La Fondation ENGIE partenaire du Concours CGénial 2023
Développer l'appétence pour les sciences et les technologies chez les jeunes
La Fondation CGénial organise, de concert avec le dispositif ministériel « Sciences à l’Ecole », le « Concours CGénial » qui invite les collégiens et les lycéens des voies générale, technologique et professionnelle à travailler, en équipe, un projet scientifique et technique. Les élèves sont encadrés par l’enseignant porteur du projet ainsi que l’ensemble des équipes pédagogiques.
C’est l’occasion pour les élèves et les enseignants de développer l’esprit d’équipe, de cultiver le goût de l’effort, de créer des échanges avec de nombreux partenaires scientifiques, de découvrir de nouveaux métiers d’avenir et de travailler des compétences spécifiques dans l’optique du grand oral du baccalauréat.
Plus de 90 000 élèves ont été mobilisés depuis la première édition du concours en 2008 !
Dans le cadre de son programme Enfance et Jeunesse, la Fondation ENGIE est très fière d’accompagner l’édition 2023 du concours qui permet de mobiliser les jeunes autour des sciences.
Cette année, près de 365 équipes ont déposé leur candidature – 51 d’entre elles ont été sélectionnées et présenteront leur projet scientifique et technique au jury le jour de la finale nationale.
La finale nationale du Concours CGénial aura lieu le mercredi 31 mai 2023.
Les projets des collèges et lycées finalistes
En 2023, les 31 projets collège finalistes ont été sélectionnés au niveau académique au cours des mois de mars et avril, parmi les 272 projets de collégiens inscrits cette année.
L’année 2023 marque le retour des finales académiques sur site sur tout le territoire national, après trois années de suspension totale ou partielle en raison de la crise sanitaire.
Les 20 projets lycée finalistes ont quant à eux été sélectionnés en avril 2023 par le comité scientifique national du concours, parmi les 93 projets de lycéens qui se sont portés candidats cette année.
Au total 49 projets issus d’académies du territoire national (7 projets de l’outre-mer et 42 projets de la métropole), 1 projet de la Belgique et 1 projet de Monaco sont qualifiés en finale nationale du Concours CGénial 2023 !
La Finale aura lieu le 31 mai au musée de l’Air et de l’Espace – Aéroport Paris-Le Bourget.
L’immense hall exposant deux exemplaires du mythique Concorde constituera un véritable écrin pour la compétition : les équipes de collégiens et lycéens finalistes y tiendront leur stand de 10h à 15h30 afin de présenter leur projet aux membres du jury ainsi qu’aux visiteurs du musée attendus en nombre !
Un évènement retransmis en direct à la TV !
L’évènement sera animé par Fred Courant et retransmis en direct à partir de 17h sur la chaîne de télévision L’Esprit Sorcier TV*
L’Esprit Sorcier TV est disponible sur la box TV d’Orange (canal 111), de Free (canal 220) et de Bouygues (canal 122). L’évènement sera également retransmis sur la chaîne YouTube de L’Esprit Sorcier.
A propos de la Fondation CGénial
La Fondation CGénial a pour mission de développer l’appétence pour les sciences et les technologies chez les jeunes et leur faire découvrir les métiers associés. Elle œuvre également au rapprochement entre le monde de l’entreprise et celui de l’éducation pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
Ses objectifs sont multiples et complémentaires :
- Promouvoir les métiers scientifiques et techniques auprès des jeunes et mieux faire connaître leur intérêt et leur diversité.
- Révéler des vocations scientifiques, chez les filles et chez les garçons.
- Impliquer les collaborateurs des entreprises – techniciens, ingénieurs, chercheurs – pour mettre en valeur leurs métiers.
- Illustrer l’enseignement des sciences au collège et au lycée avec des exemples d’applications en entreprise.
280 000 ÉLÈVES BÉNÉFICIAIRES
3 400 MEMBRES DE L'EDUCATION NATIONALE PARTICIPANTS
A propos de Sciences à l’Ecole
Sciences à l’École est un dispositif ministériel dont l’objectif est de promouvoir la culture scientifique et technique et de susciter des vocations scientifiques chez les élèves du secondaire. Son action s’articule entre autres sur les concours scientifiques nationaux et internationaux, dont le concours CGénial et la participation française aux Olympiades Internationales de Chimie, de Géosciences et de Physique.
A l’occasion de la Journée de la biodiversité, rencontre avec 2 administrateurs engagés pour la biodiversité
Pour agir en faveur de la biodiversité la Fondation ENGIE s’appuie sur des experts
Gilles Bœuf, Professeur émérite à Sorbonne Université, membre du Conseil scientifique de ‘Office Français de la Biodiversité (OFB), Président du Centre d’étude et d’expertise sur le bio-mimetisme (CEEBIOS), administrateur de la Fondation ENGIE.
« Traitons la question de la biodiversité sur le même plan que la question du changement climatique. L’urgence est toute aussi forte et les deux sont liées »
Administrateur de la Fondation ENGIE, Gilles Boeuf est spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité. Professeur émérite à Sorbonne Université (Université Pierre et Marie Curie, UPMC), affecté à l’Observatoire Océanologique de Banyuls après avoir passé 20 ans à l’IFREMER de Brest (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer). Il a été Président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), entre 2009 et 2015. Il a également été professeur invité au Collège de France pour l’année universitaire 2013-2014, sur la Chaire « Développement durable, énergies, environnement et sociétés » et avait alors dédié son enseignement aux interactions biodiversité et humanité. Il a été deux années conseiller scientifique au cabinet de la ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. Il est aujourd’hui membre du Conseil Scientifique de l’Office français de la Biodiversité, professeur visitant à AgroParisTech et président de la SCIC CEEBIOS, dédiée au biomimétisme. Il a reçu en 2013 la Grande Médaille Albert 1er de Monaco pour l’ensemble de sa carrière, dédiée aux mers et à l’océan. Il est Conseiller régional Nouvelle-Aquitaine, en charge du programme «One health : une seule santé».
