La Fondation ENGIE, Mécène du programme d'accessibilité du Théâtre des Champs Elysées

En devenant mécène de l’accessibilité du Théâtre des Champs-Elysées en 2019, la Fondation ENGIE a permis au Théâtre de se positionner comme l’une des salles de spectacles les plus reconnues pour son accueil aux publics en situation de handicap sensoriel. Elle renouvelle son engagement pour la saison 2023-2024 et celle à venir dans le cadre de son programme Education par la Culture.

Officiellement lancé le 3 février 2022, en présence de Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée des personnes handicapées, de Jean-Pierre Clamadieu, Président du conseil d’administration d’ENGIE, de Raymond Soubie, président d’honneur du Théâtre et de Michel Franck, directeur général du Théâtre des Champs-Elysées, le programme d’accessibilité a permis la mise en place d’actions dédiées aux publics en situation de handicap pour les saisons 2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023.

Le programme d’actions proposé par le Théâtre des Champs-Elysées et la Fondation ENGIE est considéré comme un exemple dans le secteur des salles de spectacles.

Le Théâtre a d’ailleurs été invité à présenter ses actions et ses projets lors d’un forum organisé par Opera Europa-Next Stage en mai 2022. Convaincus de l’importance de cet engagement, les équipes du Théâtre poursuivent le développement de ces dispositifs pour ouvrir plus grandes les portes de leur institution notamment auprès des personnes porteuses d’un handicap physique et psychique.


SAISON 2023-2024, ACCUEILLIR LE PLUS GRAND NOMBRE DANS LES MEILLEURES CONDITIONS

Cette saison, à l’occasion de l’opéra participatif Une Petite Flûte, la Fondation ENGIE permettra une adaptation très aboutie de l’opéra participatif en LSF (Langue des Signe Française) avec la participation de Julie Depardieu qui le met en scène.

Au-delà de son engagement pour l’opéra participatif, la Fondation ENGIE  permet au Théâtre de diffuser des podcasts de présentation des œuvres lyriques pour préparer la venue du public et notamment les personnes peu habituées à venir écouter un opéra. Pour chaque opéra audiodécrit, le public pourra avoir accès à une explication de l’œuvre, des personnages, des décors et des costumes avant son arrivée à la représentation. Ces podcasts sont réalisés par le Théâtre et disponibles sur le site internet.

Grâce au soutien financier de la Fondation ENGIE, le Théâtre a pu travailler sur l’accessibilité de son site internet à toute personne en situation de handicap. Avec ce développement, le Théâtre des Champs-Elysées se positionne comme pionnier en la matière au niveau culturel.

Afin de faciliter la venue d’un public en situation de handicap physique, la Fondation Engie initie un dispositif d’accueil dédié permettant aux personnes avec un handicap complexe de vivre ses émotions à sa manière dans un environnement bienveillant et détendu. Sur le modèle des représentations « Relax » (qui seront officiellement mises en place lors de la saison 2024-2025), le Théâtre testera cette initiative à l’occasion de trois représentations cette saison. Relax est d’ailleurs parrainé par Alexandre Tharaud, pianiste de renommée internationale et fidèle artiste du Théâtre des Champs-Elysées.


2025-2026, CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE POLITIQUE DE MEDIATION ACCESSIBLE

Tout le travail effectué par les équipes du Théâtre des Champs-Elysées depuis le lancement du Programme d’accessibilité avec la Fondation Engie s’est développé grâce au réseau des associations et des écoles. Ce réseau étant non exhaustif, le Théâtre souhaite également s’adresser à toutes les personnes en situation de handicap non-affiliées à une association. Pour ce faire, une véritable communication adaptée doit être mise en place.

La saison dernière, 10 petites maquettes du Théâtre avaient été créées pour permettre au public aveugle et malvoyant de se familiariser avec le lieu pour une meilleure expérience leur de leur venue au spectacle. En plus de ces petites maquettes, les spectateurs pourront toucher une grande maquette de l’architecture du Théâtre, accessible aux personnes en fauteuil roulant.

Grâce à la Fondation Engie, le Théâtre pourra également proposer une découverte des décors d’opéras scéniques au public aveugle et malvoyant en amont des représentations via des maquettes tactiles d’une production. Ils pourront s’approprier l’atmosphère de l’œuvre et le travail du metteur en scène, et mieux comprendre l’opéra.

En plus du sens du toucher, l’odorat sera également sollicité en permettant au Théâtre de développer un parcours olfactif élaboré autour d’un spectacle ou évènement associé à son histoire. Ces visites olfactives déjà mises en place dans d’autres lieux sont toujours très appréciées.

Pour perfectionner l’offre d’accueil et d’accompagnement dédiée au plus large public possible, le Théâtre éditera la saison prochaine des FALC – Programme Facile à lire et à comprendre. Destinés à tous les troubles dyslexiques, ces programmes pourraient être édités dans un premier temps sur certaines représentations choisies, puis sur l’ensemble des spectacles donnant accès à un programme de salle.


La Fondation ENGIE partenaire de l’Opération pièces jaunes 2024

Partenaire historique de l’Opération Pièces jaunes, la Fondation ENGIE en accompagne la 35e édition, du 10 janvier au 4 février 2024.

Organisée par la Fondation des Hôpitaux, cette opération permet de soutenir les enfants et adolescents hospitalisés au cœur des territoires.

Pour cette année olympique, cette nouvelle édition portera sur les bienfaits du sport sur la santé pour les enfants et adolescents à l’hôpital.

La Fondation ENGIE, Partenaire de la Grande Cause Nationale 2024 du ministère du Sport, est fière de soutenir cette très belle opération et de faire converger ses engagements.

Grâce aux dons collectés depuis 1989, ce sont 9 700 projets financés et 111 millions d’euros d’aides allouées pour des projets afin d’améliorer le quotidien des enfants hospitalisés et de permettre la prise en charge des adolescents en souffrance

Retrouvez le détail de l’ensemble des projets financés sur : piecesjaunes.fr

Depuis 2005, les collaborateurs du Groupe ENGIE se mobilisent pour cette collecte de fonds au service des enfants malades.

Pour faire un don :

· Envoyez DON par sms au 92 111 (don de 5€ débités sur facture opérateur mobile – Bouygues, Free, Orange et SFR)

· En ligne sur Pièces Jaunes : Votre don améliore le quotidien des enfants et des adolescents à l’hôpital (fondationhopitaux.fr)

La Fondation ENGIE soutient plus particulièrement deux projets qui lui tiennent à cœur


Le phare des sourires de Marseille

Le phare des sourires sur est un centre d’accueil enfants malades du cancer à Marseille – Sourire à la Vie (sourirealavie.fr).

Le projet est basé sur une structure hybride, polymorphe, capable de s’adapter à toutes les situations des patients et de leurs familles. Un nouveau modèle innovant sans aucune référence sur le territoire.

C’est à la fois :

· Un lieu d’accueil, de vie, d’écoute, d’information, capable de recevoir les patients à la journée, ou lors de séjours en pension complète (avec ou sans leurs parents)

· Un lieu de soins permettant une alternative à l’hospitalisation

· Un espace innovant de soins de supports

· Un lieu d’apprentissages, de projets, de vacances, de loisirs, d’insertion

· Un centre de rééducation, de remise en forme, de répit

· Un lieu de soins palliatifs et de fin de vie lieu d’accueil et d’hébergement des familles éloignées de l’hôpital

· Un lieu de répit pour les familles

· Un lieu de référence et de formation pour les professionnels.

Le Phare des sourires est un établissement de 1800m2 (au lieu de 600 pour les autres), hautement écologique, dans lequel de nouveaux espaces sont accessibles : 7 chambres, 2 appartements thérapeutiques, 1 espace commun avec cuisine pour les familles.

La Maison des familles de Calais

La Maison des familles a pour but premier d’offrir une solution d’hébergement à tarif solidaire, à proximité directe et donc rassurante du centre hospitalier et de l’EHPAD ; le but étant de favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle :

· Accès prioritairement aux familles des patients hospitalisés dans les différents services du Centre Hospitalier de Calais (pédiatrie, néonatalogie de niveau 3, palliatifs, réanimation…)

· Accès aux familles des résidents de l’EHPAD La Roselière pour favoriser le rapprochement des familles.

