Rencontre avec Mélodie PETIT - Chef de Projet Marketing Relationnel - France B to C ENGIE
Lauréate de l’Appel à projets Collaborateurs pour le projet de Papaye International
Quel est votre parcours ?
J’ai rejoint ENGIE en 2015 et je travaille actuellement à la Direction Marketing et Communication de la Direction Grand Public (France BtoC). Sur le plan personnel, j’aime voyager et cultive une sensibilité particulière pour la nature et les animaux. C’est pourquoi j’ai réalisé plusieurs voyages en tant qu’éco-volontaire dans différentes associations (Thaïlande, Kenya, Cameroun…).
Pouvez-vous présenter l’association Papaye International et le projet dans lequel vous êtes impliqué ?
PAPAYE International est une association française basée au Cameroun, en plein coeur du Parc Naturel de Douala / Edea. Sa mission est de recueillir de jeunes chimpanzés orphelins victimes du braconnage, de les soigner et de se positionner comme famille de substitution au quotidien jusqu’à ce qu’ils soient en âge de retrouver une certaine liberté. Ils sont alors relâchés en tout sécurité sur des îles sauvages généreusement mises à disposition de l’association par l’Etat Camerounais.
En quoi consiste votre engagement dans ce projet ? Pourquoi cet engagement ?
Je suis partie en mission d’éco-volontariat avec PAPAYE en mai 2019 pour 2 semaines.
J’ai été bouleversée par cette rencontre avec nos proches cousins les chimpanzés. Mais j’ai aussi été confrontée à la réalité du terrain : un sanctuaire en pleine brousse sauvage, pas d’eau courante, pas de raccordement au réseau électrique, peu de moyens mais une volonté féroce de protéger les chimpanzés du sanctuaire et leur apporter les soins vétérinaires nécessaires. Aujourd’hui, je continue à m’impliquer dans l’association en mettant à profit mes compétences en marketing et en communication pour faire connaître l’association et obtenir des aides
pour l’aider à se développer.
En tant que collaboratrice d’ENGIE, avez-vous des attentes vis-à-vis de la Fondation ENGIE ?
Outre la subvention accordée par la Fondation ENGIE, qui représente une aide précieuse pour la pérennité et le développement de l’association, j’aimerais que la Fondation ENGIE contribue à faire connaître et à valoriser l’association PAPAYE International et communique autour de ses actions, que ce soit auprès des salariés d’ENGIE ou auprès d’autres parties prenantes. En effet, sensibiliser le grand public à l’importance de protéger cette espèce menacée peut donner envie à certains de nos collègues de réaliser une mission d’éco-volontariat au sein du sanctuaire ou tout simplement de faire un don à l’association pour la soutenir.
« J’ai été bouleversée par cette rencontre avec nos proches cousins les chimpanzés. Mais j’ai aussi été confrontée à la réalité du terrain : un sanctuaire en pleine brousse sauvage, pas d’eau courante, pas de raccordement au réseau électrique, peu de moyens mais une volonté féroce de protéger les chimpanzés du sanctuaire et leur apporter les soins vétérinaires nécessaires. »
Papaye International est une association qui lutte pour conservation des chimpanzés en plein cœur du Parc Naturel de Douala/Edéa au Cameroun. Les actions de Papaye International s’axent autour de trois facettes :
- Sauvetage, protection et préservation face au braconnage plus que rependu dans le pays.
- Réhabilitation en milieu protégé d’orphelins blessé, abandonné, et même parfois maltraité.
- Rôle de sensibilisation des populations locales à la cause.
La Fondation ENGIE permet l’apport d’énergie pour sauver, protéger, soigner les chimpanzés sur le sanctuaire situé dans le Parc Naturel de Douala Edéa, quartier Okokong.
Pour en savoir plus et soutenir l’association Papaye International
https://www.association-papaye-france.fr/
Développement de l’apiculture durable au Maroc avec la Fondation GoodPlanet
La Fondation ENGIE accompagne la Fondation GoodPlanet pour le développement de 10 coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina au Maroc pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable, dans le cadre de son engagement en faveur de la biodiversité et du climat.
Objectifs : accompagner 95 apiculteurs de 10 coopératives et sensibiliser 100 élèves de 9 écoles rurales à la préservation des abeilles
La forêt de Mesguina (près d’Agadir) est située dans la zone de biosphère de l’arganeraie, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa très riche biodiversité présente un potentiel apicole fort, grâce à des forêts d’altitude riches en thym et à des zones de bord de mer peuplées d’euphorbes. Cette apiculture constitue une ressource importante (jusqu’à 40% des revenus) pour les habitants de cette zone durement touchée par l’exode rural.
Cependant, ces dernières années, l’impact du changement climatique est désastreux pour l’apiculture. Les températures extrêmes, la sécheresse persistante et la diminution des floraisons entrainent une forte mortalité des abeilles, et notamment de la race locale (apis mellifica sahariensis).
Les abeilles qui sont indispensables à la pollinisation des fleurs contribuent à maintenir la biodiversité et l’équilibre écologique des écosystèmes. Elles jouent également un rôle primordial dans les diverses phases de la vie de nombreuses espèces végétales qu’elles soient sauvages ou cultivées (impact sur les nombreuses cultures d’agrumes et de légumes dans la plaine voisine du Souss).