✷ Quel regard portez-vous sur la biodiversité ?
Un regard alarmé et alarmiste….Ce début du XXIe siècle est marqué par l’effondrement du nombre des individus vivants dans les populations naturelles sauvages. C’est est un fait scientifique majeur. Prenons un exemple : en 18 ans, nous avons perdu 30 % d’oiseaux dans certains territoires agricoles.
Or, aujourd’hui, les débats et l’attention du Grand public sont focalisés sur le climat.
Le changement climatique affecte le vivant, tout le monde le reconnaît. On oublie la chose inverse : le vivant qui s’en va affecte, en retour, le climat. La surpêche amoindrit les capacités de l’océan à stocker du CO2. Alors même que les océans stockent environ 30 % du carbone que nous émettons en excès. Climat, vivant : même combat ! C’est la disposition d’esprit qu’il faut avoir.
✷ Quelles raisons expliquent l’effondrement de la biodiversité et quelles sont les menaces ?
La destruction pure et simple des écosystèmes est la première menace pour le vivant. Elle est responsable des deux tiers de l’érosion de la biodiversité. C’est ce qu’on appelle l’artificialisation des sols, l’urbanisation ou la destruction du littoral.
La seconde menace est la contamination et la pollution, dans laquelle l’agriculture a sa part de responsabilité. Nous avons tué la moitié des sols de cette planète. Nous sommes passés à 8 milliards d’êtres humains dans les dernières semaines. Comment nourrir cette population avec des sols morts ? C’est impossible. Il faut y remettre du vivant.
Troisième menace : la dissémination des espèces est une menace pour le vivant. Beaucoup d’espèces sont transportées. Au niveau marin, les coques et les ballasts de bateaux charrient des espèces, à travers toutes les mers. Ou alors, elles ont été volontairement introduites pour la pêche et colonisent
les cours d’eau. Les silures originaires d’Europe de l’Est mangent par exemple les petits saumons, des aloses et les esturgeons.
La surexploitation est la quatrième menace sur la biodiversité. L’exemple des forêts tropicales est typique. En l’état actuel des connaissances, elles contiennent plus de la moitié des espèces vivantes connues sur Terre. Et elles partent à peu près à la vitesse de la surface de la Grande-Bretagne chaque année. Ces grands bassins de biodiversité se comptent sur les doigts de la main. Il y a le bassin du Congo en Afrique, l’Amazonie et les grandes îles de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Bornéo. La surexploitation concerne les pêches maritimes aussi : l’humain prend plus que ce que la nature est capable de renouveler. C’est une des propriétés du vivant, être renouvelable. Mais le drame actuel est que nous dépassons les seuils de renouvelabilité naturelle de la Terre. Il faut pêcher, oui, mais la surpêche est stupide. Avec l’aquaculture, cela représente un peu plus de 200 millions de tonnes par an, malgré des stocks de plus en plus pressurés. Les pêches illégales sont massivement pratiquées.
Cinquième menace : l’évolution beaucoup trop rapide du climat. Je ne mets pas le climat en première cause de l’effondrement du vivant. Mais cela pourrait devenir important. … Bactéries, virus, champignons, plantes, animaux… Il y a une migration générale vers le nord dans l’hémisphère nord,
et vers le sud dans l’hémisphère sud. C’est lié à la température de la masse d’eau, à celle de l’air mais aussi au manque d’eau. Le moustique tigre a gagné 22 départements en France cette année, vers le nord, ce qui provoque une hausse des cas de dengue.
✷ Quelles mesures prendre ?
L’Europe est plutôt plus avancée que le reste du monde sur les questions environnementales.
Les politiques ne datent pas d’hier : il y a la directive-cadre sur l’eau, celle sur les oiseaux, tous les projets Natura 2000… mais, elle est parfois frileuse, comme sur les pesticides. Il faut bouger un peu plus et penser aux externalités. Les pesticides ont des conséquences sur la biodiversité et nous n’en avons jamais consommé autant. Le problème, c’est aussi de trouver une gouvernance. Une gouvernance internationale sur ces sujets est complexe à mettre en œuvre.
✷ Qu’attendez-vous des actions menées par la Fondation ENGIE ?
La Fondation ENGIE est déjà très active sur les questions du climat et de la biodiversité. Nous avons eu l’opportunité d’analyser divers projets ces dernières années et nous devons continuer. Aujourd’hui, ces questions sont essentielles pour le bienêtre et le futur de nos concitoyens et c’est bien sûr le rôle de notre Fondation que d’y contribuer sur de solides bases scientifiques. Les moyens alloués doivent être conséquents et bien ciblés. Les relations établies avec l’Office Français de la Biodiversité et le Muséum National d’Histoire Naturelle sont essentielles.
Allain Bourgain Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et du Conseil d’Orientation Stratégique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), Administrateur de la Fondation ENGIE.
Pionnier en matière d’engagement environnemental, pendant plus de 30 ans, Allain Bougrain Dubourg présente des émissions animalières à la télévision et à la radio notamment sur France Télévision, France Inter puis RTL. Producteur et réalisateur de nombreux documentaires animaliers, il vient de publier un « Dictionnaire amoureux des oiseaux ». Figure inspirante, il a contribué à faire de l’écologie un sujet grand public. Administrateur de la Fondation d’entreprise ENGIE, il participe aux choix des projets portés
✷ Vous appelez à une meilleure prise de conscience du vivant et à un nécessaire changement de comportement des humains.
Le récent appel des « 15 000 scientifiques pour la planète » a pointé deux causes évidentes qui expliquent le déclin du vivant : la surpopulation sur une planète aux ressources limitées et une agriculture intensive.
