Electrification d’un Centre de Formation à Madagascar - témoignage
Emblématique du programme Schools Lights and Rights à Madagascar, un nouveau projet d’électrification vient de se concrétiser : le Centre de formation de Soanindrariny, géré par AED-Kareen Mane, association membre de La Voix de L’Enfant et l’association malgache CLE, a été électrifié par Energy Assistance France (EAF). A l’occasion de la Journée Mondiale du Bénévolat, la Fondation ENGIE est fière de mettre en avant l’engagement de ses partenaires et des volontaires d’Energy Assistance France.
Le contexte de crise sanitaire rendait jusqu’à présent la mission impossible. Mais le 17 novembre dernier, après une année d’étude technique et de faisabilité, les équipes d’EAF ont enfin pu se rendre sur le terrain afin de mettre en œuvre l’opération. Patricia THAMON, chef de projet chez ENGIE et volontaire EAF, nous partage son expérience.
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Ingénieure de formation, Patricia est chef de projet chez ENGIE Solutions depuis 5 ans. Son quotidien : accompagner des clients industriels à trouver des solutions pour diminuer leur consommation d’énergie. Franco-malgache engagée, elle décide en 2019 de mettre ses compétences techniques et son énergie au service de projets solidaires avec Energy Assistance France.
Aujourd’hui, elle revient tout juste de sa première mission.
« J’avais exprimé mon intérêt pour partir en mission pour EAF il y a quelques temps, mais tout était en stand-by avec la crise sanitaire. La réouverture des frontières a permis à EAF de lancer 3 missions mi-novembre. A peine un mois avant le départ, il y a eu un désistement dans une équipe : quand on me l’a proposé, j’ai tout de suite dit oui ! »
C’est de cette façon que Patricia a rejoint le projet, sous la direction de Jérôme FOURNET, volontaire aguerri. A leurs côtés, Emma-Louise CHAUDRON, qui travaille chez ENGIE dans le domaine de la communication, et Jean-Marc LONGO, électricien retraité aux compétences techniques hors pair.
« Cette mixité dans l’équipe, d’avoir des profils aussi différents, c’était vraiment génial ! »
Patricia souligne également les qualités pédagogiques de Jérôme : « J’ai appris énormément de choses. J’ai l’habitude de travailler dans un contexte industriel, mais je n’avais jamais eu à câbler des installations, gérer l’installation de batteries… Il a été top. »
Les missions terrain, c’est aussi s’adapter à l’absence de certains matériels, se débrouiller pour trouver des solutions quand tout ne se passe pas comme prévu.
« Le projet a permis l’électrification du centre de formation : ils disposent maintenant d’éclairage, de prises pour le matériel informatique et la recharge de téléphones portables. Il n’y a rien à proximité : le point le plus proche, c’est Antsirabe à 30 km… Nous avons également installé une pompe solaire qui fiabilise l’accès à l’eau. Cette eau sert à la fois pour la consommation usuelle et pour l’agriculture et l’élevage qui complètent les enseignements théoriques. »
Les activités de ce centre de formation sont de plusieurs ordres : formation continue pour les jeunes et les adultes, mais aussi enregistrement à l’état civil des « enfants fantômes » pour leur donner une identité légale, garante du respect de leurs droits.
Patricia souligne l’engagement et le professionnalisme de Valentine, qui gère le centre. « L’organisation était au top, elle a libéré des personnes pour venir en appui et s’assurer que tout se passe bien. Au-delà de ça, une personne vraiment remarquable ! »
L’implication de Riri, Pierre et Niry qui ont été formés pour gérer la maintenance et l’entretien de l’installation par la suite est exemplaire. « Le jour de l’inauguration, c’est Pierre qui a présenté l’ensemble des équipements : il était au point ! » Le transfert de compétence est un point clé de la conduite des projets EAF : visiblement, une réussite !
Pour faciliter le suivi, une nouveauté : le monitoring à distance. « Depuis chez moi, je peux suivre le fonctionnement de l’installation, détecter les anomalies, … ça permet de réagir rapidement en cas de problème. »
Patricia revient particulièrement enthousiaste et motivée à s’engager sur d’autres missions pour EAF, que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays.
« Je trouve vraiment super qu’une entreprise comme ENGIE donne l’opportunité à ses salariés de partir pour ce type de mission. Ça donne beaucoup de sens à mon travail de tous les jours. C’est à la fois enrichissant et gratifiant. »
Pour en savoir plus sur Energy assistance :
Pour découvrir le programme Schools Lights and Rights :
Journée mondiale de l’énergie
L’énergie pour tous au cœur des engagements de la Fondation ENGIE
Plus de 800 000 bénéficiaires en 10 ans
Dans le monde, 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’énergie et/ou aux biens essentiels. Est-il cependant raisonnable de développer l’accès à l’énergie pour tous, dans un contexte où les équilibres écologiques et la biodiversité sont aujourd’hui menacés ? Pour la Fondation ENGIE, la réponse ne fait pas de doute : oui, l’énergie est un droit pour tous ! Car sans énergie, il n’y a pas d’accès à l’eau potable, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas ou peu d’activité économique.
Mais ce déploiement de l’énergie pour tous ne peut se faire sans conscience écologique. Pour préserver l’environnement, il est indispensable de privilégier des sources d’énergies propres… et de sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux. C’est tout le sens de l’engagement de la Fondation ENGIE en faveur de l’accès à l’énergie pour tous et de la biodiversité.
