Le 25 novembre, une nouvelle « Bubble Barrier » a été inaugurée au Portugal avec le soutien de la Fondation ENGIE et d'ENGIE Portugal, permettant de piéger le plastique avant qu’il n’atteigne l'océan
Crédits The Great Bubble Barrier
Chaque année, 1,8 million de tonnes de plastique sont déversés dans les mers et les océans. Une fois dans la mer, il est presque impossible de récupérer les plastiques qui se dégradent alors en particules plus fines.
Comment lutter contre cette pollution plastique ? Les scientifiques ont découvert que 80 % des déchets plastiques trouvés dans l’Océan étaient déversés par plus de mille cours d’eau et que la plupart de ces déchets étaient transportés en majorité par les petits cours d’eau des aires urbaines densément peuplées, et non par les plus grands fleuves. Un constat primordial pour comprendre et résoudre le problème des déchets plastiques.
Un enjeu fort au Portugal, où la région de Porto abrite deux des rivières les plus polluées par le plastique au Portugal, dont la rivière Ave (environ 10 tonnes de plastiques s’y déversent annuellement).
La Fondation ENGIE a souhaité contribuer à cet enjeu en faisant le pari de l’innovation et en soutenant l’initiative de « The Great Bubble Barrier », start-up néerlandaise fondée en 2017, pour la mise en place d’un système innovant de lutte contre les déchets plastiques dans les fleuves et rivières, une « Barrière à bulles » dans la région de Porto au Portugal.
Le 25 novembre, cette nouvelle « Barrière à Bulles » a été inaugurée sur la rivière Ave dans la ville de Vila do Conde
Crédits The Great Bubble Barrier
Cette « Barrière à bulles » est la première installée en dehors des Pays-Bas par la start-up néerlandaise après les deux premières déjà en fonctionnement à Amsterdam (2019) et dans la région de Katwijk (2022).
Selon les études préalables réalisées, la « Barrière à bulles » peut retenir jusqu’à 86 % des déchets de la rivière Ave, avant qu’elle ne se jette dans l’océan Atlantique.
La Technologie
En injectant de l’air dans un tuyau perforé au fond de l’eau (1), une paroi de bulles génère un courant vertical. Celui-ci fait remonter le plastique à la surface, puis le dirige vers la rive où il sera collecté par un système de récupération (2) placé au bord de la rivière.
La « Bubble Barrier » est un système unique, innovant et écologique.
Crédits The Great Bubble Barrier
Ce projet au Portugal a été développé dans le cadre de MAELSTROM (Smart technology for MArinE Litter SusTainable RemOval and Management), un projet d’ampleur financé par l’UE qui soutient des technologies innovantes pour l’élimination et le traitement de la pollution plastique dans les écosystèmes fluviaux. Il a été développé par un consortium composé de 14 partenaires (comprenant des centres de recherche, des entreprises de recyclage, des ONG, des scientifiques marins et des experts en robotique de 8 pays européens), chargés de tâches spécifiques (évaluation de la présence de déchets dans les rivières, enlèvement des déchets, recyclage…).
Crédits The Great Bubble Barrier
Une “Bubble Barrier » dans un estuaire
Cette « Barrière à bulles » est implantée dans l’estuaire de la rivière Ave, ce qui signifie que la marée montante y amène deux fois par jour des flots d’eau salée, réduisant ou même inversant le sens du courant et augmentant le niveau de l’eau d’environ 2,5 mètres…
La Bubble Barrier Vila do Conde est le premier projet réalisé dans un estuaire et servira de modèle pour les futurs projets similaires. Les résultats de ce projet pilote seront évalués après un an de fonctionnement.
Entretien avec CARLOS ROSARIO, PDG d'ENGIE Portugal
Carlos, pouvez-vous nous présenter brièvement les activités d’ENGIE Portugal ?
Au Portugal, ENGIE est une entreprise leader dans le domaine de la transition énergétique. Nous sommes présents dans le pays depuis 1983 dans la production d’électricité et les services énergétiques et nous fournissons à nos clients des solutions qui promeuvent la durabilité énergétique et environnementale grâce à la production d’énergie (renouvelable et thermique), au réseau urbain de chauffage et froid à Lisbonne et à des solutions énergétiques pour les clients tertiaires et industriels.
- ENGIE est le deuxième producteur d’électricité du pays avec plus de 4 GW de capacité installée : 1,9 GW de capacité thermique (TrustEnergy), 1,7 GW de capacité hydroélectrique (Movhera) et 513 MW de capacité éolienne.
- ENGIE Portugal exploite également le plus grand réseau de chauffage et de refroidissement urbain du Portugal (Climaespaço à Lisbonne).
- ENGIE Portugal (avec ENGIE Hemera) est également un spécialiste des systèmes solaires photovoltaïques décentralisés pour les clients B2B (avec plus de 30 MW installés).
- ENGIE Portugal est enfin une référence dans le pays dans les services d’efficacité énergétique et dans l’exploitation et la maintenance d’installations techniques pour les clients industriels et tertiaires.
Pouvez-vous nous parler des défis à venir pour ENGIE au Portugal ?
Dans le domaine des énergies renouvelables, nous souhaitons développer nos capacités de production avec de nouveaux projets et également en améliorant les capacités des actifs existants (modernisation, hybridation, repowering et overpowering).
Dans le domaine de la production flexible, nous allons poursuivre la décarbonation des sites existants.
Dans le domaine des services énergétiques, le développement pour nos clients de solutions innovantes à faible émission de carbone est au cœur de notre ambition, dans des domaines tels que le solaire et le stockage décentralisés, les réseaux de chauffage et de refroidissement urbains, les services d’efficacité énergétique et les Utilités sur site.
Quel est l’intérêt du projet « Bubble Barrier » à Villa do Conde pour ENGIE Portugal?
En lien avec les engagements du groupe concernant les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU, ENGIE Portugal est très attentif aux respect des grands principes internationaux en faveur de la préservation de l’environnement, notamment l’ODD N°14 (« La vie aquatique »). Par conséquent, soutenir la mise en œuvre de la technologie innovante de The Great Bubble Barrier nous permet de lutter contre un problème environnemental mondial majeur, à savoir la pollution plastique dans les fleuves et les rivières, et contribuer ainsi à la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Le soutien à ce projet nous permet d’incarner concrètement et de diffuser les principes et valeurs de notre RSE au sein de la population et de nos parties prenantes.
ENTRETIEN AVEC PHILIP EHRHORN, Chief Technology Officer et cofondateur de The Great Bubble Barrier
Philip, comment est née l’idée de la « Barrière à bulles » ?
Les trois autres cofondateurs de The Great Bubble Barrier, Anne Marieke Eveleens, Francis Zoet et Saskia Studer, sont des amis et des navigateurs de longue date qui trouvaient constamment du plastique dans la mer lors de leurs sorties en bateau. C’est en buvant une bière après l’une de leurs sorties qu’ils ont commencé à réfléchir aux moyens de lutter contre la pollution plastique. Ils rêvaient d’une solution qui ciblerait les déchets plastiques sans entraver le trafic maritime ou la migration des poissons. Les bulles dans leurs boissons ont stimulé leur imagination, leur concept et leur premier prototype ont été récompensés et ils ont rapidement commencé à développer plus avant ce projet.
A la même période, je développais ma propre « Barrière à bulles » en Allemagne. Lors d’un cours d’ingénierie environnementale, j’ai visité une station d’épuration des eaux usées. Des bulles étaient utilisées pour aérer le bassin et les plastiques présents étaient repoussés sur le côté. Je me suis alors demandé : « Pourquoi ne pas utiliser les capacités des bulles pour capter le plastique dans les rivières?
Finalement, nous avons décidé d’unir nos forces et nous avons cofondé The Great Bubble Barrier en 2017.
Après cinq années de R&D et de prototypage, notre équipe a développé la première technologie de « Barrière à bulles » au monde pour piéger efficacement le plastique dans les rivières. La première « Bubble Barrier » opérationnelle a été installée sur les canaux d’Amsterdam en novembre 2019, suivie de Katwijk en 2022. La « Bubble Barrier » Vila do Conde est la première en dehors des Pays-Bas.
Autres Bubble Barriers en opération aux Pays-Bas
Crédits The Great Bubble Barrier
Pourquoi le choix de ce site au Portugal ?
Le problème de la pollution plastique fluviale est universel : les déchets plastiques sont transportés par les rivières, traversant les frontières nationales et politiques, avant d’atteindre les océans.
La rivière Ave a été choisie parce qu’elle avait besoin d’une solution pour lutter contre la pollution plastique sans interférer avec ses activités quotidiennes. La rivière Ave prend sa source dans la chaîne de montagne de la Cabreira, dans la région du Minho. Elle traverse les villes de Guimarães, Vizela, Santo Tirso, Trofa et enfin Vila do Conde, et charrie les déchets plastiques dans l’océan Atlantique.
La « Bubble Barrier » Vila do Conde est ainsi la première à empêcher directement la pollution plastique de se déverser dans l’océan Atlantique.
Quelles sont les interactions avec les autres parties prenantes (le consortium MAELSTROM, la municipalité de Vila do Conde, l’Université de Malte…) ?
La municipalité de Vila do Conde a adopté une approche proactive concernant le problème de la pollution plastique en s’associant avec l’équipe de MAELSTROM pour concevoir et mettre en place cette solution de « Barrière à bulles » dans la rivière Ave.
