Droits des femmes : les quatre priorités de la Fondation ENGIE
Pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire, agir pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont essentiels. La Fondation met l’accent dans les causes qu’elle soutient et les projets qu’elle accompagne sur quatre priorités :
- renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture, l’insertion par l’emploi ;
- lutter contre les violences à l’égard des femmes, lutter contre la précarité ;
- renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie et aux biens essentiels ;
- être attentif à l’égalité des sexes.
Un engagement que portent et partagent administratrices et administrateurs de la Fondation ENGIE.
Reconnaître le rôle des femmes…une priorité pour la Fondation ENGIE et le groupe ENGIE
– 100% des projets soutenus par la Fondation ENGIE, qu’il s’agisse des programmes d’aide à l’enfance ou des programmes dédiés à l’accès à l’énergie pour tous, sont soucieux de la place accordée aux jeunes filles ou aux femmes. C’est un critère de sélection pour accorder une aide.
– Les actions de la Fondation ENGIE en faveur des femmes s’inscrivent dans la continuité des engagements RSE du groupe en matière de parité homme-femme. Le groupe ENGIE s’est en effet engagé à ce que les femmes représentent 50% des effectifs du management à l’horizon 2030. Le groupe est également membre fondateur de la Fondation Femmes@Numériques.
2020 et 2021 : deux années placées sous le signe du plaidoyer par la Fondation ENGIE
Agir, c’est parfois d’abord plaider, libérer la parole, faire prendre conscience.
– La Fondation ENGIE a soutenu le film réalisé par Yann Arthus Bertrand et Anastasia Mikova : WOMAN (lire article)
– La Fondation ENGIE est partenaire fondateur de Stand, Speak, Rise up lancée par SAR la Grande Duchesse du Luxembourg pour lutter contre les violences faites aux femmes
Créée en septembre 2019 sous l’impulsion de la Grande-Duchesse de Luxembourg, avec le soutien de la Fondation ENGIE, l’association agit comme « porte-voix » pour donner à entendre les victimes mais aussi les porteurs de solutions. Elle organise ainsi des rencontres régulières autour de thématiques précises, en conviant à la fois des survivantes et des experts internationaux spécialisés. L’objectif est de dresser des constats factuels, de proposer des solutions et d’agir auprès des instances internationales afin de faire bouger les lignes.
Le programme de l’association a été développé autour de plusieurs thématiques directement définies lors du premier Forum de Luxembourg avec les survivantes et les spécialistes :
-
- soigner les blessures physiques, psychologiques ;
- mettre fin au stigma pour les victimes ;
- unifier les règles et les lois pour la justice ;
- réparer les préjudices ;
- développer la technologie et la finance au profit des victimes ;
- améliorer l’inclusion des enfants nés du viol.
Les prix Nobel Nadia Murad, Denis Mukwege et Mohammad Yunus ont participé à l’événement.
– La Fondation ENGIE accompagne les campus UNESCO, qui donnent une place importante à la question des femmes. Un événement a été organisé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes en 2021.
– Dans l’art aussi, le travail des femmes est trop souvent « invisibilisé ». La mission de l’association AWARE, soutenue depuis sa création en 2014 par la Fondation ENGIE, est justement de « réécrire l’histoire de l’art de manière paritaire » et de faire connaitre les œuvres des femmes. Un engagement à retrouver le 12 mars lors d’une conférence de presse.
Protéger et lutter contre les discriminations
Protéger les femmes, veiller à leur sécurité quand elles sont soumises à des violences, venir en aide à celles qui sont en situation de grande précarité, prendre soin de leur santé : c’est essentiel pour bâtir un monde plus juste. La Fondation ENGIE agit main dans la main avec ses partenaires pour mettre en place des solutions pragmatiques, en phase avec les besoins spécifiques identifiés sur chaque territoire.
A Paris 12ième arrondissement, avec le Samu Social de Paris
La Fondation ENGIE apporte son aide aux « Bains Douches de Charenton », un lieu d’accueil, d’écoute et de soins dédiés aux femmes SDF du quartier. Alors que le nombre de femmes SDF a doublé en dix ans, il était urgent de prendre le problème à bras le corps.
IMPACT : 200 femmes SDF accueillies, écoutées, soignées chaque année.
A Saint-Denis (93), avec la Maison des Femmes
Un petit bâtiment coloré, ouvert sur la rue, juste à côté de l’entrée de la maternité de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis : la Maison des Femmes est un espace chaleureux, qui accueille les femmes victimes de violences ou sans domicile. Créée en 2016 par Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital Delafontaine, c’est la première structure en France à offrir une prise en charge totale des femmes victimes d’excision. Elle bénéficie du soutien de la Fondation ENGIE depuis cette année.
A Nantes (44) et partout en France, avec l’association Résonantes
Lutter contre les violences faites aux femmes grâce aux technologies digitales : c’est le credo de l’association Resonantes, créée en 2015 par la slameuse Diariata N’Diaye. L’association nantaise, soutenue depuis 2020 par la Fondation ENGIE, a notamment lancé App-Elles, la première appli mobile destinée aux filles et femmes victimes de violence. L’appli a été primée à de nombreuses reprises, notamment au CES de Las Vegas en 2019. Alors que le confinement a entrainé une hausse des violences faites aux femmes dans le cadre du domicile (+30% de plaintes en France), l’appli a montré qu’elle répondait à une urgence sociétale.