En 2021 encore, la Fondation ENGIE, ses valeurs et ses engagements s’inscrivent dans la raison d’être d’ENGIE en engageant toutes ses forces humaines sur le terrain. De cette volonté commune sont ressortis 5 objectifs dans le cadre du nouveau mandat 2020-2025 :
– Build – construire dans la durée : Nous sommes convaincus que les efforts d’un jour resteront pour toujours. Distributions de lampes solaires, installation de panneaux photovoltaïques ou d’hydroliennes, tous nos efforts s’inscrivent systématiquement dans la durée. L’installation n’est que la ligne de départ d’un long marathon pour le climat. C’est ensuite que le suivi scrupuleux de chaque projet que nous mettons en place garantit un impact concret dans la durée.
– Share – partager les actions : Nos actions ne prennent tout leur sens que lorsqu’elles sont adressées aux plus déshérités. C’est pourquoi le partage est devenu une véritable philosophie où l’action commune démultiplie l’impact sur le terrain pour créer un « Share Spirit » dont tous les collaborateurs ENGIE sont convaincus.
– Care – prendre soin et être inclusif : Faire, c’est aussi sensibiliser. Pour chaque projet respectueux de l’environnement et des écosystèmes, nous intégrons désormais une dimension pédagogique et didactique pour diffuser auprès de tous les enjeux que représentent l’environnement et les écosystèmes. Dans cet exercice de transparence et d’égalité, la Fondation ENGIE met également l’accent sur la place des femmes dans les programmes soutenus.
– Learn – accès à l’éducation : Éduquer la jeunesse, c’est s’assurer un avenir commun épanoui et c’est bien pour cela que l’aide à l’enfance et à la jeunesse est l’un des axes forts de la Fondation ENGIE. Via l’électrification des écoles, la distribution de lampes solaires ou la formation de techniciens pour créer de l’emploi, la Fondation ENGIE fait rimer « learn » avec « earn » car tout le monde y gagne à aider la jeunesse.
– Assess – mesurer : Pour s’assurer de l’impact de nos actions, nous étudions et mesurons régulièrement nos programmes pour nous assurer de la réelle réussite de chacun. Concrètement, les programmes changent la vie des communautés. Nombre d’emplois créé, taux de réussite des élèves aux examens etc : l’enjeu est de savoir comment les programmes contribuent à l’amélioration des conditions de vie.
Projet emblématique : le 1er village solaire sur l’île de Goynar Potol au Bangladesh avec Friendship
Depuis 2011 avec le soutien de la Fondation ENGIE et d’Energy Assistance France, l’ONG Friendship développe un projet d’électrification rurale durable pour les villages retirés du Bangladesh. Un projet en 5 phases qui prend de l’ampleur cette année avec le déploiement du 1er village solaire sur l’île de Goynar Potol inauguré le 22 aout 2021.
Le village solaire en chiffres
- 3 000 habitants de Goynar Potol ont désormais accès à l’électricité
- 53 kWc d’électricité produite par les panneaux solaires et stockée dans des batteries
- 200 panneaux solaires et 200 batteries installées
Impact de ce programme transverse mêlant accès à l’énergie, insertion pour l’enfance et la jeunesse et accès à l’emploi !
- Grâce à l’électricité produite et stockée, chaque ménage pourra faire fonctionner tous les jours des lampes, des ventilateurs, un téléviseur ou encore un chargeur de téléphone portable.
- La lumière apporte la sécurité la nuit et permet l’accès à la santé
- Les boutiques pourront rester ouvertes le soir et générer de nouveaux revenus pour les commerçants
- Les enfants peuvent étudier le soir et suivre les leçons diffusées à la télévision
- Accès à l’emploi grâce à la formation de techniciens para-solaires à l’utilisation et l’entretien des panneaux solaires
En 10 ans de partenariat avec Friendship, la Fondation ENGIE a contribué à transformer la vie de plus de 515 000 habitants/bénéficiaires en apportant de l’électricité (issue des énergies renouvelables) dans les régions les plus inaccessibles au Bangladesh : Gaibandha, Kurigram, Mymensingh, Satkhira, Patuakhali.
L’engagement des collaborateurs
Créée par les collaborateurs du groupe ENGIE eux-mêmes en Belgique il y a 20 ans, présente en France depuis 2011, Energy Assistance ne cesse depuis de venir en aide aux plus démunis pour leur donner accès à l’énergie. Chaque année, l’aventure humaine se poursuit à travers de nombreuses missions partout dans le monde.
L’engagement emblématique des missions d’Energy Assistance : contribuer à améliorer l’accès à l’éducation par l’accès à l’énergie
A l’occasion des 15 ans d’Energy Assistance France, découvrez l’engagement de leurs volontaires en images !
L’Energie pour l’Hôpital de Panzi fondé par le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, pour venir en aide aux femmes survivantes de violences sexuelles
La Fondation ENGIE soutient le Reengineering des installations électriques de I’hôpital de Panzi en République Démocratique du Congo, ceci en vue de la sécurisation de I‘alimentation électrique, ainsi que d’une augmentation importante de l’efficacité écologique et économiques de I’ensemble des installations et équipements ainsi que la rénovation des blocs opératoires.
Energy Assistance Belgique est en charge de l’aspect électricité (évaluation des besoins, dimensionnement, supervision de l’installation, de la production électrique par panneaux solaires/batteries et de la distribution dans l’ensemble des bâtiments).