· 9 chambres individuelles tout confort, d’une capacité de 2 à 3 personnes,

· 1 salle de vie (cuisine et salon commun), animée par un bénévole Ludo pour apaiser les esprits à travers des moments privilégiés et ainsi ouvrir une parenthèse,

· 1 salle détente (massage et reiki) accessible aux familles accompagnées et aux soignants de l’hôpital et de l’EHPAD

· 1 jardin en rez-de-chaussée accessible à volonté.

Cette Maison des familles est un lien direct entre les soignants et l’association LUDO62. Des espaces (salles d’activités, salles de réunions avec cloisons amovibles) seront réservés à l’organisation d’ateliers thérapeutiques individuels ou en groupe par les soignants (diététiciennes, éducatrices ou encore psychologues). Une salle de détente (Massage et Reiki) sera accessible aux familles accompagnées (compris dans la nuitée) mais également aux soignants de l’hôpital et de l’EHPAD.


5 collectivités lauréates des Trophées des Atlas de la biodiversité communale

Le 12 décembre 2023 a eu lieu la remise des Trophées des Atlas de la biodiversité communale (ABC), en clôture de la première journée des Rencontres biodiversité et territoires. Cinq collectivités ont été distinguées parmi les 34 candidatures déposées lors de la première édition de ce concours national organisé par l’Office français de la biodiversité (OFB) grâce au mécénat de la Fondation ENGIE.

Mettre en lumière des Atlas de la biodiversité communale

Un Atlas de la biodiversité communale (ABC) est une démarche engagée localement par une commune ou une structure intercommunale dans le but d’agir stratégiquement en faveur de la biodiversité. Un ABC permet d’identifier les enjeux de biodiversité sur le territoire concerné, de mobiliser les citoyens et acteurs locaux et d’établir un plan d’action pour guider les politiques locales en faveur de la biodiversité. Chaque année, l’Office français de la biodiversité soutient financièrement de nombreux projets d’ABC : plus de 3 500 communes ont ainsi été accompagnées depuis 2017. Dès 2024, la Stratégie nationale biodiversité 2030 fixe comme objectif de généraliser la réalisation d’ABC, notamment en amont de l’établissement des documents d’urbanisme. Pour cela, les moyens de l’OFB sont renforcés avec au total 15 millions d’euros dédiés au financement de projets d’ABC.

Afin d’encourager le déploiement des ABC dans tous les territoires, la première édition des Trophées des ABC vise à valoriser des projets exemplaires afin de mettre en lumière de bonnes pratiques, et permet aussi de montrer la pertinence des ABC comme véritables outils locaux de connaissance, de mobilisation et d’aide à la décision.

Un soutien de la Fondation ENGIE à la valorisation et capitalisation d’expérience du programme des Atlas de la biodiversité communale

La Fondation ENGIE a choisi de soutenir le développement et la valorisation du programme des ABC pour accompagner la montée en qualité des projets et les inscrire dans la durée dans le cadre de ses engagements en faveur de la biodiversité. Ce soutien vise notamment la capitalisation de bonnes pratiques et le développement d’outils méthodologiques et pratiques à destination des porteurs de projet.

Cinq collectivités lauréates

Suite au lancement de l’appel à candidatures du 19 juillet 2023, 34 collectivités ont présenté leur ABC dans une ou plusieurs des trois catégories : Connaître ; Mobiliser ; Agir et planifier. Une quinzaine de projets présélectionnés ont été dévoilés lors du Salon des maires et des collectivités locales. Un jury national associant l’OFB aux associations partenaires du programme ABC a désigné cinq collectivités lauréates 

  • Catégorie « Connaître » : la communauté de communes du Val d’Amboise, dans la région Centre-Val-de-Loire, est récompensée pour l’effort de prospection naturaliste fourni, notamment sur des terrains privés, la qualité des cartographies des habitats et des enjeux réalisées, et l’important travail relatif à la mise à disposition des données via la création d’une plateforme cartographique en ligne.
  • Catégorie « Mobiliser » : la communauté de communes Côte d’Emeraude, comprenant la commune motrice de Saint-Lunaire, en région Bretagne, est distinguée pour la qualité, l’originalité et l’inventivité des actions de mobilisation proposées ainsi que la diversité des publics ciblés (recueil de paroles d’aînés sur la biodiversité d’hier et d’aujourd’hui, implication des élus communaux, mobilisation par l’art, etc.).
  • Catégorie « Agir et planifier » : la commune de Val d’Aigoual, en Occitanie, se démarque pour le plan d’action détaillé et transversal proposé par une petite commune, et la capacité de l’ABC à initier des actions favorables à la biodiversité.
  • Deux prix spéciaux « toutes catégories » ont également été attribués : l’un à la commune d’Albi, en Occitanie, pour la qualité globale du projet ainsi que la suite donnée à l’ABC (lancement d’un ABC intercommunal, mise en œuvre d’un plan d’action pour la biodiversité, création d’un Conseil local de la biodiversité, etc.) et l’autre à la commune de Saül, accompagnée par le Parc amazonien de Guyane, pour la dynamique locale enclenchée par l’ABC, la rigueur scientifique du projet et l’implication exceptionnelle des habitants.

Plus d’informations sur les Trophées des ABC : https://www.ofb.gouv.fr/trophees-abc


La Fondation ENGIE, partenaire de l’exposition « Populaire ? » au MUCEM

La Fondation est fière d’être partenaire de l’exposition « Populaire ? » qui ouvre le 13 décembre au MUCEM.

Promouvoir l’accès de tous à la culture, et tout particulièrement les publics les plus fragiles, est une exigence au cœur de l’action de la Fondation ENGIE depuis 30 ans. La culture représente un formidable outil d’intégration, d’enrichissement, d’expression et d’ouverture aux autres.

Il y a 10 ans, le MUCEM – Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée – ouvrait ses portes, avec le soutien de la Fondation ENGIE – mécène bâtisseur-, et donnait à Marseille alors Capitale Européenne de la Culture un symbole fort et un lieu emblématique. La Fondation ENGIE accompagne les actions du musée en faveur de la biodiversité et l’inclusion, et cette célébration : un partenariat historique et de long terme, s’inscrivant dans une vision partagée.

  • La biodiversité au cœur du partenariat avec la création du Jardin des Migrations a été l’acte fondateur du partenariat.
  • L’accès de tous à la culture : Destination MUCEM, dispositif inédit de mobilité pour les publics éloignés : la mise en place hebdomadaire d’une ligne de bus spécifique à l’échelle de la ville, renforçant l’offre de transport existante et permettant de créer un lien privilégié avec le musée.

Plus de 1700 personnes ont pu découvrir le musée et ses expositions grâce à ce dispositif inédit et un accueil personnalisé.

A l’occasion de ses 10 ans, le musée se pose la question « le MUCEM est-il populaire ? ». Malgré son enracinement dans le paysage local, la sociologie des visiteurs montre qu’une partie du territoire ne s’y rend pas. L’idée de cette exposition est de rapprocher du MUCEM les publics éloignés physiquement mais aussi culturellement.

Cette collection, atypique et nouvelle, s’adresse à un large public et entend exposer des objets dits du quotidien. Au travers de plusieurs catégories : nature, peinture, architecture et mobilier, sculpture, mode, céramique, métal et verre, les objets exposés expriment une singularité, l’appartenance à une communauté, une pratique artisanale ou encore le souvenir de personnes ou d’événements passés.

Grâce à une expérience sonore spatialisée et immersive, les visiteurs peuvent explorer sept thèmes de l’histoire contemporaine : la migration, le féminisme, le football, le street art, la gestion des déchets, le hip-hop et le genre.

Dans sa volonté d’intégration, un parcours de médiation tout public, multisensoriel et accessible aux personnes en situation de handicap visuel ou mental a été pensé et organisé. Les visiteurs concernées seront accompagnés tout au long de l’exposition grâce à des médiations et dispositifs conçus en lien avec des partenaires du handicap et du soin comme ARI Plateforme autisme et l’AP-HM.


Journée mondiale du Climat : RENCONTRE DES PARTENAIRES DE LA FONDATION ENGIE à LA COP28

Le 8 décembre, nous célébrons la Journée Mondiale du Climat, créée à l’initiative de plusieurs ONGs pour rappeler la menace du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour limiter les effets.

Cette journée a pour objectif de sensibiliser les populations sur les questions de changement climatique et à faire prendre conscience, exposer les impacts de plus en plus importants qu’ils ont sur notre Terre.