IMPACT :
- 170 000 bénéficiaires directs et indirects depuis la création
- Appli téléchargée plus de 50 000 fois
Autonomiser et déployer les talents
Trop de femmes demeurent aujourd’hui encore réduites à des fonctions subalternes, avec un moindre accès à l’éducation et à l’autonomie. Pourtant, ce sont souvent elles qui font tourner les communautés. C‘est pourquoi il est urgent de les aider à déployer leurs talents, leur énergie, leur créativité. C’est aussi le combat mené par la Fondation ENGIE. Zoom sur quelques initiatives.
ONG Acted Ouzbekistan
L’ONG Acted Ouzbekistan, soutenue par la Fondation ENGIE, propose aux femmes victimes de violences conjugales de suivre un programme de formation, leur permettant d’acquérir des compétences professionnelles et de devenir autonomes financièrement. Certaines des femmes accompagnées ont pu monter leur petite entreprise à l’issue du programme – ateliers de couture, boulangeries, fabrique de produits laitiers.
IMPACT : 75 femmes bénéficiaires des formations en 2020
Programme INSPIRE
La Fondation ENGIE soutient le programme INSPIRE, imaginé par l’ONG sud-africaine Valued Citizens Initiative. Le but de ce programme est d’aider les jeunes filles à prendre conscience de leur potentiel, pour en faire des citoyennes actrices du développement de leur pays. Ateliers sur la liberté de jugement ou l’estime de soi permettent aux jeunes filles de prendre conscience de leurs droits et de refuser la victimisation.
IMPACT : plus de 100 000 bénéficiaires depuis la création du programme en 2009
Programme "Salles digitales"
La Fondation ENGIE est aussi particulièrement impliquée sur le sujet de l’accès des femmes aux métiers du numérique. Depuis 2017, la Fondation soutient notamment le programme « salles digitales » de l’ONG Afghanistan Libre. « Sur le papier, c’est un projet fou. Ouvrir des salles digitales dans des villages sans électricité, dans l’un des pays les plus dangereux au monde, où seulement 28% des filles ont à l’enseignement secondaire. Rien ne colle et pourtant la Fondation ENGIE nous a soutenu dès le début », raconte Chékéba Hachémi, à l’origine du projet avec l’ONG Afghanistan Libre (voir l’interview)
IMPACT : 1 000 jeunes filles formées par an
L’engagement de la Fondation pour promouvoir l’accès des femmes aux métiers du digital encore pris de l’ampleur l’an dernier, avec l’entrée de Aurélie Jean, docteure en sciences et CEO de In Silico Veritas, dans le Conseil d’Administration de la fondation.
ELLES font la Fondation ENGIE… ELLES donnent sens à notre action, donnent l’énergie d’agir…
A l’occasion de la 44ième journée internationale des droits des femmes, la Fondation ENGIE vous fait partager le parcours et les engagements de Femmes qui portent sur le terrain des projets pour promouvoir l’éducation et l’insertion, l’accès de toutes et tous à l’énergie et la protection de la biodiversité, la lutte contre la pauvreté pour l’emploi, nos trois grands axes d’action à travers le monde.
« De la place où je suis, ma voix peut porter. Si je ne parle pas, qui le fera ? »
Maria-Térésa Mestre, Grande-Duchesse du Luxembourg
Pas question pour la Grande-Duchesse de Luxembourg de se cantonner à inaugurer des centres de charité : Son Altesse Royale est de celles qui veulent changer le monde, en défendant les plus fragiles. Elle a été l’une des premières à croire au micro-crédit et à travailler avec Mohammad Yunus, « le banquier des pauvres », qui recevrait le Prix Nobel de la Paix en 2006. En 2018, elle fait une autre rencontre décisive, celle du Docteur Denis Mukwege, lui aussi Prix Nobel. De là est né le Forum Stand Speak Rise Up !, qui vise à sensibiliser le public au fléau du viol de guerre. La cause peut faire peur à certains, la Grande Duchesse de Luxembourg ne cache pas qu’elle a dû essuyer des critiques en se saisissant de ce sujet. Qu’à cela ne tienne : redonner leur dignité aux femmes victimes vaut toutes les batailles, si rudes soient-elles.
Le Forum Stand Speak Rise Up ! est réalisé avec l’aide de la Fondation ENGIE.
« Je suis convaincue que le monde de demain a besoin d’une présence forte des femmes, dans les gouvernances, les arts, les sciences »
Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre, fondatrice de l’Orchestre Divertimento
Zahia Ziouani a très vite su qu’elle voulait devenir cheffe d’orchestre. Mais tous lui disaient : « concentre-toi sur tes études, ce n’est pas un métier de femme ». Pourtant, elle n’a pas lâché. Encore adolescente, elle est admise au cours de direction du chef Sergiu Celibache. Le maestro était le héros de Zahia adolescente. « Son portrait ornait un mur de ma chambre », se souvient-elle. Zahia va très vite : elle n’a qu’une vingtaine d’années quand elle crée l’Orchestre Symphonique Divertimento, composé de plus de soixante musiciens professionnels issus de Paris et la banlieue. Elle devient directrice du Conservatoire de Stains (93) à 25 ans. Depuis, elle multiplie les concerts… et les projets en faveur de l’accès à la musique pour tous. Et elle garde une conviction chevillée au corps : une juste répartition des rôles entre les hommes et les femmes est essentielle pour construire le monde de demain. Elle en a la preuve tous les jours : « L’Orchestre Symphonique Divertimento donne le meilleur de son talent et de sa qualité quand les rangs de ses pupitres sont constitués d’hommes et de femmes complices, solidaires et engagés », explique-t-elle.
