre de La Voix de L’Enfant et l’association malgache CLE, a été électrifié par Energy Assistance France (EAF). A l’occasion de la Journée Mondiale du Bénévolat, la Fondation ENGIE est fière de mettre en avant l’engagement de ses partenaires et des volontaires d’Energy Assistance France.

Le contexte de crise sanitaire rendait jusqu’à présent la mission impossible. Mais le 17 novembre dernier, après une année d’étude technique et de faisabilité, les équipes d’EAF ont enfin pu se rendre sur le terrain afin de mettre en œuvre l’opération. Patricia THAMON, chef de projet chez ENGIE et volontaire EAF, nous partage son expérience.
#benevolat #journeemondialedubenevolat #engagement #FondationEngie #energyassistancefrance

Ingénieure de formation, Patricia est chef de projet chez ENGIE Solutions depuis 5 ans. Son quotidien : accompagner des clients industriels à trouver des solutions pour diminuer leur consommation d’énergie. Franco-malgache engagée, elle décide en 2019 de mettre ses compétences techniques et son énergie au service de projets solidaires avec Energy Assistance France.

Aujourd’hui, elle revient tout juste de sa première mission.
« J’avais exprimé mon intérêt pour partir en mission pour EAF il y a quelques temps, mais tout était en stand-by avec la crise sanitaire. La réouverture des frontières a permis à EAF de lancer 3 missions mi-novembre. A peine un mois avant le départ, il y a eu un désistement dans une équipe : quand on me l’a proposé, j’ai tout de suite dit oui ! »
C’est de cette façon que Patricia a rejoint le projet, sous la direction de Jérôme FOURNET, volontaire aguerri. A leurs côtés, Emma-Louise CHAUDRON, qui travaille chez ENGIE dans le domaine de la communication, et Jean-Marc LONGO, électricien retraité aux compétences techniques hors pair.
«  Cette mixité dans l’équipe, d’avoir des profils aussi différents, c’était vraiment génial ! »
Patricia souligne également les qualités pédagogiques de Jérôme : « J’ai appris énormément de choses. J’ai l’habitude de travailler dans un contexte industriel, mais je n’avais jamais eu à câbler des installations, gérer l’installation de batteries… Il a été top. »
Les missions terrain, c’est aussi s’adapter à l’absence de certains matériels, se débrouiller pour trouver des solutions quand tout ne se passe pas comme prévu.

«  Le projet a permis l’électrification du centre de formation : ils disposent maintenant d’éclairage, de prises pour le matériel informatique et la recharge de téléphones portables. Il n’y a rien à proximité : le point le plus proche, c’est Antsirabe à 30 km… Nous avons également installé une pompe solaire qui fiabilise l’accès à l’eau. Cette eau sert à la fois pour la consommation usuelle et pour l’agriculture et l’élevage qui complètent les enseignements théoriques. »
Les activités de ce centre de formation sont de plusieurs ordres : formation continue pour les jeunes et les adultes, mais aussi enregistrement à l’état civil des « enfants fantômes » pour leur donner une identité légale, garante du respect de leurs droits.
Patricia souligne l’engagement et le professionnalisme de Valentine, qui gère le centre. « L’organisation était au top, elle a libéré des personnes pour venir en appui et s’assurer que tout se passe bien. Au-delà de ça, une personne vraiment remarquable ! »
L’implication de Riri, Pierre et Niry qui ont été formés pour gérer la maintenance et l’entretien de l’installation par la suite est exemplaire. « Le jour de l’inauguration, c’est Pierre qui a présenté l’ensemble des équipements : il était au point ! » Le transfert de compétence est un point clé de la conduite des projets EAF : visiblement, une réussite !
Pour faciliter le suivi, une nouveauté : le monitoring à distance. « Depuis chez moi, je peux suivre le fonctionnement de l’installation, détecter les anomalies, … ça permet de réagir rapidement en cas de problème. »

Patricia revient particulièrement enthousiaste et motivée à s’engager sur d’autres missions pour EAF, que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays.

« Je trouve vraiment super qu’une entreprise comme ENGIE donne l’opportunité à ses salariés de partir pour ce type de mission. Ça donne beaucoup de sens à mon travail de tous les jours. C’est à la fois enrichissant et gratifiant. »

Pour en savoir plus sur Energy assistance :

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Pour découvrir le programme Schools Lights and Rights : 

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