Bénéficiaires : 2300 femmes victimes de violences sexuelles opérées chaque année
Programme Energie Maroc, un partenariat GERES – Fondation ENGIE – Energy Assistance France (EAF) pour contribuer à une dynamique d’accélération de la transition énergétique au Maroc
La Fondation ENGIE soutient le renforcement de la filière de production et de distribution de fours à Haute Performance Energétique et le développement des usages productifs de ces fours pour les professionnels aux cotés des volontaires d’Energy Assistance France, en synergie avec le groupe ENGIE notamment ENGIE North Africa.
Le programme vise également la mise en place d’un réseau de vente féminin pour permettre une diffusion plus massive de ces fours et créer des emplois verts.
Ecole de Ndiao Bambaly – Région de Kaolack, Sénégal – avril 2021
Dans la région de Kaolack, au Sénégal, une nouvelle école a bénéficié de lampes solaires Lagazel au printemps 2021 avec grâce aux équipes d’Energy ASSITANCE France et à la Fondation ENGIE : l’école de Ndiao Bambaly.
5 stations de charge collective ont été installées par les bénévoles de l’association Energy Assistance France, en coopération avec Horizons Sahel, une structure bien implantée localement. Ce sont au total 250 lampes qui ont sont aujourd’hui en circulation, prêtées aux écoliers de toutes les classes.
Ces derniers les utilisent de manière quotidienne et les ramènent à l’école régulièrement pour qu’elles soient rechargées sur l’une des stations installées dans le bureau du directeur.
- Résultats et impacts positifs
Après un trimestre d’utilisation, les résultats sont déjà probants. En moyenne, le taux de réussite dans chaque classe a progressé de 10 points, tout comme le taux de réussite aux examens de fin de cycle.
Focus sur les projets d’accès à l’énergie
La Fondation ENGIE s’engage aux côtés de The Great Bubble Barrier pour la lutte contre les déchets plastiques au Portugal
La Fondation ENGIE et « The Great Bubble Barrier » ont signé un partenariat pour soutenir la mise en place d’un système innovant de lutte contre les déchets plastiques , une « Bubble Barrier » dans le District de Porto au Portugal. Cette barrière à bulles est une première du genre au Portugal qui sera mise en œuvre d’ici le troisième trimestre 2022. La barrière à bulles pourrait réduire chaque année environ 86 % des plastiques déversés dans l’océan Atlantique en provenance d’une rivière de cette région.
Signature du partenariat par Jean-Pierre Clamadieu, Président de la Fondation ENGIE et Philip Ehrhorn , Chief Technology Officer, Co-Founder de The Great Bubble Barrier
Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE – Vice Présidente de la Fondation NEGIE ; Jean-Pierre Clamadieu Président d’ENGIE – Président de la Fondation ENGIE , Philip Ehrhorn , Chief Technology Officer, Co-Founder de The Great Bubble Barrier et Paulo Almirante Directeur Général Adjoint d’ENGIE
La pollution plastique menace les côtes du monde entier et le Portugal ne fait pas exception. Selon une étude récente, la région de Porto abrite deux des rivières les plus polluées par le plastique au Portugal. Il est urgent de prendre des mesures pour empêcher le plastique de s’écouler dans nos océans. Avec l’installation d’une Bubble Barrier dans la région de Porto, The Great Bubble Barrier pourra s’attaquer au problème au plus près de la source. Dans le même temps, le système vise à sensibiliser les résidents et les visiteurs au problème de la pollution plastique, de sorte que l’impact du projet dépasse le cadre régional. que simplement régional.
La barrière à bulles est une technologie innovante et éprouvée qui crée un rideau de bulles en pompant de l’air à travers un tube perforé au fond de la voie navigable. Le placement en diagonale de la barrière dirige les déchets vers les rives de la rivière qui sont ensuite collectés et retirés. Un premier projet a été mis en œuvre à Amsterdam en 2019 et il est actuellement opérationnel.
Credits The Great Bubble Barrier
Photo du projet réalisé aux Pays Bas
La Fondation ENGIE est fière de soutenir l’innovation au service de la protection de l’environnement et une action au cœur des territoires avec la mise en place de cette nouvelle barrière à bulles et participer ainsi aux efforts pour lutter contre la pollution plastique au Portugal.
Avec ce projet, la Fondation ENGIE renforce son engagement en faveur de la biodiversité et de la protection de l’environnement à travers ce premier projet au Portugal.
Au Portugal, le groupe ENGIE s’est positionné sur le développement des énergies renouvelables, à travers ses filiales, pour contribuer à la neutralité carbone.
À propos de The Great Bubble Barrier :
Fondée en 2017 par 4 individus, The Great Bubble Barrier est une entreprise sociale qui a développé une technologie efficace pour stopper la pollution plastique dans les rivières à l’aide de bulles.
Pour plus d’informations, visitez : www.thegreatbubblebarrier.com
À propos de la technologie :
Les barrières à bulles amènent les déchets à la surface d’une rivière, où le placement en diagonale dirige les déchets vers les rives de la rivière qui sont ensuite collectés et retirés.
Les barrières à bulles capturent le plastique sur toute la largeur et la profondeur d’une rivière et empêchent le plastique de se retrouver dans l’océan sans bloquer le trafic maritime ou entraver la migration des poissons.
La 1ère barrière à bulles à long terme a été installée dans les canaux d’Amsterdam en novembre 2019 et de plus en plus de villes aux Pays-Bas et dans le monde tentent de mettre en œuvre cette solution dans leurs rivières.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis près de 30 ans. Avec 33%% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2021, la Fondation ENGIE s’engage années après années pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et percutants et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Pour préserver l’environnement, il est essentiel de privilégier les énergies propres… et de sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux.