En effet, la barrière à bulles a été mise en œuvre dans le cadre du projet MAELSTROM, financé par l’UE, qui réunit un consortium de 14 partenaires internationaux ayant pour mission d’étudier et de mettre en œuvre des technologies innovantes pour l’identification, la collecte, le recyclage et la récupération des déchets marins.
Le projet a été entrepris sous la supervision scientifique du Conseil italien de la recherche (CNR), coordinateur du projet, et du CIIMAR – Centre interdisciplinaire de recherche marine et environnementale – une institution de recherche et de formation de premier plan de l’Université de Porto, qui a mené de nombreuses études pour comprendre l’impact environnemental de la « Barrière à bulles » sur l’écosystème fluvial de l’Ave.
Le CIIMAR a également facilité l’implication d’autres acteurs locaux tels que Docapesca Portos e Lotas, S.A., l’Agence portugaise de l’environnement, la capitainerie du port de Vila do Conde et le Centre de surveillance et d’interprétation de l’environnement de Vila do Conde (CMIA), qui ont joué un rôle extrêmement important dans la conception et la mise en œuvre du système.
Crédits The Great Bubble Barrier
La « Barrière à Bulles » est alimentée en énergie par des panneaux solaires installés par l’Université de Malte, un autre partenaire clé du projet MAELSTROM. L’université de Malte a conçu un système de panneaux solaires sur mesure – à la fois terrestre et flottant – relié au compresseur de la « Barrière à bulles » et aux bâtiments du CMIA et de la piscine municipale de Vila do Conde. Le système devrait produire 57 300 kWh d’énergie renouvelable au cours de la première année d’exploitation, compensant ainsi une partie de l’électricité requise par la « Barrière à bulles » pour son fonctionnement.
Comment voyez-vous le soutien de la Fondation ENGIE et d’ENGIE Portugal ?
Pour s’attaquer au problème de la pollution plastique, nous avons besoin de la collaboration de nombreuses parties prenantes, allant du secteur privé jusqu’aux gouvernements des pays.
Nous ne pouvons mettre en œuvre des projets de « Barrière à bulles » sans des partenaires comme la Fondation ENGIE et ENGIE Portugal, qui soutiennent notre objectif de débarrasser les fleuves et rivières de leurs déchets plastiques. Nous leur sommes extrêmement reconnaissants pour leur soutien opérationnel et financier, qui a rendu possible la réalisation de cette « Bubble Barrier » à Vila do Conde !
Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes
La Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été créé en 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle est célébrée tous les ans le 25 novembre.
La violence à l’égard des femmes et des filles est « le résultat de formes intersectionnelles de discrimination sociale, politique, économique, raciale, de caste et culturelle perpétrées quotidiennement contre les femmes et les filles dans toute leur diversité ». Particulièrement vulnérables dans le contexte des conflits armés, les femmes et les filles sont victimes de violence dans des espaces divers, sur les réseaux sociaux comme dans la rue, dans les sphères publiques et privées. Les facteurs de stress, les difficultés financières ou encore la pauvreté sont des facteurs qui exposent les femmes à des risques disproportionnés de violence.
Les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale. La violence à leur encontre est la forme la plus répandue de violation des droits humains. Elles sont tuées, victimes de harcèlement ou de discrimination pour le simple fait d’être des femmes.
En plus d’affecter leur santé physique, mentale et leur bien-être, la violence à l’égard des femmes a également un impact sur leur développement professionnel et leur autonomisation économique.
A l’échelle mondiale, l’ONU estime que c’est près de 736 millions de femmes qui ont déjà été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, de violence sexuelle d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie.
Pour cette année 2023, le thème de la campagne de l’ONU est « UNiS! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles »
La Fondation ENGIE s’engage pour :
- Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi
- Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
- Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie
Un constat : En France, chaque année, 93 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol et 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales.
La Fondation ENGIE accompagne 2 maisons des femmes.
La Maison des Femmes de Saint Denis
La Maison des femmes est :
- un lieu unique, un centre pour les femmes en difficulté, s’inscrivant dans une démarche nationale : la lutte contre les violences faites aux femmes.
- une solution concrète et pragmatique à des problématiques spécifiques, qui touchent particulièrement les femmes en situation de forte précarité et auxquelles les structures médicales de plus grande envergure ne peuvent pas répondre.
- un lieu de prise en charge des femmes victimes de violences qui s’appuie sur l’association éponyme. Notre association de lutte contre les violences faites aux femmes nous
La Maison des femmes de Saint-Denis est un lieu de prise en charge unique des femmes en difficulté ou victimes de violences.
Rattachée à l’hôpital Delafontaine, la Maison des Femmes propose une prise en charge pluridisciplinaire de proximité, avec un guichet unique. Elle a été créée en juillet 2016 par la Dr Ghada Hatem.
Objectif : apporter une aide concrète et complète aux femmes en difficulté en Seine-Saint-Denis, dans le Val d’Oise, les Hauts-de-Seine et à Paris.
La Maison des femmes intervient aussi dans les domaines de la prévention, de l’éducation et de la santé publique. Un centre d’aide et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences, un lieu de prise en charge unique et innovant
La Maison des femmes, c’est une unité du Centre hospitalier de Saint-Denis, une structure médico-sociale où des soignants et des acteurs du monde de la police, de la justice et du droit, mais aussi des thérapeutes, des artistes et des sportifs, coopèrent pour accompagner les patientes vers la guérison et l’autonomie.
La Fondation ENGIE soutient le projet Cor.Al.I.S (Centre d’Accueil pour Infractions Sexuelles)
La Maison des femmes propose un projet innovant, sur le modèle des centres expérimentés en Belgique en 2017 et généralisés depuis, afin d’accueillir les victimes d’infractions sexuelles 24h/24 dans les meilleures conditions possibles.
La Maison des femmes offre une prise en charge globale des besoins en permettant de :
1- Réaliser les examens préalables à la mise en oeuvre d’une thérapeutique immédiate
2- Assurer la prévention des grossesses non désirées et des IST
3- Organiser un suivi médico-psychologique à court et moyen terme, puis d’orienter les victimes vers les autres dispositifs.
L’organisation répond également aux impératifs médico-légaux :
- une file active de 4200 femmes
- 14 000 consultations
- 60 à 90 accueillies chaque jour
52 femmes accueillies au sein de l’unité CORALIS (18 avec réquisition et 34 sans réquisition)
Maison des femmes de Marseille
Créée en 2022, la Maison des Femmes Marseille Provence est un lieu unique d’accueil, d’écoute, de soin, d’accompagnement et d’orientation pour les femmes vulnérables et victimes de violences.
La Maison des Femmes propose un suivi individuel avec des consultations médicales, un soutien psychologique, un accompagnement social, une aide juridique ainsi que des activités collectives basées sur des groupes de parole et des ateliers : estime de soi, sport, lien social …
4 parcours de soins sont proposés au sein de La Maison des Femmes :
- Prise en charge des femmes victimes de violences : Une prise en charge médicale, psychologique, sociale et juridique adaptée au rythme et aux besoins de chaque femme est mise en place
- Prise en charge des femmes victimes de mutilations sexuelles : parcours de soin qui explore l’ensemble des problématiques liées à l’excision, et permet notamment une prise en charge globale médicale, chirurgicale, sexologique, psychologique et sociale.
- Prise en charge des femmes enceintes en situation de violences :
- Prévention, Education et Promotion de la santé : actions de prévention, d’information et d’éducation autour des questions de santé sexuelle et affective, de contraception, d’infections sexuellement transmissibles pour les femmes victimes de violences mais également pour le grand public
Chiffres clés
En 20 mois d’activité,
- 463 femmes ont été prises en charge (+ 344 nouvelles femmes en 2023)
Sur les 3 parcours de soins : 75% Violences +++, 10% Femmes enceintes, 7% Mutilations, 8% Parcours complexes
- 4 925 consultations ont été réalisées dont 2298 en 2023
Découvrez les équipes de la Maison des Femmes de Marseille :
A l’international, la Fondation ENGIE accompagne deux projets portés par Stand Speak Rise Up
Créée en septembre 2019 sous l’impulsion de la Grande-Duchesse de Luxembourg, avec le soutien de la Fondation ENGIE, l’association agit comme « porte-voix » pour donner à entendre les victimes mais aussi les porteurs de solutions. Elle organise ainsi des rencontres régulières autour de thématiques précises, en conviant à la fois des survivantes et des experts internationaux spécialisés. L’objectif est de dresser des constats factuels, de proposer des solutions et d’agir auprès des instances internationales afin de faire bouger les lignes.
Le programme de l’association a été développé autour de plusieurs thématiques directement définies lors du premier Forum de Luxembourg avec les survivantes et les spécialistes :
– Soigner les blessures physiques, psychologiques
– Mettre fin au stigma pour les victimes
– Unifier les règles et les lois pour la justice
– Réparer les préjudices
– Développer la technologie et la finance au profit des victimes W Améliorer l’inclusion des enfants nés du viol.
Projet de soutien aux survivantes de l’hôpital Panzi, RDC pour leur indépendance économique
Une centaine de groupes armés s’affrontent quotidiennement dans le Sud-Kivu depuis 1996, des milices, les forces armées congolaises et des Etats voisins sont impliqués dans ce conflit incessant. Les viols et violences sexuelles sont utilisés systématiquement comme arme de guerre depuis 2021, on note une recrudescence effrayante : 74 275 cas de violences sexuelles basées sur le genre ont été recensées.