Les actions d’accès à la culture pour tous de l’orchestre Divertimento sont soutenues par la Fondation ENGIE.
« Pas question de fermer pendant le confinement. Il fallait être là pour les femmes victimes de violences »
Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne, fondatrice de la Maison des Femmes de Saint-Denis
Décorée de la légion d’honneur, auteure de nombreux ouvrages, Ghada Hatem est une grande dame de la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a grandi à Beyrout, qu’elle a quitté pour Paris en 1977, alors que la guerre civile faisait rage. « Avoir connu la guerre a développé en moi une intolérance à toutes formes de violences », explique-t-elle. Arrivée en France, elle devient gynécologue et travaille d’abord dans les maternités les plus prestigieuses. En 2011, elle rejoint la maternité de l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, « dans le 9 cube » comme elle aime à le dire. « A l’hôpital, on accueillait des femmes sans domicile qu’on renvoyait à la rue après l’accouchement, d’autres étaient victimes de violences. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas continuer comme ça », explique-t-elle simplement. Alors, elle prend son bâton de pèlerin et se met en quête de fonds, avec le soutien de Gisèle Halimi, pour créer la Maison des Femmes et « venir en aide aux femmes en galère ». Aujourd’hui, une équipe de sages-femmes, psychologues, juristes, travailleurs sociaux, conseillers conjugaux travaille dans la structure. L’équipe est restée en place pendant le confinement. « Il n’était pas question de fermer ! Nous devions être là pour les femmes, notamment pour celles qui fuyaient le domicile pour échapper aux violences ».
La Maison des Femmes de Saint-Denis est soutenue par la Fondation ENGIE depuis 2020.
« Contre les violences faites aux femmes, il faut se dire qu’on peut agir, qu’on doit agir… Et il faut agir ! »
Diariata N'Diaye, artiste, fondatrice de l’association Les Résonantes
« Très tôt, j’ai été convaincue que l’art avait le pouvoir de changer le monde ». Diariata N’Diaye sait de quoi elle parle. A quinze ans, elle aurait dû se marier – un mariage arrangé, ils sont fréquents dans sa communauté. C’est la chanson « Non » de la rappeuse BAMS qui lui donne la force d’échapper à son mariage et de s’inventer un destin. Un destin qui peut se résumer en quelques mots : lutter contre les violences faites aux femmes. Elle commence par slamer, en créant le spectacle Mots pour Maux en 2009, qui parle de ce sujet. Elle intervient dans les écoles, organise des ateliers d’écriture. « Dans l’intimité des ateliers, les langues se délient. Au fil des mots, j’ai tiré le fil… et j’ai recueilli des témoignages horribles », raconte-t-elle. En 2015, elle franchit une nouvelle étape et crée Résonantes, à Nantes. Le but ? Toujours et encore sensibiliser. Et agir concrètement, en aidant les femmes confrontées aux violences. Pour ce faire, Diariata lance l’appli App-Elle, qui permet aux femmes de lancer des alertes quand elles sont menacées. Dès lors, tout s’enchaîne : l’appli est remarquée par les pouvoirs publics, primée au CES de Las Vegas en 2019. Mais Diariata N’Diaye garde les pieds sur terre. Au fond, elle n’a fait que ce qu’elle devait faire. « Contre les violences faites aux femmes, il faut se dire qu’on peut agir, qu’on doit agir… et il faut agir » : c’est aussi simple que cela.
L’association Les Résonantes est soutenue par la Fondation ENGIE depuis 2020.
« Les filles peuvent tout faire et s’orienter vers n’importe quelle carrière »
Aurélie Jean, mathématicienne docteure en mécanique, CEO de In Silico Veritas et membre du CA de la Fondation ENGIE
Titulaire d’un doctorat à l’Institut des Mines, mathématicienne et entrepreneuse, Aurélie Jean a été classée en 2019 parmi les 40 femmes françaises les plus influentes par le magazine Forbes. Bel exploit à tout juste 35 ans ! Son combat : faire en sorte que les filles « sachent qu’elles peuvent tout faire et s’orienter vers n’importe quelle carrière ! y compris dans la tech, les sciences ou les mathématiques ! ». Alors que les femmes représentent seulement 30% des effectifs dans les métiers du digital – dont 85% dans des fonctions support ! -, les jeunes filles ont bel et besoin de « role model » comme Aurélie Jean pour leur ouvrir la voie. La Fondation ENGIE est fière qu’Aurélie ait rejoint les membres de son conseil d’administration en 2020.
Diffusion exceptionnelle du film Woman sur France 5, le 8 mars 2021 à 20 h 50
Agir, c’est parfois d’abord plaider, libérer la parole, faire prendre conscience.
C’est pour cela que la Fondation ENGIE a soutenu le film réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova : WOMAN.
Le film Woman, co-réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, avec le soutien de la Fondation ENGIE sera diffusé le 8 mars sur France 5 à 20 h 50. Ce « film-fresque » donne la parole à plus de 2000 femmes, issues de 50 pays partout dans le monde. Face caméra, elles racontent leurs combats, les injustices dont elles ont été victimes, leurs espoirs aussi. Toutes ensembles, elles offrent une formidable leçon d’humanité et de courage.