Dans les deux cas, on constate que l’idée du respect du vivant demeure secondaire, voire inappropriée par rapport aux objectifs productivistes. Il faut en finir et considérer que notre posture dominante sur terre ne doit pas nous exonérer du respect que l’on doit aux autres espèces. Je dirais même que notre statut nous oblige à la compassion. On ne peut ajouter la souffrance inutile à la nécessité de tuer ! En ce début de 21ème siècle, une prise de conscience semble se dessiner mais les lobbyings rétrogrades conservent une puissance de résistance qui recule l’échéance du changement. Ce dernier se fera pas à pas, secteur par secteur, sur pression de l’opinion publique. Le domaine de la consommation peut être déterminant dans cette démarche, c’est pourquoi il faut se battre pour une véritable traçabilité incluant le bien-être animal.
Au fond, chaque citoyen a le pouvoir du changement…Pour citer Pascal: « l’intuition du coeur conduit à la raison ».
✷ Qu’attendez-vous des actions d’une Fondation, comme la Fondation ENGIE ?
En premier lieu, le soutien de la Fondation pour un projet est une reconnaissance de sa valeur et des acteurs qui la portent. Il permet évidemment de développer l’ambition de l’action grâce aux budgets accordés. Il tisse enfin un lien entre les bonnes volontés qui animent la société. Je suis particulièrement sensible à l’ investissement de la Fondation ENGIE dans la préservation de la biodiversité qui souffre du manque d’attention, comparativement à la question climatique. Le secteur de l’éducation sur ce thème me parait prioritaire.
Journée Internationale de la biodiversité
Chaque année le 22 mai, le monde entier célèbre la Journée Internationale de la diversité biologique. C’est une occasion de mettre en lumière l’importance cruciale de la biodiversité pour notre planète et de sensibiliser à la nécessité urgente de la préserver.
Cette prise de conscience, a eu lieu il y a 30 ans. L’Assemblée générales des Nations Unis a adopté le texte de la Convention sur la diversité biologique, avec pour objectif la conservation de la diversité, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et de ses ressources génétiques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui en découlent.
Pour cette année 2023, le thème est : De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité. Ce choix est en adéquation avec l’adoption du cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, accord signé en décembre 2022. Une nouvelle dynamique qui vise à stopper et inverser la perte de la nature au travers de quatre objectifs globaux à l’horions 2025 : la santé des écosystèmes et des espèces, l’utilisation durable de la biodiversité, le partage équitable d’avantages, et la mise en œuvre et le financement.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis plus de 30 ans. Avec 46% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2023 la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avec la Fondation ENGIE, agir pour la préservation de la biodiversité en France et à l’international afin de :
- Protéger la biodiversité et les écosystèmes
- Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
- Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
« Il y a 30 ans, notre Fondation d’entreprise a été créée pour mener notamment des projets de restauration de grands sites naturels : limiter l’impact de l’activité humaine sur la biodiversité, la préserver et la restaurer, fédérer les collaborateurs autour d’une grande cause. Cet engagement pour la biodiversité est resté un marqueur fort de notre action, et nous avons souhaité qu’il dessine le mandat 2020-2025 de notre Fondation. Mais, en ce début de XXIe siècle, notre regard, nos exigences ont changé. Nous avons assisté, et c’est heureux, à une prise de conscience mondiale sur les enjeux du réchauffement climatique. Une entreprise comme la nôtre a inscrit dans sa raison d’être l’exigence d’une transition juste, vers une économie décarbonée et des impacts positifs pour la planète.
Face au changement climatique, il ne faut pas oublier la Nature au sens large, dont la biodiversité. Il ne faut pas les dissocié, ils sont intrinsèquement lié. Le réchauffement est la troisième cause majeur de l’érosion de la biodiversité. Si nous voyons les conséquences du changement climatique, les dégâts sur la biodiversité sont plus silencieux, mais tout aussi dramatiques. Certaines espèces ont d’ores et déjà disparu. Et c’est le bien-être et la santé de l’humanité qui sont en jeu. Les écosystèmes ont un rôle essentiel à jouer dans notre résilience. Le rôle de l’Océan est essentiel, comme la lutte contre l’artificialisation des sols ou la préservation des zones humides. »
Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d’Administration d’ENGIE, Président de la Fondation ENGIE.
Pour agir en faveur de la biodiversité la Fondation ENGIE s’appuie sur des experts : Rencontre avec 2 administrateurs engagés pour la biodiversité
Gilles Bœuf, Professeur émérite à Sorbonne Université, membre du Conseil scientifique de l‘Office Français de la Biodiversité (OFB), Président du Centre d’étude et d’expertise sur le bio-mimetisme (CEEBIOS), administrateur de la Fondation ENGIE.
« Traitons la question de la biodiversité sur le même plan que la question du changement climatique. L’urgence est toute aussi forte et les deux sont liées »
Administrateur de la Fondation ENGIE, Gilles Boeuf est spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité. Professeur émérite à Sorbonne Université (Université Pierre et Marie Curie, UPMC), affecté à l’Observatoire Océanologique de Banyuls après avoir passé 20 ans à l’IFREMER de Brest (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer). Il a été Président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), entre 2009 et 2015.
Il a également été professeur invité au Collège de France pour l’année universitaire 2013-
2014, sur la Chaire « Développement durable, énergies, environnement et sociétés » et avait alors dédié son enseignement aux interactions biodiversité et humanité. Il a été deux années conseiller scientifique au cabinet de la ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. Il est aujourd’hui membre du Conseil Scientifique de l’Office français de la Biodiversité, professeur visitant à AgroParisTech et président de la SCIC CEEBIOS, dédiée au biomimétisme. Il a reçu en 2013 la Grande Médaille Albert 1er de Monaco pour l’ensemble de sa carrière, dédiée aux mers et à l’océan. Il est Conseiller régional Nouvelle-Aquitaine, en charge du programme «One health : une seule santé».
Allain Bourgain Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et du Conseil d’Orientation Stratégique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), Administrateur de la Fondation ENGIE.
