Journée mondiale du climat

Ce jeudi 8 décembre, nous célébrons la Journée Mondiale du Climat, créée à l’initiative de plusieurs ONGs pour rappeler la menace du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour limiter les effets.

Cette journée a pour objectif de sensibiliser les populations sur les questions de changement climatique et à faire prendre conscience, exposer les impacts de plus en plus importants qu’ils ont sur notre Terre.

La fondation ENGIE agit pour le climat autour de 3 themes

  • Sensibilisation et mobilisation des jeunes
  • Soutien à la recherche
  • Actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique

Avec 52% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2022, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement » – c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.


Sensibilisation et mobilisation des jeunes pour le climat avec le soutien de la Fondation ENGIE

« Réchauffe l’ambiance…pas la planète »

C’est une expérience collective et immersive sur le climat à partir du 3 décembre 2022 jusqu’au 8 mai 2023 à CAP Sciences Bordeaux. La Fondation ENGIE est partenaire de cet évènement interactif, un mélange entre le théâtre, le cinéma et un atelier qui explore avec humour le sujet de l’urgence climatique, en répondant aux interrogations et en mettant en avant des solutions, des gestes que tout le monde peut adopter.

Sensibiliser aux enjeux du climat, est une des priorités de la Fondation ENGIE.

Pour en savoir plus sur ce spectacle percutant et engageant pour passer de la prise de conscience à l’action : https://www.cap-sciences.net/au-programme/exposition/grand-public/rechauffe-lambiance-pas-la-planete/

Une « Re-génération » de 8 jeunes qui s’engage pour le climat.

Avec le soutien de la Fondation ENGIE, GoodPlanet Belgium a organisé une formation de 4 jours à destination de jeunes qui veulent s’engager pour le climat. Le but de cette initiative est de les former à devenir de futurs coachs du climat qui iront au contact de la jeune génération pour sensibiliser et changer les comportements pour protéger l’avenir de notre planète. Leur groupe de travail s’appelle « Re-génération ».

GoodPlanet inspire et encourage toutes les générations à vivre durablement. Pour une planète saine, pour tous, pour aujourd’hui et demain. Good Planet mise sur l’éducation pour jouer un rôle essentiel dans la transition vers une société plus durable grâce à ses projets, campagnes, ateliers et en partageant ses connaissances.

La formation étalée sur deux week-ends a été organisé en deux parties. La première a été centré sur des sujets liés au réchauffement climatique, abordé à l’aide de jeu, d’un débat sur la transition écologique pour un pays comme la Belgique et la fresque du Climat.  La deuxième partie, portait sur le développement de leurs compétences pour devenir eux même coach et présenter un sujet à un public.

Théophile Lienhardt, coordinateur du projet chez GoodPlanet témoigne : « Plusieurs jeunes nous ont dit avoir beaucoup apprécié cette partie prise de parole et apprendre à mettre en avant leurs émotions. En effet, chez certains participants, les conséquences du réchauffement climatique les touchent personnellement ainsi que leur famille. Apprendre à gérer ses émotions pour faire passer un message percutant les a interpellés ! »

Depuis la fin de cette formation, les jeunes engagés prennent la parole sur le réchauffement climatique et vont à la rencontre des jeunes.


Lutter contre le changement climatique en soutenant la recherche

Chaire : Résilience des systèmes énergétiques au changement climatique et émissions négatives.

La chaire portée par l’Institut Polytechnique de Paris, est un projet visant  à étudier et mener des travaux pour aborder à la fois la question de résilience, d’adaptation et également d’atténuation avec un focus particulier sur les émissions négatives de CO2.

Cette charte de l’Institut Polytechnique va s’articuler autour de 4 axes :

Axe 1 : L’impact du changement climatique sur le productible de nos actifs renouvelables (solaire, éolien et hydro) et la résilience industrielle au regard des risques associés (sur un scope international).

Axe 2 : Les technologie à émission carbone négative. Ces sujets sont à ce stade moins travaillés par les entreprises mais seront probablement nécessaire pour compenser les émissions non évitables. Ces technologies posent des questions de maturité, de modèle économique mais également d’acceptabilité sociétale.

Axe 3 : La modélisation de systèmes énergétiques intégrés, faisant notamment appel à des réseaux électriques, gaziers et chaleur/froid, stockages et productions de différentes natures. La maille peut-être locale ou nationale.

Axe 4 : Former les étudiants aux enjeux de la décarbonation.

La Fondation ENGIE mécène de ce projet de l’Institut Polytechnique de Paris, soutient ce projet créé comme outil éducatif à l’échelle du campus. L’éducation et la formation sont au cœur des engagements de la Fondation ENGIE.

Chaire Trent : étude des transitions énergétiques territoriales de Nouvelle Aquitaine.

Cette chaire portée par Science Po au Campus de Bordeaux, est un projet visant à étudier la transition énergétique sous ses aspects juridiques, économiques et sociaux selon trois axes d’intervention : l’accroissement de la professionnalisation et de l’internationalisation de la formation, le renforcement du soutien à la recherche et la diffusion des savoirs.

La Chaire TRENT a pour objectif de :
professionnaliser et internationaliser le cursus des étudiants (accompagnement des étudiants en matière de stage, accueil d’experts locaux ou internationaux, création d’un fonds documentaires, organisation de voyages d’étude),

renforcer le soutien à la recherche sur ce thème (observatoire universitaire, accueil de stagiaires, prix de mémoire, bourses de mobilité, valorisation de travaux scientifiques),

partager l’expertise développée et diffuser le savoir (organisation et participation à des conférences, renforcement des passerelles entre les acteurs privés et publics, publication finale sur l’ensemble des résultats atteints).

La Fondation ENGIE, mécène de la Chaire, apporte avec le Groupe ENGIE : des orientations stratégiques, une vision métier et terrain, une adéquation des actions avec les besoin du secteur (partage d’expertise terrain, projets tutorés, accueil de stagiaires..) et relaie des action de communication.


Des projets sur le terrain soutenus par la Fondation ENGIE pour limiter les effets du réchauffement climatique

Restauration de 14h des mangroves dans le sud Bangladesh avec Friendship

L’organisation Friendship, réseau international d’ONG, né au Bangladesh en 2002, intervient auprès des populations les plus vulnérables du pays pour les accompagner et favoriser leur accès aux services vitaux (santé, éducation, énergie, adaptation au climat et droits citoyens) avec des projets de développement et dans des contextes d’urgence.

La Fondation Engie soutient cette ONG depuis plus de 10 ans.

Le Bangladesh est un pays particulièrement vulnérable aux inondations, tempêtes tropicales et cyclones dont la fréquence et l’intensité augmentent à cause du réchauffement climatique.