Avec 47% de ses projets dédiés à l’accès aux énergies renouvelables et durables et à la biodiversité en 2023, la Fondation ENGIE s’engage année après année pour l’environnement. L’objectif est de participer à des projets ambitieux et à impact et de participer à l’effort collectif de l’Agenda 2030 à travers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD)  et porter la raison d’être d’ENGIE : c’est ce qui guide l’action de la Fondation ENGIE au quotidien.

Alors que la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU (COP 28) se déroulera jusqu’au 12 décembre, cette journée est l’occasion de mettre en avant les engagements de la Fondation ENGIE aux cotés de ses partenaires.

La Fondation ENGIE agit pour le climat autour de 2 thèmes

  • Soutien à la recherche et à l’innovation 
  • Actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique

RENCONTRE DES PARTENAIRES DE LA FONDATION ENGIE à LA COP28

Claire Waysand, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE en charge du Secrétariat Général, de la Stratégie, de la Recherche & Innovation et de la Communication et Vice-Présidente de la Fondation ENGIE , a participé aux cotés de Runa Khan Fondatrice de Friendship, à la Table Ronde “Comment les engagements des entreprises en matière de développement durable peuvent-ils contribuer à l’accès aux énergies renouvelables, à la protection de la biodiversité et à l’adaptation au climat pour une plus grande prospérité, y compris dans les pays en développement ?

Claire Waysand a pu rappeler engagement historique et innovant de la Fondation ENGIE auprès de Friendship autour de 3 axes

  1. Un village solaire qui est un modèle et qui a donné naissance à deux autres réalisations financées notamment par le Gouvernement du Bangladesh
  2. Un projet de replantation de mangroves
  3. Des écoles connectées

La cop28 a aussi été l’occasion d’une rencontre avec deux ambassadrices bangladaises du projet “Écoles Connectées” de Friendship France soutenu par la Fondation ENGIE : Biuti Akter et Ronzana Akter aux côtés de Runa Khan Fondatrice et Directrice Exécutive de Friendship NGO, et Nasrul Hamid, ministre de l’Énergie au Bangladesh. 

Retrouvez dès maintenant le replay de l’interview  sur Arte de   Biuti Akter et Ronzana Akter :  https://www.arte.tv/fr/videos/117976-000-A/la-cop28-tribune-des-victimes-du-dereglement-climatique/  

La Fondation ENGIE est fière d’accompagner ce projet d’écoles connectées qui met en relation des collèges et lycées français avec des écoles secondaires du Bangladesh, sur les solutions d’adaptation au changement climatique.

Le projet encourage les élèves à partager des solutions innovantes pour faire face au changement climatique : adaptations logistiques ou comportementales, changement de pratiques et de modes de vie etc. En se positionnant sur ces questions, ils pourront devenir des acteurs du changement, en sensibilisant la société civile (camarades, parents, associations…).

Lors de la COP28, Bertrand Piccard a présenté le nouveau narratif du climat a de la Fondation SOLAR IMPULSE  : UNE STRATEGIE POUR VAINCRE LES RÉSISTANCES À LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

“Il est impératif de concevoir un nouveau récit et de remplacer celui qui n’a pas fonctionné par le passé. Ce que nous demandons n’est rien de moins qu’une révolution dans la manière dont nous parlons de l’action climatique”.

Bertrand Piccard

Président de la Fondation Solar Impulse

En savoir plus : https://solarimpulse.com/le-nouveau-narratif-du-climat

LUTTER CONTRE LES EFFETS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET AMELIORER LES CONDITIONS DE VIE AU BANGLADESH AVEC FRIENDSHIP

La Fondation ENGIE s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés de l’ONG Friendship pour renforcer les capacités des communautés, encourager les contributions majeures des femmes, faciliter l’accès à l’énergie solaire, à la formation et la protection de la biodiversité.

Restauration de 14 hectares de mangroves dans le sud Bangladesh

L’un des atouts notables du Bangladesh est la plus grande forêt de mangroves du monde, les Sundarbans, patrimoine mondial de l’UNESCO. Ecosystèmes côtiers uniques et diversifiés, les mangroves sont un outil formidable dans l’atténuation du changement climatique de par leur grande capacité d’absorption du CO2.

Cependant de nombreux projets de reforestation en mangroves au Bangladesh ne sont pas durables parce qu’ils consistent en des monocultures non résilientes, qu’ils ne sont pas gérés correctement pendant la phase de croissance, que des espèces non adaptées à la zone sont parfois plantées ou qu’ils ne tiennent pas compte des facteurs socio-économiques.

Plantation de 14 hectares sur 3 zones situées dans 3 villages du district de Satkhira (la terre est un bien rare au Bangladesh et il est difficile d’avoir des terrains d’un seul tenant disponibles pour la reforestation).

Les deux premières zones (soit 30 000 arbres) ont été plantées en octobre 2022 par les communautés locales sous la supervision de Friendship et d’experts forestiers locaux. La troisième (12 000 arbres) est prévue pour mai 2023. Au total ce sont près de 2 000 mètres de digues qui seront protégées contre les inondations grâce à ce projet, sachant que les dégâts provoqués par l’eau salée peuvent persister très longtemps (un sol inondé devient impropre à la culture pendant des années de même qu’un étang d’élevage envahi par l’eau salée ne peut plus servir).

Six groupes communautaires de 30 personnes, ont reçu les formations de renforcement de capacité (préalables aux plantations) en matière de semences, de pépinières et de plantations ; ils ont également chacun participé aux premières réunions de suivi.

IMPACT : sur les 3 zones ce seront 240 participants qui seront formés, ce qui correspond à environ 1200 à 1440 bénéficiaires directs (membres des familles). Les bénéficiaires indirects seront bien plus nombreux. Il s’agit de tous les villageois, agriculteurs, pêcheurs qui verront leur habitation, leurs champs, leurs étangs, protégés des inondations et de la salinisation.

L’énergie pour améliorer les conditions de vie au Bangladesh

Depuis 2011 avec le soutien de la Fondation ENGIE et d’Energy Assistance France, l’ONG Friendship développe un projet d’électrification rurale durable pour les villages retirés du Bangladesh.

Friendship a conçu et installé le premier micro-réseau électrique alimenté par énergie solaire dans les chars au nord du Bangladesh, inauguré le 22 août 2021, en présence de M. Nasrul Hamid, ministre de l’Électricité et de l’Énergie du Bangladesh.

Ce village solaire construit dans le village de Goynar Potol est aujourd’hui opérationnel et apporte du bien-être, de la prospérité et beaucoup de satisfaction aux habitants. La population du char de Goynar Potol a considérablement augmenté. Le village est passé de 150 à plus de 500 maisons début 2022 en raison de l’arrivée de gens ayant quitté d’autres îles disparues lors des inondations exceptionnelles de 2020.

Le village solaire en chiffres :

  • 3 000 habitants de Goynar Potol ont désormais accès à l’électricité
  • 54 kWc d’électricité produite par les panneaux solaires et stockée dans des batteries
  • 200 panneaux solaires et 200 batteries installées

Grâce à l’électricité produite et stockée, chaque ménage pourra faire fonctionner tous les jours des lampes, des ventilateurs, un téléviseur ou encore un chargeur de téléphone portable. La lumière apporte la sécurité la nuit et permet l’accès à la santé. Les boutiques pourront rester ouvertes le soir et générer de nouveaux revenus pour les commerçants. Les enfants peuvent étudier le soir et suivre les leçons diffusées à la télévision.

En 2023, Friendship et la Fondation ENGIE  assurent la continuité et l’optimisation technique du fonctionnement du village solaire de Goynar Potol ainsi que le renforcement des capacités locales via un plan de formation pour garantir la durabilité, à la fois du village solaire et de l’électrification dans ces zones reculées du pays.

Rencontre avec Runa Khan, Fondatrice et Directrice exécutive de Friendship

Pourquoi cet engagement sur un programme Mangroves et ce développement nouveau pour la biodiversité ? 

Mon pays est l’un des plus touchés au monde par le changement climatique. Chaque année, cyclones, inondations et tempêtes se succèdent et rythment le quotidien des populations. Il faut savoir que leur fréquence et leur intensité augmentent à cause du réchauffement climatique, obligeant des communautés à se déplacer 25 fois dans leur vie ! D’ici à 2050, pour échapper aux conséquences du changement climatique, un tiers des Bangladais devra se déplacer, soit l’équivalent de toute la population française!