Stand Speak Rise Up! s’investit pour les survivantes de l’hôpital de Panzi, créé par le Dr Mukwege afin de leur venir en aide avec des projets concrets pour contribuer à leur réinsertion et autonomisation économique.
Afin de répondre aux besoins des survivantes, la Fondation ENGIE et Stand Speak Rise Up! soutiennent un projet d’autonomisation et de création de perspectives professionnelles dans le métier de la menuiserie, et de construction de maisons pour les femmes survivantes de violences sexuelles et autres personnes vulnérables dans le Sud-Kivu.
Objectifs :
- Construction / équipement d’un atelier de menuiserie avec capacités d’entreposage
- Formations en menuiserie et entrepreneuriat ainsi que distribution de kits d’outils
- Production de lits et autres équipements de l’hôpital et des cliniques juridiques
- Construction de maisons individuelles
En complément, la Fondation ENGIE avec l’ONG interne de collaborateurs, Energy Assistance, installera des panneaux solaires pour les maisons construites afin d’apporter l’énergie.
IMPACT : entre 1 000 et 1500 femmes et filles bénéficiaires
Projet d’aide aux survivantes de violences sexuelles dans le territoire de Kabare et dans la ville de Goma en République démocratique du Congo
La Fondation ENGIE accompagne Stand Speak Rise Up! dans son projet de soutien aux activités d’agriculture et d’élevage initié en 2020. Stand Speak Rise Up! souhaite poursuivre son investissement auprès des survivantes congolaises en étendant leurs champs d’activités et en soutenant un projet de pisciculture.
Objectifs :
- Multiplication des activités rémunératrices et renforcement de la résilience et la sécurité alimentaire de la communauté rurale (femmes et enfants)
- Formation de survivantes au métier d’agricultrice, à la gestion des stocks et à la vente de produits en direct
IMPACT : entre 300 et 500 femmes et filles bénéficiaires
Sensibilisation auprès du large public
La Fondation ENGIE est mécène Fondateur de Terre d’Impact – le Fonds de dotation de la Fédération Française de Tennis.
Terre d’Impact a pris l’initiative de soutenir un spectacle théâtral intitulé ‘’La Voie des Femmes’’ au Stade Roland-Garros.
La pièce est une succession de témoignages de femmes contemporaines qui abordent la condition féminine sous différents aspects, par Séverine Ferrer.
Relâcher de phoques en baie du Mont Saint-Michel avec l'Établissement public national du Mont Saint-Michel et le centre de soins d’Océanopolis, avec le soutien de la Fondation ENGIE
Ce mardi 14 novembre à 13h30, au pied du Mont, trois jeunes phoques veaux-marins ont été relâchés par le centre de soins d’Océanopolis, qui les avait pris en charge.
Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter.
La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.
Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter.
Les opérations de suivi et de sauvegarde de la colonie de phoques
La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.
« La Normandie est à la fois une terre d’industrie, un territoire important pour la transition énergétique, et une terre qui revendique le respect de la biodiversité. ENGIE compte 1200 collaborateurs sur le territoire. Nous sommes fiers des actions de la Fondation d’entreprise qui contribue avec des établissements de premier plan à la sauvegarde de la biodiversité. »
Emmanuel Schillewaert
Délégué Régional Normandie ENGIE
Cécile Anger
Responsable Marque, Mécénat et Partenariats de l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel
« Parmi les missions d’intérêt général de l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel figure le suivi de la colonie de phoques de la baie, réalisé en partenariat avec l’OFB. Il s’agit d’une mission environnementale essentielle pour la préservation du site et des espèces présentes. Le soutien de la Fondation ENGIE nous permettra notamment de sensibiliser le grand public à ces enjeux ».
Dans le cadre de ce suivi, l’Etablissement Public procède tout au long de l’année au comptage de la colonie de manière aérienne (une dizaine de vols en ULM par an). Les opérations de suivi visent à :
- Contribuer à la connaissance de la colonie de la baie et de son évolution sur le long terme
- Suivre l’utilisation de l’espace terrestre à basse mer et pleine mer (reposoirs)
- Contribuer à la préservation de la colonie
- Alimenter le « Réseau Phoques » national par la fourniture de données standardisées
- Sensibiliser le grand public aux enjeux de préservation.
crédit © EPMSM
Les relâchers de phoques avec le centre de soin d’Océanopolis et l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne)
Litchi, veau-marin échoué à la naissance en baie, soigné puis relâché en 2010 – crédit © EPMSM
Dans le cadre du Réseau National Echouages, l’Etablissement public intervient régulièrement sur des opérations de sauvetage de jeunes phoques qui s’échouent parfois dans la baie, séparés prématurément de leur mère, en lien notamment avec la fréquentation touristique et le dérangement de cette espèce sensible.
En effet, le site de la baie du Mont Saint-Michel est connu mondialement et attire près de 3 millions de visiteurs par an. La cohabitation avec les activités de loisirs n’est pas toujours compatible avec la quiétude de cette espèce, en particulier en été qui correspond à la période de mise-bas et d’allaitement des jeunes. Il peut s’en suivre un dérangement du couple mère-jeune entraînant la séparation du nouveau-né, non sevré, de sa mère. Si le jeune ne retrouve pas rapidement celle-ci, une prise en charge de l’animal par un centre de soins de la faune sauvage habilité est alors nécessaire pour assurer sa survie.
La Fondation ENGIE soutient également l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne) qui gère le centre de soin animaux marins situé au cœur d’Océanopolis, centre national de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l’océan. Depuis la création de ce centre en 1990, plus de 700 phoques sauvages en difficultés ont été pris en charge par le centre de soin.
Après plusieurs semaines d’hébergement et de soins au sein du centre, les animaux sont ensuite réhabilités en baie du Mont Saint-Michel. Tous sont bagués et marqués afin que l’Etablissement public puisse ensuite les suivre et s’assurer de la réussite de leur retour en milieu naturel.
Sensibilisation des partenaires publics et des usagers
Outre le suivi et les soins prodigués aux phoques, l’Etablissement public et ses partenaires organisent également des réunions de sensibilisation sur les échouages de phoques, rassemblant les correspondants locaux du Réseau National Échouages de la baie du Mont Saint-Michel. Ces réunions permettent d’informer et de former les services de secours et les partenaires publics de la baie sur les échouages de mammifères marins morts ou vivants, particulièrement pour les jeunes phoques veaux-marins.
Des actions d’information et de sensibilisation des usagers de la baie du Mont Saint-Michel sont également réalisées par l’Etablissement public et ses partenaires afin d’assurer la quiétude de la colonie de phoques veaux marins.
La biodiversité est au cœur des engagements de la Fondation ENGIE, qui soutient l’Etablissement public national du Mont Saint Michel et le centre de soins d’Océanopolis et contribue à la préservation de la Biodiversité, en phase avec ses trois axes d’actions :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Journée internationale des droits de l’enfant
Le 20 novembre 1989, les droits de chaque enfant du monde sont reconnus par la Convention internationale aux droits de l’Enfant (CIDE) adoptée par l’Assemblé Générale de l’ONU. Cette convention, ce texte international met en avant quatre principes fondamentaux de l’enfant : le droit de vivre, survire et se développer ; l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination ainsi que le respect des opinions de l’enfant.
Depuis ce jour, le 20 novembre a été désigné comme la journée internationale des droits de l’enfant. En cette journée, nous célébrons les projets, les actions réalisées pour faire avancer les droits de l’enfant. Car les enfants sont à la fois les plus vulnérables et l’avenir de notre société.
La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Depuis 30 ans, la Fondation ENGIE se mobilise en faveur des enfants les plus vulnérables en soutenant des projets ayant un impact dans leur vie, via :
- L’accès à l’éducation, la culture et la santé,
- L’accès à l’énergie et aux biens essentiels, car sans énergie il n’y a pas d’écoles, d’hôpitaux, d’eau potable..,
- L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté, afin de permettre une activité économique favorable au développement de la communauté.
La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.
Mobilisation des collaborateurs pour l’éducation des enfants avec Energy Assistance
Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi
Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.
Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.
Éclairer le chemin de l’éducation :
L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.
Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.
Vers la durabilité et la convivialité écologique :
Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.
Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :
Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, l’école secondaire de filles Likuni s’engage à planter 800 arbres indigènes. Cette plantation vise à reboiser les zones de Lilongwe les plus touchées par la déforestation (principalement pour le bois de chauffage et le charbon de bois) et à enseigner aux filles les avantages de la présence d’arbres à proximité. Les arbres plantés le long des cours d’eau visent à réduire les inondations pendant la saison des pluies, ce qui est particulièrement dramatique compte tenu des inondations qui ont frappé le Malawi ces dernières années.
Education à la santé avec « The Healthy School Program » au Brésil
Le programme Healthy School vise à améliorer la qualité de vie des enfants et des communautés par le biais de l’éducation à la santé et à la nutrition. La stratégie de l’école saine repose sur la transformation des enfants en acteurs du changement, afin qu’ils transmettent des messages éducatifs à leurs familles et à leurs communautés.
Les principales composantes du programme sont les suivantes :
- Durabilité : établir une base solide pour le programme grâce à des partenariats avec des acteurs locaux ; formation du personnel local et inclusion des thèmes du programme dans le programme politico-pédagogique des écoles
- Éducation : formation des enseignants, des employés des cantines et des agents de santé communautaires sur les thèmes du programme ; activités éducatives mensuelles pour les enfants et les communautés ; intégration des thèmes dans le programme scolaire (thèmes transversaux) et changements effectifs dans les communautés scolaires.