Dans la région côtière, les forêts de mangroves ont une fonction essentielle pour le développement et la prospérité socio-économique car ces écosystèmes fournissent de nombreuses ressources aux communautés locales pauvres et font office de barrières contre l’érosion côtière en atténuant l’effet des vagues sur les digues et en limitant l’intrusion de l’eau salée sur les terres fertiles.

Bien que la plantation de mangroves soit une mesure d’adaptation au changement climatique prioritaire au Bangladesh, de nombreux projets de reforestation ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, qu’ils plantent les mauvaises espèces au mauvais endroit ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.

Dans cet environnement difficile nécessitant une triple action conjointe sur la résilience environnementale, socio-économique et aux catastrophes, Friendship a développé une solution fondée sur la nature dont les trois objectifs sont :

  • planter au moins 5 espèces d’arbres différentes sur des centaines d’hectares le long des rivières exposées à la marée. Les avantages directs sont la limitation de l’érosion des digues, la protection des sols agricoles contre la salinisation et l’amélioration de la biodiversité et donc de la productivité des biotopes terrestres et aquatiques ;
  • inclure les riverains les plus pauvres et vulnérables aux chocs climatiques et diversifier leurs moyens de subsistance. Cela permet de garantir que les arbres plantés arriveront à maturité sans être dégradés par le bétail ou les gens acculés par la pauvreté.
  • impliquer les autorités locales et renforcer leur coopération avec les populations.

Le programme de plantation de mangrove de Friendship a été initié en 2017 grâce au soutien du Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement Durable du Luxembourg dans le cadre du Financement Climatique International. Plus de 100 hectares de mangrove ont déjà été restaurés dans le district de Satkhira (sud-ouest du Bangladesh), à proximité des Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde et patrimoine mondial de l’UNESCO.

Sensibiliser et planter des arbres dans un quartier de Los Angeles : une initiative des collaborateurs du Groupe ENGIE avec TreePeople.

TreePeople est une association créée il y a plus de 40 ans par un adolescent. Elle soutient les habitants du Sud de la Californie à se rassembler pour planter et prendre soin des arbres, pouvoir récolter les eaux de pluie et renouveler ainsi les paysages appauvris.

Ils agissent ainsi avec les communautés pour développer une ville plus verte, plus ombragée et sécuriser en eau potable les maisons, les quartiers, les écoles et les montagnes environnantes. Aujourd’hui, avec l’aide 3 millions de personnes, l’organisation a planté plus de 3 millions d’arbres dans la région de Los Angeles et a développé l’un des plus grands programmes d’éducation environnementale du pays.

Sa mission : inspirer, inciter et aider les gens à assumer une responsabilité personnelle dans l’environnement urbain, en le rendant sûr, sain, amusant et durable, et de partager leur processus en tant que modèle pour le monde.

La planète se réchauffe et les grandes villes sont les zones les principalement touchées. Des études ont montré que d’ici 2050, à Los Angeles, les températures moyennes auront augmenté de 1,6°C à 3,85°C. Ce réchauffement aura un impact important sur les communautés.

Planter des arbres est une des solutions possibles pour faire face au réchauffement climatique : ils nettoient l’air, libèrent de l’oxygène, créent une zone d’ombre dans la rue…

Le 22 avril, à l’occasion de la Journée de la Terre, le partenariat a été officialisé avec comme objectif d’organiser une plantation d’arbres en 2023 aux côtés de TreePeople, avec le soutien de la Fondation ENGIE. Pour l’occasion, s’est tenu un moment de sensibilisation pour les collaborateurs avec l’intervention d’un chercheur scientifique sur les avantages de la canopée urbaine et des solutions fondées sur la nature pour limiter les effets du réchauffement climatique.

Agir aux côtés de cette association, traduit les engagements du groupe ENGIE en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique.


Au cœur de l’action de la Fondation ENGIE : Accès à l’énergie et mobilisation des collaborateurs

Pour favoriser l’engagement des collaborateurs et développer l’accès à l’énergie des populations les plus fragiles, la Fondation ENGIE a structuré son programme « Accès à l’énergie pour tous » en apportant un soutien fort à l’action et au fonctionnement des deux ONG internes, créées en 2001 en Belgique et en 2005 en France, par des collaborateurs volontaires du groupe ENGIE.

Leur donner les moyens d’agir et de fédérer, partager un engagement commun pour permettre l’accès à l’énergie aux populations les plus fragiles, avec un objectif d’un million de bénéficiaires d’ici fin 2025.

Signature de la convention cadre 2022-2025 par Jean-Pierre Clamadieu, Président du conseil d’administration d’ENGIE et de la Fondation ENGIE , Tony Moes de Hase Directeur Général d’Energy Assistance en Belgique et Eric Bassac Président d’Energy Assistance France

Créées par des collaborateurs bénévoles et engagés en Belgique et en France, les associations Energy Assistance ont pour mission d’apporter l’énergie aux populations les plus défavorisées et isolées du monde pour leur fournir des services essentiels et améliorer leurs conditions de vie, grâce à des installations énergétiques durables, pérennes, autonomes et faibles en carbone
Ces projets humanitaires ne peuvent pas se réaliser sans l’engagement des collaborateurs du Groupe ENGIE, qui mettent à disposition leurs compétences et leurs savoir-faire.

En 2022, ce sont 40 projets, soutenus par la Fondation, qui ont été réalisés grâce à 67 volontaires.

Donner l’accès à l’énergie c’est améliorer la vie au quotidien, accroitre l’accès à l’eau potable, la santé, permettre une éducation dans de bonnes conditions. Mais, pour cela, il est indispensable de privilégier des sources d’énergies propres et renouvelables, éduquer et sensibiliser.

La Fondation d’entreprise ENGIE inscrit son action dans l’ambition de contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD)

Avec 52% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2022, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’accès à l’énergie et l’environnement. Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement ».

La Fondation ENGIE agit pour apporter :

  • L’énergie grâce à la mobilisation des collaborateurs
  • L’énergie pour l’éducation du plus grand nombre
  • L’énergie pour améliorer des vies au quotidien

Avec les Energy Assistance, la Fondation ENGIE souhaite

  • Contribuer à l’Agenda 2030 et à la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable
  • Mobiliser plus fortement les collaborateurs
  • Donner dans le domaine de l’intérêt général une illustration de la raison d’être d’ENGIE : œuvrer pour la neutralité en carbone, auprès des populations les plus démunies et situées le plus souvent dans des zones isolées.