Au sud, dans le golfe du Bengale, l’eau salée de l’océan Indien vient éroder les berges et ruiner la culture des terres pour des années. C’est là que se trouve la forêt des Sundarbans, la plus grande mangrove du monde. Elle couvre le delta du Gange, du Brahmapoutre et de la Meghna. Ce site est mondialement reconnu pour la richesse de sa faune : 260 spécimens d’oiseaux, 400 de poissons, entre 250 et 300 tigres du Bengale et d’autres espèces aujourd’hui menacées, mais c’est aussi un écosystème très fragile : du fait la pollution, de l’industrialisation à outrance et de la déforestation, la mangrove a perdu 20 % de sa superficie en vingt ans. 

Depuis 2017, Friendship mène un vaste projet de reforestation de la mangrove qui est essentielle pour la protection de l’environnement et le développement socio-économiques de la région : cet écosystème fournit aujourd’hui de nombreuses nouvelles ressources pour les communautés locales (crabes, crevettes…) et limite l’intrusion de l’eau salée dans les terres fertiles en faisant office de digues naturelles. 

Comment concevez-vous ce programme ? Quels en sont les défis ? 

Pour qu’un projet de reforestation soit durable, il doit être conçu en prenant en compte l’ensemble des facteurs environnementaux et sociaux économiques de la région. Nous devons faire face à de nombreux défis pour garantir des effets à long-terme : 

  • le choix de cultures résilientes : il faut identifier la bonne espèce d’arbre à planter au bon endroit selon la nature de la terre, la topographie du terrain et l’ensoleillement ; 
  • la protection des arbres pendant toute la durée de leur croissance : il faut attendre 5 ans de maturation pour replanter les arbres des pépinières au sein de la mangrove. Il faut protéger ces arbres des chèvres qui viennent les manger et empêcher qu’ils soient détruits par les communautés à des fins de revente ou utilisation personnelle. Pour ce faire, il est capital d’inclure les communautés dans le développement du projet ! C’est l’un des facteurs clés de la réussite : le soutien du projet par les communautés et leur participation à chaque étape de la mise en œuvre. Cela permet de garantir l’appropriation du projet et la durabilité de la plantation. Des gens qui ont planté les arbres eux-mêmes et connaissent l’importance de la mangrove sur leurs conditions de vie en prendront naturellement soin. 

Nous avons développé une solution qui répond à 3 objectifs : 

  • planter au moins 5 espèces d’arbres différentes sur des centaines d’hectares le long des rivières exposées à la marée pour garantir un respect de la biodiversité et favoriser le développement d’un nouvel écosystème terrestre ou aquatique. 
  • inclure les riverains et diversifier leurs moyens de subsistance pour éviter la dégradation des plantations par des communautés acculées par la pauvreté. 
  • impliquer les autorités locales et renforcer leur coopération avec les populations. 

Nous avons lancé ce programme en 2017 grâce au soutien de la Coopération luxembourgeoise et je remercie la Fondation ENGIE d’être partenaire de Friendship pour étendre ces activités sur 14 hectares de mangrove.

Grâce au soutien de la Fondation ENGIE, Friendship peut mener ces activités sur 14 hectares dans 3 zones de la région : 10 hectares ont déjà été plantés dans les villages d’Horishikhali et Jhapa et 4 hectares seront plantés en mai/juin 2023 dans le village de Chakla. Aujourd’hui 70 personnes travaillent sur le projet avec la Fondation ENGIE. 

Par ailleurs, nous avons pu remarquer que chaque arbre replanté donnait naissance à 2 voire 3 nouveaux arbres au bout de deux ans ! Cette croissance exponentielle montre le très fort impact environnemental et socio-économique pour les années à venir.

LA FONDATION ENGIE PARTENAIRE DE LA FONDATION SOLAR IMPULSE

Des solutions efficientes pour une croissance économique propre

Pour relever les défis écologiques sans porter atteinte à la croissance économique, Bertrand Piccard et la Fondation Solar Impulse ont identifié 1000+ solutions propres et rentables. La Fondation Solar Impulse a organisé ces solutions en un moteur de recherche pour l’action climatique – le Solutions Explorer – afin de soutenir leur mise en œuvre à grande échelle. En donnant aux décideurs politiques et économiques les outils pour adopter des politiques énergétiques et environnementales beaucoup plus ambitieuses, la Fondation les aidera à établir une feuille de route pour atteindre leurs objectifs environnementaux.

 

La Fondation ENGIE partenaire de l’exposition « Ville de Demain, une exploration en 1000+ solutions » de la Fondation Solar Impulse.

Du 20 septembre 2023 au 7 janvier 2024, la Cité des sciences et de l’industrie, avec le soutien de la Fondation ENGIE, accueille « Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions », une exposition conçue par la Fondation Solar Impulse, présidée par Bertrand Piccard.

En écho à l’exposition « Urgence climatique » à la Cité des Sciences, l’exposition « Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions », centrée sur les enjeux de la transition écologique en milieu urbain, invite le public à explorer les multiples approches novatrices que les technologies d’aujourd’hui proposent pour protéger l’environnement tout en favorisant le développement économique. À travers un parcours ludique, les visiteurs partent à la découverte de propositions concrètes et efficientes, développées dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de la construction, de l’habitat durable, de la mobilité ou encore de la gestion des déchets.

Partenaire de la Fondation SOLAR IMPULSE et membre du club des partenaires de la Cité des Sciences et de l’Industrie, la Fondation ENGIE met l’accent sur l’éducation à l’environnement, sur la sensibilisation à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation de la biodiversité et souhaite sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la transition écologique. 

Notre monde est en pleine mutation et les villes, qui concentrent 75% des émissions de CO2, doivent s’engager urgemment dans la transition écologique. C’est cette transformation que l’exposition Ville de demain, une exploration en 1 000+ solutions invite les visiteurs à découvrir, en s’adressant à notre audace collective et à la capacite de croire ensemble en notre potentiel de changement : comment passer des discours à l’application concrète des solutions novatrices, capables de mobiliser les individus, entrepreneurs et politiques pour construire une ville propre, collective, durable ? 

Dans un esprit pionnier qui se veut constructif et non partisan, avec pour guide l’éco-explorateur Bertrand Piccard, l’exposition propose au visiteur un aperçu unique des enjeux écologiques urbains et des solutions durables qui existent aujourd’hui pour y répondre, avec des applications concrètes dans différentes villes. 


Journée internationale des volontaires avec la Fondation ENGIE

Chaque année, à l’initiative de l’ONU, le 5 décembre marque la Journée internationale des volontaires, avec une conviction : le volontariat est une énorme source d’énergie renouvelable pour résoudre des problèmes sociaux, économiques et environnementaux dans le monde entier.

Dans un monde où les défis ne manquent pas – inégalités, réchauffement climatique, injustices , il faut promouvoir l’inspiration pour agir, favoriser l’engagement.

Cette année 2023, le thème est : « Le pouvoir de l’action collective : si tout le monde le faisait ».

Cette journée, pour la Fondation ENGIE, est l’occasion de mettre en avant les collaborateurs d’ENGIE qui s’engagent et mettent leurs compétences et leur savoir-faire au service de projets humanitaires destinés à des populations qui n’ont pas accès ou ont un accès très limité, aux services énergétiques essentiels sur tous les continents.

La fondation ENGIE favorise en effet leurs engagements en soutenant l’ONG du Groupe ENGIE : Energy Assistance

Grâce à notre soutien, ce sont :

  • 371 Projets Energy Assistance réalisés dans 44 pays
  • 3 738 000 Bénéficiaires de nos projets
  • 170 Volontaires partis en mission

Cette année, la Fondation ENGIE met l’accent sur l’engagement des femmes.

Découvrez trois portraits de collaboratrices bénévoles

Les collaboratrices d’ENGIE engagées auprès des Energy Assistance

Mélissa BARDET, Project Manager Business Development – B2CLAB

Pourquoi vous engager avec Energy Assistance ?

Cela fait quelques années que j’œuvre à développer le secteur de l’énergie en France, et étant métisse d’origine Africaine, une partie de moi souhaite répliquer ces efforts sur cet autre continent. Plus précisément, je suis très sensible à ce que représente le secteur de l’énergie dans les pays en voie de développement (notamment pour les habitants), la manière dont il est géré et le potentiel de développement qu’il peut signifier.