« Lors des interviews, nous avions parfois le sentiment que les femmes avaient attendu cet instant toute leur vie. Elles avaient besoin de libérer des douleurs si ancrées qu’elles ne pensaient pas être capables d’en parler. Dans une époque complexe, où l’humanité donne parfois l’impression de foncer dans le mur, la vision des femmes est porteuse d’espoir. Dans ce contexte, il est important de « redonner » la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins »
Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova
Sorti en salle en mars 2020, le film a été sélectionné et primé à la Biennale de Venise 2019. A ne pas manquer.
Pour la Fondation ENGIE, plus qu’un film, une raison d’agir.
La fondation ENGIE a souhaité aller plus loin et apporter son soutien à des projets des initiatives présentés dans le film… agir aux côtés de celles qui témoignent.
Soutien aux femmes victimes de viol en République Démocratique du Congo
En RDC, le viol est devenu une arme de guerre des groupes qui se battent pour le contrôle des minerais de la région. Le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege lutte contre ce fléau. Celui qu’on appelle le «réparateur des femmes », a soigné plus de 50 000 femmes survivantes de violences sexuelles dans son hôpital de Panzi, qu’il a créé en 1999. Les victimes sont opérées dans l’établissement, grâce à des techniques de pointe d’endoscopie médicale, elles sont également accompagnées psychologiquement et juridiquement.
Parce que la cause des femmes est au cœur de ses engagements, la Fondation ENGIE a décidé d’apporter son soutien à Denis Mukwege. Ce partenariat prévoit le reengineering des installations électriques de l’Hopital de Panzi, ceci en vue de la sécurisation de l’alimentation électrique ainsi que d’une augmentation importante de l’efficacité écologique et économiques de l’ensemble des installations et équipements de la structure.
ONG des villageois de Ndem au Sénégal
Nous voulons être un partenaire qui agit. Avec les équipes de WOMAN, nous avons identifié l’ONG NDEM au Sénégal, située entre Dakar et Saint-Louis. Une ONG de 4 600 membres et de nombreuses femmes actives, qui intervient depuis 30 ans auprès de 16 villages, dans des domaines variés tels que la santé, éducation, environnement, agroécologie ou encore l’entrepreneuriat. Elle a aujourd’hui besoin de forages et d’installations solaires pour continuer de développer son programme et apporter l’énergie aux plus isolées. Nous avons mis Energy Assistance, ONG interne du Groupe ENGIE, sur le coup pour peaufiner au mieux le programme !
Promotion d’Impulsion 75 en hommage à Nadine Marchand
Retour en images sur la Promotion d’Impulsion 75 en hommage à Nadine Marchand ancienne collaboratrice de la Fondation ENGIE.
La Fondation ENGIE accompagne l’association IMPULSION 75 dans son programme de coaching personnalisé dédié aux jeunes sportifs en situation de décrochage en leur redonnant confiance et en leur permettant d’accéder à une formation professionnelle ou à un emploi. Plus de 1 000 jeunes ont bénéficié de ses différents programmes.
IMPULSION 75 et la Fondation ENGIE donnent ainsi l’énergie des possibles à ces jeunes.
Focus sur le « Tour de France de la Compétition Éducative » de Fête le Mur
Fête le Mur a dans son ADN d’aider les enfants et les jeunes des quartiers prioritaires à construire les étapes d’un parcours de réussite grâce à la pratique régulière du tennis et à l’organisation de compétitions entre ses différentes implantations.
La compétition n’est pas seulement confrontation. Elle permet à chaque enfant, à chaque jeune :
– De progresser et de prendre du plaisir par le jeu,
– De travailler sur les 7 valeurs fondatrices de Fête le Mur (respect, solidarité, combativité, tolérance, estime de soi, discipline et volonté)
– De sortir du quartier, de développer sa curiosité et de s’ouvrir aux autres
– De cultiver ses aptitudes, d’acquérir des compétences et des savoir-être
– Savoir se fixer des objectifs / prendre conscience des faiblesses pour les surmonter
– Travailler pour progresser
– Accepter l’adversité en cherchant des solutions.
– Se focaliser sur les moyens et pas seulement sur le résultat.
– Aller au bout de ses efforts, essayer, jusqu’au dernier point du match. Le tennis permet d’autant plus cela qu’il n’est pas régi par le temps de jeu.
– Gérer la défaite, l’échec pour progresser, savoir tirer des leçons et changer, s’adapter.
– Mais aussi connaître la satisfaction de la réussite après l’effort.
– Avoir l’esprit d’équipe. Le tennis est un sport individuel mais lors de nos compétitions nous mettons aussi en avant l’esprit de groupe et des matchs par équipe/site.
Ses situations sont riches d’enseignement personnel pour le jeune. La compétition est alors éducative.
En cette saison 2020-2021, les compétitions régionales s’inscrivent donc dans le « Tour de France de la Compétition Éducative » et se déclinent selon 3 formats.
Journées Matchs, Culture et Mixité pour les 6-11 ans
Découvrir la compétition, sortir du quartier, participer à une activité culturelle et aller à la rencontre des autres, tels sont l’objectifs de cette journée proposée aux jeunes fêtelemuriens âgés de 6 à 11 ans.