Le projet de la Fondation GoodPlanet, soutenu par la Fondation ENGIE, se déroule sur les communes rurales de Drarga, Amskroud et Idmine qui couvrent 75% des 54 000 hectares de la forêt d’arganiers de Mesguina.
Depuis 2015, la Fondation GoodPlanet a déjà accompagné la création et le développement de trois coopératives d’apiculteurs dans la forêt de Mesguina.
Dans le cadre de ce nouveau projet de plus grande envergure (2023-2025), ce sont 10 coopératives qui vont être renforcées et mises en réseau pour permettre aux producteurs de développer leur activité apicole de manière rentable et durable. Les apiculteurs auront plus de poids dans la préservation de leur environnement en accentuant leur lobbying auprès des pouvoirs publics, en sensibilisant les jeunes générations et en convainquant les agriculteurs de préserver les abeilles de leur épandage de pesticides.
Apiculteurs de la coopérative d’Ait Baha-Oubaha © GoodPlanet
Visite de contrôle des ruches © GoodPlanet
Les résultats attendus sur 3 ans :
• 95 apiculteurs de 10 coopératives accompagnés
• 4 mielleries de coopératives équipées en matériel collectif (pour l’extraction, la maturation et la mise en pots du miel)
• 4 locaux de coopératives mis aux normes sanitaires marocaines
• 40 apiculteurs formés aux techniques apicoles, à la conservation des races d’abeilles (en particulier la race locale apis mellifica sahariensis ou abeille jaune), aux normes sanitaires, aux contrôles de qualité…
• une étude de faisabilité d’un label «Miel de la forêt de Mesguina » réalisée
• des visites d’échanges de découverte (autres coopératives, miellerie)
• concertations agriculteurs/apiculteurs pour la prévention de la mortalité des abeilles liées aux pesticides
• 100 élèves de 9 écoles rurales sensibilisés à la préservation des abeilles
Partenaire de la Fondation GoodPlanet, créée par Yann Artus-Bertrand, la Fondation ENGIE, déjà très active au Maroc pour des projets d’aide à l’enfance et l’accès à l’énergie a souhaité soutenir ce projet afin de renforcer son engagement en faveur de la biodiversité et le climat au Maroc.
Mélissa BARDET, Project Manager Business Development – B2CLAB
Quel est votre parcours au sein d’ENGIE ?
J’ai débuté ma carrière dans le groupe ENGIE en 2017. Je poursuivais le Master spécialisé en Ingénierie de l’Innovation de Centrale Supélec, lorsque j’ai eu l’opportunité d’effectuer ce cursus en alternance au sein de l’équipe Innovation et Expérience Client de la Direction Grand Public – BU France BtoC. J’ai par la suite été embauchée en tant que Chef de Projet où j’ai pu développer mon expertise autour des nouvelles technologies (de l’intelligence artificielle notamment) au service de l’expérience de nos 4 millions de clients. Suite à cela, j’ai fait le choix de m’orienter vers le cœur de métier d’ENGIE me permettant d’accroitre mon savoir-faire en matière de management de l’énergie en intégrant le Lab Innovation des offres d’énergie de France BtoC, piloté par Jean Bertand-Hardy. Une expérience réellement passionnante où l’on tente au quotidien de développer les produits et services du futur de l’énergie, utiles, flexibles et rentables pour nos clients, pour ENGIE, pour la planète et pour les instances de régulation.
Pourquoi vous engager avec Energy Assistance ?
Cela fait quelques années que j’œuvre à développer le secteur de l’énergie en France, et étant métisse d’origine Africaine, une partie de moi souhaite répliquer ces efforts sur cet autre continent. Plus précisément, je suis très sensible à ce que représente le secteur de l’énergie dans les pays en voie de développement (notamment pour les habitants), la manière dont il est géré et le potentiel de développement qu’il peut signifier. Notions, qui diffèrent beaucoup de la manière dont nous pouvons l’envisager en France par exemple. C’est une aspiration très personnelle sur laquelle je m’informe beaucoup et où j’essaie de trouver des pistes de solutions. C’est donc tout naturellement qu’être impliquée sur ces questions avec Energy Assistance donne encore plus de sens à mon travail et s’aligne complètement avec mes ambitions professionnelles et personnelles.
Comment avez-vous connu cette ONG interne ?
J’ai connu cette ONG interne grâce aux flyers distribués aux étages des bureaux de T1. J’ai tout de suite contacté Anne Rotschi, permanente, qui est revenue en détail sur le rôle et les missions de l’association. Moins d’une semaine après j’étais devenue adhérente.
Etes-vous déjà partie en mission ?
Je ne suis pas encore partie en mission mais ça ne saurait tarder ! Nous coordonnons, avec les permanents de l’association le prochain départ pour le Liban. Le projet a pour objectif de conseiller certains organismes (hôpitaux, centres de santé et écoles) pour une réduction significative de leur facture énergétique par l’accès à l’énergie solaire.
Les relations entre la France et le Liban reposent sur des liens historiques uniques, à noter également que le Liban est souvent donné comme modèle du vivre-ensemble et de l’acceptation de l’autre mais que le pays pâtît actuellement d’une crise socio-économique et financière sans précèdent.
Un message à faire passer ?
Il n’y a pas plus important que de faire ce que l’on aime !