Notions, qui diffèrent beaucoup de la manière dont nous pouvons l’envisager en France par exemple. C’est une aspiration très personnelle sur laquelle je m’informe beaucoup et où j’essaie de trouver des pistes de solutions. C’est donc tout naturellement qu’être impliquée sur ces questions avec Energy Assistance donne encore plus de sens à mon travail et s’aligne complètement avec mes ambitions professionnelles et personnelles.

Je suis partie en mission pour le Liban. Le projet a pour objectif de conseiller certains organismes (hôpitaux, centres de santé et écoles) pour une réduction significative de leur facture énergétique par l’accès à l’énergie solaire. Les relations entre la France et le Liban reposent sur des liens historiques uniques, à noter également que le Liban est souvent donné comme modèle du vivre-ensemble et de l’acceptation de l’autre mais que le pays pâtît actuellement d’une crise socio-économique et financière sans précèdent.

Tiphaine Houssin, Ingénieure études ENGIE Solutions

Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance ?

J’ai choisi de travailler dans le domaine des énergies pour prendre part au défi climatique et changer notre façon de consommer nos ressources. J’ai souhaité intégrer le groupe Engie pour pouvoir participer à des projets d’envergures et ayant un impact fort et à court terme. Les réseaux de chaleur impactent des quartiers, des villes entières. Mais j’avais envie de me sentir encore plus utile et d’aller sur le terrain. C’est pour cela que j’ai cherché à intégrer une association dans laquelle m’investir et dans laquelle je retrouve mes convictions. C’est pourquoi j’ai choisi d’adhérer à l’association Energy Assistance en 2020.

Quelle a été la mission que vous avez menée ?

Lorsque j’ai intégré l’association, je n’avais pas d’expérience terrain. J’ai simplement contacté Anne Rotschi pour me proposer en tant que volontaire sur une mission. C’est elle qui m’a positionnée sur la mission d’électrification d’une école et d’un centre de soin dans le village de Goka Kope au Togo. Cette mission a été financée par Engie BtoC via le programme d’Engagement de ses clients particuliers. Elle a été organisée avec notre partenaire le Projet Komla et l’association des Enfants du Togo dont certains membres étaient sur place au moment de notre mission. Ce sont eux qui nous ont accueillis et hébergés. L’enjeu au travers de cette mission est de permettre aux élèves de suivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Le village souhaite également développer les cours d’alphabétisation auprès des adultes et principalement des femmes qui travaillent la journée. Leur donner l’accès à l’électricité et à l’éclairage leur permettra de répondre à cette problématique en proposant des cours du soir. Enfin, l’installation photovoltaïque permettra aussi de proposer un accès aux soins à l’ensemble des villageois dans de bonnes conditions sanitaires.

Mélanie De Villele, Marketing Relationnel BU France B to C

Pourquoi vous être engagée dans Energy Assistance France ?

Fraichement recrutée chez ENGIE, je découvrais qu’en plus d’y gagner un salaire, je pouvais rejoindre l’équipe EAF et participer à améliorer le quotidien de personnes n’ayant pas accès à l’énergie. Cela donnait une toute autre dimension à mon emploi.

Quelle est votre expérience en tant que femme sur cette mission ?

Déjà merci à EAF de m’avoir permis de participer à la mission. J’étais la seule femme de l’équipe et je me suis sentie très privilégiée. Mes coéquipiers étaient vraiment attentionnés et bienveillants. Ma présence sur le chantier a un peu surpris les villageois je crois. A Ban Fang Than Gnai, les femmes s’occupent plutôt de la préparation des repas que des installations des lumières. En tant que novice, je redoutais surtout de ne pas être utile à l’équipe. Mais avec de bons enseignants on comprend (assez) vite les tâches à réaliser et on peut contribuer à son niveau à la bonne réalisation du chantier.

Quel est votre message pour d’autres femmes qui hésitent à partir ?

Mon message serait de ne pas se poser trop de questions. Participer à EAF c’est rejoindre des gens formidables et très compétents, pour aller faire quelque chose de formidable et utile, pour des gens que vous n’auriez jamais rencontré autrement.

Quel est votre souvenir de la mission ?

La joie et surtout les sourires : ceux des villageois qui travaillaient avec nous tous les jours, ceux des enfants qui venaient nous observer et tenter d’échanger quelques mots, ceux des femmes qui se sont occupées de nous toute la durée de la mission et ceux de mes chers co-équipiers Hugues, Jérôme, Robert et Bernard notre contact sur place.

Découvrez quelques projets d’ENERGY ASSISTANCE

Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi

Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à   améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.

Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.

Éclairer le chemin de l’éducation :

L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le  système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.

Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.

Vers la durabilité et la convivialité écologique :

Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.

Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :

Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, l’école secondaire de filles Likuni s’engage à planter 800 arbres indigènes. Cette plantation vise à reboiser les zones de Lilongwe les plus touchées par la déforestation (principalement pour le bois de chauffage et le charbon de bois) et à enseigner aux filles les avantages de la présence d’arbres à proximité. Les arbres plantés le long des cours d’eau visent à réduire les inondations pendant la saison des pluies, ce qui est particulièrement dramatique compte tenu des inondations qui ont frappé le Malawi ces dernières années.

Mission d’électrification du centre AMAH à Mesnil-St-Blaise en Belgique avec Energy Assistance Belgique et Laurence Halet, Product Manager Renewables Onshore chez Tractebel

Pendant 2 jours, plus de 20 volontaires appartenant à plusieurs entités d’ENGIE ont installé 144 panneaux de 410Wc ainsi que de 3 onduleurs de 10 kVA tripolaires SMA pour le Centre d’accueil AMAH à Mesnil-St-Blaise.

IMPACT : Après deux semaines de fonctionnement, l’installation a déjà produit près de 3.000 kW/h. Les économies réalisées permettront le maintien des mesures d’accompagnement des résidents du home ainsi que des investissements d’amélioration des bâtiments en vue d’autres économies d’énergie.

« Avec Energy Assistance (EA), j’ai pu mettre un peu de mon temps au profit d’un centre qui accueille des personnes porteuses d’un handicap, mais aussi rencontrer d’autres bénévoles de Tractebel, Laborelec ou encore ENGIE Impact »

LAURENCE HALET

Electrification de 3 écoles et de 2 postes de santé à Koudian, Kodieran et Gbangban, Guinée avec Energy Assistance Belgique

Lors de cette mission en avril-mai 2023, nos volontaires Dominique Keser et Sylvia Boulaert ont fait la réception et contrôle de 5 installations réalisées par notre partenaire Dramane Keita, électricien local qui avait accompagné et avait été formé aux installations solaires lors des missions en 2018 et 2020.

A Gbangban, petit village de 4500 habitants, à 30 km de Kankan, l’école a été équipée d’une installation de 1200 Wc, ce qui permettra d’y organiser des cours de rattrapages en soirée.
A Kodieran, village de 9500 habitants, l’électrification des postes de santé dans les zones rurales permet d’améliorer la qualité des soins donnés et sécurise les accouchements de nuit.
Le poste de santé de Kodieran a été équipé d’une installation solaire de 1800 Wc et a reçu un frigo permettant d’y garder vaccins et certains médicaments.

A l’école, 3 classes et le bureau du directeur sont également électrifiés (installations de 1200 Wc), permettant les révisions en soirée.

Koundian compte près de 37 000 habitants. Le poste de santé a été équipé d’une installation de 1800 Wc, assurant uniquement l’éclairage, ce poste de santé étant déjà équipé de frigos solaires. L’école a également été équipé d’installation solaire de 1200 Wc.

En plus de la réception de ces 5 nouvelles installations, les volontaires Energy Assistance ont contrôlé les 11 installations réalisées en 2018 (les écoles et postes de santé de Gbilin, Loïla et Faranindoun) et 2020 (les écoles et postes de santé de Oudoumakoro et Balandougou ainsi que la Clinique gynécologique de la Fondation Sidibé à Kankan. Mis à part quelques ajustements, toutes les installations fonctionnent bien.

Comme lors des deux missions précédentes, un partenariat fut établi avec les bénéficiaires : les chefs de villages se sont engagés à prendre en charge l’accueil, le transport des équipes et du matériel tandis qu’Energy Assistance apportait le matériel et l’expertise et veillait à la formation de responsables locaux à un usage rationnel et éco-responsable de l’énergie mise à disposition, afin d’assurer la pérennité des installations. De plus, une participation écologique fût également convenue : la préfecture de Koundian s’est engagée à reboiser 10ha.