Pionnier en matière d’engagement environnemental, pendant plus de 30 ans, Allain Bougrain Dubourg présente des émissions animalières à la télévision et à la radio notamment sur France Télévision, France Inter puis RTL. Producteur et réalisateur de nombreux documentaires animaliers, il vient de publier un « Dictionnaire amoureux des oiseaux ». Figure inspirante, il a contribué à faire de l’écologie un sujet grand public. Administrateur de la Fondation d’entreprise ENGIE, il participe aux choix des projets portés.
Les engagements de la Fondation ENGIE
Protéger la biodiversité et les écosystèmes
Avec la Fondation GoodPlanet, développement de l’apiculture durable au Maroc
La Fondation ENGIE accompagne la Fondation GoodPlanet pour le développement de 10 coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina au Maroc pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable, dans le cadre de son engagement en faveur de la biodiversité et du climat.
Objectifs : accompagner 95 apiculteurs de 10 coopératives et sensibiliser 100 élèves de 9 écoles rurales à la préservation des abeilles.
Avec Friendship, restauration de mangroves au Bangladesh
La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité. Pour lutter contre les effets du réchauffement climatique et procurer aux communautés des moyens de se développer, Friendship développe la restauration des mangroves avec le soutien de la Fondation ENGIE.
L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.
Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.
Plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).
Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir)
Six groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.
Au total sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés, ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles). Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.
Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
Avec l’Office Français de la biodiversité, les ABC de la Biodiversité
Sensibiliser Grand public mais aussi acteurs publics à la question de la biodiversité au cœur des Territoires est une des priorités de la Fondation ENGIE.
Depuis 2017, l’Office Français de la Biodiversité (OFB) lance chaque année un appel à projets afin de soutenir financièrement les communes et les structures intercommunales dans la réalisation de leur Atlas de la Biodiversité Communale (ABC).
Un ABC est une démarche qui permet à une commune, ou une structure intercommunale, de connaître, de préserver et de valoriser son patrimoine naturel. C’est un inventaire des milieux et espèces présents sur un territoire donné.
Depuis 2017 près de 3 000 communes se sont impliquées dans un ABC et 400 projets ont été menés en métropole et dans les Outre-mer.
Appel à projet 2023 et soutien de la Fondation Engie
Pour l’appel à projet 2023, les territoires avaient jusqu’au 22 mars pour faire remonter leur projet auprès de l’OFB. Les lauréats seront connus en juin.
En accompagnement de cette dynamique, la fondation ENGIE a choisi de soutenir le développement et la valorisation du programme, pour les inscrire dans la durée et accompagner la montée en qualité des projets, via notamment :
- Des outils thématiques dédiés aux collectivités locales pour la réalisation de leur ABC
- Des recueils de retours d’expérience auprès de collectivités ayant déjà réalisé un ABC
- Dans une dynamique d’essaimage et de diffusion des bonnes pratiques, une mise en réseau entre les collectivités qui réalisent un ABC, celles qui l’ont terminé et et celles qui souhaiteraient se lancer
- Des actions afin de mobiliser du cercle des partenaires historiques des ABC et suciter l’intérêt de nouveaux partenaires.
- Enfin, l’organisation d’un trophée annuel où seront primés les ABC finalisés qui se singularisent, notamment du point de vue de la connaissance (implication de collèges scientifiques), de la mobilisation citoyenne, et de leur inscription dans la durée (fédération de partenaires externes)
Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité
Avec la Ligue de Protection des Oiseaux LPO, le programme Plus de Nature dans mon quartier
Education et sensibilisation à l’environnement sont un moteur fort de l’action de la Fondation ENGIE.
Ce programme de mobilisation citoyenne allie Biodiversité et Cohésion sociale au cœur des territoires. Il s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. La LPO en pilote la mise en place en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.
Le programme se déploie actuellement autour d’une dizaine de quartiers pilotes avant un objectif de déploiement national en 2024.
En 2022, le programme a permis de sensibiliser 64 classes d’écoles primaires et collèges sur les 9 quartiers pilote, soit environ 1600 élèves et à travers eux, leur famille. Des actions concrètes (plantations de strates arborées, construction de nichoirs etc) ont à chaque fois été réalisés.
La Fondation ENGIE s’engage aux côtés de l’IHES
Partenaire historique de l’IHES, la Fondation ENGIE s’est récemment engagée à soutenir l’Institut sur des projets spécifiques en faveur des scientifiques en début de carrière et des chercheuses en visite à l’Institut.
Ce soutien participera directement au budget opérationnel de l’IHES, à la fois pour l’organisation des écoles d’été et pour financer des visites de chercheuses à l’IHES.
En soutenant les écoles d’été de l’IHES, un rendez-vous annuel majeur à l’Institut, qui s’adresse aux scientifiques en début de carrière, doctorants ou post-doctorants, la Fondation ENGIE contribue à la transmission des connaissances et à la formation des nouvelles générations de chercheuses et chercheurs. En 2023, la Fondation ENGIE accompagnera l’école d’été « Avancées en K-théorie algébrique ».
En s’engageant à soutenir les visites de chercheuses à l’IHES, la Fondation ENGIE renforce son action pour l’accès des femmes aux carrières scientifiques. Celles-ci sont encore trop peu représentées dans le milieu de la recherche scientifique, surtout en mathématiques et en physique théorique, les deux sujets qui sont le plus représentés à l’IHES.
Avec ce nouveau soutien, la Fondation ENGIE va encore plus loin dans son engagement à soutenir l’excellence de la recherche fondamentale au plus haut niveau international, et se positionne aux côtés de jeunes générations et des chercheuses.
En 2023, le financement de la Fondation ENGIE permet plus particulièrement de soutenir la visite de Delaram Kahrobaei, professeure de mathématiques et d’informatique à la City University of New York (CUNY), titulaire de la chaire honoraire de cybersécurité à l’université de York, au Royaume-Uni, et professeure d’informatique et d’ingénierie à l’université de New York.
Prof. Kahrobaei a visité l’IHES pour la première fois en 2004, quand elle était professeure assistante à l’université de St. Andrews, au Royaume Uni et elle est récemment revenue à l’IHES pour une visite de trois semaines, qui sera financée grâce au soutien d’ENGIE.