La Fondation ENGIE partenaire de la conférence internationale sur les forêts d’Afrique
La Fondation ENGIE est partenaire de la conférence internationale sur les forêts d’Afrique organisée la Mairie de Paris et le Journal LE MONDE le 6 octobre
La conférence internationale de Paris pour comprendre et préserver la forêt d’Afrique centrale et ses populations rassemblera des acteurs des pouvoirs locaux, des représentants du monde associatif, universitaire et de l’entreprenariat, ainsi que des experts et des grands témoins européens et africains qui appelleront à la nécessité d’agir pour préserver cette région.
Co-organisée avec le Groupe Le Monde, en partenariat avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF), cette conférence s’attachera à mettre en lumière les menaces qui pèsent sur les forêts d’Afrique Centrale, sur les écosystèmes, la biodiversité, mais aussi les populations qui habitent ces espaces. L’objectif est de montrer les solutions mises en œuvre, au niveau local principalement, pour aboutir à un plaidoyer global.
Elle sera articulée autour de plénières et de tables rondes, et portera notamment sur 4 enjeux cruciaux :
- La préservation de la forêt équatoriale africaine et sa biodiversité
- Le rôle central des populations
- La lutte contre le réchauffement climatique
- Le développement de nouvelles pratiques agricoles et alimentaires
De nombreuses personnalités seront conviées à participer et à prendre des engagements en faveur de la préservation des forêts d’Afrique centrale et de ses populations.
Gilles Bœuf, Président du conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité et Administrateur de la Fondation ENGIE, interviendra par vidéo pour conclure la table ronde – Vivre avec la forêt, protéger la biodiversité Exploiter sans détruire.
Un écosystème menacé par la main de l'homme
La forêt d’Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical du monde après la forêt amazonienne. Partagée entre le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie et la Zambie, elle est le deuxième poumon vert de la planète.
En avril, une étude internationale coordonnée par des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a permis de révéler la composition des forêts tropicales d’Afrique centrale et leur vulnérabilité engendrée par le changement climatique et l’exploitation humaine.
Prendre soin de la vie et de notre planète, c’est ce qui anime la Fondation ENGIE depuis près de 30 ans. Avec 24% de ses projets dédiés à l’accès à une énergie renouvelable et durable en 2020, la Fondation ENGIE s’engage année après année en faveur de l’environnement. Objectif ? Participer à des projets ambitieux, impactants et participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Dans le monde, 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’énergie et/ou aux biens essentiels. Est-il cependant raisonnable de développer l’accès à l’énergie pour tous, dans un contexte où les équilibres écologiques et la biodiversité sont aujourd’hui menacés ? Pour la Fondation ENGIE, la réponse ne fait pas de doute : oui, l’énergie est un droit pour tous ! Car sans énergie, il n’y a pas d’accès à l’eau potable, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas ou peu d’activité économique. Mais ce déploiement de l’énergie pour tous ne peut se faire sans conscience écologique.
Pour préserver l’environnement, il est indispensable de privilégier des sources d’énergies propres… et de sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux. En Afrique, la Fondation ENGIE permet l’électrification avec des énergies renouvelables d’écoles au Sénégal, au Cameroun ou d’hôpitaux (Hopital de Panzi en RDC).
Projet LANDES : interview avec Richard RAYMOND
La conservation de la biodiversité convoque différents enjeux, des enjeux naturalistes mais aussi enjeux des sociaux. En effet, certains milieux réputés naturels résultent, de fait, de la combinaison de conditions mésologiques et de pratiques humaines passées ou présentes. C’est le cas des landes littorales à éricacées de La Hague. Ces milieux se sont développés sur des sols oligotrophes battus par les vents où des pratiques agro-pastorales ont limité l’implantation de fourrés. La conservation du bon état écologique de ces habitats demande d’entretenir ces espaces. Le pâturage semble être, théoriquement, la manière la plus adéquate de le faire ; mais sa mise en œuvre se heurte à la difficile articulation entre objectifs naturalistes et impératifs agricoles. De plus, la définition usuelle des landes met en exergue des paysages naturels remarquables dont le caractère repose moins sur l’intérêt naturaliste ou agricole que sur l’absence de signes apparents de gestion. Ces paysages sont ainsi le support de développement de loisirs dit « de nature ». Ainsi, la conservation de cet habitat nécessite d’articuler enjeux environnementaux et enjeux sociaux.
Le projet LANDES vise donc à saisir, à partir d’une situation concrète, les représentations, les pratiques et les attachements propres à chaque groupe d’acteurs impliqué dans la gestion de ces milieux. Ce faisant, nous analyserons, au-delà de la pensée savante, l’intrication de ce qui relève de la Nature et de ce qui est attribué à la Culture, dans les relations que les groupes sociaux entretiennent à leur environnement.
Interview avec Richard RAYMOND
1) En quoi votre travail et vos recherches permettent de mieux comprendre et/ou d'agir sur ces enjeux fondamentaux liés au dérèglement climatique et/ou à la préservation de la biodiversité auxquels nous sommes confrontés ?