- Santé : suivi de l’état de santé des enfants et traitement de l’anémie ferriprive
- Suivi et évaluation : évaluation initiale et finale (y compris la connaissance et l’impact des actions).
L’objectif du programme Healthy School est de développer une culture durable de modes de vie sains dans les écoles et les communautés.
IMPACT : Le programme touche directement 1 334 enfants de 16 écoles publiques des municipalités de Lajes et Pedro Avelino, ainsi que 113 enseignants, 25 employés de cafétéria et 49 agents de santé communautaire. Indirectement, le programme touche environ 5 000 personnes de la communauté, parmi lesquelles des enfants, des jeunes et des personnes âgées.
Le programme tend à répondre à plusieurs objectifs spécifiques :
- Déterminer l’état nutritionnel des enfants participant au programme (y compris les niveaux d’anémie, de surpoids et d’insuffisance pondérale)
- Améliorer les connaissances des enseignants et du personnel de l’école sur les thèmes de la nutrition, des habitudes de vie saines et de l’éducation à l’environnement
- Renforcer la communauté scolaire afin que l’école devienne un modèle d' »école saine », qui donne la priorité aux habitudes et aux comportements sains
- Promouvoir des alternatives pour l’eau potable, avec une formation à la méthode SODIS (« Solar Water Filtration »)
- Promouvoir la durabilité du programme et de ses actions, avec la formation continue des éducateurs impliqués et l’établissement de partenariats locaux
Accès à la santé en INDE avec la Chaine de l’Espoir
La Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec l’ONG indienne Taabar avec le soutien de la fondation ENGIE a développé une clinique de santé mobile réservée aux soins des jeunes filles et des femmes dans différents quartiers de Jaipur.
La clinique mobile rassemble une équipe de 7 personnes : un médecin femme qui connait les problématiques particulières qui concernent les jeunes filles, une infirmière, un chauffeur, une conseillère, un coordinateur et deux éducateurs à la santé.
Chaque quartier de Jaipur, en fonction de sa population et des ethnies qui y vivent, présente des problèmes de santé plus ou moins récurrents. La gynécologue de la clinique estime que beaucoup de problèmes sont liés à la désinformation et au manque de connaissance des parents sur l’appareil reproductif féminin et le cycle menstruel. Elle explique également que ces sujets sont souvent tabous dans la plupart des communautés, et que les séances avec les jeunes filles et parfois leurs parents aident à libérer la parole sur ces sujets.
IMPACT
Près de 5000 jeunes filles ont été vues en consultation sur la période de janvier à juillet 2023. Taabar estime que d’ici la fin de l’année, elles pourraient être plus de 10 000.
Plusieurs types de sessions de soutien psycho-social sont organisées :
- Des sessions individuelles qui permettent aux jeunes filles d’aborder certains problèmes en privé.
Des sessions collectives, accompagnées d’un pré-test et d’un post test qui permettent d’évaluer les connaissances et l’impact des sessions.
Enfin, le référencement est un outil qui redirige les bénéficiaires vers une attention médicale particulière dans des institutions hospitalières.
IMPACT : 2925 bénéficiaires des sessions
1860 participantes aux sessions collectives, 1245 participantes aux sessions individuelles et 40 référencements ont été faits.
La Fondation ENGIE Mécène de l’exposition « Paris de la modernité (1905-1925) » au Petit Palais
La Fondation d’entreprise ENGIE est fière d’être mécène de l’exposition « Le Paris de la modernité, 1905-1925 » qui se tient du 14 novembre 2023 au 14 avril 2024 au Petit Palais, exposition qui met notamment en valeur la créativité et l’émancipation des femmes
La Fondation ENGIE accompagne plus particulièrement les actions favorisant l’inclusion des jeunes et des publics du champs social à la culture dans le cadre de cette exposition.
Promouvoir l’accès de tous à la culture et tout particulièrement les publics les plus fragiles est une exigence au cœur de l’action de la Fondation ENGIE depuis 30 ans. La culture représente un formidable outil d’intégration, d’enrichissement, d’expression et d’ouverture aux autres.
Le « Paris de la modernité (1905-1925) » est le dernier d’une trilogie qui fait suite aux expositions « Paris Romantique (1815-1858) » et « Paris 1900, la Ville spectacle » au Petit Palais.
Au cours d’un parcours à la fois thématique et chronologique, l’exposition présente près de 400 œuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso ou encore Marie Vassilieff.
Sont également exposés des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget et ou encore une voiture prêtée par le musée national de l’automobile à Mulhouse.
« Paris de la modernité » met en avant le rôle et la participation des femmes dans les mutations sociales de la période 1905-1925. L’émancipation des femmes est mise en avant par l’œuvre de Victor Margueritte en 1922 et le métissage croissant de la société française est incarné par Joséphine Baker.
Mécène depuis 2017 de Paris Musées, la Fondation ENGIE a accompagné la rénovation du musée Carnavalet – Histoire de Paris et tout particulièrement la réalisation du parcours pédagogique. En 2023, la Fondation ENGIE a soutenu « Un été au Musée » programme dynamique pour visiter les musées placés sous le signe de l’Olympisme. Près de 6 000 personnes ont profité de visites découverte des musées, d’ateliers de pratique artistique, ou d’activités inédites autour de la thématique « Arts et sport ».
« Donner l’énergie des possibles » est au cœur des engagements de la Fondation d’entreprise ENGIE.
Journée mondiale de l’Energie
Le 22 octobre a été désigné comme la journée mondiale de l’énergie en 2012, lors de l’ouverture du forum mondial de l’énergie à Dubaï.
Cette date possède une symbolique aussi forte qu’actuelle : elle représente la coopération internationale pour favoriser l’accès à l’énergie pour tous et la protection de la planète.
Quelques chiffres clés selon le Programme des Nations Unies pour le développement :
- 2,8 milliards d’individus, soit plus de 40% de la population mondiale, dépendent de combustibles polluants et malsains pour cuisiner
- 1 personne sur 10 dans le monde n’a pas accès à l’électricité, la plupart dans des zones rurales ou en développement. Plus de la moitié de ces personnes vivent en Afrique subsaharienne
Cette journée est l’occasion pour la Fondation ENGIE de rappeler son engagement afin de « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes » , le 7e Objectif de Développement Durable des Nations Unies
Contribuer à atteindre cet objectif est un des axes majeurs d’action de la Fondation d’entreprise ENGIE, en s’appuyant notamment sur l’engagement bénévole des collaborateurs et des ONG internes d’ENGIE : Energy Assistance, ou sur des partenaires emblématiques.
Fil rouge de cette action : illustrer la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement. »
Donner l’accès à l’énergie c’est améliorer la vie au quotidien, accroitre l’accès à l’eau potable, la santé, permettre une éducation dans de bonnes conditions. Mais, pour cela, il est indispensable de privilégier des sources d’énergies propres et renouvelables, éduquer et sensibiliser.
La Fondation ENGIE agit pour apporter :
- L’énergie grâce à la mobilisation des collaborateurs
- L’énergie pour l’éducation du plus grand nombre
- L’énergie pour améliorer des vies au quotidien
L’énergie avec Energy Assistance et les collaborateurs d’ENGIE
Créée en 2001 par des salariés du Groupe ENGIE, Energy Assistance (EA) rassemble des volontaires.
L’objectif : mettre les compétences et le savoir-faire de ses membres, au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès ou ont un accès très limité, aux services énergétiques essentiels sur tous les continents. Production électrique décentralisée (principalement d’énergie renouvelable), raccordement au réseau de communauté isolée, réhabilitation d’installations électriques,…
Les chiffres clés d’Energy Assistance
- 371 Projets réalisés dans 44 pays
- 3 738 000 Bénéficiaires de nos projets
- 170 Volontaires partis en mission
Impact en 2023 : 21 projets– 90 850 bénéficiaires
Mission d’électrification du centre AMAH à Mesnil-St-Blaise en Belgique avec Energy Assistance Belgique
Pendant 2 jours, plus de 20 volontaires appartenant à plusieurs entités d’ENGIE ont installé 144 panneaux de 410Wc ainsi que de 3 onduleurs de 10 kVA tripolaires SMA pour le Centre d’accueil AMAH à Mesnil-St-Blaise.
Impact : Après deux semaines de fonctionnement, l’installation a déjà produit près de 3.000 kW/h. Les économies réalisées permettront le maintien des mesures d’accompagnement des résidents du home ainsi que des investissements d’amélioration des bâtiments en vue d’autres économies d’énergie.
Energie pour l’éducation avec projet « From Waste to Energy » au Brésil
Le projet « From Waste to Energy » au Brésil , en partenariat avec l’association Abiogas , prévoit l’installation de 18 biodigesteurs dans des écoles et des institutions de plusieurs régions au Brésil avec l’appui d’ENGY ASSISTANCE afin de donner à accès à une énergie renouvelable.
Ce programme intègre un volet Education à l’environnement et encourage la transition énergétique.
A ce jour, 6 biodigesteurs ont déjà été installés à Laranjeiras do Sul (PR), Palmeirópolis (TO), Sento Sé (BA), Sonora (MS), São José (SC) et Linhares (ES).