Retrouvez le portrait de Delaram Kahrobaei sur le site d’ENGIE et découvrez ici son témoignage vidéo dans le cadre de la série « Voices of Women at IHES« .
La Fondation ENGIE inscrit son action dans l’ambition de contribuer aux Objectifs de Développement Durable autour de 3 axes « Aide à l’enfance, & Education », « Accès à l’énergie, Biodiversité & Climat » et « Emploi et Lutte contre la pauvreté ». Ces trois grandes priorités de la Fondation répondent à une exigence : prendre soin de la vie et de notre planète, répondre aux besoins des populations fragilisées ou éloignées.
La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle des femmes est essentiel pour contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable. Dans ce cadre, la Fondation ENGIE soutient des projets selon les quatre critères suivants
- Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi
- Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
- Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie
- Être attentif à l’égalité des sexes.
Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE : c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.
Rencontre avec Mélodie PETIT - Chef de Projet Marketing Relationnel - France B to C ENGIE
Lauréate de l’Appel à projets Collaborateurs pour le projet de Papaye International
Quel est votre parcours ?
J’ai rejoint ENGIE en 2015 et je travaille actuellement à la Direction Marketing et Communication de la Direction Grand Public (France BtoC). Sur le plan personnel, j’aime voyager et cultive une sensibilité particulière pour la nature et les animaux. C’est pourquoi j’ai réalisé plusieurs voyages en tant qu’éco-volontaire dans différentes associations (Thaïlande, Kenya, Cameroun…).
Pouvez-vous présenter l’association Papaye International et le projet dans lequel vous êtes impliqué ?
PAPAYE International est une association française basée au Cameroun, en plein coeur du Parc Naturel de Douala / Edea. Sa mission est de recueillir de jeunes chimpanzés orphelins victimes du braconnage, de les soigner et de se positionner comme famille de substitution au quotidien jusqu’à ce qu’ils soient en âge de retrouver une certaine liberté. Ils sont alors relâchés en tout sécurité sur des îles sauvages généreusement mises à disposition de l’association par l’Etat Camerounais.
En quoi consiste votre engagement dans ce projet ? Pourquoi cet engagement ?
Je suis partie en mission d’éco-volontariat avec PAPAYE en mai 2019 pour 2 semaines.
J’ai été bouleversée par cette rencontre avec nos proches cousins les chimpanzés. Mais j’ai aussi été confrontée à la réalité du terrain : un sanctuaire en pleine brousse sauvage, pas d’eau courante, pas de raccordement au réseau électrique, peu de moyens mais une volonté féroce de protéger les chimpanzés du sanctuaire et leur apporter les soins vétérinaires nécessaires. Aujourd’hui, je continue à m’impliquer dans l’association en mettant à profit mes compétences en marketing et en communication pour faire connaître l’association et obtenir des aides
pour l’aider à se développer.
En tant que collaboratrice d’ENGIE, avez-vous des attentes vis-à-vis de la Fondation ENGIE ?
Outre la subvention accordée par la Fondation ENGIE, qui représente une aide précieuse pour la pérennité et le développement de l’association, j’aimerais que la Fondation ENGIE contribue à faire connaître et à valoriser l’association PAPAYE International et communique autour de ses actions, que ce soit auprès des salariés d’ENGIE ou auprès d’autres parties prenantes. En effet, sensibiliser le grand public à l’importance de protéger cette espèce menacée peut donner envie à certains de nos collègues de réaliser une mission d’éco-volontariat au sein du sanctuaire ou tout simplement de faire un don à l’association pour la soutenir.
« J’ai été bouleversée par cette rencontre avec nos proches cousins les chimpanzés. Mais j’ai aussi été confrontée à la réalité du terrain : un sanctuaire en pleine brousse sauvage, pas d’eau courante, pas de raccordement au réseau électrique, peu de moyens mais une volonté féroce de protéger les chimpanzés du sanctuaire et leur apporter les soins vétérinaires nécessaires. »
Papaye International est une association qui lutte pour conservation des chimpanzés en plein cœur du Parc Naturel de Douala/Edéa au Cameroun. Les actions de Papaye International s’axent autour de trois facettes :
- Sauvetage, protection et préservation face au braconnage plus que rependu dans le pays.
- Réhabilitation en milieu protégé d’orphelins blessé, abandonné, et même parfois maltraité.
- Rôle de sensibilisation des populations locales à la cause.
La Fondation ENGIE permet l’apport d’énergie pour sauver, protéger, soigner les chimpanzés sur le sanctuaire situé dans le Parc Naturel de Douala Edéa, quartier Okokong.
Pour en savoir plus et soutenir l’association Papaye International
https://www.association-papaye-france.fr/
Développement de l’apiculture durable au Maroc avec la Fondation GoodPlanet
La Fondation ENGIE accompagne la Fondation GoodPlanet pour le développement de 10 coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina au Maroc pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable, dans le cadre de son engagement en faveur de la biodiversité et du climat.
Objectifs : accompagner 95 apiculteurs de 10 coopératives et sensibiliser 100 élèves de 9 écoles rurales à la préservation des abeilles
La forêt de Mesguina (près d’Agadir) est située dans la zone de biosphère de l’arganeraie, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa très riche biodiversité présente un potentiel apicole fort, grâce à des forêts d’altitude riches en thym et à des zones de bord de mer peuplées d’euphorbes. Cette apiculture constitue une ressource importante (jusqu’à 40% des revenus) pour les habitants de cette zone durement touchée par l’exode rural.
Cependant, ces dernières années, l’impact du changement climatique est désastreux pour l’apiculture. Les températures extrêmes, la sécheresse persistante et la diminution des floraisons entrainent une forte mortalité des abeilles, et notamment de la race locale (apis mellifica sahariensis).