Le saviez-vous

Chiffres de l’ONU

  • À l’échelle mondiale, le nombre total de volontaires âgés de 15 ans et plus recensés pendant un mois s’élève à 862,4 millions de personnes.
  • Environ 6,5 % des personnes en âge de travailler dans le monde contribuent au volontariat formel et 14,3 % au volontariat informel.


Le 25 novembre, une nouvelle « Bubble Barrier » a été inaugurée au Portugal avec le soutien de la Fondation ENGIE et d'ENGIE Portugal, permettant de piéger le plastique avant qu’il n’atteigne l'océan

Crédits The Great Bubble Barrier

Chaque année, 1,8 million de tonnes de plastique sont déversés dans les mers et les océans. Une fois dans la mer, il est presque impossible de récupérer les plastiques qui se dégradent alors en particules plus fines.

Comment lutter contre cette pollution plastique ? Les scientifiques ont découvert que 80 % des déchets plastiques trouvés dans l’Océan étaient déversés par plus de mille cours d’eau et que la plupart de ces déchets étaient transportés en majorité par les petits cours d’eau des aires urbaines densément peuplées, et non par les plus grands fleuves. Un constat primordial pour comprendre et résoudre le problème des déchets plastiques.

Un enjeu fort au Portugal, où la région de Porto abrite deux des rivières les plus polluées par le plastique au Portugal, dont la rivière Ave (environ 10 tonnes de plastiques s’y déversent annuellement).

La Fondation ENGIE a souhaité contribuer à cet enjeu en faisant le pari de l’innovation et en soutenant l’initiative de « The Great Bubble Barrier », start-up néerlandaise fondée en 2017, pour la mise en place d’un système innovant de lutte contre les déchets plastiques dans les fleuves et rivières, une « Barrière à bulles » dans la région de Porto au Portugal.

Le 25 novembre, cette nouvelle « Barrière à Bulles » a été inaugurée sur la rivière Ave dans la ville de Vila do Conde

Crédits The Great Bubble Barrier

Cette « Barrière à bulles » est la première installée en dehors des Pays-Bas par la start-up néerlandaise après les deux premières déjà  en fonctionnement à Amsterdam (2019) et dans la région de Katwijk (2022).

Selon les études préalables réalisées, la « Barrière à bulles » peut retenir jusqu’à 86 % des déchets de la rivière Ave, avant qu’elle ne se jette dans l’océan Atlantique.

Crédits The Great Bubble Barrier

La Technologie

En injectant de l’air dans un tuyau perforé au fond de l’eau (1), une paroi de bulles génère un courant vertical. Celui-ci fait remonter le plastique à la surface, puis le dirige vers la rive où il sera collecté par un système de récupération (2) placé au bord de la rivière.

La « Bubble Barrier » est un système unique, innovant et écologique.

Crédits The Great Bubble Barrier

Ce projet au Portugal a été développé dans le cadre de MAELSTROM (Smart technology for MArinE Litter SusTainable RemOval and  Management), un projet d’ampleur financé par l’UE qui soutient des technologies innovantes pour l’élimination et le traitement de la pollution plastique dans les écosystèmes fluviaux. Il a été développé par un consortium composé de 14 partenaires (comprenant des centres de recherche, des entreprises de recyclage, des ONG, des scientifiques marins et des experts en robotique de 8 pays européens), chargés de tâches spécifiques (évaluation de la présence de déchets dans les rivières, enlèvement des déchets, recyclage…).

Crédits The Great Bubble Barrier

Une “Bubble Barrier » dans un estuaire

Cette « Barrière à bulles » est implantée dans l’estuaire de la rivière Ave, ce qui signifie que la marée montante y amène deux fois par jour des flots d’eau salée, réduisant ou même inversant le sens du courant et augmentant le niveau de l’eau d’environ 2,5 mètres…

La Bubble Barrier Vila do Conde est le premier projet réalisé dans un estuaire et servira de modèle pour les futurs projets similaires. Les résultats de ce  projet pilote seront évalués après un an de fonctionnement.

Entretien avec CARLOS ROSARIO, PDG d'ENGIE Portugal

Carlos, pouvez-vous nous présenter brièvement les activités d’ENGIE Portugal ?

Au Portugal, ENGIE est une entreprise leader dans le domaine de la transition énergétique. Nous sommes présents dans le pays depuis 1983 dans la production d’électricité et les services énergétiques et nous fournissons à nos clients des solutions qui promeuvent la durabilité énergétique et environnementale grâce à la production d’énergie (renouvelable et thermique), au réseau urbain de chauffage et froid à Lisbonne et à des solutions énergétiques pour les clients tertiaires et industriels.

  • ENGIE est le deuxième producteur d’électricité du pays avec plus de 4 GW de capacité installée : 1,9 GW de capacité thermique (TrustEnergy), 1,7 GW de capacité hydroélectrique (Movhera) et 513 MW de capacité éolienne.
  • ENGIE Portugal exploite également le plus grand réseau de chauffage et de refroidissement urbain du Portugal (Climaespaço à Lisbonne).
  • ENGIE Portugal (avec ENGIE Hemera) est également un spécialiste des systèmes solaires photovoltaïques décentralisés  pour les clients B2B (avec plus de 30 MW installés).
  • ENGIE Portugal est enfin une référence dans le pays dans les services d’efficacité énergétique et dans l’exploitation et la maintenance d’installations techniques pour les clients industriels et tertiaires.

Pouvez-vous nous parler des défis à venir pour ENGIE au Portugal ?

Dans le domaine des énergies renouvelables, nous souhaitons développer nos capacités de production avec de nouveaux projets  et également en améliorant les capacités des actifs existants (modernisation, hybridation, repowering et overpowering).

Dans le domaine de la production flexible, nous allons poursuivre la décarbonation des sites existants.

Dans le domaine des services énergétiques, le développement pour nos clients de solutions innovantes à faible émission de carbone est au cœur de notre ambition, dans des domaines tels que le solaire et le stockage décentralisés, les réseaux de chauffage et de refroidissement urbains, les services d’efficacité énergétique et les Utilités sur site.

Quel est l’intérêt du projet « Bubble Barrier » à Villa do Conde pour ENGIE Portugal?

En lien avec les engagements du groupe concernant les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU, ENGIE Portugal est très attentif aux respect des grands principes internationaux en faveur de la préservation de l’environnement, notamment l’ODD N°14 (« La vie aquatique »). Par conséquent, soutenir la mise en œuvre de la technologie innovante de The Great Bubble Barrier nous permet de lutter contre un problème environnemental mondial majeur, à savoir la pollution plastique dans les fleuves et les rivières, et contribuer ainsi à la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Le soutien à ce projet nous permet d’incarner concrètement et de diffuser les principes et valeurs de notre RSE au sein de la population et de nos parties prenantes.

ENTRETIEN AVEC PHILIP EHRHORN, Chief Technology Officer et cofondateur de The Great Bubble Barrier

Philip, comment est née l’idée de la « Barrière à bulles » ?

Les trois autres cofondateurs de The Great Bubble Barrier, Anne Marieke Eveleens, Francis Zoet et Saskia Studer, sont des amis et des navigateurs de longue date qui trouvaient constamment du plastique dans la mer  lors de leurs sorties en bateau. C’est en buvant une bière après l’une de leurs sorties qu’ils ont commencé à réfléchir aux moyens de lutter contre la pollution plastique. Ils rêvaient d’une solution qui ciblerait les déchets plastiques sans entraver le trafic maritime ou la migration des poissons. Les bulles dans leurs boissons ont stimulé leur imagination, leur concept et leur premier prototype ont été récompensés et ils ont rapidement commencé à développer plus avant ce projet.

 A la même période, je développais ma propre « Barrière à bulles » en Allemagne. Lors d’un cours d’ingénierie environnementale, j’ai visité une station d’épuration des eaux usées. Des bulles étaient utilisées pour aérer le bassin et les plastiques présents étaient repoussés sur le côté. Je me suis alors demandé : « Pourquoi ne pas utiliser les capacités des bulles pour capter le plastique dans les rivières?

Finalement, nous avons décidé d’unir nos forces et nous avons cofondé The Great Bubble Barrier en 2017.