Au total 30 collaborateurs d’ENGIE au Brésil impliqués dans le projet
- 30 collaborateurs volontaire d’’EAF ont été impliqués dans la logistique, l’administration, la photographie, la préparation de matériel éducatif, entre autres activités.
- 30 collaborateurs impliqués dans les relations avec la communauté et la planification des actions.
Electrification d’une école et d’une maternité ont été réalisé par des lycéens du lycée professionnel Les Eucalyptus de Nice avec Energy Assistance France
Une mission réussie à Bambaly au Sénégal a été réalisée par des lycéens du lycée professionnel Les Eucalyptus à Nice encadrés par 4 collaborateurs ENGIE volontaires d’Energy Assistance France
Objectif : électrification d’une école et d’une maternité à Bambaly.
Au total, plus de 20 280 villageois bénéficient de ces installations. Un grand merci aux 4 collaborateurs volontaires : Philippe Ruef, Christelle Machet, Eric Capdeville et Rémi Lucas pour leur engagement.
Témoignage de Tiphaine Houssin, Collaboratrice du Groupe ENGIE nous parle de son engagement auprès d’Energie Assistance France.
J’ai participé à la mission d’électrification d’une école et d’un centre de soin dans le village de Goka Kope au Togo.
Elle a été organisée avec notre partenaire le Projet Komla et l’association des Enfants du Togo dont certains membres étaient sur place au moment de notre mission. Ce sont eux qui nous ont accueillis et hébergés.
L’enjeu au travers de cette mission est de permettre aux élèves de suivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Le village souhaite également développer les cours d’alphabétisation auprès des adultes et principalement des femmes qui travaillent la journée. Leur donner l’accès à l’électricité et à l’éclairage leur permettra de répondre à cette problématique en proposant des cours du soir. Enfin, l’installation photovoltaïque permettra aussi de proposer un accès aux soins à l’ensemble des villageois dans de bonnes conditions sanitaires.
Les études et la commande du matériel avait déjà été réalisés par deux retraités et vétérans de l’association, Guy Pedron et Bernard Lamour, avant que je n’arrive sur le projet. Ils ont
commandé l’ensemble des équipements auprès d’une entreprise local située dans la capitale Lomé. Nous sommes donc partis à trois, avec Guy et Bernard, en février 2022.
Quand nous sommes arrivés notre première mission a été de vérifier que tout le matériel était en bon nombre et en bon état.
Nous logions dans un centre d’hébergement à 30 min du village de Goka Kope.
Le village est équipé d’une école primaire et d’un jardin d’enfants. Ils accueillent 230 élèves dont la moitié sont des filles. Un centre de soin était en cours de construction au moment de notre mission.
Nous avons installés 6 panneaux solaires et la panoplie de contrôle dans le bâtiment principal. Notre travail allait jusqu’à l’installation de l’ensemble de la distribution électrique intérieure (prise, ampoule). Cette installation a été dimensionnée pour alimenter l’ensemble des bâtiments de l’école et du centre de soin.
Je garde de très bons souvenirs de cette mission. Nous avons été très bien accueillis par le chef du village, les instituteurs, et les villageois.
J’ai été très émue de voir autant d’entrain auprès des villageois de venir observer et de participer aux travaux. Ils étaient nombreux tous les jours à revenir avec nous. Ils étaient curieux d’apprendre comment installer l’ensemble des équipements.
Il était assez facile de discuter avec les hommes, mais quasi impossible avec les femmes qui ne parlaient pas français, hormis les deux institutrices.
Un autre aspect qui m’a interpellé, mais ce de manière plus générale, c’est la pollution des sols avec la dispersion de sacs plastiques de toutes sortes, partout même dans la brousse. Il y a un grand travail de sensibilisation à faire auprès de la population pour nettoyer et créer un service de déchets.
L’énergie pour améliorer les conditions de vie au Bangladesh avec Friendship
Depuis 2011 avec le soutien de la Fondation ENGIE et d’Energy Assistance France, l’ONG Friendship développe un projet d’électrification rurale durable pour les villages retirés du Bangladesh.
Friendship a conçu et installé le premier micro-réseau électrique alimenté par énergie solaire dans les chars au nord du Bangladesh, inauguré le 22 août 2021, en présence de M. Nasrul Hamid, ministre de l’Électricité et de l’Énergie du Bangladesh.
Ce village solaire construit dans le village de Goynar Potol est aujourd’hui opérationnel et apporte du bien-être, de la prospérité et beaucoup de satisfaction aux habitants. La population du char de Goynar Potol a considérablement augmenté. Le village est passé de 150 à plus de 500 maisons début 2022 en raison de l’arrivée de gens ayant quitté d’autres îles disparues lors des inondations exceptionnelles de 2020.
Le village solaire en chiffres :
- 3 000 habitants de Goynar Potol ont désormais accès à l’électricité
- 54 kWc d’électricité produite par les panneaux solaires et stockée dans des batteries
- 200 panneaux solaires et 200 batteries installées
Grâce à l’électricité produite et stockée, chaque ménage pourra faire fonctionner tous les jours des lampes, des ventilateurs, un téléviseur ou encore un chargeur de téléphone portable. La lumière apporte la sécurité la nuit et permet l’accès à la santé. Les boutiques pourront rester ouvertes le soir et générer de nouveaux revenus pour les commerçants. Les enfants peuvent étudier le soir et suivre les leçons diffusées à la télévision.
Voir le projet : https://youtu.be/mHLltDjV0Ck
En 2023, Friendship et la Fondation ENGIE assurent la continuité et l’optimisation technique du fonctionnement du village solaire de Goynar Potol ainsi que le renforcement des capacités locales via un plan de formation pour garantir la durabilité, à la fois du village solaire et de l’électrification dans ces zones reculées du pays.
Impact :
- Optimisation de la production par l’ajout de puissance (24 panneaux PV + 24 batteries) pour alimenter une pompe d’irrigation (5Hp) et des équipements agricoles (batteuse et séchoir).
- Extension du village solaire de Goynar Potol à 40 nouveaux ménages (total: 150 maisons et 27 magasins, etc.)
- Optimisation de la consommation énergétique entre ménages et agriculteurs en fonction de la périod
- Accès à l’emploi grâce à la formation de techniciens para-solaires à l’utilisation et l’entretien des panneaux solaires
Accès à la santé pour les jeunes filles et femmes en Inde avec la Chaine de l’Espoir
Dans le monde, ce sont des millions de femmes qui sont privées d’accès aux soins et à la santé.
En Inde, dans un contexte d’urbanisation rapide, de nombreux bidonvilles se sont développés. Dans ces quartiers surpeuplés, les populations vivent dans des conditions inadéquates et dont les infrastructures sanitaires sont largement insuffisantes. Les femmes et les filles sont particulièrement touchées, dû aux inégalités face à l’accès aux droits et à la santé.
Elles font face à plusieurs obstacles :
- Un manque de connaissance concernant l’appareil reproductif féminin
- Un accès à l’information limité, certains sujets restent tabous pour les filles et leurs familles
- Des infrastructures éloignées qui rendent les trajets peu pratiques et peu sûrs
- Le coût important des soins
C’est pourquoi la Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec l’ONG indienne Taabar avec le soutien de la fondation ENGIE a développé une clinique de santé mobile réservée aux soins des jeunes filles et des femmes dans différents quartiers de Jaipur.
La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle et l’avenir des filles, futures femmes, sont essentiels pour contribuer à la réalisation des objectifs du Développement Durable.
La Fondation ENGIE porte une particulière attention pour les projets ayant un impact dans la vie des jeunes filles.
La clinique mobile rassemble une équipe de 7 personnes : un médecin femme qui connait les problématiques particulières qui concernent les jeunes filles, une infirmière, un chauffeur, une conseillère, un coordinateur et deux éducateurs à la santé.
Chaque quartier de Jaipur, en fonction de sa population et des ethnies qui y vivent, présente des problèmes de santé plus ou moins récurrents. La gynécologue de la clinique estime que beaucoup de problèmes sont liés à la désinformation et au manque de connaissance des parents sur l’appareil reproductif féminin et le cycle menstruel. Elle explique également que ces sujets sont souvent tabous dans la plupart des communautés, et que les séances avec les jeunes filles et parfois leurs parents aident à libérer la parole sur ces sujets.
IMPACT
Près de 5000 jeunes filles ont été vues en consultation sur la période de janvier à juillet 2023. Taabar estime que d’ici la fin de l’année, elles pourraient être plus de 10 000.
Plusieurs types de sessions de soutien psycho-social sont organisées :
- Des sessions individuelles qui permettent aux jeunes filles d’aborder certains problèmes en privé.
Des sessions collectives, accompagnées d’un pré-test et d’un post test qui permettent d’évaluer les connaissances et l’impact des sessions.
Enfin, le référencement est un outil qui redirige les bénéficiaires vers une attention médicale particulière dans des institutions hospitalières.
IMPACT : 2925 bénéficiaires des sessions
1860 participantes aux sessions collectives, 1245 participantes aux sessions individuelles et 40 référencements ont été faits.
De plus, des sessions de sensibilisations ont été organisées auprès d’écolières pendant lesquels plusieurs sujets ont été abordés :
- L’anémie
- Le management du cycle menstruel
- Les infections urinaires
- La prévention contre le cancer du sein
- L’hygiène
- Les pertes blanches
- L’hygiène dentaire
Depuis le début de l’année 2023, la camionnette de la clinique mobile a tenu 123 sessions.