Découvrez le programme « Repêchons les Océans » avec la Fondation de la Mer
La Fondation ENGIE est aux côtés de la Fondation de la Mer pour prolonger ses engagements en faveur de l’environnement : soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE.
La Fondation ENGIE est grand partenaire de la Fondation de la Mer pour le programme « un geste pour la mer » qui permet à chacun d’agir contre la pollution plastique, avec :
- Une communauté globale qui fédère les citoyens, les associations, les scientifiques, les institutions scolaires, les collectivités et les acteurs privés.
- Une carte des collectes en France Métropolitaine et dans les territoires d’Outre Mer, des actualités, des ressources pédagogiques, des outils pratiques pour vous aider dans votre engagement en faveur de l’Océan.
- Un dispositif de financement simple et rapide pour les associations qui luttent concrètement contre la pollution plastique à travers des collectes de déchets ou des actions de sensibilisation.
Les Chiffres clés du programme ungestepourlamer
- 285 acteurs inscrits,
- 1 950 collectes organisées,
- Plus de 25 000 citoyens mobilisés,
- Plus de 820 tonnes de déchets collectés.
La Fondation ENGIE accompagne également le développement des filières d’upcycling locales pour faire de nos déchets des ressources. Le programme « Un Geste Pour La Mer Upcycling » fédère le réseau des acteurs français de l’Upcycling, composé d’associations et de startups qui innovent et luttent contre la pollution plastique.
Un dispositif de financement soutient concrètement les associations pour leur permettre de s’équiper et de franchir un cap dans le développement de leurs activités (achat de machines pour transformer le plastique, de matériel, de dispositifs de collecte, …).
Le programme « Repêchons les océans », recycler les déchets marins
« Repêchons les océans » est un programme de récupération des déchets marins en collaboration avec la filière pêche en France.
Ce programme rassemble et soutient les acteurs de la pêche et de l’Upcycling en France en favorisant son développement à l’échelle locale. Cette initiative est rendue possible grâce au travail qu’accomplissent les pêcheurs au quotidien mais aussi grâce au soutien des gestionnaires des ports et aux organismes locaux.
Les objectifs du programme
Les objectifs du programme sont de former un réseau de professionnels de la pêche, de protéger la vie marine en enlevant les déchets marins qui endommagent les écosystèmes et de promouvoir l’économie circulaire à travers la mise en place d’un système national efficace de gestion des déchets marins. Un autre objectif est de maintenir leur traçabilité. La caractérisation des déchets marins est remontée via le CEDRE et le Ministère de la Transition écologique. Ces informations de catégorisation des déchets marins collectés permettent de sensibiliser le grand public sur la pollution plastique de l’Océan.
Ce programme intègre la démarche de lutte contre la pollution plastique en mer «Un Geste Pour La Mer» de la Fondation de la Mer et s’appuie sur l’initiative internationale «Upcycling The Ocean» menée par la Fondation Ecoalf.
Quelques chiffres
« La Fondation de la Mer fédère plus de 200 associations pour lutter contre la pollution plastique dans l’Océan à travers son programme Un Geste pour la Mer. La mobilisation de la filière pêche française pour la récupération des déchets marins est une nouvelle étape importante qui permet à chaque pêcheur de devenir un acteur de la protection de l’Océan. » déclare Alexandre Iaschine, Délégué général de la Fondation de la Mer.
Journée internationale des droits des femmes 2023
« Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes »
Si c’est en 1975, il y a près de 50 ans, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars, celle-ci trouve son origine dans les luttes sociales au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote pour les femmes, et aujourd’hui reste d’une très forte actualité pour combattre les inégalités.
Pour cette année 2023 , c’est un thème fort qui a été choisi : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », en cohérence avec celui de la 67e session de la Commission de la condition de la femme : « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
C’est une conviction que la Fondation ENGIE partage à travers ses engagements : c’est par la lutte contre la fracture numérique et par l’accès aux technologies que l’égalité se réalisera. La technologie est un formidable vecteur de transformation.
Et pourtant, aujourd’hui, le constat est alarmant : 37% des femmes n’utilisent pas internet. L’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet.
Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne sont pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM).
D’ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Pourtant, aujourd’hui, les femmes n’occupent que 22 % des postes en intelligence artificielle, pour ne citer qu’un exemple.
L’intégration des femmes dans les domaines technologiques se traduit par des solutions plus créatives et offre un plus grand potentiel d’innovations qui répondent aux besoins des femmes et favorisent l’égalité des sexes. Leur manque d’inclusion, en revanche, s’accompagne de coûts énormes.
Cette édition 2023 de la Journée internationale des femmes célèbre les femmes et les filles qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique.
La Fondation ENGIE a la conviction que le rôle des femmes est essentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire.
La Fondation ENGIE met ainsi l’accent sur les causes portées par les femmes dans ses 3 grands domaines d’action :
- L’éducation, et notamment celle des jeunes filles (avec un accent pour l’accès aux sciences)
- L’accès de toutes et tous à l’énergie, la biodiversité et la lutte contre le changement climatique
- L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté
Avec comme exigence et attention aux projets qu’elle soutient, quatre critères :
- Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi
- Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
- Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie
- Être attentif à l’égalité des sexes.