Tout au long de l’année, plusieurs sites Fête le Mur d’une même région, se réunissent pour une journée mêlant tournoi de tennis et culture.
Au court de cette rencontre, les enfants font leurs premiers pas en compétition en participant à leur(s) premier(s) tournoi(s) de tennis (niveau balle rouge). Une parenthèse culturelle leur est ensuite proposée pour clôturer la journée. Au programme de ce moment culturel : découverte du centre historique, visite du musée des Beaux-Arts, initiation à l’improvisation théâtrale…
Intersites Matchs Educatifs pour les 9-16 ans
A chaque printemps sont organisés les Intersites Matchs Educatifs. Dans chaque territoire, une implantation Fête le Mur volontaire invite tous les autres sites de sa région durant deux jours pour disputer un tournoi de tennis au format orange / vert. De nombreuses activités annexes culturelles, ludiques et sportives sont également proposés aux jeunes durant le séjour.
A mi-chemin entre les programmes « Compétition Educative » et « De l’Autre Côté du Mur », les Intersites Matchs Educatifs permettent à aux enfants de progresser en s’amusant, de créer des liens entre eux, mais également de s’ouvrir au monde et de voyager.
Journées « Défi Matchs Educatifs » pour les 11/18 ans
Sur une journée, plusieurs sites Fête le Mur, proches géographiquement, se regroupent pour participer à un tournoi de tennis multi-chances au format jaune, avec un tableau filles et un tableau garçons.
Les rencontres « Défi Matchs Educatifs » sont l’occasion pour les plus grands fêtelemuriens, de jouer davantage et notamment en compétition.
La compétition permet également de fidéliser les enfants et les jeunes et favorise leur parcours dans la durée. En effet, elle les amène à rester plus longtemps sur les implantations et ainsi leur offre la possibilité d’être invités et encouragés à tester les différents programmes d’éducation et d’insertion que propose l’association.
Schools, Lights & Rights : le déploiement continue malgré la pandémie
Initié dans le cadre de la COP21 par la Fondation ENGIE avec son partenaire historique La Voix de l’Enfant, le programme Schools, Lights & Rights continue son déploiement malgré la crise sanitaire liée à la COVID-19. Lumière sur les avancées de ce magnifique programme transverse mêlant accès à l’énergie et insertion pour l’enfance et la jeunesse !
Une 3e phase qui respecte ses engagements
Au Burkina Faso et à Madagascar, les bénévoles ont réussi de grands exploits malgré les difficultés d’acheminement liés à la crise sanitaire. La Voix de l’Enfant et ses 10 associations membres ont continué leur mobilisation de tous les jours auprès des enfants et de leur famille :
– En fin d’année, 9 000 dernières lampes solaires de poche, sur plus de 21 000 distribuées en 2020, sont bien arrivées à destination et ont été distribuées aux enfants
– 162 000 états civils ont été remis aux enfants et à leurs familles
Un grand bravo aux bénévoles
Dans ces moments de crise où le travail des bénévoles est difficile mais non moins nécessaire, la Fondation ENGIE souhaite adresser ses remerciements à tous ceux qui se sont mobilisés et engagés pour poursuivre le déploiement du programme.
MERCI aux équipes de AEA (Bazar sans frontières) à Madagascar qui ont permis :
– La distribution de 4 500 états civils & de 1 800 lampes solaires portables aux enfants et leurs familles en 2020.
– Le développement de 2 projets d’électrification: le Centre de Formation d’Antsirablé & le Centre Communal d’Antanambao, réalisés par Energy Assistance France (ONG interne à ENGIE).
MERCI aux équipes de SOS Enfants AZN et Ma Basyiiré au Burkina Faso qui ont permis l’enregistrement de 1 200 états civils et la distribution de 1 500 lampes solaires de poche.
Impacts constatés sur le terrain :
• Les enfants et notamment les jeunes filles retournent à l’école. Les lampes solaires portables leur apportent une certaine sécurité lors de leurs déplacements et leurs permettent de faire leurs devoirs le soir à la tombée de la nuit. Les résultats scolaires s’améliorent et le nombre d’enfants déscolarisés baisse.
• Une baisse des accidents domestiques et une amélioration de la santé des enfants et de leurs familles
• Une augmentation du pouvoir d’achat des familles qui n’achètent plus de pétrole et peuvent utiliser leurs économies pour acheter davantage de nourriture et de fournitures scolaires à leurs enfants
• Un accès aux soins, à la scolarisation et à l’identité grâce à l’enregistrement des états civils
La Fondation agit pour l'accès à l'éducation depuis 1992
Faciliter l’accès à l’éducation pour les enfants les plus démunis : ce combat est au cœur des engagements de la Fondation ENGIE.
La 3ième Journée internationale de l’Education, orchestrée par l’UNESCO, donne l’occasion de faire le focus sur quelques projets d’accès à l’éducation soutenus par la Fondation ENGIE.
Focus sur la thématique choisie par l’UNESCO pour 2021 : « Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19 ».
Avec plus de 1,6 milliard d’élèves privés d’école durant les confinements, la crise a accentué les fractures : fracture entre ceux qui disposent d’un « capital » culturel solide et les publics plus fragiles. La Fondation s’est mobilisée tout au long de l’année, avec ses partenaires au cœur des territoires pour aider les enfants de la « génération COVID » à garder espoir et à ne pas décrocher, mais aussi soutenir ses grands partenaires face à ces défis : Voix de l’Enfant, Break Poverty, Fête le Mur, le Choix de l’Ecole, mais aussi Friendship, Afghanistan libre.