Les abeilles qui sont indispensables à la pollinisation des fleurs contribuent à maintenir la biodiversité et l’équilibre écologique des écosystèmes. Elles jouent également un rôle primordial dans les diverses phases de la vie de nombreuses espèces végétales qu’elles soient sauvages ou cultivées (impact sur les nombreuses cultures d’agrumes et de légumes dans la plaine voisine du Souss).
Le projet de la Fondation GoodPlanet, soutenu par la Fondation ENGIE, se déroule sur les communes rurales de Drarga, Amskroud et Idmine qui couvrent 75% des 54 000 hectares de la forêt d’arganiers de Mesguina.
Depuis 2015, la Fondation GoodPlanet a déjà accompagné la création et le développement de trois coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina.
Dans le cadre de ce nouveau projet de plus grande envergure (2023-2025), ce sont 10 coopératives qui vont être renforcées et mises en réseau pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable. Les apiculteurs auront plus de poids dans la préservation de leur environnement en accentuant leur lobbying auprès des pouvoirs publics, en sensibilisant les jeunes générations et en convainquant les agriculteurs de préserver les abeilles de leur épandage de pesticides.
Apiculteurs de la coopérative d’Ait Baha-Oubaha © GoodPlanet
Visite de contrôle des ruches © GoodPlanet
Les résultats attendus sur 3 ans :
• 95 apiculteurs de 10 coopératives accompagnés
• 4 mielleries de coopératives équipées en matériel collectif (pour l’extraction, la maturation et la mise en pots du miel)
• 4 locaux de coopératives mis aux normes sanitaires marocaines
• 40 apiculteurs formés aux techniques apicoles, à la conservation des races d’abeilles (en particulier la race locale apis mellifica sahariensis ou abeille jaune), aux normes sanitaires, aux contrôles de qualité…
• une étude de faisabilité d’un label «Miel de la forêt de Mesguina » réalisée
• des visites d’échanges de découverte (autres coopératives, miellerie)
• concertations agriculteurs/apiculteurs pour la prévention de la mortalité des abeilles liées aux pesticides
• 100 élèves de 9 écoles rurales sensibilisés à la préservation des abeilles
Partenaire de la Fondation GoodPlanet, créée par Yann Artus-Bertrand, la Fondation ENGIE, déjà très active au Maroc pour des projets d’aide à l’enfance et l’accès à l’énergie a souhaité soutenir ce projet afin de renforcer son engagement en faveur de la biodiversité et le climat au Maroc.
Mélissa BARDET, Project Manager Business Development – B2CLAB
Quel est votre parcours au sein d’ENGIE ?
J’ai débuté ma carrière dans le groupe ENGIE en 2017. Je poursuivais le Master spécialisé en Ingénierie de l’Innovation de Centrale Supélec, lorsque j’ai eu l’opportunité d’effectuer ce cursus en alternance au sein de l’équipe Innovation et Expérience Client de la Direction Grand Public – BU France BtoC. J’ai par la suite été embauchée en tant que Chef de Projet où j’ai pu développer mon expertise autour des nouvelles technologies (de l’intelligence artificielle notamment) au service de l’expérience de nos 4 millions de clients. Suite à cela, j’ai fait le choix de m’orienter vers le cœur de métier d’ENGIE me permettant d’accroitre mon savoir-faire en matière de management de l’énergie en intégrant le Lab Innovation des offres d’énergie de France BtoC, piloté par Jean Bertand-Hardy. Une expérience réellement passionnante où l’on tente au quotidien de développer les produits et services du futur de l’énergie, utiles, flexibles et rentables pour nos clients, pour ENGIE, pour la planète et pour les instances de régulation.
Pourquoi vous engager avec Energy Assistance ?
Cela fait quelques années que j’œuvre à développer le secteur de l’énergie en France, et étant métisse d’origine Africaine, une partie de moi souhaite répliquer ces efforts sur cet autre continent. Plus précisément, je suis très sensible à ce que représente le secteur de l’énergie dans les pays en voie de développement (notamment pour les habitants), la manière dont il est géré et le potentiel de développement qu’il peut signifier. Notions, qui diffèrent beaucoup de la manière dont nous pouvons l’envisager en France par exemple. C’est une aspiration très personnelle sur laquelle je m’informe beaucoup et où j’essaie de trouver des pistes de solutions. C’est donc tout naturellement qu’être impliquée sur ces questions avec Energy Assistance donne encore plus de sens à mon travail et s’aligne complètement avec mes ambitions professionnelles et personnelles.
Comment avez-vous connu cette ONG interne ?
J’ai connu cette ONG interne grâce aux flyers distribués aux étages des bureaux de T1. J’ai tout de suite contacté Anne Rotschi, permanente, qui est revenue en détail sur le rôle et les missions de l’association. Moins d’une semaine après j’étais devenue adhérente.
Etes-vous déjà partie en mission ?
Je ne suis pas encore partie en mission mais ça ne saurait tarder ! Nous coordonnons, avec les permanents de l’association le prochain départ pour le Liban. Le projet a pour objectif de conseiller certains organismes (hôpitaux, centres de santé et écoles) pour une réduction significative de leur facture énergétique par l’accès à l’énergie solaire.
Les relations entre la France et le Liban reposent sur des liens historiques uniques, à noter également que le Liban est souvent donné comme modèle du vivre-ensemble et de l’acceptation de l’autre mais que le pays pâtît actuellement d’une crise socio-économique et financière sans précèdent.
Un message à faire passer ?
Il n’y a pas plus important que de faire ce que l’on aime !
Découvrez le programme « Repêchons les Océans » avec la Fondation de la Mer
La Fondation ENGIE est aux côtés de la Fondation de la Mer pour prolonger ses engagements en faveur de l’environnement : soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE.
La Fondation ENGIE est grand partenaire de la Fondation de la Mer pour le programme « un geste pour la mer » qui permet à chacun d’agir contre la pollution plastique, avec :
- Une communauté globale qui fédère les citoyens, les associations, les scientifiques, les institutions scolaires, les collectivités et les acteurs privés.