La conservation de la biodiversité se heurte fréquemment à différents enjeux sociaux. Ainsi, le récent rapport conjoint de l’IPBES et de l’IPCC publié le 10 juin 2021 et intitulé « Scientific Outcome of the IPBES-IPCC co-sponsored workshop on biodiversity and climate change » met en exergue les synergies possibles entre les réponses aux crises environnementales. Il pointe également l’intérêt de reconsidérer les formes de gouvernance pour engager une approche holiste des rapports à l’environnement. De la même manière, les obligations réelles environnementales introduites par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (art. L. 132-3 du code de l’environnement) dépendent très largement de l’ajustement des pratiques humaines avec des objectifs écologiques. Le projet LANDES vise alors à saisir, à partir d’une situation concrète, les fondements cognitifs (valeurs, savoirs et représentations) et pratiques (usages de ces espaces) des enjeux environnementaux et sociaux de la gestion des landes littorales. Ainsi, il s’agit de révéler l’intrication de ce qui relèverait de la Nature et de ce qui est attribué à la Culture, dans les relations que des groupes sociaux entretiennent à leur environnement. Il sera alors possible de rechercher des modalités d’articulation de ces enjeux sociaux et environnementaux pour répondre, à l’échelle des territoires, aux défis que posent les changements globaux.
2) Le Congrès mondial de la Nature s'est tenu début septembre, y a-t-il un message fort porté par cet événement qui vous a marqué ou des conclusions que vous jugez utiles de retenir ?
Ce que je retiens de ce Congrès est l’engagement de nombreux acteurs, appartenant à des sphères d’action très différentes (États, ONG, entreprises, citoyens, recherche et enseignement, etc.) autour de la recherche de solutions pour répondre à un défi commun.
3) Pouvez-vous nous donner des raisons d’espérer et de nous dire que nous pouvons encore agir face à ces dérèglements ?
L’engagement des différents acteurs présents au Congrès mondial de la Nature ou dans son environnement proche, l’engagement de celles et ceux qui auraient souhaité venir mais qui ne l’ont pas pu, l’engagement des personnes qui ne sont pas venues parce qu’elles estiment qu’il faut aller encore plus loin, encore plus vite face à l’urgence de la crise environnementale, etc., tous ces engagements sont sources d’espoir.
Projet TRANSITIONS : interview avec Emmanuel COHEN & Samuel PAVARD
Dans les pays émergents, l’urbanisation est associée à une diminution de la dénutrition et de la mortalité par les maladies infectieuses, notamment chez les enfants. En revanche, elle expose aussi les populations urbaines à une alimentation plus énergétique et transformée et à des polluants allergènes et cancérogènes en augmentation. Or, l’effet de ces facteurs sur la mortalité adulte demeure peu étudié dans ces pays, même si certains travaux récents en Asie alertent sur un possible milieu urbain plus létal pour les adultes que les milieux ruraux. Le projet TRANSITIONS s’intéresse à cette question sur le continent africain où des pays comme le Sénégal vivent pleinement ces transitions nutritionnelles, épidémiologiques et démographiques, conjointement impulsées par cette dynamique environnementale d’urbanisation rapide. Ces transitions sont associées à une forte morbidité cardiométabolique et cancérologique en ville associée à des niveaux encore hauts de dénutrition et d’états infectieux graves, conduisant à une situation de santé publique inédite : un double fardeau des pathologies préindustrielles infectieuses et postindustrielles chroniques auxquelles doivent faire face les nations en voie d’urbanisation.
L’objectif du projet interdisciplinaire TRANSITIONS consiste par l’analyse de données démographiques, épidémiologiques et socioanthropologiques à évaluer comment une telle mutation des modes de vie agit sur la santé globale de la population sénégalaise. Pour ce faire, on identifiera les groupes les plus touchés par cette dynamique, en fonction de leurs environnements, de leurs normes socioculturelles et de leurs pratiques alimentaires pluriels.
Interview avec Emmanuel COHEN & Samuel PAVARD
1) En quoi votre travail et vos recherches permettent de mieux comprendre et/ou d'agir sur ces enjeux fondamentaux liés au dérèglement climatique et/ou à la préservation de la biodiversité auxquels nous sommes confrontés ?
De manière indirecte, notre recherche permet de rendre compte de l’adaptabilité du mode de vie urbain, en expansion sur toute la planète, sur la santé des populations humaines. Questionner l’adaptabilité de cet environnement urbain pourrait conduire à des politiques alternatives favorisant des modes de vie moins productivistes/consuméristes au sein d’environnements urbains moins édifiés technologiquement. Ceci peut avoir indirectement des effets positifs sur le réchauffement climatique, largement impulsé par l’anthropisation générale des milieux.
2) Le Congrès mondial de la Nature s'est tenu début septembre, y a-t-il un message fort porté par cet événement qui vous a marqué ou des conclusions que vous jugez utiles de retenir ?
Le message fort pour nous est le caractère urgent et global de la réponse face à la crise environnementale grandissante à laquelle nous sommes tous confrontés.
3) Pouvez-vous nous donner des raisons d’espérer et de nous dire que nous pouvons encore agir face à ces dérèglements ?
Il nous faut, selon nous, repenser le rapport que nous entretenons avec la nature et le corps humain – qui est en lui-même une expression de la nature parmi d’autres. Agir conjointement sur les effets néfastes d’une urbanisation productiviste et consumériste grandissante sur les écosystèmes et sur le bien-être des populations humaines – one health/global health – pourrait être la clé de notre salut.
Projet IMAG-ARBRE : interview avec Anne-Caroline PRÉVOT & Axelle GRÉGOIRE
En explorant et mettant en scène les différents imaginaires de l’arbre en ville dans les sociétés occidentales, IMAG-ARBRE veut proposer des chemins de traverse pour repenser des futurs territoriaux des villes qui voudraient intégrer la diversité des vivants.