« L'éducation est la pierre angulaire des objectifs de développement durable : si nous échouons sur l'éducation, toute la structure du développement s’effondrera »
Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO
"Plus que jamais, il va falloir se concentrer sur l’éducation des jeunes. C’est cela qui va permettre de construire un meilleur monde pour demain »
Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre, à la tête de l’orchestre symphonique Divertimento
Lutter contre le décrochage scolaire
Entre 5% et 8% des élèves en France ont été « perdus » par leurs professeurs durant la crise sanitaire, selon le ministère de l’Education nationale. Pour leur redonner le goût d’apprendre, les partenaires de la Fondation ENGIE ont proposé des sessions de rattrapage scolaire, durant l’été et les vacances scolaires :
– L’association Le Choix de l’Ecole, partenaire du ministère de l’Education nationale et de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), soutenue par la Fondation ENGIE depuis 2017, a organisé les « universités d’été » au collège Raymond Poincaré de La Courneuve. Au programme : des ateliers de soutien scolaire, destiné à une centaine de collégiens. Sous la houlette d’étudiants de grandes écoles (HEC, Sciences Po…), ils ont pu réviser les fondamentaux en maths, français, anglais et bien préparer leur rentrée.
– Lors des vacances scolaires de l’été, de la Toussaint et de Noël 2020, Fête le Mur a organisé dans le cadre des « Vacances Apprenantes » des stages associant activités sportives, soutien scolaire et sorties culturelles afin d’éviter le décrochage scolaire.
IMPACT : Près de 5 000 jeunes de 78 quartiers prioritaires
Ouvrir à la culture
L’accès à l’éducation passe aussi par l’accès à la culture. C’est le credo de la Fondation ENGIE. Durant la crise sanitaire, les musées et salles de spectacle ont souvent été fermés. Mais les partenaires de la Fondation ENGIE sont allés sur le terrain, dans les écoles des REP et les quartiers, à la rencontre des jeunes éloignés de la culture.
La valise « Flash Collection » du Frac Ile-de-France a ainsi poursuivi sa tournée des lycées de la région. Les musiciens de l’Orchestre Divertimento ont joué dans les écoles de Seine-Saint-Denis et de la région de Lyon. Le Mucem (Marseille) a quant à lui proposé un large éventail d’activités pour les jeunes éloignés de la culture : il s’est appuyé sur les structures sociales du territoire pour relayer le dispositif.
Tout récemment, les élèves du collège George Rouault (Paris 19) ont participé au projet collaboratif et solidaire Origami for Life, organisé au Palais de Tokyo au bénéfice du SAMU. Dans ce cadre, ils ont pu rencontrer l’artiste designer belge Charles Kaisin, créateur de l’arbre d’origami. Une occasion unique pour les enfants de découvrir un univers auquel ils n’ont pas accès – celui de la création contemporaine – : l’éducation passe aussi par là.
Distanciel et classes digitales
Lutter contre la fracture numérique à l’école : c’est aussi l’un des axes de la Fondation ENGIE. Avec ses partenaires (La Voix de l’Enfant, La Fondation Les Nids …), elle a distribué des tablettes pour permettre aux plus démunis de suivre les cours à distance.
IMPACT : 800 tablettes distribuées
La Fondation ENGIE s‘est aussi mobilisée pour aider ses partenaires à passer en mode distanciel. L’exemple le plus marquant est sans doute celui des Campus UNESCO, dont la Fondation ENGIE est le mécène fondateur. En 2020, les Campus sont passés en mode 2.0, ils se sont ouverts à l’international et ont augmenté leur audience sur les réseaux sociaux.
IMPACT : 150 000 vues sur les réseaux sociaux
Qui dit numérique dit aussi formation aux métiers du numérique, avec une attention particulière portée à la formation des femmes. En effet, le secteur du numérique – qui représentera l’essentiel des métiers de demain – est l’un des moins « inclusif » qui soit. Les femmes y sont largement sous-représentées. Depuis 2017, la Fondation ENGIE soutient les salles digitales de l’ONG Afghanistan Libre. Objectif : former les jeunes filles afghanes au code. Les classes ont continué cette année, en dépit de la crise sanitaire.
Adapter les programmes
Bien sûr, la crise sanitaire a parfois ralenti certains projets d’accès à l’éducation. Mais toujours, les partenaires de la Fondation ENGIE ont su adapter leurs programmes. Ils ont inventé des coalitions pour mettre en œuvre, à plusieurs, des actions solidaires innovantes. Ils ont déployé des trésors d’énergie pour ne pas laisser les enfants fragiles sur le côté, que ce soit en France ou à l’international.
Le programme phare « Schools Lights & Rights » a ainsi poursuivi, malgré les difficultés d’acheminement, la distribution de ses lampes solaires à Madagascar, au Maroc, en Inde et dans six autres pays. Au total 9000 lampes ont été distribuées, permettant aux enfants de continuer à faire leur devoir une fois la nuit tombée.
« Chaque pas gagné par l’éducation est un pas gagné contre l’obscurantisme »
Chékéba Hachémi, membre du conseil d’Administration de la Fondation ENGIE et fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre, est de celles qui ne lâchent jamais. Depuis vingt ans, elle se bat contre vents et marées pour défendre la cause qui lui tient à cœur : donner une éducation aux filles en Afghanistan, son pays d’origine. Selon l’indice GIWPS, l’Afghanistan est « le pire pays où vivre en tant que femme ». Autant dire que le combat de Chékéba est rude. La Fondation ENGIE est à ses côtés depuis plus de dix ans.