- Une carte des collectes en France Métropolitaine et dans les territoires d’Outre Mer, des actualités, des ressources pédagogiques, des outils pratiques pour vous aider dans votre engagement en faveur de l’Océan.
- Un dispositif de financement simple et rapide pour les associations qui luttent concrètement contre la pollution plastique à travers des collectes de déchets ou des actions de sensibilisation.
Les Chiffres clés du programme ungestepourlamer
- 285 acteurs inscrits,
- 1 950 collectes organisées,
- Plus de 25 000 citoyens mobilisés,
- Plus de 820 tonnes de déchets collectés.
La Fondation ENGIE accompagne également le développement des filières d’upcycling locales pour faire de nos déchets des ressources. Le programme « Un Geste Pour La Mer Upcycling » fédère le réseau des acteurs français de l’Upcycling, composé d’associations et de startups qui innovent et luttent contre la pollution plastique.
Un dispositif de financement soutient concrètement les associations pour leur permettre de s’équiper et de franchir un cap dans le développement de leurs activités (achat de machines pour transformer le plastique, de matériel, de dispositifs de collecte, …).
Le programme « Repêchons les océans », recycler les déchets marins
« Repêchons les océans » est un programme de récupération des déchets marins en collaboration avec la filière pêche en France.
Ce programme rassemble et soutient les acteurs de la pêche et de l’Upcycling en France en favorisant son développement à l’échelle locale. Cette initiative est rendue possible grâce au travail qu’accomplissent les pêcheurs au quotidien mais aussi grâce au soutien des gestionnaires des ports et aux organismes locaux.
Les objectifs du programme
Les objectifs du programme sont de former un réseau de professionnels de la pêche, de protéger la vie marine en enlevant les déchets marins qui endommagent les écosystèmes et de promouvoir l’économie circulaire à travers la mise en place d’un système national efficace de gestion des déchets marins. Un autre objectif est de maintenir leur traçabilité. La caractérisation des déchets marins est remontée via le CEDRE et le Ministère de la Transition écologique. Ces informations de catégorisation des déchets marins collectés permettent de sensibiliser le grand public sur la pollution plastique de l’Océan.
Ce programme intègre la démarche de lutte contre la pollution plastique en mer «Un Geste Pour La Mer» de la Fondation de la Mer et s’appuie sur l’initiative internationale «Upcycling The Ocean» menée par la Fondation Ecoalf.
Quelques chiffres
« La Fondation de la Mer fédère plus de 200 associations pour lutter contre la pollution plastique dans l’Océan à travers son programme Un Geste pour la Mer. La mobilisation de la filière pêche française pour la récupération des déchets marins est une nouvelle étape importante qui permet à chaque pêcheur de devenir un acteur de la protection de l’Océan. » déclare Alexandre Iaschine, Délégué général de la Fondation de la Mer.
Journée internationale des droits des femmes 2023
« Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes »
Si c’est en 1975, il y a près de 50 ans, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars, celle-ci trouve son origine dans les luttes sociales au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote pour les femmes, et aujourd’hui reste d’une très forte actualité pour combattre les inégalités.
Pour cette année 2023 , c’est un thème fort qui a été choisi : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », en cohérence avec celui de la 67e session de la Commission de la condition de la femme : « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
C’est une conviction que la Fondation ENGIE partage à travers ses engagements : c’est par la lutte contre la fracture numérique et par l’accès aux technologies que l’égalité se réalisera. La technologie est un formidable vecteur de transformation.
Et pourtant, aujourd’hui, le constat est alarmant : 37% des femmes n’utilisent pas internet. L’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet.
Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne sont pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM).
D’ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Pourtant, aujourd’hui, les femmes n’occupent que 22 % des postes en intelligence artificielle, pour ne citer qu’un exemple.
L’intégration des femmes dans les domaines technologiques se traduit par des solutions plus créatives et offre un plus grand potentiel d’innovations qui répondent aux besoins des femmes et favorisent l’égalité des sexes. Leur manque d’inclusion, en revanche, s’accompagne de coûts énormes.
Cette édition 2023 de la Journée internationale des femmes célèbre les femmes et les filles qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique.
La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle des femmes est essentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire.
La Fondation ENGIE met ainsi l’accent sur les causes portées par les femmes dans ses 3 grands domaines d’action :
- L’éducation, et notamment celle des jeunes filles (avec un accent pour l’accès aux sciences)
- L’accès de toutes et tous à l’énergie, la biodiversité et la lutte contre le changement climatique
- L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté
Avec comme exigence et attention aux projets qu’elle soutient, quatre critères :
- Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi
- Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
- Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie
- Être attentif à l’égalité des sexes.
A l’occasion de cette journée, la Fondation ENGIE vous propose :
- Une rencontre avec une personnalité inspirante et engagée Aurelie Jean Docteure en sciences, spécialiste des algorithmes, Autrice et dirigeante d’entreprise, Administratrice de la Fondation ENGIE
- Une visite au cœur des territoires : l’Ecole 42 Le Havre une école du futur, avec le parcours de deux étudiantes
L’école 42 Havre, formation des futures codeuses
42, c’est une formation développement informatique d’excellence pour tous et toutes. Au programme de cette école différente et innovante : une approche par projets pour progresser et développer des compétences techniques et humaines recherchées sur le marché du travail.
42 est devenu une référence internationale en termes d’inclusion et d’égalité des chances.
Contribuer à faire émerger des projets innovants et favoriser l’inclusion et l’égalité des chances sont au cœur de ce partenariat entre la Fondation ENGIE et 42 Le Havre.
Les missions principales de 42 Le Havre sont simples :
- Permettre au plus grand nombre d’accéder à une formation de haut niveau en programmation informatique, et cela, quels que soient le genre, l’âge, le passé et le milieu d’origine des candidates et candidats.
- Répondre aux besoins en compétences informatiques/numériques des entreprises du territoire en leur fournissant un nouveau bassin de codeurs créatifs aux profils diversifiés.