Après cinq années de R&D et de prototypage, notre équipe a développé la première technologie de « Barrière à bulles » au monde pour piéger efficacement le plastique dans les rivières. La première « Bubble Barrier » opérationnelle a été installée sur les canaux d’Amsterdam en novembre 2019, suivie de Katwijk en 2022. La « Bubble Barrier » Vila do Conde est la première en dehors des Pays-Bas.

Autres Bubble Barriers en opération aux Pays-Bas
Crédits The Great Bubble Barrier

Pourquoi le choix de ce site au Portugal ?

Le problème de la pollution plastique fluviale est universel : les déchets plastiques sont transportés par les rivières, traversant les frontières nationales et politiques, avant d’atteindre les océans.

La rivière Ave a été choisie parce qu’elle avait besoin d’une solution pour lutter contre la pollution plastique sans interférer avec ses activités quotidiennes. La rivière Ave prend sa source dans la chaîne de montagne de la Cabreira, dans la région du Minho. Elle traverse les villes de Guimarães, Vizela, Santo Tirso, Trofa et enfin Vila do Conde, et charrie les déchets plastiques dans l’océan Atlantique.

La « Bubble Barrier » Vila do Conde est ainsi la première  à empêcher directement la pollution plastique de se déverser dans l’océan Atlantique.

Quelles sont les interactions avec les autres parties prenantes (le consortium MAELSTROM, la municipalité de Vila do Conde, l’Université de Malte…) ?

La municipalité de Vila do Conde a adopté une approche proactive concernant le problème de la pollution plastique en s’associant avec l’équipe de MAELSTROM pour concevoir et mettre en place cette solution de « Barrière à bulles » dans la rivière Ave.

En effet, la barrière à bulles a été mise en œuvre dans le cadre du projet MAELSTROM, financé par l’UE, qui réunit un consortium de 14 partenaires internationaux ayant pour mission d’étudier et de mettre en œuvre des technologies innovantes pour l’identification, la collecte, le recyclage et la récupération des déchets marins.

Le projet a été entrepris sous la supervision scientifique du Conseil italien de la recherche (CNR), coordinateur du projet, et du CIIMAR – Centre interdisciplinaire de recherche marine et environnementale – une institution de recherche et de formation de premier plan de l’Université de Porto, qui a mené de nombreuses études pour comprendre l’impact environnemental de la « Barrière à bulles » sur l’écosystème fluvial de l’Ave.

Le CIIMAR a également facilité l’implication d’autres acteurs locaux tels que Docapesca Portos e Lotas, S.A., l’Agence portugaise de l’environnement, la capitainerie du port de Vila do Conde et le Centre de surveillance et d’interprétation de l’environnement de Vila do Conde (CMIA), qui ont joué un rôle extrêmement important dans la conception et la mise en œuvre du système.

Crédits The Great Bubble Barrier

La « Barrière à Bulles » est alimentée en énergie par des panneaux solaires installés par l’Université de Malte, un autre partenaire clé du projet MAELSTROM. L’université de Malte a conçu un système de panneaux solaires sur mesure – à la fois terrestre et flottant – relié au compresseur de la « Barrière à bulles » et aux bâtiments du CMIA et de la piscine municipale de Vila do Conde. Le système devrait produire 57 300 kWh d’énergie renouvelable au cours de la première année d’exploitation, compensant ainsi une partie de l’électricité requise par la « Barrière à bulles » pour son fonctionnement.

Comment voyez-vous le soutien de la Fondation ENGIE et d’ENGIE Portugal ?

Pour s’attaquer au problème de la pollution plastique, nous avons besoin de la collaboration de nombreuses parties prenantes, allant du secteur privé jusqu’aux gouvernements des pays.

Nous ne pouvons mettre en œuvre des projets de  « Barrière à bulles » sans des partenaires comme la Fondation ENGIE et ENGIE Portugal, qui soutiennent notre objectif de débarrasser les fleuves et rivières de leurs déchets plastiques. Nous leur sommes extrêmement reconnaissants pour leur soutien opérationnel et financier, qui a rendu possible la réalisation de cette « Bubble Barrier » à Vila do Conde !


Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes

La Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été créé en 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle est célébrée tous les ans le 25 novembre.

La violence à l’égard des femmes et des filles est « le résultat de formes intersectionnelles de discrimination sociale, politique, économique, raciale, de caste et culturelle perpétrées quotidiennement contre les femmes et les filles dans toute leur diversité ». Particulièrement vulnérables dans le contexte des conflits armés, les femmes et les filles sont victimes de violence dans des espaces divers, sur les réseaux sociaux comme dans la rue, dans les sphères publiques et privées. Les facteurs de stress, les difficultés financières ou encore la pauvreté sont des facteurs qui exposent les femmes à des risques disproportionnés de violence.

Les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale. La violence à leur encontre est la forme la plus répandue de violation des droits humains. Elles sont tuées, victimes de harcèlement ou de discrimination pour le simple fait d’être des femmes.

En plus d’affecter leur santé physique, mentale et leur bien-être, la violence à l’égard des femmes a également un impact sur leur développement professionnel et leur autonomisation économique.

A l’échelle mondiale, l’ONU estime que c’est près de 736 millions de femmes qui ont déjà été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, de violence sexuelle d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie.

Pour cette année 2023, le thème de la campagne de l’ONU est « UNiS! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles »

La Fondation ENGIE s’engage pour :

  • Renforcer le leadership des femmes et leur participation, notamment par l’éducation, l’accès à la culture et l’insertion par l’emploi
  • Lutter contre les violences à l’égard des femmes et lutter contre la précarité
  • Renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment par l’accès à l’énergie

Un constat : En France, chaque année, 93 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol et 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales.

La Fondation ENGIE accompagne 2 maisons des femmes.

La Maison des Femmes de Saint Denis

La Maison des femmes est :

  • un lieu unique, un centre pour les femmes en difficulté, s’inscrivant dans une démarche nationale : la lutte contre les violences faites aux femmes.
  • une solution concrète et pragmatique à des problématiques spécifiques, qui touchent particulièrement les femmes en situation de forte précarité et auxquelles les structures médicales de plus grande envergure ne peuvent pas répondre.
  • un lieu de prise en charge des femmes victimes de violences qui s’appuie sur l’association éponyme. Notre association de lutte contre les violences faites aux femmes nous

La Maison des femmes de Saint-Denis est un lieu de prise en charge unique des femmes en difficulté ou victimes de violences. 

Rattachée à l’hôpital Delafontaine, la Maison des Femmes propose une prise en charge pluridisciplinaire de proximité, avec un guichet unique. Elle a été créée en juillet 2016 par la Dr Ghada Hatem.

Objectif : apporter une aide concrète et complète aux femmes en difficulté en Seine-Saint-Denis, dans le Val d’Oise, les Hauts-de-Seine et à Paris.

La Maison des femmes intervient aussi dans les domaines de la prévention, de l’éducation et de la santé publique. Un centre d’aide et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences, un lieu de prise en charge unique et innovant

La Maison des femmes, c’est une unité du Centre hospitalier de Saint-Denis, une structure médico-sociale où des soignants et des acteurs du monde de la police, de la justice et du droit, mais aussi des thérapeutes, des artistes et des sportifs, coopèrent pour accompagner les patientes vers la guérison et l’autonomie.

La Fondation ENGIE soutient le projet Cor.Al.I.S (Centre d’Accueil pour Infractions Sexuelles)

La Maison des femmes propose un projet innovant, sur le modèle des centres expérimentés en Belgique en 2017 et généralisés depuis, afin d’accueillir les victimes d’infractions sexuelles 24h/24 dans les meilleures conditions possibles.

La Maison des femmes offre une prise en charge globale des besoins en permettant de :

1- Réaliser les examens préalables à la mise en oeuvre d’une thérapeutique immédiate

2- Assurer la prévention des grossesses non désirées et des IST

3- Organiser un suivi médico-psychologique à court et moyen terme, puis d’orienter les victimes vers les autres dispositifs.

L’organisation répond également aux impératifs médico-légaux :

  • une file active de 4200 femmes
  • 14 000 consultations
  • 60 à 90 accueillies chaque jour

52 femmes accueillies au sein de l’unité CORALIS (18 avec réquisition et 34 sans réquisition)

Maison des femmes de Marseille

Créée en 2022, la Maison des Femmes Marseille Provence est un lieu unique d’accueil, d’écoute, de soin, d’accompagnement et d’orientation pour les femmes vulnérables et victimes de violences.