Exemples de projets menés en 2022

L’énergie pour sauver des vies à l’Hôpital de Panzi (en RDC)

L’hôpital de Panzi a été fondé par le Docteur Denis Mukwege. Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr Denis Mukwege est surnommé le « réparateur des femmes ». Cet hôpital, de renommée mondiale, est reconnu pour sa vocation à venir en aide aux femmes survivantes des violences sexuelles liées à des conflits armés. Ce sont chaque année 2300 femmes victimes de violences sexuelles qui y sont opérées.

La fondation ENGIE a financé l’équipement énergétique des 5 nouveaux blocs opératoires, travaux réalisés par les collaborateurs de l’ONG interne Energy Assistance Belgique.

Plus d’informations : La Fondation ENGIE soutient un projet majeur en Afrique pour lutter contre les violences faites aux femmes – Fondation ENGIE (fondation-engie.com)

L’énergie pour les plus pauvres

Des lampadaires solaires pour les villages d’AKAMASOA à Madagascar

L’Association Humanitaire AKAMASOA a été créée en 1989 par le Père Pedro pour venir en aide aux personnes les plus pauvres d’Antananarivo, qui vivaient sur la décharge d’Andralanitra et dans les rues de la capitale. Son but était de sortir ces personnes des lieux inhumains où elles vivaient, afin qu’elles mènent une vie humaine dans la dignité.

Aujourd’hui, après 26 ans de combat, l’association AKAMASOA est venue en aide à 500 000 malgaches. 3 000 maisons ont été construites.

Grace à la mobilisation d’Energy Assistance France et des collaborateurs d’ENGIE, 9 lampadaires solaires ont été installés autour des trois terrains de sport présents dans les villages du Père Pedro pour 5 000 jeunes bénéficiaires.

Chaque année, le 5 décembre, l’ONU célèbre le thème de la solidarité par le volontariat, avec « La Journée internationale des volontaires ». Cette campagne souhaite mettre en lumière le pouvoir du collectif et de l’engagement pour apporter des changements positifs grâce au volontariat et mettre en valeur celles et ceux, qui mettent leur temps libres, leur énergie et leurs compétences au service des autres : les volontaires..

Les inégalités croissantes dans le monde entier nous incitent à travailler ensemble pour trouver des solutions communes. Les volontaires, rassemblés par leur solidarité, élaborent des solutions aux défis urgents du développement et pour le bien commun.

La Fondation ENGIE soutient de nombreuses associations dans le monde. Elle a conscience que sans les nombreux volontaires qui s’engagent, les projets solidaires seraient difficiles à mener à bien.
Elle a pour conviction qu’ensemble nous pouvons apporter notre appui aux plus fragiles.
En cette journée, la Fondation ENGIE vous encourage à vous engager, à donner un peu de votre temps occasionnellement ou régulièrement pour une action solidaire et vous invite à vous rapprocher des ONGs après de chez vous, mais aussi celles internes à votre entreprise.


Portrait de 2 collaboratrices engagées, Transition Markers

Tiphaine Houssin

Collaboratrice du Groupe ENGIE nous parle de son engagement auprès d’Energie Assistance France

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Sarah Ouziaux

ENGIE Impact : Segment Manager – Regulated, Institutional & Multilateral Organizations – basée à Bruxelles

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Le rôle des volontaires femmes : une exigence forte dans notre approche

Eric Bassac, Président d’Energy Assistance France

« Chez Energy Assistance France, nos projets ont mobilisé 31 volontaires dont 22 ont participé à des missions. 1/3 des volontaires étaient des femmes et 6 étaient des primo-partantes.

Sur les 120 membres que compte notre association, 43% sont des femmes. Elles sont chaque année de plus en plus à s’engager. Nous avons une mixité parfaite au sein du conseil d’administration et notre permanente est une femme.

Aujourd’hui chez Energy Assistance en Belgique, nous comptons 36 volontaires dont 6 femmes. »

Découvrez les projets réalisés

Sarah Ouziaux , collaboratrice du Groupe ENGIE

Sarah Ouziaux, Segment Manager - Regulated, Institutional & Multilateral Organizations – basée à Bruxelles

Sarah, quel est votre parcours ?

Après un double Master en France et en Angleterre il y a déjà un certain nombre d’années, j’ai commencé ma carrière dans le traitement des eaux usées en Angleterre. J’ai ensuite travaillé 2 années pour Unicef au Danemark, avant de revenir en France, orienter ma carrière vers le secteur des centrales énergiques pour finalement rejoindre le groupe Engie en Belgique il y a 12 ans en tant que project manager puis business developpeur . Depuis 2 années, j’interviens sur les sujets d’égalité des genres dans le secteur de l’énergie.

Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance ?

Par nature, je ne peux pas ne pas être engagée dans une association. Chez Tractebel, j’enviais les collègues qui partaient pour Energy Assistance en Afrique, j’imaginais ne pas être à la hauteur, n’étant pas une électricienne et ne me sentant pas apte à câbler toute seule des panneaux et un onduleur. Puis au détour d’une conversation avec Tony Moes de Hase, Général Manager d’Energy Assistance France j’ai appris qu’Energy Assistance avait besoin d’autres compétences que purement électriques et que j’y avais tout à fait ma place. J’ai saisi l’opportunité qui était tendue et me suis engagée !

Quelle a été la mission que vous avez menée ?

En Septembre, j’ai fait partie d’une équipe de 4 volontaires pour monter 3 installations de panneaux solaires et batteries -afin de permettre aux services de pédiatrie, maternité et de laboratoire de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko de continuer à fonctionner malgré les coupures de courant. Cette mission se situait à Parakou – au centre du Bénin et à 9h de route de Cotonou.

Vos impressions ?

Mon tout premier sentiment a été de la fierté de faire partie du groupe de volontaires avec un peu d’appréhension sur la dynamique qui allait s’installer. Arrivés au Bénin, nous avons été très bien accueillis et accompagnés jusqu’à l’hôpital où nous étions logé dans un bungalow un peu à l’écart des bâtiments principaux.

Je suis extrêmement fière d’avoir appris à monter les panneaux, des boîtiers, pris en main la préparation des activités des collègues en repérant le câblage du site, organiser et coordonner les menuisiers et les peintres, discuter avec le directeur et j’ai pu dénouer quelques situations grâce à mes contacts avec la responsable d’Engie à Parakou en qui j’ai découvert une personne magnifique.

Evidemment, il y a aussi des points d’améliorations, l’un d’entre eux concerne l’égalité des genres, un sujet auquel je suis sensible et je sais que mon rôle était éventuellement de servir de rôle modèle. Alors puisqu’on devait aussi former 4 jeunes, j’ai trouvé dommage qu’aucun ne soit une jeune femme.