A l’occasion de cette journée, la Fondation ENGIE vous propose :
- Une rencontre avec une personnalité inspirante et engagée Aurelie Jean Docteure en sciences, spécialiste des algorithmes, Autrice et dirigeante d’entreprise, Administratrice de la Fondation ENGIE
- Une visite au cœur des territoires : l’Ecole 42 Le Havre une école du futur, avec le parcours de deux étudiantes
L’école 42 Havre, formation des futures codeuses
42, c’est une formation développement informatique d’excellence pour tous et toutes. Au programme de cette école différente et innovante : une approche par projets pour progresser et développer des compétences techniques et humaines recherchées sur le marché du travail.
42 est devenu une référence internationale en termes d’inclusion et d’égalité des chances.
Contribuer à faire émerger des projets innovants et favoriser l’inclusion et l’égalité des chances sont au cœur de ce partenariat entre la Fondation ENGIE et 42 Le Havre.
Les missions principales de 42 Le Havre sont simples :
- Permettre au plus grand nombre d’accéder à une formation de haut niveau en programmation informatique, et cela, quels que soient le genre, l’âge, le passé et le milieu d’origine des candidates et candidats.
- Répondre aux besoins en compétences informatiques/numériques des entreprises du territoire en leur fournissant un nouveau bassin de codeurs créatifs aux profils diversifiés.
L’Ecole 42 Havre est une école d’excellence en informatique qui forme de futurs codeurs et développeurs, des métiers en tension partout dans le monde.
« La tech a besoin des femmes autant que les femmes ont besoin d’être présentes dans ses métiers d’avenir. Une conviction forte que 42 a transformé en principes d’action pour contribuer à faire bouger les lignes de la féminisation du numérique.
42 veut aller encore plus loin dans son ambition de devenir l’école de référence pour toutes les codeuses » Alexandra Bricout, directrice 42 Le Havre.
Différentes actions sont mises en place pour former les futures codeuses :
- Présentation des métiers dans les collèges et les lycées de la Région.
- Organisation d’ateliers de découverte pour jeunes filles de 4ème et 2nde à l’école.
- Ateliers de découverte d’une semaine pendant les vacances scolaires à tous les jeunes dès 16 ans.
Découvrez le portrait de deux étudiantes de l’école 42 Le Havre
Rencontre avec Aurélie Jean
Aurélie Jean - Docteure en sciences, spécialiste des algorithmes, Autrice et dirigeante d'entreprise, Administratrice de la Fondation ENGIE, un parcours brillant et inspirant
Aurélie Jean a fait sa recherche à l’Université d’État de Pennsylvanie, au MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis, après des études, à l’École des Mines de Paris, à l’ENS Paris-Saclay, et à Sorbonne Université, se veut pluridisciplinaire. Après des recherches dans le biomédical (sur le cœur et le cerveau), Aurélie Jean s’est orientée vers la finance et a fondé l’agence In Silico Veritas dans le but de développer des modèles mathématiques et numériques pour comprendre des phénomènes physiques, techniques, financiers, et réaliser des prédictions.
Aurélie Jean est également engagée depuis plusieurs années dans la promotion des femmes dans les métiers des sciences en devenant une role model, un modèle d’inspiration pour les jeunes femmes qui se lancent dans les études scientifiques.
- Vous êtes une femme engagée pour les droits des femmes dans différentes structures comme la Maison des Femmes soutenue par la Fondation ENGIE. Pourriez-vous nous donner les raisons de cet engagement ?
Je défends l’égalité dans l’exercice des droits entre hommes et femmes. Car même si nous avons les mêmes droits selon la loi, nous avons encore des différences profondes dans le pouvoir d’exercice de ces droits. La Maison des Femmes et Abris de Femmes font partie des associations que je soutiens activement et que la fondation ENGIE accompagne. Je remercie la fondation ENGIE d’agir en pratique et avec efficacité en donnant les moyens nécessaires à ces associations d’agir vite et de manière durable. Je tiens à remercier aussi plus personnellement, Elisabeth Richard qui m’a fait connaître la fondation et grâce à qui j’ai pu être administratrice.
- Vous êtes Docteure en sciences numériques : Les sciences dites “dures” (mathématiques, physiques…) et les univers technologiques, donc le numérique, sont encore des univers très masculins. Comment expliquer ce fait ? Comment changer les choses ?
Je déplore l’évolution (encore trop) lente des chiffres. Je reste persuadée que pour attirer plus de filles dans les études scientifiques il faut communiquer davantage sur ce qu’on fait en pratique avec ces sciences dures. Je parle souvent des problèmes que je réussis à résoudre, que ce soit dans le domaine médical ou financier par exemple. J’ai même co-développé un algorithme l’année dernière avec un grand parfumeur, Alexis Dadier et l’équipe de Jérémy Carles de la société Robertet. On peut tout faire avec les sciences!
Il y a de nombreuses raisons à cette disparité dans les études supérieures. Il y a l’auto-censure des filles qu’on arrivera à faire disparaître par la mise en avant des femmes scientifiques contemporaines ou du passé, et par une meilleure communication sur ce qu’on fait concrètement avec les sciences. Aussi, je crois beaucoup au fait qu’il faille parler aux parents qui peuvent avoir sans le réaliser des biais cognitifs sur ce que peuvent faire leur fille ou encore sur ce que sont les scientifiques en général. Enfin, je défends une plus forte acculturation aux sciences chez tous les citoyens pour éclairer l’humanité, faire avancer notre civilisation et inspirer les futures générations de scientifiques et d’ingénieurs.