Journée internationale de la fille
Les jeunes filles d’aujourd’hui seront les femmes de demain.
Le 11 octobre, c’est la Journée internationale de la fille qui met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains.
Les adolescentes ont le droit à une vie sûre, en bonne santé et à une éducation, non seulement au cours de leurs années formatrices critiques, mais aussi une fois devenues femmes. Si les filles sont accompagnées durant l’adolescence, elles ont le potentiel de changer le monde – travailleuses de demain, mères, entrepreneures, mentors, chefs de famille, et dirigeantes politiques. Investir dans la réalisation du potentiel des adolescentes permet de défendre leurs droits aujourd’hui et d’assurer un avenir plus équitable et plus prospère. Un avenir dans lequel elles auront la part égale à la moitié de l’humanité afin de résoudre les crises liées aux problèmes du changement climatique, des conflits politiques, de la croissance économique, de la prévention des maladies et de la viabilité mondiale.
Les filles brisent les barrières posées par les stéréotypes et l’exclusion, notamment celles liées aux enfants handicapés et à ceux vivant dans des communautés marginalisées. En tant qu’entrepreneurs, innovatrices et initiatrices de mouvements mondiaux, les filles créent un monde pertinent pour elles et pour les générations futures.
L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes font partie intégrante de chacun des 17 objectifs. Ce n’est qu’en garantissant les droits des femmes et des filles dans tous les objectifs que nous parviendrons à la justice et à l’inclusion, à des économies qui fonctionnent pour tous et au maintien de notre environnement commun, aujourd’hui et pour les générations futures.
La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle et l’avenir des filles, futures femmes, sont essentiels pour contribuer à la réalisation des objectifs du Développement Durable.
La Fondation ENGIE porte une particulière attention pour les projets ayant un impact dans la vie des jeunes filles via :
- l’accès à l’éducation, la culture
- l’accès aux filières scientifiques
- la lutte contre les préjugés de genre et en faveur de l’égalité des sexes
La Fondation ENGIE veut donner leur chance aux jeunes filles .
Pour cette journée internationale des filles de 2023, la Fondation ENGIE met en lumière l’éducation des filles, en particulier en sciences. Orientées par les normes et les stéréotypes de genre véhiculés par les manuels d’étude, les enseignants ou les parents, elles se retrouvent peu nombreuses dans les filières scientifiques et technologiques. De plus, l’absence de modèles féminins ne les encouragent pas à poursuivre des études liées au sciences.
Selon ONU Femmes, à l’échelle mondiale les femmes ne représentent que 35% dans les filières de Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STEM) et seulement 3% en Technologie de l’Information et de la Communication (TIC).
L’accès des filles aux filières scientifiques et technologiques étant une priorité pour 2023-2025 ;
Découvrez ses engagements aux cotés de ses partenaires
Favoriser la diversité et l’accès des filles aux sciences avec l’ENS Paris-Saclay
L’ENS Paris-Saclay est engagée dans le cadre de son plan égalité des chances, dans plusieurs programmes d’accompagnement des jeunes publics (lycéens, collégiens et écoliers), et notamment des jeunes filles, vers l’enseignement supérieur et les métiers de la recherche.
La Fondation d’entreprise ENGIE a souhaité faire de l’accès aux sciences une priorité dans le cadre de son programme éducation.
C’est pourquoi la Fondation ENGIE accompagne durant 2 années scolaires l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles) afin :
- de susciter le goût des jeunes pour les sciences,
- de renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
- de limiter l’autocensure.
Le 6 octobre dans le cadre de la Fete de la Science 2023, l’ENS Paris-Saclay a organisé le villae des Sciences pour 700 jeunes.
Les enseignant·es chercheur·se·s, doctorant·es et étudiant·es ont accueilli 300 élèves de classes primaires sur de nombreux ateliers « Mini chercheurs » dans toutes les disciplines scientifiques en présence de Nathalie Carrasco, Présidente de l’Ecole et Anne PEYROCHE, Vice-présidente en charge de la stratégie et des moyens.
400 collégien·nes et lycéen·nes (une quinzaine de classes) ont assisté à des mini-conférences en présence d’Alain Aspect, alumni de l’ENS Paris-Saclay, Prix Nobel de physique 2022, Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur affilié à l’ENS Paris-Saclay, professeur à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et à l’École Polytechnique.
Programme WIA Code : Formation de jeunes lycéennes au codage au Sénégal avec Women In Africa
Women in Africa a mis en place un programme de formation au codage et aux sciences pour des jeunes lycéennes du Lycée Lena Mama Diop de Ngaparou au Senegal.
- La première phase d’initiation au coding donne la possibilité aux lycéennes de développer des compétences informatiques et d’ouvrir la voie vers de nouvelles perspectives d’étude.
- La deuxième phase dédiée au mentorat leur permet de cultiver des soft skills comme la confiance, le leadership ou encore la prise de parole en public.
Un programme comme WIA Code est plus que pertinent, il permet aux lycéennes de développer des
nouvelles compétences en les initiant à l’utilisation de l’outil informatique et au principe du coding
permettant d’ajouter d’autres perspectives pour la poursuite de leurs études. Perspectives qui se complètent grâce à la phase de mentorat avec les différents ateliers qui gravitent autour de l’insertion professionnelle et visent à sensibiliser sur les outils les compétences essentiels qui les accompagneront tout au long de leur parcours scolaire et professionnel.
Impact : Participation de 76 lycéennes au programme en deux ans
Témoignage d’une jeune lycéenne
« Vous nous avez choisi parmi tant d’autres pour nous enseigner des choses que la plupart d’entre nous ignoraient totalement. Votre programme touche peut-être à sa fin mais il aura un
impact tout au long de notre vie. Par ce programme, vous nous avez appris les bases et les profondeurs de l’informatique. Comme par exemple, on a appris à créer une application. Mais au-delà de ça, vous avez réveillé en nous l’esprit d’équipe, nous avons appris à être patient, à
communiquer avec les autres et à aller au bout de ce que nous entreprenons. Nous sommes heureuses de vous dire que vous n’avez pas perdu votre temps. Vous nous avez permis de nous
situer pour ce qu’on veut faire dans le futur. Nous ne lâcherons pas et nous continuerons sur cette lancée. Mille mercis à vous ! »
L’accès à l’éducation est un droit qui n’est pas garanti partout dans le monde puisque qu’aujourd’hui, ce sont encore 118,5 millions de filles âgées de 6 à 18 ans qui sont déscolarisées pour diverses causes (conflits, de guerres, préjugés, mariages forcés, grossesses précoces). Pourtant, il a été prouvé que les avantages de l’accès à l’éducation sont nombreux : réduction de la pauvreté, taux de mortalité infantile plus bas, réduction des violences faites aux femmes ou encore une meilleure prévention contre le VIH.
Le Leadership pour les jeunes collégiennes en Afrique du Sud avec Valued Citizen
Depuis 20 ans, la fondation ENGIE est l’un des partenaires historiques de l’ONG Valued Ctizens Initiative.
Valued Citizens est une association qui a pour objectif d’inspirer les individus à devenir des citoyens responsables, déterminés à mener leur vie en s’engageant dans la démocratie et l’économie sud-africain.
Depuis 2009, la Fondation ENGIE accompagne l’ONG sur le programme iNSIRE.
Ce programme iNSPIRE, a pour but de s’adresser au problème des inégalités entre les sexes et de la pauvreté dans les communautés en développant et en remettant en question la perception que les filles ont d’elles-mêmes, en favorisant leur bien-être émotionnel et en les aidant à devenir de jeunes leaders dans leurs communautés, en devenant les modèles positifs que les jeunes attendent.
Impact 2023 : 171 adolescentes « Valued Citizens » ont suivi les formations au Leadership et mis en place leur projet citoyen en réel, à moyenne échelle, au sein de leur communauté scolaire, ce qui a eu un impact direct sur 3197 élèves impliqués dans la réalisation de leur projet et un impact indirect sur 9414 collégiens.
Avec l’Association Toutes à l’école, l’éducation des filles au Cambodge
L’association Toutes à l’école, fondée par la journaliste Tina Kieffer en 2005, a pour mission d’apporter un haut niveau d’instruction aux fillettes les plus démunies du Cambodge afin qu’elles deviennent des femmes libres et instruites.
Chaque année, 100 nouvelles petites filles âgées de 5 à 6 ans issues des familles les plus pauvres intègrent, dès la maternelle, le campus de Happy Chandara dans la banlieue de Phnom Penh, au Cambodge. Elles auront l’opportunité de poursuivre un cursus scolaire de haut niveau en maternelle, en primaire, au collège et au lycée, dispensé en khmer, en anglais et en français.
L’action se poursuit auprès des jeunes bachelières poursuivant leurs études, qui sont hébergées dans les deux foyers Chandara Students’ Home à Phnom Penh au sein desquels elles se construisent une vie d’adulte autonome dans un environnement sécurisé.
Dès 2016, pressentant l’ampleur de la crise climatique, l’association a intégré dans son programme pédagogique nos premiers cours de protection de l’environnement et créé des potagers de permaculture au sein du campus Happy Chandara.
Aujourd’hui, le rapport du GIEC est très clair : le Cambodge est l’un des pays les plus vulnérables face au réchauffement climatique.
Face à ce constat, l’association souhaite faire de Happy Chandara, la première école-pilote du Cambodge entièrement green.