Pour ce faire, IMAG-ARBRE mobilisera l’image comme objet de dialogue : dans les produits culturels dominants (notamment les films de science-fiction), dans les maquettes et cartographies des projets architecturaux de renouveau urbain, dans les représentations sociales des habitants et des habitantes des villes. Une première phase d’entretiens permettra de faire ressortir la diversité des images et des imaginaires de l’arbre en ville (par exemple chez des habitants et habitantes, des concepteurs et conceptrices, des scientifiques et des pépiniéristes). Ces imaginaires seront alors mobilisés pour inventer une installation artistique immersive qui invite à « devenir arbre ». Ce projet art-science s’appuie sur une interdisciplinarité forte entre écologie, biologie et psychologie de la conservation, ainsi que les sciences du design.
Interview avec Anne-Caroline PRÉVOT & Axelle GRÉGOIRE
1) En quoi votre travail et vos recherches permettent de mieux comprendre et/ou d'agir sur ces enjeux fondamentaux liés au dérèglement climatique et/ou à la préservation de la biodiversité auxquels nous sommes confrontés ?
Ce travail permet de mettre en images la diversité des façons de penser et d’imaginer la nature en ville (ici, au travers de l’arbre), mais aussi d’inventer une création artistique qui pourrait permettre à celles et ceux qui y sont réceptifs de se questionner sur leurs propres perceptions. Première étape pour changer de valeurs et de modes de penser, vers des changements transformateurs.
2) Pouvez-vous nous donner des raisons d’espérer et de nous dire que nous pouvons encore agir face à ces dérèglements ?
Oui, grâce à la diversité des imaginaires des personnes humaines, que ce projet essaie de révéler.
HOPE.Z : interview avec Sandrine PRAT & Raphaël HANON
L’émergence de notre genre (le genre Homo) et celle de nos cousins, les Paranthropes, il y a 2,8 millions d’années s’accompagne d’un changement progressif du climat. L’ensemble de nos connaissances sur cette période provient de deux zones géographiques bien distinctes, l’Afrique de l’Est avec des sites de plein air et l’Afrique du Sud avec des dépôts karstiques. Ces données sont actuellement trop parcellaires pour faire le lien entre ces deux régions d’importance, tant les dépôts sédimentaires et archéologiques diffèrent.
Le projet HOPE.Z a pour objectif de documenter la relation entre ces deux régions, en menant pour la première fois une campagne de prospections de gisements fossilifères datés entre 3 et 1 millions d’années dans deux régions du Zimbabwe, dans un cadre international et interdisciplinaire. Ces résultats permettront une meilleure comparaison des données entre l’Afrique de l’Est et du Sud et offriront un regard nouveau sur les paléoenvironnements et le climat dans lesquels ont évolué nos ancêtres en Afrique et en particulier au Zimbabwe. Enfin, l’étude des outils en pierre que façonnaient et utilisaient ces populations préhistoriques nous permettra de mieux comprendre leurs adaptations culturelles face aux changements environnementaux.
Interview avec Sandrine PRAT & Raphaël HANON
1) En quoi votre travail et vos recherches permettent de mieux comprendre et/ou d'agir
sur ces enjeux fondamentaux liés au dérèglement climatique et/ou à la préservation de la biodiversité auxquels nous sommes confrontés ?
L’évolution et la survie d’une espèce sont directement liées à son écosystème. L’étude de la biodiversité des populations du passé et notamment des apparitions et des disparitions d’espèces est cruciale pour comprendre l’impact des modifications des écosystèmes sur l’évolution humaine. En étudiant ces dynamiques évolutives, il est possible de mieux comprendre les processus d’adaptations des espèces face aux changements climatiques. De ce fait, cela permet de bien caractériser ce qui relève de l’impact des activités humaines, notamment en termes de facteur de dérèglement, sur l’environnement et le climat. En effet, une rétro-observation sur les populations du passé présente une clé de lecture importante concernant les problématiques de préservation des écosystèmes dont l’équilibre est menacé par le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
2) Le Congrès mondial de la Nature s'est tenu début septembre, y a-t-il un message fort
porté par cet événement qui vous a marqué ou des conclusions que vous jugez utiles de
retenir ?
Plusieurs messages forts portés par le Congrès mondial de la Nature peuvent être retenus.
Le premier est que changement climatique et protection de la biodiversité doivent être pensés ensemble. Les crises climatiques et la perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement. Le second message est que nous sommes dans une zone
forte de turbulence, cela va au-delà d’une notion de crise (qui peut être perçue comme temporaire) et qu’il faut placer la protection de la biodiversité au sein des politiques économiques. Malheureusement, un des chiffres importants de ce Congrès est que seulement 3% du budget mondial alloué à la reprise économique sera bénéfique pour la nature. À l’inverse, 17% de ce même budget pourrait avoir un impact néfaste sur l’environnement et la biodiversité. Ces chiffres montrent qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre un système économique responsable et conscient de son impact sur la nature. Nous sommes à une étape cruciale de l’avenir de la planète, car si des décisions fortes ne sont pas prises aujourd’hui, un retour à une situation stabilisée ne sera pas possible.
3) Pouvez-vous nous donner des raisons d’espérer et de nous dire que nous pouvons encore agir face à ces dérèglements ?