- Les IA et les algorithmes sont de plus en plus présents dans notre quotidien et participent au développement de notre société. Peut-on penser que l’IA et les modèles mathématiques puissent favoriser l’émergence d’un rééquilibrage entre les hommes et les femmes en faisant disparaître les biais que peut introduire une personne décisionnaire selon son genre ?
Ayant tendance à voir le verre à moitié plein (rires…), je considère que l’apparition de biais algorithmiques et de discriminations technologiques est une bonne nouvelle car cela montre que les biais basés sur le genre, la couleur de peau, l’âge ou encore l’orientation sexuelle, n’ont pas encore disparu alors qu’on les croyait inscrits dans le passé. L’occasion de les révéler et de lutter contre leurs conséquences souvent catastrophiques pour la cohésion sociale et l’égalité des chances.
Les algorithmes et les mathématiques en général, permettent de mesurer la présence et les effets de ces biais, et donc de les faire disparaître en en comprenant la cause, en corrigeant les jeux de données biaisés car non représentatifs de la réalité, mais aussi parfois en intervenant de manière explicite. C’est ce que font de nombreux moteurs de recherche d’images qui ont rectifié volontairement les résultats fournis à la recherche du mot “PDG” qui ne sortait que des hommes d’un certain âge et blancs. Même si statistiquement c’est le cas, il faut parfois accepter de moduler la réponse (en prévenant éventuellement l’utilisateur) au risque de faire persister des clichés empêchant la société d’évoluer rapidement.
- Quelles sont vos actualités ?
La Sortie du roman d’anticipation Résistance 2050 co-écrit avec Amanda Sthers, chez les éditions de L’Observatoire prévue le 5 avril prochain.
Rencontre avec deux étudiantes de l’Ecole 42 Le HAVRE
Rencontre avec Stéphanie Pagliardini, 45 ans
« Le numérique a tant à offrir, c’est un métier de passion, présent et futur. Nous avons autant notre place que les hommes et les sociétés dans le numérique sont demandeuses de parité. »
- Présente-nous en quelques lignes votre parcours :
Après des débuts dans la mode, l’hôtellerie/restauration j’ai travaillé dans le prêt à porter en tant que responsable régionale. J’ai créé une marque car attirée par le digital et aussi pour le fun. Je me suis épanouie en tant que responsable réseau pour une maison spécialisée dans le mobilier haut de gamme où “être heureux est un art de vivre”.
- Pourquoi vous destiner aujourd’hui aux métiers du numérique ?
Je partageais avec mon père bien plus jeune en hobby la programmation.
Fraîchement arrivée au Havre où le numérique ne cesse de se développer, c’est un nouveau challenge pour une nouvelle vie . Je compte bien m’épanouir, apprendre, partager, me spécialiser et trouver une société où je serai utile et faire carrière.
- Que pensez-vous du sujet de la femme dans le numérique ?
Nous ne sommes pas assez présentes. Mais plus de femmes aujourd’hui portent un intérêt et se projettent. Nous avons autant notre place que les hommes et les sociétés dans le numérique sont demandeuses de parité.
- Quel conseil donneriez vous à une jeune fille qui cherche sa voie ?
Dépasser les idées reçues, oser et être curieuse.
Le numérique a tant à offrir, c’est un métier de passion, présent et futur.
Rencontre avec Clara HUGOT, 24 ans, étudiante à l’Ecole 42 Le Havre à partir d’avril prochain
« A mon sens, les femmes se font une fausse idée des métiers du numérique, d’où leur sous- représentation. »
- Présentez-nous en quelques lignes ton parcours :
À la sortie du bac, je n’avais pas vraiment une idée précise de ce que je voulais faire. Je me suis lancée dans des études de comptabilité et de gestion à Caen. Ma curiosité me poussait vers un domaine vaste qui m’était inconnu et où il y avait des opportunités professionnelles. J’ai donc passé un Diplôme de Comptabilité et de Gestion ainsi qu’un Master Comptabilité Contrôle et Audit. Au cours de mes cinq années d’études, j’ai apprivoisé le langage SQL, réalisé un MOOC sur le langage C et rédigé mon mémoire de Master sur les progiciels et applications utilisées dans le domaine comptable. Après une année de travail dans un cabinet d’expertise comptable, je me suis rendue compte que je ne me projetais pas, à terme, dans ce secteur.
C’est à ce moment là que j’ai entendu parler de l’ouverture de l’école 42 au Havre et j’y ai vu une réelle opportunité de changer de voie professionnelle sans repasser par des études « conventionnelles ».
- Pourquoi vous destiner aujourd’hui aux métiers du numérique ?
Mes stages et mon premier poste en cabinet d’expertise-comptable ont mis en évidence l’impact des nouvelles technologies dans les tâches quotidiennes des collaborateurs. J’ai alors vu dans les métiers du numérique une solution pour améliorer et simplifier le quotidien de nombreux métiers.
Par ailleurs, le numérique est un domaine qui bouge et où les innovations ne cessent de se multiplier, ce qui en fait un terrain de jeu idéal pour ma curiosité et mon envie de découvrir.