La Fondation ENGIE accompagne la création de la Green team
La Green Team comprend des stagiaires ingénieurs de Grandes Ecoles (Ecole Polytechnique, Ecole Centrale – Supélec Paris et Lyon), agronomes ou issus d’écoles de communication comme le Celsa, tous passionnés par les enjeux environnementaux, qui conçoivent des outils pédagogiques, animent des ateliers auprès de nos élèves et prototypent des projets (tels que la végétalisation des espaces et la création de vidéos pédagogiques).
Les stagiaires animent :
- des ateliers de sensibilisation à la transition écologique pour les élèves et le personnel du campus ;
- des ateliers de fabrication de savon bio pour les internats et les paniers d’hygiène destinés aux familles ;
- des ateliers de recyclage de papier pour les cartes postales adressées trois fois par aux parrains et marraines des élèves ;
- des éco-comités avec nos élèves ;
- des collectes de plastique autour de l’école et aux côtés de partenaires institutionnels dans la capitale Phnom Penh.
Afin de permettre à des élèves d’avoir accès aux meilleures formations, l’association tisse des partenariats avec des universités ou des grandes écoles en Europe et dans le monde.
La Fondation ENGIE accompagne une étudiante, TOLA CHHORN avec une bourse d’étude de à l’Ecole des Mines.
Journée mondiale de la Mer
Les engagements de la Fondation ENGIE
Chaque année, le 28 septembre célèbre, à l’initiative de l’ONU et de l’Organisation maritime internationale, la journée mondiale de la mer.
Cette journée est l’occasion d’informer et de mobiliser société civile et grand public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs et de mettre en valeur ses partenaires et ses projets sur cette thématique.
La biodiversité et la protection des Océans sont en effet un des axes majeurs de l’action de la Fondation ENGIE, autour de 5 priorités :
- Soutenir la recherche pour mieux connaître la biodiversité marine et l’interaction de l’Homme sur le milieu marin,
- Soutenir l’exploration
- Actions concrètes pour lutter contre les déchets, protéger la biodiversité marine.
- Sensibilisation du Grand public, et notamment des scolaires,
- actions de plaidoyers en fédérant les acteurs et soutien aux débats
La Fondation ENGIE engagée en faveur de la préservation de la biodiversité marine soutient des programmes de recherche et d’innovation.
Des partenariats en faveur de la recherche et de l’innovation
La protection de l’herbier de posidonies en Méditerranée avec l’Office Français de la Biodiversité
Protéger la biodiversité marine est un enjeu de l’action de la Fondation ENGIE. La posidonie est emblématique des fonds marins de Méditerranée. De sa présence et de sa préservation dépend un écosystème parmi les plus riches de notre environnement. Dans le cadre de son activité de mécénat, la Fondation ENGIE soutient l’Office Français de la Biodiversité pour le développement de plusieurs programmes en faveur de la biodiversité dans les territoires, et notamment sur ce volet essentiel de protection des océans.
Crédit @Ruitton_MIO
L’OFB est un établissement public dédié à la protection et la restauration de la biodiversité en métropole et dans les Outre-mer. Il travaille à la conception, à la mise en œuvre et au respect des politiques publiques dans son domaine en mobilisant un ensemble d’acteurs, de décideurs et de citoyens autour de la biodiversité : État, collectivités territoriales, associations, entreprises, scientifiques, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, pratiquants des sports de nature…
La Fondation soutient l’OFB dans le développement d’un réseau méditerranéen pour la préservation de l’herbier de posidonies en Méditerranée.
La posidonie (Posidonia Oceanica) est une herbe marine dont l’aire de répartition naturelle se trouve en mer Méditerranée (entre 0 et 40 m de fond) dont 85.000 ha sur le littoral français.
Ancrage sur herbiers. Crédit @Ruitton_MIO
C’est un des organismes les plus vieux de notre planète (100 000 ans) et l’habitat que constituent les herbiers de posidonie sont le support d’une biodiversité exceptionnelle et remplissent de nombreuses fonctions écosystémiques :
- C’est une zone de « nurserie » essentielle pour plus de 50 espèces de poissons ;
- Elle est un puit de carbone (15 % des émissions annuelles de Corse) et une source d’oxygène (1m² d’herbier relâche 14 litres d’oxygène par jour) ;
- Elle protège les plages de l’érosion en atténuant les houles ;
- Elle purifie l’eau en filtrant les matières en suspension.
La posidonie a donc un rôle important mais c’est une ressource fragile. Sa croissance étant très lente (1 mètre par siècle en dehors de toute pression), elle est particulièrement vulnérable. Par ailleurs, une fois détruite, les dégâts sont quasiment irréversibles à notre échelle de vie.
La posidonie est protégée par la loi française depuis 30 ans mais son habitat ne cesse de se dégrader, en raison principalement de l’artificialisation et des dégâts causés par les bateaux de plaisance, notamment par le développement de la grande plaisance en Méditerranée.
Les ancrages répétés des grands bateaux labourent les fonds et causent des dégâts dramatiques sur les herbiers : une fois les fonds labourés, les courants élargissent les saignées et les sédiments sont libérés.
En France, il existe un bon niveau de connaissance des habitats et des pressions sur la posidonie (via les aires marines protégées, les associations environnementales et les acteurs professionnels).
Certaines initiatives ont déjà été prises au niveau national comme la stratégie de gestion des mouillages en Méditerranée depuis 2010 (pour la petite plaisance), qui a élargi en 2019 son champ d’application à la grande plaisance.
Le soutien de la Fondation ENGIE porte sur l’installation d’une zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) situé à proximité du port Saint-Pierre à Hyères.
Dans cette zone très touristique proche des îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, et soumise à une pression forte des bateaux de plaisance, une cinquantaine de bouées (dont 3 pour les bateaux supérieurs à 24 mètres) vont ainsi être mises en place d’ici 2025 et protéger plus de 200 hectares d’herbiers, tout en offrant aux plaisanciers un mouillage sûr et écologique.
La Fondation ENGIE soutient également le développement du Réseau méditerranéen pour la posidonie, notamment pour l’organisation du premier séminaire du réseau en Croatie en 2024.
Avec le programme de grandes explorations « la planète revisitée » du Muséum national d’Histoire naturelle, explorer pour préserver
La Fondation ENGIE est un partenaire historique du Muséum national d’Histoire naturelle qu’elle soutient depuis 2001 sur de nombreux projets liés à la préservation de l’environnement, l’éducation à la biodiversité, la restauration patrimoniale ou encore la diffusion des résultats de la recherche.
L’exploration du Golfe du Lion avec le Muséum national d’Histoire naturelle
La France avec ses façades maritimes atlantique et méditerranéenne a historiquement joué un rôle clé dans la description et la compréhension des écosystèmes côtiers.
Cependant, plus de la moitié des espèces n’a pas été revue depuis le 19e siècle. Or, le changement global, et en particulier le réchauffement de l’eau de mer ainsi que les canicules marines, impactent fortement les côtes françaises.
Le Muséum a produit des données de connaissances importantes sur le benthos (ensemble des organismes vivant à proximité du fond des mers) des milieux récifaux de Méditerranée lors de sa dernière exploration en Corse menée dans le cadre du projet « La Planète Revisitée » (2019-2021).
Cependant, l’inventaire de ces organismes est encore lacunaire. De plus, ils n’ont pas fait l’objet d’un séquençage ni de photographies à haute résolution en vue de créer des bases de données de référence.
Afin de compléter cet inventaire qui a fait date pour la faune et flore marine de Méditerranée, le Muséum va compléter avec ce nouveau projet dans le golfe du Lion l’inventaire du benthos des fonds meubles de Méditerranée.
Cette nouvelle exploration (jusqu’à 1000 mètres de profondeur) permettra de documenter la diversité des organismes au sein de cet espace bénéficiant du statut de Parc naturel marin (PNM).
Les enjeux du projet sont variés :
- Enrichissement des collections de la zone et valorisation de celle-ci ;
- Modernisation et mise à niveau des données patrimoniales : géo référencement, photographies, séquence ADN ;
- Production de données utiles à l’expertise (enrichissement de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) puis à la mise en œuvre des politiques publiques et plan de gestion du PNM;
- Contribution au rayonnement de la zone au travers d’actions médiatiques mises en place dans le cadre du projet et diffusion des connaissances et de la culture scientifique au travers d’actions éducatives ;
- Contribution éventuelle au projet ATLASea pour le séquençage de génome complet de certaines espèces du PNM (un peu moins de 20% des espèces décrites ont des séquences associées – les projets d’ADN environnemental seraient bien plus performants si la base de données avait une meilleure couverture taxonomique).
La zone cible du projet. Elle s’étend sur la zone du Parc Naturel Marin et comprend :
- Les petits fonds
- Le plateau continental (-120 m)
- Les lagunes (étang de Canet-Saint-Nazaire et étang de Salses-le-Château Leucate)
- Éventuellement des canyons (Boucart, Pruvot et Lacaze-Duthiers)
Le calendrier
Crédit MNHN - Alice Leblond - 2019
Après une phase de repérage et d’achats de matériels, l’exploration se déroule du 25 septembre au 8 octobre 2023.