Depuis quelques centaines de milliers d’années, l’espèce Homo sapiens a su faire preuve d’une capacité d’adaptation telle qu’elle a été en mesure d’occuper l’ensemble du globe, jusqu’aux régions les plus inhospitalières. Mais même si au cours du temps, l’espèce humaine a su faire face à divers changements environnementaux et a su faire preuve de résilience, elle reste, comme tout être vivant, tributaire de son écosystème pour survivre. L’un des messages du Congrès mondial de la Nature est que la préservation de la biodiversité passe par l’éducation. Cela se traduit par une évolution des mentalités et une prise de conscience collective. Bien qu’ils puissent paraître lents, ces changements progressifs constituent un motif d’espoir.
La Fondation ENGIE accompagne RespectOcean pour le programme "Biodiversité marine et économie"
Fondée par la navigatrice et scientifique Raphaëla Le Gouvello, RespectOcean est une association qui regroupe des acteurs et entreprises engagés pour un développement économique durable en faveur de la protection et de la préservation de l’océan, des littoraux et de leurs écosystèmes.
Depuis sa création, l’association a construit une communauté de valeurs et d’expertises en faveur de la protection de l’océan et de sa biodiversité. Aujourd’hui, près de 70 acteurs économiques et associatifs sont fédérés au sein de RespectOcean afin de faire émerger des solutions innovantes pour l’économie durable au service de la préservation des écosystèmes marins et côtiers.
A l'occasion du Congrès mondial de la nature de l'UICN, à Marseille (du 4 au 11 septembre) RespectOcean lance un nouveau programme ambitieux "Biodiversité marine et économie", à destination des entreprises.
Partageant l’ambition de RespectOcean de favoriser la meilleure prise en compte des enjeux liés à la biodiversité marine et côtière par le monde économique et d’accélérer ainsi la prise de conscience collective pour construire un monde plus harmonieux, la Fondation d’entreprise ENGIE soutient ce nouveau programme.
L’océan est fortement impacté par les activités anthropiques et les conséquences sont importantes pour le monde vivant qu’il abrite, mais également pour la capacité des êtres humains qui en dépendent à subvenir à leurs besoins. L’implication des acteurs économiques est fondamentale.
RespectOcean souhaite renforcer les échanges entre acteurs économiques, encourager et faire connaître les initiatives qui permettent un développement économique préservant la biodiversité marine et sa capacité d’adaptation en ces temps de pressions majeures à grande échelle.
C’est avec un tel objectif que RespectOcean lance son nouveau programme « Biodiversité marine et économie », à l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’UICN.
Le programme, structuré autour d’un club d’entreprises et de groupes de travail, permettra de développer des outils et retours d’expérience qui aideront les acteurs économiques à appréhender l’impact de leurs activités, à valoriser leurs solutions et à porter leurs voix collectivement dans des instances décisionnelles.
Ce programme a d’ores et déjà reçu le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB), ainsi que le soutien officiel du Ministère de la Mer.
« Ce partenariat a revêt pour nous un sens particulier. Notre Groupe était partenaire de Raphaela le Gouvello lors de ses traversées en solitaire des océans en planche à voile. Un exploit extraordinaire qui avait été suivi par nos collaborateurs à travers le monde et qui était l’occasion de sensibiliser le grand public sur la question des océans. L’engagement de Raphaela le Gouvello pour la biodiversité et la protection des océans a trouvé une belle prolongation avec la création de Respect Océan. Nous l’avions accompagnée dans sa démarche pour créer un réseau. Aujourd’hui notre partenariat change de dimension. La protection de la biodiversité est au cœur des grands engagements de notre Fondation avec l’aide à l’enfance et l’accès de tous à l’énergie. Ce type d’initiative collective qui fédère des acteurs engagés au cœur des territoires venus d’horizons différents pour à la fois être dans une action de plaidoyer et d’actions concrètes pour faire avancer les choses correspond à la philosophie de notre Fondation . »
Jean-Pierre Clamadieu – Président de la Fondation ENGIE
« Avec la Fondation ENGIE, et tout le groupe ENGIE , c’est une très belle histoire de mer qui se poursuit, un partage de valeurs, une histoire humaine, avec la Mer et pour la Mer. Après avoir été un partenaire formidable pendant mes traversées en planche à voile en solitaire, et pendant ma Minitransat de 2013 qui a lancé le réseau RespectOcean, le Groupe Engie, au travers de sa Fondation Engie, nous renouvelle sa confiance, pour aller plus loin dans notre engagement et démarrer aujourd’hui ce programme Biodiversité marine et économie, qui va constituer la colonne vertébrale de RespectOcean. Comment s’approprier les enjeux de préservation de cette biodiversité marine, si précieuse, comment traduire en actions concrètes cet engagement pour la biodiversité marine, quand on est un acteur économique ? C’est tout le sens de la mission que s’est donnée RespectOcean, de ce programme Biodiversité marine et économie, et nous sommes très heureux et fiers que la Fondation Engie nous accompagne dans ce grand défi. »
Raphaëla le Gouvello – Présidente de l’association RespectOcean
Mobilisation de la Fondation ENGIE à l’occasion du Congres de la Nature de l’UICN à Marseille
A l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Fondation ENGIE se mobilise et poursuit son engagement pour la biodiversité.
Organisé tous les quatre ans, le Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est l’une des plus grandes mobilisations internationales pour la biodiversité. Elle réunit les experts de la protection de la nature, mais aussi les entreprises et les citoyens qui œuvrent pour inscrire la biodiversité dans une stratégie nationale et mondiale. Cette année c’est à Marseille que l’UICN se réunit du 3 au 11 septembre 2021.