Tiphaine Houssin, collaboratrice du Groupe ENGIE

Tiphaine Houssin, Collaboratrice du Groupe ENGIE nous parle de son engagement auprès d’Energie Assistance France.

Tiphaine, quel est votre parcours ?

Je suis ingénieure en thermique de formation, j’ai travaillé deux années dans un bureau d’études spécialisé dans les audits énergétiques des logements collectifs dans le but de les rénover et de réduire leurs consommations d’énergies.

J’ai intégré la BU Engie Solutions il y a 5 ans en tant qu’ingénieure études au sein de la direction commerciale Sud. Concrètement, je réponds aux appels d’offres sur la création ou le renouvellement des réseaux de chaleur et de froids urbains dans le but de développer les énergies renouvelables sur nos territoires.

Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance ?

J’ai choisi de travailler dans le domaine des énergies pour prendre part au défi climatique et changer notre façon de consommer nos ressources.

J’ai souhaité intégrer le groupe Engie pour pouvoir participer à des projets d’envergures et ayant un impact fort et à court terme. Les réseaux de chaleur impactent des quartiers, des villes entières. Mais j’avais envie de me sentir encore plus utile et d’aller sur le terrain. C’est pour cela que j’ai cherché à intégrer une association dans laquelle m’investir et dans laquelle je retrouve mes convictions. C’est pourquoi j’ai choisi d’adhérer à l’association Energy Assistance en 2020.

Quelle a été la mission que vous avez menée ?

Lorsque j’ai intégré l’association, je n’avais pas d’expérience terrain. J’ai simplement contacté Anne Rotschi pour me proposer en tant que volontaire sur une mission. C’est elle qui m’a positionnée sur la mission d’électrification d’une école et d’un centre de soin dans le village de Goka Kope au Togo.

Cette mission a été financée par Engie BtoC via le programme d’Engagement de ses clients particuliers.

Elle a été organisée avec notre partenaire le Projet Komla et l’association des Enfants du Togo dont certains membres étaient sur place au moment de notre mission. Ce sont eux qui nous ont accueillis et hébergés.

L’enjeu au travers de cette mission est de permettre aux élèves de suivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Le village souhaite également développer les cours d’alphabétisation auprès des adultes et principalement des femmes qui travaillent la journée. Leur donner l’accès à l’électricité et à l’éclairage leur permettra de répondre à cette problématique en proposant des cours du soir. Enfin, l’installation photovoltaïque permettra aussi de proposer un accès aux soins à l’ensemble des villageois dans de bonnes conditions sanitaires.

Les études et la commande du matériel avait déjà été réalisés par deux retraités et vétérans de l’association, Guy Pedron et Bernard Lamour, avant que je n’arrive sur le projet. Ils ont commandé l’ensemble des équipements auprès d’une entreprise local située dans la capitale Lomé. Nous sommes donc partis à trois, avec Guy et Bernard, en février 2022.

Quand nous sommes arrivés notre première mission a été de vérifier que tout le matériel était en bon nombre et en bon état.

Nous logions dans un centre d’hébergement à 30 min du village de Goka Kope.

Le village est équipé d’une école primaire et d’un jardin d’enfants. Ils accueillent 230 élèves dont la moitié sont des filles. Un centre de soin était en cours de construction au moment de notre mission.

Nous avons installés 6 panneaux solaires et la panoplie de contrôle dans le bâtiment principal. Notre travail allait jusqu’à l’installation de l’ensemble de la distribution électrique intérieure (prise, ampoule). Cette installation a été dimensionnée pour alimenter l’ensemble des bâtiments de l’école et du centre de soin.

Vos impressions ?

Je garde de très bons souvenirs de cette mission. Nous avons été très bien accueillis par le chef du village, les instituteurs, et les villageois.

J’ai été très émue de voir autant d’entrain auprès des villageois de venir observer et de participer aux travaux. Ils étaient nombreux tous les jours à revenir avec nous. Ils étaient curieux d’apprendre comment installer l’ensemble des équipements.

Il était assez facile de discuter avec les hommes, mais quasi impossible avec les femmes qui ne parlaient pas français, hormis les deux institutrices.

Un autre aspect qui m’a interpellé, mais ce de manière plus générale, c’est la pollution des sols avec la dispersion de sacs plastiques de toutes sortes, partout même dans la brousse. Il y a un grand travail de sensibilisation à faire auprès de la population pour nettoyer et créer un service de déchets.

Enfin j’ai été impressionnée de voir l’organisation de l’Association, l’encadrement qu’on avait pour mener à bien cette mission dans de bonnes conditions. Je me suis sentie en confiance en quittant la France et fière d’avoir quittée le Togo en laissant une installation en fonction.

Qu’est-ce que tu attends de la Fondation ENGIE ?

C’est tout à fait ce genre d’actions que j’attends de la part de la Fondation ENGIE. Permettre à chacun d’avoir un accès aux énergies et de mettre à disposition de tous des énergies les plus vertueuses possibles c’est ce qui me motive, et j’en ai d’ailleurs fait mon travail quotidien.

On œuvre aujourd’hui à réduire nos consommations d’énergies mais nous ne pouvons pas oublier que certains n’ont pas d’accès tout court à ce confort, et c’est aussi à nous de les aider à développer des moyens de production d’énergie verte et autonome.

Permettre aux salariés d’ENGIE de participer à ce genre d’actions est pour moi une réelle motivation.


Le Palais de Tokyo et la Fondation ENGIE : promouvoir le mieux-être par l’art et l’accès à la culture pour tous.

Au cœur de Paris, le Palais de Tokyo est le plus grand centre d’art contemporain d’Europe. C’est un lieu qui offre l’opportunité de découvrir l’univers et les œuvre des créateurs artistiques de notre temps.

Le Palais de Tokyo s’engage en faveur d’une culture durable et fait des enjeux écologiques et sociétaux une des priorités de son fonctionnement et de sa programmation.

Depuis plus de 10 ans, la Fondation ENGIE est partenaire du Palais de Tokyo, car elle a pour conviction que la culture occupe une place essentielle dans la vie de chacun. Permettre l’accès à la culture pour tous, c’est offrir l’opportunité de découvrir un autre univers, un nouveau moyen de s’exprimer, d’échanger…

En 2022, la Fondation ENGIE a renouvelé une nouvelle fois son engagement, en apportant son soutien aux programmes Educalab, Palais Partagé, YACME, Open Palais et Palais Regain au sein du Cercle Art & Société.