Il ne faut pas non plus oublier que c’est un secteur porteur qui ne manque pas d’opportunités professionnelles, ce qui n’est pas négligeable.
- Quel métier / domaine vous intéresse :
L’Intelligence Artificielle m’intéresse particulièrement. Je pense qu’elle peut permettre d’optimiser beaucoup de métiers dans de nombreux domaines et, au-delà, elle est à la base d’un grand nombre d’innovations. Pour autant, je reste ouverte à d’autres métiers et domaines, notamment le développement d’applications, de sites ou de logiciels…
- Que pensez-vous du sujet de la femme dans le numérique ?
Il est évident que la femme est peu représentée dans le numérique, nous le voyons bien dans la piscine de 42.
Je pense que le numérique et plus particulièrement le codage a souvent l’image du « geek introverti ». Cela peut rebuter les femmes, moins portées sur les jeux vidéos et plus présentes dans les métiers du contact et du social.
Or, le codage est un outil technique mis au service de l’informatique et de l’innovation. Pour cela, il faut des équipes qui communiquent et travaillent ensemble sur un projet commun. De ce fait, le numérique renferme des métiers qui peuvent nécessiter des compétences artistiques, relationnelles, dans l’audiovisuel… Même s’il faut souvent apprendre à coder pour connaître les bases, le numérique peut déboucher sur des métiers variés qui peuvent parfaitement convenir aux femmes.
A mon sens, les femmes se font une fausse idée des métiers du numérique, d’où leur sous représentation.
- Pourquoi avoir choisi 42 Le Havre ?
Ayant un objectif de reconversion professionnelle, le fonctionnement de l’école 42 constitue, pour moi, l’idéal. La simplicité des démarches d’admission et du fonctionnement général de l’école permet une grande souplesse. Notre parcours est personnalisé. L’école 42 propose un cursus professionnalisant centré sur l’aspect technique. C’est, à mes yeux, le « nerf de la guerre » dans le travail. L’école 42 nous pousse à l’autonomie et la responsabilisation, tout en développant nos compétences relationnelles grâce à sa méthode en peer-to-peer. Finalement, en sortant de la formation, il sera aisé de s’adapter au monde du travail.
J’ai choisi l’école 42 du Havre du fait de sa proximité géographique et des possibilités d’embauche dans la région.
- Quel conseil donneriez-vous à une jeune fille qui cherche sa voie ?
Je pense que l’important est de trouver une voie qui a du sens pour soi et dans laquelle on se sent bien. Il ne faut pas hésiter à tester et à se tromper. C’est aussi comme cela que l’on trouve ce qui nous intéresse. Évidemment, ce conseil peut aussi s’appliquer aux garçons.
Le programme Plus de Nature dans mon quartier de la LPO
Biodiversité et Cohésion sociale au cœur des territoires avec la LPO
Le programme de mobilisation citoyenne « Plus de Nature dans mon quartier » de la LPO s’organise autour d’actions de sensibilisation, de préservation et d’intégration de la biodiversité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. La LPO en pilote la mise en place en lien avec les acteurs locaux, tels que les habitants, les écoles, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations de quartiers.
Sensibilisation à la biodiversité pour 64 classes d’écoles primaires et collèges sur les 9 quartiers pilote, soit environ 1600 élèves en 2022
Observation d’oiseaux dans le quartier Le Belvédère à Talant
La Fondation ENGIE accompagne la LPO pour ce programme depuis 2022 et participe ainsi à la sensibilisation et la mobilisation des habitants de ces quartiers, notamment des jeunes pour préserver la biodiversité au cœur des territoires . Avec 52% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2022, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement » – c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.
Du projet incubateur du quartier Favard en 2018 à Gradignan (33), aux actions engagées depuis 2021 dans les quartiers comme celui de la Madeleine à Joigny (89), de Maurepas à Rennes (35) ou des Couronneries à Poitiers (86), le programme « Plus de Nature dans mon quartier » s’est construit sur le terrain avec les citoyens et les acteurs locaux.
Le programme se déploie actuellement autour de 9 sites pilotes, avec un objectif de déploiement national en 2024.
En 2022, le programme a permis de sensibiliser 64 classes d’écoles primaires et collèges sur les 9 quartiers pilote, soit environ 1600 élèves et à travers eux, leur famille.
La force de la LPO résidant dans les liens de confiance établis de longue date avec le corps enseignant, certaines collectivités territoriales et, selon les secteurs, les centres sociaux des quartiers.
Des actions concrètes (plantations de strates arborées, construction de nichoirs etc) ont à chaque fois été réalisés.
En 2023, il est prévu la poursuite de la concrétisation d’actions en faveur de la biodiversité dans les quartiers pilotes, notamment avec les habitants, les bailleurs et les centres sociaux, ainsi que le déploiement du programme dans 10 nouveaux quartiers.
Quelques exemples de réalisations :
Rennes, quartier de Maurepas : La LPO Bretagne a démarré en septembre 2022 des interventions en milieu scolaire sur la découverte des différents habitats du parc situé à proximité, puis sur l’identification des espèces d’oiseaux donnant lieu à un diagnostic à l’échelle du quartier réalisé en travail de groupe.