L’Ecole 42 Havre est une école d’excellence en informatique qui forme de futurs codeurs et développeurs, des métiers en tension partout dans le monde.
« La tech a besoin des femmes autant que les femmes ont besoin d’être présentes dans ses métiers d’avenir. Une conviction forte que 42 a transformé en principes d’action pour contribuer à faire bouger les lignes de la féminisation du numérique.
42 veut aller encore plus loin dans son ambition de devenir l’école de référence pour toutes les codeuses » Alexandra Bricout, directrice 42 Le Havre.
Différentes actions sont mises en place pour former les futures codeuses :
- Présentation des métiers dans les collèges et les lycées de la Région.
- Organisation d’ateliers de découverte pour jeunes filles de 4ème et 2nde à l’école.
- Ateliers de découverte d’une semaine pendant les vacances scolaires à tous les jeunes dès 16 ans.
Découvrez le portrait de deux étudiantes de l’école 42 Le Havre
Rencontre avec Aurélie Jean
Aurélie Jean - Docteure en sciences, spécialiste des algorithmes, Autrice et dirigeante d'entreprise, Administratrice de la Fondation ENGIE, un parcours brillant et inspirant
Aurélie Jean a fait sa recherche à l’Université d’État de Pennsylvanie, au MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis, après des études, à l’École des Mines de Paris, à l’ENS Paris-Saclay, et à Sorbonne Université, se veut pluridisciplinaire. Après des recherches dans le biomédical (sur le cœur et le cerveau), Aurélie Jean s’est orientée vers la finance et a fondé l’agence In Silico Veritas dans le but de développer des modèles mathématiques et numériques pour comprendre des phénomènes physiques, techniques, financiers, et réaliser des prédictions.
Aurélie Jean est également engagée depuis plusieurs années dans la promotion des femmes dans les métiers des sciences en devenant une role model, un modèle d’inspiration pour les jeunes femmes qui se lancent dans les études scientifiques.
- Vous êtes une femme engagée pour les droits des femmes dans différentes structures comme la Maison des Femmes soutenue par la Fondation ENGIE. Pourriez-vous nous donner les raisons de cet engagement ?
Je défends l’égalité dans l’exercice des droits entre hommes et femmes. Car même si nous avons les mêmes droits selon la loi, nous avons encore des différences profondes dans le pouvoir d’exercice de ces droits. La Maison des Femmes et Abris de Femmes font partie des associations que je soutiens activement et que la fondation ENGIE accompagne. Je remercie la fondation ENGIE d’agir en pratique et avec efficacité en donnant les moyens nécessaires à ces associations d’agir vite et de manière durable. Je tiens à remercier aussi plus personnellement, Elisabeth Richard qui m’a fait connaître la fondation et grâce à qui j’ai pu être administratrice.
- Vous êtes Docteure en sciences numériques : Les sciences dites “dures” (mathématiques, physiques…) et les univers technologiques, donc le numérique, sont encore des univers très masculins. Comment expliquer ce fait ? Comment changer les choses ?
Je déplore l’évolution (encore trop) lente des chiffres. Je reste persuadée que pour attirer plus de filles dans les études scientifiques il faut communiquer davantage sur ce qu’on fait en pratique avec ces sciences dures. Je parle souvent des problèmes que je réussis à résoudre, que ce soit dans le domaine médical ou financier par exemple. J’ai même co-développé un algorithme l’année dernière avec un grand parfumeur, Alexis Dadier et l’équipe de Jérémy Carles de la société Robertet. On peut tout faire avec les sciences!
Il y a de nombreuses raisons à cette disparité dans les études supérieures. Il y a l’auto-censure des filles qu’on arrivera à faire disparaître par la mise en avant des femmes scientifiques contemporaines ou du passé, et par une meilleure communication sur ce qu’on fait concrètement avec les sciences. Aussi, je crois beaucoup au fait qu’il faille parler aux parents qui peuvent avoir sans le réaliser des biais cognitifs sur ce que peuvent faire leur fille ou encore sur ce que sont les scientifiques en général. Enfin, je défends une plus forte acculturation aux sciences chez tous les citoyens pour éclairer l’humanité, faire avancer notre civilisation et inspirer les futures générations de scientifiques et d’ingénieurs.
- Les IA et les algorithmes sont de plus en plus présents dans notre quotidien et participent au développement de notre société. Peut-on penser que l’IA et les modèles mathématiques puissent favoriser l’émergence d’un rééquilibrage entre les hommes et les femmes en faisant disparaître les biais que peut introduire une personne décisionnaire selon son genre ?
Ayant tendance à voir le verre à moitié plein (rires…), je considère que l’apparition de biais algorithmiques et de discriminations technologiques est une bonne nouvelle car cela montre que les biais basés sur le genre, la couleur de peau, l’âge ou encore l’orientation sexuelle, n’ont pas encore disparu alors qu’on les croyait inscrits dans le passé. L’occasion de les révéler et de lutter contre leurs conséquences souvent catastrophiques pour la cohésion sociale et l’égalité des chances.
Les algorithmes et les mathématiques en général, permettent de mesurer la présence et les effets de ces biais, et donc de les faire disparaître en en comprenant la cause, en corrigeant les jeux de données biaisés car non représentatifs de la réalité, mais aussi parfois en intervenant de manière explicite. C’est ce que font de nombreux moteurs de recherche d’images qui ont rectifié volontairement les résultats fournis à la recherche du mot “PDG” qui ne sortait que des hommes d’un certain âge et blancs. Même si statistiquement c’est le cas, il faut parfois accepter de moduler la réponse (en prévenant éventuellement l’utilisateur) au risque de faire persister des clichés empêchant la société d’évoluer rapidement.
- Quelles sont vos actualités ?
La Sortie du roman d’anticipation Résistance 2050 co-écrit avec Amanda Sthers, chez les éditions de L’Observatoire prévue le 5 avril prochain.