C’est un projet ambitieux qui regroupe des actions de médiation solidaire, répartis dans 2 saisons d’expositions :

  • Début 2022 – 13 mars 2022 « Six continents ou plus »
  • 15 avril 2022 – 04 septembre 2022 « Réclamer la terre »

Chiffres clés

Les cinq différents programmes de la médiation culturelle solidaire du Palais de Tokyo ont permis d’ccueillirplus de 9 000 personnes en 2022.

  • 2 554 personnes ont bénéficié des programmes de médiation solidaire dans le cadre de la saison « Six continents ou plus »
  • 6 532 personnes ont bénéficié des programmes de médiation solidaire dans le cadre de la saison « Réclamer la terre »

A travers ces saisons, le Palais de Tokyo a proposé cinq programmes de médiation solidaire pour l’inclusion, l’éducation et le mieux-être par l’art :

  • Palais Partagé programme visant différents publics du champ social. Chaque atelier proposé s’appuie sur les artistes et les œuvres exposés au Palais de Tokyo lors de la saison d’expositions en cours.
  • Palais Regain programme visant notamment à sensibiliser la jeunesse en situation de précarité à la question écologique grâce aux œuvres permanentes à caractère relationnel du Palais de Tokyo (le Jardin aux habitants et le Jardin sauvage)
  • Open Palais en partenariat avec le Pass Culture, ce programme accueille un public diversifié de la jeunesse francilienne, avec comme objectif de gommer la fracture territoriale et sociale sur le temps du loisir culturel (démarche individuelle)
  • Educalab série d’ateliers de médiation sur le temps long, en lien avec la programmation culturelle, visant les publics scolaires. Sont donc intégrés dans ce calendrier les programmes de médiation visant l’éducation en zones prioritaires (ex académie de Créteil, académie de Versailles, REP ou, par le programme Educalab PJJ pour les jeunes sous protection judiciaire
  • YA C M E programme transversal ayant pour objectif de proposer à des publics prioritaires des ateliers animés et crées par des jeunes artistes en insertion professionnelle Le premier cycle de ce nouveau programme a eu lieu dans le cadre de « l’été culturel et apprenant » du programme Palais Partagé en 2021 mais il a vocation à s’appliquer à l’ensemble des actions de médiation du Palais de Tokyo

La Fondation ENGIE accompagne le Palais de Tokyo pour le développement de ces cinq programmes de médiation et contribue ainsi à donner accès à la programmation du Palais de Tokyo au plus grand nombre : enfants, adolescents et familles isolées ou en situation de précarité, personnes migrantes, personnes en situation de handicap (physique, psychique ou mental).


La Fondation ENGIE aux côtés d’EMMAÜS France pour lutter contre la précarité énergétique.

Ce 24 novembre marque la 2 ème édition française de la « Journée nationale de la lutte contre la précarité énergétique ». Une journée lancée à l’initiative des organismes impliqués dans la prévention de la précarité énergétique, la lutte contre l’exclusion et réchauffement climatique, face à un défi fort :

Aujourd’hui, ce sont en effet 12 millions de personnes en France qui sont en situation de précarité énergétique d’après l’Observatoire National de la Précarité Energétique.

Selon l’agence de la transition écologique, « est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’adaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. »

La Fondation ENGIE s’engage, à travers son axe lutte contre les précarités-insertion, sur cette cause en soutenant le développement de projets de proximité ancrés dans les territoires, qui ont à la fois un impact social et un impact environnemental.


Focus sur le partenariat historique de la Fondation d’entreprise ENGIE avec EMMAÜS France pour lutter contre la précarité énergétique

Depuis plus de 15 ans, le groupe ENGIE et la Fondation ENGIE sont partenaires du Mouvement Emmaüs pour lutter contre la précarité énergétique, et a soutenu près de 300 projets.

En 2022, la Fondation ENGIE a ainsi soutenu 8 projets contribuant à la maîtrise des coûts énergétiques des communautés d’EMMAÜS FRANCE et à la réhabilitation, rénovation ou construction de locaux d’habitation et d’activité  :

  • réalisation d’un audit énergétique pour donner des recommandations pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments
  • aide financière à la réalisation d’un projet en lien avec les économies d’énergie, dans le cadre d’une rénovation ou réhabilitation d’un bâtiment existant ou d’une construction d’un bâtiment neuf
  • installation d’équipements performants (d’une chaudière, de la ventilation et la climatisation, de l’éclairage…)
  • isolation des parois et les menuiseries double vitrage
  • accompagnement vers les énergies renouvelables (solaire thermique ou photovoltaïque, géothermie, …)

Les chiffre clés du partenariat :

  • 15 ans de partenariat
  • 6,9M d’euros de soutien accordés au Mouvement Emmaüs
  • Près de 300 projets Emmaüs ont bénéficié d’un soutien du groupe ENGIE
  • 1er partenariat pour Emmaüs France avec une grande entreprise


Focus sur deux projets soutenues

La communauté d’Angers : des anciens locaux vétustes et non chauffés

La communauté d’Angers compte 6 salariés, 60 compagnes/compagnons et 120 bénévoles qui opèrent sur 2 sites : le site de Saint-Jean-de-Linières et l’espace de vente « Emmaüs Saint Serge », située rue Vaucanson à Angers.

Depuis 2020, elle développe également une ferme maraichère, Graine d’Emmaüs, afin de produire des légumes et des petits fruits pour la cuisine de la communauté, qui assure près de 50 000 repas par an. La communauté vise une auto-alimentation en légumes et petits fruits d’ici 3 ans.

En 2019, la communauté d’Angers a entamé des études sur un projet important de requalification et d’extension de ses locaux de son site de Saint-Jean-de-Linières : extension et réfection de son restaurant communautaire, construction d’une nouvelle salle de vente et aménagement de nouveaux ateliers de tri et de réparation, plus fonctionnels, dans un bâtiment existant.

La Fondation ENGIE a accompagné le projet de requalification et d’extension du site de Saint-Jean-de-Linières pour améliorer les conditions de travail de compagnes et compagnons ainsi que l’accueil du public en soutenant : le diagnostic énergétique, pour étudier la faisabilité de géothermie pour chauffer des ateliers et les travaux de géothermie pour chauffer.

Le comité d’amis d’Emmaüs Pontarlier

Le comité d’amis Emmaüs Pontarlier situé en Bourgogne Franche Comté dans le Doubs, compte 11 salariés et 155 bénévoles et se compose de 3 bâtiments : une salle de vente bric-à-brac, un dépôt avec les bureaux et un ancien hangar industriel acheté récemment.