A l’instar des élèves, la LPO va former en 2023 les agents municipaux et les bailleurs aux inventaires des espèces dans les espaces verts et à la prise en compte de la biodiversité en général, dans le cadre d’aménagements en cours d’identification.
Poitiers, quartier Les Couronneries : dans ce quartier en pleine mutation urbaine, la LPO Poitou-Charentes a établi une programmation tout au long de l’année scolaire 2022-2023, destinée à la fois aux 3 écoles du quartier et aux habitants. Elle s’appuie sur le centre social, les écoles et la mairie. Un 1er temps est dédié à la compréhension de la nature pour donner lieu à un 2ème temps de chantier participatif : ainsi début décembre les élèves ont assisté à la préparation du sol avec un cheval de trait afin de démarrer la plantation d’une haie champêtre en janvier avec leurs parents, enseignants, bénévoles et les agents municipaux. D’autres chantiers collectifs seront organisés aux abords des écoles, avec des constructions de nichoirs. Des ateliers photo sur la Nature dans le quartier donneront lieu à une exposition.
Préparation du sol pour la plantation de haies champêtres, quartier des Couronneries à Poitiers
Témoignage de Laura Jeanjean, Animatrice LPO à Tours dans le quartier des Rives du Cher : « Cet été, j’ai mené des animations sur la biodiversité auprès de jeunes en lien avec l’association Vivre Ensemble aux Rives du Cher. Ce quartier étant traversé par cette rivière, il recèle une faune et une flore importante. J’ai pu constater que les participants connaissent très peu cette richesse présente près de chez eux. Ils sortent et observent la nature très rarement. Les jeunes ont donné le sentiment de découvrir la biodiversité. Ils ont très vite souhaité agir pour sa protection, en construisant des nichoirs à mésanges qui ont été installés à proximité du siège de l’association. De même, les animateurs de l’association ont été sensibilisés aux enjeux de la biodiversité et ont acquis des connaissances et premières compétences naturalistes. Ainsi, dans la salle d’animation de l’association, des photos d’animaux sont accrochées aux murs, des plumes ont été ramassées, des boîtes-loupes utilisées pour observer les insectes sont posées sur une table… Les animateurs poursuivent donc ce travail avec les jeunes. Ces animations autour de la biodiversité sont une première pour eux, il est temps de changer nos habitudes d’animation et susciter de l’intérêt dans la durée auprès des jeunes. »
Centré dans un premier temps sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville, ce programme vise à être étendu à un maximum de territoires urbains, comme le souligne Nadège Lecouturier, Responsable du Programme au sein de la LPO.
Ainsi, une fois réalisé ce programme dans les quartiers pilotes, la LPO vise à le développer dans d’autres zones urbaines sur le territoire national, en faisant en sorte que les connaissances et les bonnes pratiques puissent circuler entre les quartiers pour créer une dynamique. L’idée étant toujours de rendre les habitants et les structures locales autonomes et acteurs de la préservation de la biodiversité dans leur quartier.
« La présence de nature est une condition essentielle pour bien vivre en ville. Elle joue un rôle à plus d’un titre : lutte contre les pollutions, rafraîchissement de l’air, support d’apprentissage et bien être des populations…. Dans les quartiers prioritaires, encore plus qu’ailleurs, favorisons le retour de la biodiversité, et reconnectons les habitants à cette nature qui fait rimer enjeux écologiques et cohésion sociale ». Allain Bougrain Dubourg – Président de la LPO
Associations locales LPO engagées et quartiers pilotes
- LPO Bourgogne-Franche-Comté : quartiers La Madeleine à Joigny (89) et Le Belvédère à Talant (21) ;
- LPO Bretagne : quartier Maure pas à Rennes (35) ;
- LPO Centre-Val de Loire : quartier Rives du Cher à Tours (37) ;
- LPO Limousin : quartier Bellevue à Limoges (87) ;
- LPO Poitou-Charentes : quartier Les Couronneries à Poitiers (86) ;
- LPO PACA : quartier La Beaucaire à Toulon (83) et des Pins à Vitrolles (13) ;
- LPO Nord : quartier Frais Marais à Douai (59)
Journée Mondiale des ONG
Ce lundi 27 février, nous célébrons la Journée Mondiale des ONG, une initiative née en Europe, et reconnue par l’Organisation des Nations Unies, pour célébrer, commémorer et soutenir l’action des ONG, acteurs de la société civile.
C’est une journée un peu particulière pour la fondation d’entreprise ENGIE : l’occasion de mettre en avant ses partenaires et leurs actions. La Fondation ENGIE est fière d’accompagner l’engagement de nombreuses organisations qui œuvrent au quotidien pour construire le monde de demain et contribuent aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU.
La Fondation ENGIE soutient à la fois des ONG internationales, des acteurs locaux et les ONG internes au Groupe, créées par nos collaborateurs, actifs ou retraités : les ENERGY ASSISTANCE.
Créée en 2001 par des salariés du Groupe, Energy Assistance (EA) rassemble des volontaires. L’objectif : mettre les compétences et le savoir-faire de ses membres, au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès ou ont un accès très limité, aux services énergétiques essentiels sur tous les continents. Production électrique décentralisée (principalement d’énergie renouvelable), raccordement au réseau de communauté isolée, réhabilitation d’installations électriques,…
Les ENERGY ASSISTANCE : des ONG internes du Groupe soutenues par la Fondation ENGIE
Ce sont 250 membres actifs qui se mobilisent chaque année. Plus de 40 projets ont été menés en 2022, avec 70 intervenants.