L’occasion pour la Fondation d’entreprise ENGIE de réunir ses partenaires, mener des actions et nouer de nouveaux partenariats, avec une priorité : sensibiliser acteurs et grand public, autour de 5 moments forts :
- Organisée avec et au MUCEM, le Muséum Naturelle d’Histoire Naturelle et la Fondation ENGIE, une rencontre débat avec une cinquantaine de participantes (personnalités du territoire engagées sur les questions d’environnement) autour de Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d‘administration d’ENGIE et Président de la Fondation sur le Thème « Femmes et Engagements pour la biodiversité »
L’occasion de signer pour la Fondation ENGIE et le MUCEM un partenariat pour le programme d’accès des publics éloignés à la culture « Destination MUCEM ».
Mécène fondateur du MUCEM, la Fondation ENGIE a soutenu la réalisation du « Jardin des Migrations ».
Signature d’un partenariat Fondation ENGIE Respect Océan pour le lancement du programme « Biodiversité marine et économie » de RespectOcean à destination des entreprises
Fondée par la navigatrice et scientifique Raphaëla Le Gouvello, RespectOcean est une association Loi de 1901 qui regroupe des acteurs et des entreprises engagés pour un développement économique durable en faveur de la protection et de la préservation de l’océan, des littoraux et de leur écosystème. Le projet de l’association s’articule autour de l’idée que développement économique et protection de l’océan sont conciliables
L’association fédère près de 70 acteurs économiques et associatifs (juillet 2021).
RespectOcean souhaite favoriser la meilleure prise en compte des enjeux liés à la biodiversité marine et côtière par le monde économique et accélérer ainsi la prise de conscience.
La Fondation ENGIE soutient le programme “Biodiversité marine et économie” en lien avec les Objectifs du Développement Durable des Nations-Unies, dans le cadre de “Partenaire engagé pour la Nature”.
– Structuration d’un comité d’experts
– Création d’un Club d’entreprises et animations de groupes de travail thématiques
– Création d’outils et de recueils pour une meilleure prise en compte de la biodiversité marine.
Objectifs :
- Encourager et reconnaître les entreprises, les territoires et les partenaires qui s’engagent en faveur de la biodiversité marine et côtière.
- Dialoguer avec les acteurs économiques et faire connaître les initiatives qui permettent un développement économique préservant la biodiversité.
- Présence de RespectOcean au sein d’instances variées pour porter la voix originale d’une initiative collective
La Fondation accompagne Earthship Sisters pour le leadership environnemental au féminin
Créé par Deborah Pardo, exploratrice et scientifique, la raison d’être d’Earthship Sisters est de permettre d’entreprendre au service de l’environnement grâce à des expériences transformatrices connectées à la nature, sublimées par le féminin et la puissance du collectif.
L’objectif : accompagner chaque année 18 femmes afin de les aider à développer leur leadership à travers l’accomplissement de projets professionnels tournés vers la protection de l’environnement.
La fondation accompagne EarthshipSister pour :
- La sensibilisation de 1500 élèves de primaire et collège au leadership féminin et à la biodiversité marine
- Le soutien des 2 promotions 31 femmes avec 31 projets de transition environnementale
Remise du Prix Fondation ENGIE Talents de la Recherche au Musée de l’Homme le 4 septembre à 13h30
Favoriser la recherche sur le climat, encourager les chercheurs du Musée de l’Homme ont été au cœur de la création de ces prix.
Ce prix, créé en 2018 par la Fondation ENGIE et le Muséum national d’Histoire naturelle, récompense chaque année des projets de recherche interdisciplinaires et innovants sur les liens qu’entretiennent les sociétés passées et présentes avec leur environnement.
Les lauréats bénéficient d’une bourse destinée à financer leurs travaux de recherche.
En 2021, trois équipes de chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle ont été sélectionnées par le jury et un prix spécial d’encouragement a été attribué à une quatrième équipe de chercheurs. Il s’agit de la 4ème édition.
Leurs travaux étudient l’impact de l’environnement et des changements climatiques sur des périodes et des territoires variés.
POUR SUIVRE LA REMISE DES PRIX
Sensibiliser les plus jeunes en coopération avec la Fondation Saint Exupéry
La Fondation ENGIE accompagne les actions de sensibilisation des jeunes à l’environnement durant le congres
- Remise des Prix du Concours Na Nature Mon Environnement de Nous Les Ambitieuses ! organisé lors des Vacances apprenantes initiées par Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.
Nous Les Ambitieuses ! a proposé aux élèves de CP à la terminale un concours d’écriture ou de dessin.
- A l’occasion de l’UICN Marseille 2021 « Nous les ambitieuses ! » lance avec « PifLeMag » un grand concours « Objectif Biodiversité » jusqu’au 15 novembre 2021.
Chaque participant est invité à publier une photo et une vidéo de la biodiversité qui l’entoure, sur Instagram et/ou TikTok en mentionnant les Instagram @nouslesambitieuses et @piflemag avec le #PifplaneteNLA.
Les 100 meilleurs clichés et les 100 plus belles vidéos seront sélectionnés puis soumis à un vote des lecteurs de pif le mag.
Ces 200 participants gagneront des magazines et des figurines de Pif et ses amis. Les 3 meilleurs de chacune des catégories seront publiés dans le pif le Mag de noël et remporteront une surprise.