Des études ont montré que cet hangar avait un certain nombre de dysfonctionnements quant à l’organisation générale des espaces. Pour le comité, il était important de le rendre plus adapté à la création d’ateliers et à l’accueil du public. De plus, cet ancien bâtiment avait besoin d’importants travaux de remise aux normes et d’optimisation des conditions de travail des salariés et bénévoles.

Sur l’ensemble du projet du comité d’amis d’EMMAÜS Pontarlier, la Fondation ENGIE s’est engagée à soutenir la réalisation des travaux de rénovation de l’entrepôt (isolation, menuiseries extérieures, climatisation, ventilation) afin d’optimiser et d’étendre les activités de de la communauté.

A propos de la Fondation ENGIE

Créée en 1992, la Fondation d’entreprise ENGIE inscrit son action dans l’ambition de contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Aide d’urgence aux populations touchées par des catastrophes, Aide à l’enfance, & Education – Biodiversité & accès à l’énergie – Lutte contre la pauvreté et Insertion : les quatre grandes priorités de la Fondation répondent à une exigence: prendre soin de la vie et de notre planète, répondre aux besoins des populations fragilisées ou éloignées. Chaque année, elle accompagne plus d’une centaine de projets à travers le monde. Avec 52% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2022, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. Soutenir des projets à impact, participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 et porter la raison d’être d’ENGIE – « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement » – c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.

A propos d’Emmaüs France

Le mouvement Emmaüs a été créé en 1949 par l’abbé Pierre, homme à la combativité hors normes, pour lutter contre la précarité et venir en aide aux plus déshérités d’entre nous.

Aujourd’hui, l’association Emmaüs France fédère un réseau de 298 structures Emmaüs en France qui accueil, soutient, et accompagne sur le territoire des personnes exclues du système au sein :

  • Des communautés sont des lieux d’accueil, de vie, d’activité et de solidarité, qui fonctionnent sans aucune subvention et uniquement grâce à la récupération d’objets. Il y en a aujourd’hui 122.
  • Des structures d’accueil, d’hébergement et de logement, on en compte 19.
  • Des SOS Familles Emmaüs, soutiennent les ménages en situation de précarité financière, 60 SOS Familles Emmaüs.
  • Des comités d’amis, ont les mêmes activités que les communautés. Ils sont 42 répartis sur le territoire français.
  • Des structures d’insertions, mènent une action d’insertion sociale et professionnelle originale, elles sont 52 en France.

Le Mouvement Emmaüs, est aussi un laboratoire d’innovations sociales qui cherche de nouvelles solutions pour favoriser l’inclusion. Ainsi, qu’un front engagé qui combat les inégalités et milite pour la justice sociale (défense des droits des exclus).


L’OFB et la Fondation ENGIE, partenaires pour promouvoir et sauvegarder la biodiversité au cœur des territoires

A l’occasion du Salon des Maires ce mercredi 23 novembre, Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration  et de la Fondation ENGIE et Pierre Dubreuil, directeur général de l’Office français de la biodiversité, ont signé un partenariat pour soutenir deux programmes en faveur de la biodiversité dans les territoires : l’Atlas de la biodiversité communale (les ABC de la biodiversité) et un réseau pour la préservation de l’herbier de posidonies.

Allain Bougrain Dubourg Président de la LPO, Pierre Dubreuil Directeur général de l’OFB, Jean-Pierre Clamadieu Président du Conseil d‘administration d’ENGIE et Président de la Fondation ENGIE et Mickael Weber Président de la Fédération des parcs naturels régionaux de France

L’OFB travaille étroitement avec les acteurs des territoires, notamment les communes et intercommunalités de métropole et des Outre-mer. Son action à l’échelle nationale se décline et est mise en œuvre de façon opérationnelle au niveau local via ses directions régionales sur tout le territoire français. La Fondation ENGIE consolide donc son engagement en faveur de la biodiversité territoriale en accompagnant le développement de deux actions de proximité développées par l’OFB : les Atlas de la biodiversité communale et le « Mediterranean Posidonia Network ».


Les Atlas de la biodiversité communale (ABC), une démarche innovante et prometteuse

Depuis 2017, l’OFB lance chaque année un appel à projets afin d’aider financièrement les communes et les « structures intercommunales » dans la réalisation de leur ABC.

Un Atlas de la biodiversité communale est une démarche qui permet à une commune, ou une « structure intercommunale », de connaître, de préserver et de valoriser son patrimoine naturel. C’est un inventaire des milieux et espèces présents sur un territoire donné. Il implique l’ensemble des acteurs d’une commune (élus, citoyens, associations, entreprises….) en faveur de la préservation du patrimoine naturel. La réalisation de cet inventaire permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.

Un ABC est donc un outil d’information et d’aide à la décision pour les collectivités, qui facilite l’intégration des enjeux de biodiversité dans leurs démarches d’aménagement et de gestion.

Carte des Atlas de la biodiversité communale soutenus par l’OFB / juin 2022

Cette année, pour la 6ème édition, plus de 140 structures communales et intercommunales porteuses de projets ont répondu à l’appel à projets pour s’engager dans la réalisation d’un ABC. 47 projets, concernant près de 400 communes, ont été retenus. En 5 ans, 2 796 communes se sont impliquées dans un ABC et 385 projets ont été menés en métropole et dans les Outre-mer.

Consultez la carte des ABC

Préserver l’herbier de posidonies, écosystème clef du bassin méditerranéen

La posidonie (Posidonia oceanica) est une plante marine dont l’aire de répartition naturelle se trouve dans la mer Méditerranée. L’habitat qu’elle constitue est le support d’une biodiversité exceptionnelle et d’une forte productivité.

Quelques faits intéressants sur la posidonie :

  • 25 % des espèces animales observées y sont présentes ;
  • Elle est un puit de carbone (1cm² d’herbier relâche 14L d’oxygène par jour) ;
  • Elle protège également les plages de l’érosion en atténuant les houles ;
  • Elle purifie l’eau en filtrant les matières en suspension.

La posidonie a donc un rôle important mais c’est une ressource fragile. Sa croissance étant très lente (1 mètre par siècle en dehors de toute pression), elle est particulièrement vulnérable. Par ailleurs, une fois détruit, il est impossible à ce jour de restaurer ce type d’habitat.

Strictement protégés au niveau français, européen et international, les herbiers de posidonies ont régressé de 10 % depuis un siècle et subissent des pressions d’origines diverses : aménagements côtiers, chalutage, mouillage, etc.
Le 30 septembre 2020, l’OFB a lancé un réseau méditerranéen pour la posidonie nommé « Mediterranean Posidonia Network », réunissant diverses structures du bassin méditerranéen, ainsi que la Commission européenne.
Les objectifs de ce réseau sont de définir et de mettre en œuvre un plan d’action à l’échelle de la Méditerranée pour protéger la posidonie et ainsi réduire les menaces qui pèsent sur elle.