Pourquoi ce combat pour l’éducation des filles afghanes ?
Parce que tout part de l’éducation. C’est le pilier à partir duquel tout se construit. C’est aussi la meilleure arme contre l’obscurantisme. Les jeunes filles, une fois formées, imposent une nouvelle façon de voir à l’ensemble de sa communauté. Elles ne pourront plus jamais se taire. On ne pourra plus les cloitrer, même si les Talibans reviennent. Chaque pas gagné par l’éducation des filles est un pas gagné contre l’obscurantisme… sans retour arrière possible. Ca mérite le combat, non ?
Pouvez-vous nous parler de votre programme « classes digitales » ?
Il s’agit de former des jeunes filles (15-17 ans) aux métiers du numérique, dans des zones rurales éloignées. Pour ce faire, nous avons ouvert des salles digitales dans cinq écoles des provinces du Panjshir et Kaboul. Sur le papier, c’est un projet fou. Ouvrir des salles digitales dans des villages sans électricité, dans l’un des pays les plus dangereux au monde, dans des provinces où seules 28% des filles ont accès à l’enseignement secondaire : rien ne colle ! On ne rentre pas dans les tableaux excel des financeurs de projets… J’en suis d’autant plus reconnaissante à la Fondation ENGIE de nous avoir accompagné(e)s dès le début. Bien sûr, le projet n’aurait pas pu se faire sans la complicité des villageois, que nous avons gagnée petit à petit, au fil des années. Nous sommes implantées là-bas depuis vingt ans, ça paie ! Aujourd’hui, les résultats sont là. Mille filles sont formées chaque année. Et j’espère que la formation sera bientôt reconnue comme diplômante par l’Etat. En tout cas, je fais tout pour.
Quels ont été les effets de la crise sanitaire ?
Chez nous, en Europe, le confinement est un luxe qu’on peut se permettre. En Afghanistan, la donne n’est pas la même. Ici, tu travailles chaque jour pour nourrir ta famille. Si tu restes confiné, tu risques de mourir de faim avant de mourir de la Covid. Notre premier but a donc été de continuer à payer nos profs, même si les écoles fermaient. Pour ce faire, on a très vite décidé de créer des ateliers de fabrications de masques animés par les professeurs. Encore une fois, la Fondation ENGIE a répondu présent et nous a aidé à les financer.
Bien sûr, la crise a aussi eu un effet sur le nombre d’élèves formées. Seules 300 jeunes filles sont passées par le cursus digital, trois fois moins que d’habitude. Mais ces 300 jeunes filles ont porté un message neuf à l’ensemble de leur communauté. Bref, elles ont « essaimé » bien au-delà des murs de l’école… n’en déplaise aux Talibans !
Le Samusocial de Paris, un partenaire historique
Le Samusocial de Paris est créé en 1993 par le médecin Xavier Emmanuelli. ENGIE est membre fondateur du Samusocial de Paris depuis la constitution du GIP le 19 décembre 1994.
Partenaire de la Fondation ENGIE depuis 1994, le Samusocial de Paris rencontre les sans-abris et les personnes en situation de grande précarité, les oriente vers un lieu d’hébergement et leur offre un soutien médical, psychologique et social.
Son dispositif d’urgence sociale comprend le 115 de Paris, les maraudes, la pension de famille, les centres d’hébergement d’urgence (CHU), les Lits Halte Soins Santé (LHSS) et Lits d’Accueil Médicalisé (LAM).
« L’ambition que nous partageons avec la Fondation ENGIE est celle de la solidarité et aussi une ambition de tenter de rétablir l’égalité de chances » affirme Christine Laconde, ex directrice générale du Samusocial de Paris.
Partenaire historique, la Fondation ENGIE a apporté un soutien financier régulier aux maraudes de nuit. Depuis 2013 la Fondation ENGIE soutient la mission BEEP (devenue PHRH – Pôle Hébergement et réservations hôtelières en 2017) qui consiste à rencontrer les familles hébergées à hôtel pour évaluer leur situation sanitaire, et leur proposer une orientation adaptée vers des lieux de soin. En 2019, c’est au projet en faveur des femmes sans-abri que la Fondation ENGIE a souhaité apporter son soutien.
Le Samusocial de Paris en quelques chiffres :
50 000
personnes en familles hébergées chaque nuit à l’hôtel
3 000
interventions par les maraudes chaque année
12 000
appels reçus chaque jour au 115
700
places d’hébergement gérées en direct
Depuis des années, la Fondation ENGIE apporte son soutien et développe des missions innovantes avec le Samusocial de Paris pour lutter contre l’exclusion. Pendant de nombreuses années, la Fondation ENGIE a apporté son aide aux maraudes de nuit à travers le mécénat de compétences.
Des collaborateurs et des véhicules ont été mis à disposition.
Innovation
Le BEEP : un bus pour aller à la rencontre de familles en grande exclusion
En 2014 le Samusocial de Paris, avec le soutien de la Fondation Engie, a créé le Bus Espace Enfants Parents (BEEP) pour faire face à l’aggravation des conditions sanitaires et sociales des familles sans-abris.