Les prélèvements seront réalisés à partir d’un petit bateau de pêche avec chalut à maille fine (pour la faune jusqu’à 500 m de profondeur), de plongées le long de la côte, et d’un plus gros bateau avec engins de pêche pour la faune plus profonde. Puis les données et les spécimens seront acheminées au Muséum et l’année 2024 verra l’analyse et la valorisation des résultats (atelier de tri, séquençage, analyse morpho anatomique pour la taxonomie, restitution finale des résultats).
AGIR pour lutter contre les déchets plastiques
Avec le programme Un Geste Pour La Mer de la Fondation de la Mer
La Fondation ENGIE est aux côtés de la Fondation de la Mer pour prolonger ses engagements en faveur de l’environnement : soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE.
La Fondation ENGIE est grand partenaire de la Fondation de la Mer pour le programme « un geste pour la mer »
La Fondation ENGIE soutient la plateforme « Un Geste Pour La Mer » créée en 2019 qui permet à chacun d’agir contre la pollution plastique avec :
- Une communauté globale qui fédère les citoyens, les associations, les scientifiques, les institutions scolaires, les collectivités et les acteurs privés.
- Une carte des collectes en France Métropolitaine et dans les territoires d’Outre-Mer, des actualités, des ressources pédagogiques, des outils pratiques pour aider les citoyens dans leur engagement en faveur de l’Océan et organiser des collectes.
- Un dispositif de financement simple et rapide pour les associations qui luttent concrètement contre la pollution plastique à travers des collectes de déchets ou des actions de sensibilisation.
Chiffres clés :
- 300 acteurs inscrits sur la plateforme
- Plus de 150 associations financées
- 1 950 collectes organisées
- 97 000 bénévoles mobilisés
- Plus de 900 tonnes de déchets collectés
La Fondation ENGIE accompagne également le développement des filières de recyclage locales pour faire de nos déchets des ressources via le programme « Un Geste Pour La Mer Upcycling » lancé en septembre 2021. Ce programme fédère le réseau des acteurs français de l’Upcycling, composé d’associations et de startups qui innovent et luttent contre la pollution des déchets plastiques, des déchets ostréicoles ou issus de la pêche ou encore de mégots.
Un dispositif de financement soutient concrètement les associations pour leur permettre de s’équiper et de franchir un cap dans le développement de leurs activités (achat de machines pour transformer le plastique, de matériel, de dispositifs de collecte, etc). 18 associations d’Upcycling sont déjà en cours de financement. Ces associations sont aussi engagées dans des actions de sensibilisation auprès des populations locales.
Enfin la Fondation ENGIE accompagne le programme « Repêchons les océans », programme de récupération des déchets marins en collaboration avec la Filière pêche en France.
Les objectifs du programme sont de former un réseau de professionnels de la pêche pour protéger la vie marine en enlevant les déchets marins qui endommagent les écosystèmes et de promouvoir l’économie circulaire à travers la mise en place d’un système national efficace de gestion des déchets marins. Un autre objectif est de maintenir leur traçabilité.
Sensibiliser
Les jeunes avec les CAMPUS Unesco
L’UNESCO a lancé le programme Campus pour aider les jeunes à mieux comprendre les grandes questions contemporaines et leur rôle de jeunes citoyens.
Grâce aux connaissances de divers intervenants de l’UNESCO et de la société civile, experts dans leurs domaines (technologie, éducation, sciences, …), les Campus UNESCO veulent relever les défis actuels avec les élèves de collèges et lycées sous la forme d’une discussion horizontale et libre.
La Fondation ENGIE accompagne les Campus autour de la biodiversité et les océans.
Rencontre débat pour sensibiliser le Grand Public
La Fondation ENGIE a organisé le 26 septembre 2023 une rencontre à l’occasion de la Journée Mondiale de la Mer avec Sophie Panonacle Députée de la Gironde, Présidente du bureau du Conseil National de la Mer et des Littoraux entourée d’experts : Nadia Ameziane – Cheffe de la Station Marine de Concarneau Allain Bougrain Dubourg Président de LPO France, Alexandre Iaschine DG de la Fondation de la Mer et Pascale Joannot Présidente du Conseil scientifique de la Fondation de la Mer.
Depuis 30 ans, la Fondation d’entreprise ENGIE inscrit son action dans l’ambition de contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Aide d’urgence aux populations touchées par des catastrophes, Aide à l’enfance, & Education – Biodiversité & accès à l’énergie – Lutte contre la pauvreté et Insertion : les quatre grandes priorités de la Fondation répondent à une exigence: prendre soin de la vie et de notre planète, répondre aux besoins des populations fragilisées ou éloignées.
Chaque année, elle accompagne plus d’une centaine de projets à travers le monde. Avec 50% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2023, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement »
La Fondation ENGIE aux côtés de l’ENS Paris-Saclay pour favoriser la diversité et l’accès des filles aux sciences
L’ENS Paris-Saclay, la grande école de formation aux métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’Université Paris-Saclay, a pour ambition d’offrir aux jeunes la possibilité de contribuer à répondre aux enjeux sociétaux avec les outils de la science. Une science « pratique » qui conduit à s’engager dans la vie avec curiosité, capacité à traiter des questions complexes, et responsabilité envers les générations suivantes.
L’ENS Paris-Saclay est engagée dans le cadre de son plan égalité des chances, dans plusieurs programmes d’accompagnement des jeunes publics (lycéens, collégiens et écoliers), et notamment des jeunes filles, vers l’enseignement supérieur et les métiers de la recherche.
La Fondation d’entreprise ENGIE a souhaité faire de l’accès aux sciences une priorité dans le cadre de son programme éducation.
C’est pourquoi la Fondation ENGIE accompagne durant 2 années scolaires l’ENS Paris-Saclay pour ses programmes de sensibilisation aux sciences pour les jeunes (plus particulièrement des jeunes filles) afin :
- de susciter le goût des jeunes pour les sciences,
- de renforcer l’ambition scolaire des jeunes issus de profils socio-territoriaux variés et des filles,
- de limiter l’autocensure.
Signature du partenariat par Nathalie Carrasco, présidente de l’ENS Paris-Saclay et Jean-Pierre Clamadieu, président de la Fondation ENGIE, en présence de 2 normaliennes : Aurélie Jean, administratrice de la Fondation ENGIE, et Édith Turpyn, jeune normalienne de l’ENS Paris-Saclay « marraine » de deux classes de CM1/CM2 en 2022.
Nathalie Carrasco, présidente de l’ENS Paris-Saclay : « Quoi de plus enthousiasmant que d’éveiller la curiosité des enfants, de donner envie de mieux comprendre le monde et d’y trouver sa place ? Plus de diversité sociale dans l’enseignement supérieur, plus de femmes scientifiques, plus de sobriété énergétique, une devise qui doit nourrir la transition de notre société. Je me réjouis du soutien de la Fondation ENGIE va permettre à la communauté de l’ENS Paris-Saclay de déployer de nouvelles actions en faveur de l’égalité des chances. »
3 programmes de sensibilisation soutenus par la Fondation ENGIE pour 575 jeunes
- Marrainage de classes de primaires de l’Essonne (91)
Les normaliennes jouent le rôle d’ambassadrices auprès des jeunes publics en sensibilisant les écoliers aux sciences et à leur pratique, au travers d’une activité de médiation scientifique. Outre l’activité proprement dite de médiation scientifique, le marrainage permet de présenter les études et métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur très riches, mais peu connus.
- Accueil des écoliers de classes de primaires avec plusieurs actions de sensibilisation aux sciences pour les plus jeunes. Ces actions se déroulent au sein de l’École ou hors les murs, tout au long de l’année scolaire. A titre d’exemple, 300 écoliers participeront à une vingtaine d’ateliers scientifiques le 6 octobre.
- Accueil des collégiens pendant leur année de 3e : Chaque année, les départements d’enseignement et de recherche de l’École accueillent les collégiens, les sensibilisent aux études et aux débouchés des métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur. Cette démarche a pour objectif de susciter des vocations, de faire découvrir la diversité des métiers souvent méconnus des jeunes et de sensibiliser à l’importance de la science pour répondre aux grands enjeux de société.
L’ENS Paris-Saclay est la grande école de formation aux métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’Université Paris-Saclay. Dans la tradition d’excellence des écoles normales supérieures, l’ENS Paris-Saclay offre une formation culturelle et scientifique de très haut niveau. A la fois, grande école et centre de recherche pluridisciplinaire, sa singularité est de rassembler des disciplines qu’aucun autre établissement d’enseignement supérieur ne rapproche de cette manière et à ce niveau : les sciences fondamentales, les sciences pour l’ingénieur et les sciences humaines et sociales. En étroite collaboration avec le monde industriel, l’Ecole conduit de nombreux programmes de recherche de haut niveau et développe des collaborations avec des entreprises des secteurs de l’aéronautique, l’aérospatiale, l’énergie, l’automobile, l’informatique, la santé, etc. C’est dans cet environnement unique que 1500 normaliens (élèves et étudiants) reçoivent une formation disciplinaire renforcée à la recherche et par la recherche, qui les mène au master puis au doctorat, diplôme de référence internationale.
Depuis 30 ans, la Fondation d’entreprise ENGIE inscrit son action dans l’ambition de contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Aide d’urgence aux populations touchées par des catastrophes, Aide à l’enfance, & Education – Biodiversité & accès à l’énergie – Lutte contre la pauvreté et Insertion : les quatre grandes priorités de la Fondation répondent à une exigence : prendre soin de la vie et de notre planète, répondre aux besoins des populations fragilisées ou éloignées.