Des actions menées à différents niveaux :

  • Connaissance scientifique de la posidonie, sa distribution, les pressions et les impacts.
  • Outils de protection (notamment réglementaires) qui existent actuellement et nouveaux outils.
  • Services d’éco-amarrage et d’ancrage comme alternatives pour les utilisateurs de bateaux.
  • Sensibilisation à l’importance de la posidonie aux niveaux local, national et international.

A l’heure où les collectivités font face à des défis environnementaux internationaux, le soutien de partenaires d’envergure tels que la Fondation ENGIE permettent à l’OFB de poursuivre son action dans les territoires.


Journée internationale des droits de l’enfant

Le 20 novembre 1989, les droits de chaque enfant du monde sont reconnus par la Convention internationale aux droits de l’Enfant (CIDE) adoptée par l’Assemblé Générale de l’ONU. Cette convention, ce texte international met en avant quatre principes fondamentaux de l’enfant : le droit de vivre, survire et se développer ; l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination ainsi que le respect des opinions de l’enfant.

Depuis ce jour, le 20 novembre a été désigné comme la journée internationale des droits de l’enfant. En cette journée, nous célébrons les projets, les actions réalisées pour faire avancer les droits de l’enfant. Car les enfants sont à la fois les plus vulnérables et l’avenir de notre société.

Selon l’UNESCO, 244 millions d’enfants (âgés de 6 à 18ans) ne vont toujours pas à l’école en 2022.

Depuis 30 ans, la Fondation ENGIE se mobilise en faveur des enfants les plus vulnérables en soutenant des projets ayant un impact dans leur vie, via :

  • L’accès à l’éducation, la culture et la santé,
  • L’accès à l’énergie et aux biens essentiels, car sans énergie il n’y a pas d’écoles, d’hôpitaux, d’eau potable..,
  • L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté, afin de permettre une activité économique favorable au développement de la communauté.

Depuis sa création, plus de 200 000 enfants ont été accompagnés par des projets soutenus par la Fondation ENGIE.

La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.

Mission d’électrification de l’établissement scolaire et du futur centre de soin du village de Goka Kope au Togo

En février 2022, une équipe de 3 volontaires de l’ONG interne Energy Assistance du Groupe ENGIE, accompagnée par l’association Solidarité Enfants du Togo ont travaillé ensemble pour le développement du village de Goka Kope au Togo.
Leur mission était d’électrifier une école maternelle et primaire grâce à une installation autonome solaire photovoltaïque dans ce village.
L’installation des 6 panneaux solaires en toiture pour une puissance totale de 1 620Wc a donné l’accès à l’électricité aux deux écoles qui accueillent 203 élèves dont 102 filles.
Dans un futur proche, cette installation permettra au centre de soin en cours de construction de bénéficier d’un accès à l’électricité.

Pour la Fondation ENGIE, l’énergie est un droit pour tous.

© Energy Assistance

La Fondation ENGIE soutient les projets d’Energy Assistance et l’engagement des collaborateurs du groupe ENGIE, qui par des projets d’accès à l’énergie permettent de créer un environnement de croissance pour les enfants les plus vulnérables.

Des écoles connectées au Bangladesh

La Fondation accompagne son partenaire historique, Friendship avec le programme « écoles connectées » garantissant un accès équitable à l’éducation pour les élèves de écoles des chars notamment avec l’installation de panneaux solaires et l’accès à internet.

Ecoles connectées : un projet qui connecte des collèges et lycées français avec des écoles secondaires du Bangladesh pour échanger sur le sujet de la transition énergétique.

La Fondation ENGIE a la certitude que cette ouverture au numérique permettra aux élèves de comprendre et d’appréhender des enjeux globaux et d’avoir un accès plus égal aux connaissances.

Le projet Ecoles Connectées encourage les élèves à partager des solutions innovantes pour faire face au changement climatique : adaptations logistiques ou comportementales, changement de pratiques et de modes de vie etc. En se positionnant sur ces questions, ils pourront devenir des acteurs du changement, en sensibilisant la société civile (camarades, parents, associations…).

Entre janvier et juin 2022, 8 écoles secondaires, équipées en connexion internet et ordinateurs, ont participé à cinq sessions d’échanges avec 8 écoles françaises. La session 2022 a également été un succès, salué par le Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et reconnu par l’Agence française de Développement, nouveau partenaire de ce programme pédagogique pour 3 ans.

Les chiffres clés du programme

Chaque année :

  • 20 écoles en France et au Bangladesh connectées
  • Plus de 150 élèves au Bangladesh, 300 en France en correspondance
  • 30 professeurs et responsables pédagogiques impliqués
  • 5 sessions d’échanges, dont 2 rencontres interactives

Pour l’année 2023, Friendship et les écoles ont de nouvelles perspectives de développement avec :

  • La construction d’une salle informatique dans 6 nouvelles écoles du projet,
  • L’achat de 11 panneaux solaires
  • L’approvisionnement de fournitures de bureau complémentaires pour 3 écoles.


Insertion professionnelle et Transition écologique au Campus Versailles, grâce à la Fondation ENGIE

©didier-saulnier

Comment revaloriser les métiers d’art et du patrimoine, redonner à des filières d’excellence une visibilité internationale, transmettre les savoirs, favoriser l’emploi, mais aussi intégrer des problématiques fortes comme la transition écologique ? C’est cette ambition qui est au cœur du projet pilote « le campus Versailles » logé dans les écuries royales de Versailles. Un projet qui a pu voir le jour grâce à la mobilisation du château, du rectorat, de l’université, de la région, et de plusieurs partenaires, dont la Fondation ENGIE.

La Fondation ENGIE s’est engagée, dès le début, aux côtés du Campus Versailles pour soutenir les programmes d’accompagnement et d’insertion des jeunes ainsi que les projets d’accélération de la transition écologique dans les métiers du patrimoine et de l’artisanat.

Inauguré en novembre 2021 au cœur de la Grande Ecuries du roi du château de Versailles, le Campus Versailles est un pôle de formation et d’innovation au service du renouveau des métiers du patrimoine et de l’artisanat d’excellence.

Initiative conjointe du Château de Versailles, de l’Académie de Versailles, de CY Cergy Paris Université et de la Région Ile-de-France, il porte l’ambition de favoriser l’insertion professionnelle des apprenants, en développant des formations innovantes, en créant un espace de mutualisation et de partage entre entreprises, artisans et acteurs de la formation, et en faisant rayonner les métiers, les parcours et les perspectives.