À bord de ce bus, une équipe d’infirmières et de travailleurs sociaux établissent des diagnostics sanitaires et sociales afin d’orienter ces familles vers des médecins et des structures de proximité.
Après avoir rencontré plus de 800 familles dans 23 hôtels sociaux, le BEEP a évolué en 2017, se dotant de véhicules plus légers et mobiles pour remplacer le bus et démultiplier les actions d’un projet devenu la mission sanitaire du PHRH (Pôle Hébergement et réservations hôtelières).
Centre d’hygiène, d’accueil et de soins dédié aux femmes sans-abri
En 2019 la Fondation ENGIE a soutenu financièrement le Samusocial de Paris pour refaire à neuf les « Bains-Douches Charenton », dans le 12e arrondissement de Paris, un lieu d’hygiène et de soins exclusivement réservé aux femmes sans-abri.
Le nombre de femmes sans-abri a doublé en 10 ans. Dans la rue, elles sont particulièrement exposées au danger et à toutes sortes de violences (agressions, viols, insultes, exploitations…). Elles présentent un état de santé physique et psychologique très dégradé.
Très peu nombreux, les lieux d’hygiène existants dédiés aux femmes vivant dans la rue se retrouvent vite saturés. Le Samusocial de Paris propose d’ouvrir un lieu de ressource, d’accueil et d’orientation qui réponde aux besoins de ces femmes en préservant leur intimité, libérant leur parole et en permettant un suivi médical, psychologique et gynécologique.
Le centre Babinski : bien plus qu’un centre d’hébergement
Ouvert depuis mars 2019, le centre Babinski est à la fois un centre d’hébergement et un lieu d’accueil d’urgence pour les sans-abris, les femmes seules et les familles en grande précarité.
La Fondation ENGIE a apporté son soutien pour la rénovation et la réhabilitation de l’aile Babinski de l’Hôpital Charles Foix, situé à Ivry-sur-Seine. Une aile entièrement rénovée et fonctionnelle, des espaces d’activité, des cuisines collectives, un vaste jardin. Les progrès apportés par cet aménagement en termes de cadre et de qualité de vie sont importants et permettent au Samusocial de Paris de tourner une page : celle de l’installation temporaire de personnes en grande précarité dans des lieux vétustes.
Parmi les grands changements figure l’accès pour les femmes et les familles à une cuisine collective permettant une plus grande autonomie des personnes. Grâce à la distribution de tickets service, les femmes peuvent désormais faire leurs courses et préparer ce qu’elles veulent. Au-delà de l’autonomie, c’est également la sociabilisation qui fait la différence.
Le centre Babinski en chiffres
Le centre Babinski comprend 2 structures d’hébergement (CHU Femmes et CHU Familles) et 2 structures de soins (LHSS et LAM) :
- Un CHU Femmes de 48 places
- Un CHU Familles de 72 places
- Un LHSS et un LAM de 68 places
- 82 chambres
- Un bâtiment de 4 400 m2
- Un jardin de 2 500 m2
Évolution
Redonner confiance et espoir aux enfants et aux jeunes les plus vulnérables, c’est la vocation de la Fondation ENGIE.
En 2021, la Fondation ENGIE soutiendra le Samusocial de Paris pour déployer le programme C Possible à destination des jeunes hébergés en hôtel à Paris et en Seine-Saint-Denis. Des familles de bénévoles et des associations accompagneront ces jeunes à travers un mentorat et un suivi personnalisé pour les préparer à entrer dans la vie active.
« C’est un projet très ambitieux car le nombre de jeunes qui vivent à l’hôtel est assez considérable. Mais j’espère qu’il nous mènera assez loin et qu’on pourra recentrer ces jeunes et, qu’ayant atteint l’âge adulte, ils volent de leurs propres ailes sans avoir besoin de l’aide et de l’action sociale »
Christine Laconde, directrice générale du Samusocial de Paris
Découvrez le Samusocial de Paris en vidéo
Lancement de l’opération Pièces Jaunes 2021
La Fondation renouvelle son partenariat avec la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France
Depuis plus de 30 ans, l’opération Pièces Jaunes est le grand rendez-vous de la générosité de début d’année avec sa collecte emblématique et sa tirelire iconique.
La Fondation ENGIE est fière de soutenir cette très belle opération depuis 2005 ; cela fait plus de 15 ans maintenant que nous associons tous nos collaborateurs dans cette collecte de fonds au service des enfants malades. Accompagner les enfants hospitalisés, leur apporter une aide et un soutien est un enjeu très important pour la Fondation.
Les Pièces Jaunes œuvrent ainsi pour changer la vie des enfants et adolescents hospitalisés ainsi que celle de leurs familles. Ce sont plus de 9000 projets qui ont été financés jusqu’à aujourd’hui : 71 maisons des ados, 2900 chambres parents-enfants, 421 espaces de jeux mais également des maisons des familles, des séjours thérapeutiques.
Face au contexte sanitaire difficile, l’opération Pièces Jaunes se réinvente et passe cette année au 100% digital.
LES MOYENS DE COLLECTE :
- Le don par SMS: Envoyez don au 92 111 (5€) ;
- Le site internet : piecesjaunes.fr ;
- Par chèque à l’ordre de Pièces Jaunes au 9 rue Scribe 79009 Paris ;
- Le QR Code : flashez le QR Code ci-dessous pour accéder au formulaire de don simplifié