Leurs volontaires peuvent notamment intervenir dans la gestion des projets, la réalisation des installations (technicien ou non), la communication et la formation.
Tous les salariés d’ENGIE peuvent devenir volontaires et soumettre des projets. Les informations nécessaires sont disponibles sur energy-assistance.org.
Portrait de 2 collaboratrices engagées
Tiphaine Houssin : Collaboratrice du Groupe ENGIE nous parle de son engagement auprès d’Energie Assistance France
Sarah Ouziaux : ENGIE Impact : Segment Manager – Regulated, Institutional & Multilateral Organizations – basée à Bruxelles
La Fondation ENGIE partenaire de l’Ecole 42 LE HAVRE : Apprendre le code, casser les codes
Inclusion et égalité des chances
42, c’est une formation développement informatique d’excellence pour tous et toutes. Au programme de cette école différente et innovante : une approche par projets pour progresser et développer des compétences techniques et humaines recherchées sur le marché du travail.
42 est devenu une référence internationale en termes d’inclusion et d’égalité des chances.
Contribuer à faire émerger des projets innovants et favoriser l’inclusion et l’égalité des chances sont au cœur de ce partenariat entre la Fondation ENGIE et 42 Le Havre.
42 Le Have au coeur de la cité numérique
Situé entre bassins et mer, au cœur du Campus Le Havre-Normandie, 42 Le Havre est installé à la Cité Numérique, un lieu emblématique et un symbole d’innovation. Véritable signal de 36 mètres de hauteur à l’architecture audacieuse, la Cité Numérique est au cœur du campus de centre-ville, au carrefour de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi qu’à l’interface du port et du tissu économique : tout un symbole pour ce lieu d’échanges, de formation, de croissance des entreprises et de développement de projets dans le champ de l’innovation et du digital.
Les missions principales de 42 Le Havre sont simples :
- Permettre au plus grand nombre d’accéder à une formation de haut niveau en programmation informatique, et cela, quels que soient le genre, l’âge, le passé et le milieu d’origine des candidates et candidats.
- Répondre aux besoins en compétences informatiques/numériques des entreprises du territoire en leur fournissant un nouveau bassin de codeurs créatifs aux profils diversifiés.
42 Le Havre représente ainsi un outil à disposition de toutes les entreprises de Normandie pour qu’elles puissent développer de nouvelles compétences informatiques/numériques mais aussi mieux organiser et mettre en œuvre leur transition numérique.
Le temps de la sélection à 42, c'est sa piscine
C’est tout l’inverse d’une compétition : il s’agit de mettre en situation les candidates et les candidats en leur faisant commencer le programme de la formation. Aucun pré-requis en code n’est nécessaire : peu importe le niveau de départ, la méthode 42 cherche à challenger les candidates et candidats sur leur capacité à se donner à leur maximum durant leur Piscine. Plutôt que de proposer un stage d’initiation à l’informatique, la Piscine de 42 permet de débuter le cursus avec un apprentissage intensif du premier langage utilisé durant la formation, le C. En un mois, la Piscine de 42 permet de découvrir toutes les méthodes d’apprentissages de la formation : l’apprentissage peer-to-peer (ou l’apprentissage avec les pairs), le travail en groupe, les peer-évaluations (ou évaluations par les pairs) ou encore la pédagogie par projets.
Près d’une centaine d’étudiants pour le démarrage de la toute première piscine de 42 Le Havre qui a eu lieu le 16 janvier.
42, un réseau mondial
42 a créé le plus grand réseau d’écoles d’informatique gratuites au monde, innovantes et ouvertes à tous et à toutes, accessible dès 18 ans et sans condition de diplôme.
Tous les campus 42 partagent la même charte de pratiques et de valeurs. Ils utilisent tous le même processus de sélection ainsi quʼun tronc commun de formation. Par conséquent, quelque soit le campus, les étudiant(e)s ont la garantie dʼune formation de qualité.
42 Le Havre est le 7ème campus français avec Paris, Lyon, Nice, Mulhouse, Angoulême & Perpignan et le 47ème dans le monde !
Alexandra Bricout, directrice 42 Le Havre nous parle de la mixité et de la diversité au sein de l'école
42 est devenu une référence internationale en termes d’inclusion et d’égalité des chances. 42 est classé n°1 en termes de valeurs éthiques et n°8 dans le top 100 des Universités innovantes mondiales (classement World Universities With Real Impact / WURI).
Et ça fonctionne : 42 a formé des milliers d’étudiants à travers le monde, et tous ont un job à la sortie ! Le concept est reconnu, les recruteurs y adhèrent largement. Les entreprises normandes ont déjà hâte de pouvoir vous accueillir en stage à la fin de la première année.
Tout cela ne serait pas complet sans mentionner le fait que la transformation numérique est le challenge clé à relever dans notre société, puisque que 85% des métiers n’existent pas encore dans le monde de demain.
Et c’est en cela que l’école 42 est puissante et avant gardiste !
Postuler à 42 Le Havre, c’est une chance pour vous de rencontrer de nombreux professionnels durant votre cursus et d’exercer ensuite des métiers passionnants et d’avenir.