1 450 jeunes touchés par les dispositifs d’orientation et d’insertion professionnelle

Le Campus Versailles a, tout au long de l’année scolaire 2021-2022, développé un programme ambitieux de formations, de dispositifs d’orientation, de projets et d’événements en son lieu pilote.
Grâce à l’implication des équipes, des partenaires et de professionnels engagés, cette première année a permis de toucher un large public parmi lesquels 2000 jeunes ont été engagés.

Orientation et insertion professionnelle :

©DR Campus Versailles

  • 350 élèves accueillis lors des « Lundis de la Voie Pro » : décryptage d’une filière et rencontres avec les professionnels
  • 500 élèves accueillis ou touchés via les visites et projets de classes au Campus ou dans les établissements partenaires exemple programme Manufacto : travail d’une année avec un artisan
  • 550 jeunes touchés lors des forum, portes ouvertes, etc. rencontre de professionnels et d’entreprises pour découvrir leurs métiers et les formations pour y accéder
  • 15 jeunes accueillis lors d’un premier apprenti-meeting : rencontre des professionnels et d’entreprises (8) pour obtenir un contrat d’apprentissage
  • Mentorat : 34 jeunes suivis durant un an par un mentor, professionnel de la société civile

88 apprenants formés aux enjeux de la transition écologique

Dans les Diplômes Universitaires hébergés par le Campus Versailles, la formation à la transition écologique est une dominante et une matière transverse des enseignements :
Les jeunes ont également été sensibilisés au durable lors de 6 chantiers école et d’une semaine en résidence au Campus de la transition écologique (Forges, Seine-et-Marne).

Le Campus forme les enseignants et formateurs aux nouveaux enjeux écologiques : 30 enseignants formés sur le sujet « Patrimoine et transition écologique ».

Le prochain Rendez-Vous

Du 17 au 19 novembre 2022, le Campus Versailles organise FAIRESPECTIVES, un festival inédit dédié à la durabilité dans les métiers d’art et du patrimoine. Pendant 3 jours, débats, ateliers et démonstrations donneront à voir, à comprendre et à essayer les solutions et les projets d’artisans d’excellence engagés dans la transition écologique.

Cet événement s’adresse aux professionnels mais aussi à tous ceux qui cherchent à s’inspirer, à échanger et à découvrir des exemples concrets pour transformer nos modes de vie au regard de la nouvelle donne climatique, environnementale et sociale.

En savoir plus

©DR Campus Versailles

En 2022-2023, le campus Versailles souhaite amplifier son action : valoriser l’engagement des métiers d’art et du patrimoine dans la transition écologique, proposer des temps d’échange, d’apprentissage et de convivialité pour le grand public et initier des rencontres entre jeunes et artisans notamment avec le projet d’une licence professionnelle « artisans du vivant » sur les filières de matériaux bio-sourcés. Le cursus serait développé avec les chaires biodiversité́ et ecoquartiers et villes durables de CY Cergy Paris Université.


De l’énergie pour les écoles au Bangladesh avec FRIENDSHIP

©Friendship

L’organisation Friendship, réseau international d’ONG, né au Bangladesh en 2002, intervient auprès des populations les plus vulnérables du pays pour les accompagner et favoriser leur accès aux services vitaux (santé, éducation, énergie, adaptation au climat et droits citoyens) avec des projets de développement et dans des contextes d’urgence.

Depuis 2015, Friendship a lancé un programme d’enseignement secondaire pour les communautés les plus isolées, leur donnant accès au programme national grâce à la projection de vidéos éducatives d’enseignants de la capitale. Les élèves sont suivis et épaulés dans leur apprentissage par des encadrants pédagogiques recrutés au sein même des communautés.

En 2020, la crise du COVID 19 et l’annonce des fermetures des classes jusqu’au 24 janvier 2021, ont brusquement arrêté la mise en place et la progression de ce projet. Les étudiants se sont retrouvés dans un isolement plus strique qu’avant la crise sanitaire.

La Fondation accompagne son partenaire historique, Friendship avec le programme « écoles connectées » garantissant un accès équitable à l’éducation pour les élèves de écoles des chars au moment de la réouverture des écoles fermées pour cause de crise sanitaire COVID-19 notamment avec l’installation de panneaux solaires et l’accès à internet.

Ecoles connectées : un projet qui connecte des collèges et lycées français avec des écoles secondaires du Bangladesh pour échanger sur le sujet de la transition énergétique.

La Fondation ENGIE a la certitude que cette ouverture au numérique permettra aux élèves de comprendre et d’appréhender des enjeux globaux et d’avoir un accès plus égal aux connaissances.

Le projet Ecoles Connectées encourage les élèves à partager des solutions innovantes pour faire face au changement climatique : adaptations logistiques ou comportementales, changement de pratiques et de modes de vie etc. En se positionnant sur ces questions, ils pourront devenir des acteurs du changement, en sensibilisant la société civile (camarades, parents, associations…).

Entre janvier et juin 2022, 8 écoles secondaires, équipées en connexion internet et ordinateurs, ont participé à cinq sessions d’échanges avec 8 écoles françaises. La session 2022 a également été un succès, salué par le Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et reconnu par l’Agence française de Développement, nouveau partenaire de ce programme pédagogique pour 3 ans.

Les chiffres clés du programme

Chaque année :

  • 20 écoles en France et au Bangladesh connectées
  • Plus de 150 élèves au Bangladesh, 300 en France en correspondances
  • 30 professeurs et responsables pédagogiques impliqués
  • 5 sessions d’échanges, dont 2 rencontres interactives

Pour l’année 2023, Friendship et les écoles ont de nouvelles perspectives de développement avec :

  • La construction d’une salle informatique dans 6 nouvelles écoles du projet,
  • L’achat de 11 panneaux solaires
  • L’approvisionnement de fournitures de bureau complémentaires pour 3 écoles.

Les objectifs 2023 du programme

  • 250 élèves bangladais auront consolidé leurs compétences dans l’utilisation des outils digitaux et en compétences en langue anglaise en participant aux échanges
  • 480 jeunes (français et bangladais) auront participé à la réalisation de vidéos et documents multimédias sur le sujet de l’adaptation au changement climatique
  • 22 professeurs de 11 établissements français auront renforcé leurs connaissances sur les méthodes éducatives sur le changement climatique
  • 480 (français et bangladais) auront étendus leurs connaissances sur les innovations d’adaptation au changement climatique
  • 480 jeunes (français et bangladais) auront sensibilisé leur entourage aux problématiques du changement climatique dans les pays du projet