La Maison des Femmes propose un suivi individuel avec des consultations médicales, un soutien psychologique, un accompagnement social, une aide juridique ainsi que des activités collectives basées sur des groupes de parole et des ateliers : estime de soi, sport, lien social …

4 parcours de soins sont proposés au sein de La Maison des Femmes :

  • Prise en charge des femmes victimes de violences : Une prise en charge médicale, psychologique, sociale et juridique adaptée au rythme et aux besoins de chaque femme est mise en place
  • Prise en charge des femmes victimes de mutilations sexuelles : parcours de soin qui explore l’ensemble des problématiques liées à l’excision, et permet notamment une prise en charge globale médicale, chirurgicale, sexologique, psychologique et sociale.
  • Prise en charge des femmes enceintes en situation de violences :
  • Prévention, Education et Promotion de la santé : actions de prévention, d’information et d’éducation autour des questions de santé sexuelle et affective, de contraception, d’infections sexuellement transmissibles pour les femmes victimes de violences mais également pour le grand public

Chiffres clés

En 20 mois d’activité,

  • 463 femmes ont été prises en charge (+ 344 nouvelles femmes en 2023)

Sur les 3 parcours de soins :  75% Violences +++, 10% Femmes enceintes, 7% Mutilations, 8% Parcours complexes

  • 4 925 consultations ont été réalisées dont 2298 en 2023

Découvrez les équipes de la Maison des Femmes de Marseille :

A l’international, la Fondation ENGIE accompagne deux projets portés par Stand Speak Rise Up

Créée en septembre 2019 sous l’impulsion de la Grande-Duchesse de Luxembourg, avec le soutien de la Fondation ENGIE, l’association agit comme « porte-voix » pour donner à entendre les victimes mais aussi les porteurs de solutions. Elle organise ainsi des rencontres régulières autour de thématiques précises, en conviant à la fois des survivantes et des experts internationaux spécialisés. L’objectif est de dresser des constats factuels, de proposer des solutions et d’agir auprès des instances internationales afin de faire bouger les lignes.

Le programme de l’association a été développé autour de plusieurs thématiques directement définies lors du premier Forum de Luxembourg avec les survivantes et les spécialistes :

– Soigner les blessures physiques, psychologiques
– Mettre fin au stigma pour les victimes
– Unifier les règles et les lois pour la justice
– Réparer les préjudices
– Développer la technologie et la finance au profit des victimes W Améliorer l’inclusion des enfants nés du viol.

Projet de soutien aux survivantes de l’hôpital Panzi, RDC pour leur indépendance économique

Une centaine de groupes armés s’affrontent quotidiennement dans le Sud-Kivu depuis 1996, des milices, les forces armées congolaises et des Etats voisins sont impliqués dans ce conflit incessant. Les viols et violences sexuelles sont utilisés systématiquement comme arme de guerre depuis 2021, on note une recrudescence effrayante : 74 275 cas de violences sexuelles basées sur le genre ont été recensées.

Stand Speak Rise Up! s’investit pour les survivantes de l’hôpital de Panzi, créé par le Dr Mukwege afin de leur venir en aide avec des projets concrets pour contribuer à leur réinsertion et autonomisation économique.

Afin de répondre aux besoins des survivantes, la Fondation ENGIE et Stand Speak Rise Up! soutiennent un projet d’autonomisation et de création de perspectives professionnelles dans le métier de la menuiserie, et de construction de maisons pour les femmes survivantes de violences sexuelles et autres personnes vulnérables dans le Sud-Kivu.

Objectifs :

  • Construction / équipement d’un atelier de menuiserie avec capacités d’entreposage
  • Formations en menuiserie et entrepreneuriat ainsi que distribution de kits d’outils
  • Production de lits et autres équipements de l’hôpital et des cliniques juridiques
  • Construction de maisons individuelles

En complément, la Fondation ENGIE avec l’ONG interne de collaborateurs, Energy Assistance, installera des panneaux solaires pour les maisons construites afin d’apporter l’énergie.

IMPACT : entre 1 000 et 1500 femmes et filles bénéficiaires

Projet d’aide aux survivantes de violences sexuelles dans le territoire de Kabare et dans la ville de Goma en République démocratique du Congo 

La Fondation ENGIE accompagne Stand Speak Rise Up! dans son projet de soutien aux activités d’agriculture et d’élevage initié en 2020. Stand Speak Rise Up! souhaite poursuivre son investissement auprès des survivantes congolaises en étendant leurs champs d’activités et en soutenant un projet de pisciculture.

Objectifs :

  • Multiplication des activités rémunératrices et renforcement de la résilience et la sécurité alimentaire de la communauté rurale (femmes et enfants)
  • Formation de survivantes au métier d’agricultrice, à la gestion des stocks et à la vente de produits en direct

IMPACT : entre 300 et 500 femmes et filles bénéficiaires 

Sensibilisation auprès du large public

La Fondation ENGIE est mécène Fondateur de Terre d’Impact – le Fonds de dotation de la Fédération Française de Tennis.

Terre d’Impact a pris l’initiative de soutenir un spectacle théâtral intitulé ‘’La Voie des Femmes’’  au Stade Roland-Garros.

 La pièce est une succession de témoignages de femmes contemporaines qui abordent la condition féminine sous différents aspects, par Séverine Ferrer.


Relâcher de phoques en baie du Mont Saint-Michel avec l'Établissement public national du Mont Saint-Michel et le centre de soins d’Océanopolis, avec le soutien de la Fondation ENGIE

Ce mardi 14 novembre à 13h30, au pied du Mont, trois jeunes phoques veaux-marins ont été relâchés par le centre de soins d’Océanopolis, qui les avait pris en charge.

crédit © EPMSM

Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter.

La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.

Le Mont n’est en effet pas le seul résident remarquable de la baie : une colonie de phoques y est en effet installée depuis la fin des années 1970. C’est le troisième site de reproduction français (1300 individus au total en France), avec environ 120 individus et 37 naissances en 2022. Deux espèces visées par la directive Habitats (Natura 2000) y sont présentes : le phoque-veau marin qui se reproduit chaque année dans la baie (colonie sédentaire) et dont l’espèce est classée « quasi menacée » à l’échelle nationale et le phoque gris, de passage. Ces deux espèces utilisent les nombreux bancs de sables de la baie comme zone de repos et de mise bas et ainsi que la zone estuarienne et les chenaux pour s’alimenter.

Les opérations de suivi et de sauvegarde de la colonie de phoques

La Fondation ENGIE soutient l’Établissement public national du Mont Saint-Michel dans ses actions de suivi et de préservation de la colonie de phoques de la baie, réalisées en collaboration avec l’Office français de la biodiversité, le Conservatoire du littoral et la DREAL Normandie.

« La Normandie est à la fois une terre d’industrie, un territoire important pour la transition énergétique, et une terre qui revendique le respect de la biodiversité. ENGIE compte 1200 collaborateurs sur le territoire. Nous sommes fiers des actions de la Fondation d’entreprise qui contribue avec des établissements de premier plan à la sauvegarde de la biodiversité. »

Emmanuel Schillewaert
Délégué Régional Normandie ENGIE

Cécile Anger
Responsable Marque, Mécénat et Partenariats  de l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel

« Parmi les missions d’intérêt général de l’Etablissement public national du Mont Saint-Michel figure le suivi de la colonie de phoques de la baie, réalisé en partenariat avec l’OFB. Il s’agit d’une mission environnementale essentielle pour la préservation du site et des espèces présentes. Le soutien de la Fondation ENGIE nous permettra notamment de sensibiliser le grand public à ces enjeux ».

Dans le cadre de ce suivi, l’Etablissement Public procède tout au long de l’année au comptage de la colonie de manière aérienne (une dizaine de vols en ULM par an). Les opérations de suivi visent à :

  • Contribuer à la connaissance de la colonie de la baie et de son évolution sur le long terme
  • Suivre l’utilisation de l’espace terrestre à basse mer et pleine mer (reposoirs)
  • Contribuer à la préservation de la colonie
  • Alimenter le « Réseau Phoques » national par la fourniture de données standardisées
  • Sensibiliser le grand public aux enjeux de préservation.

crédit © EPMSM

Les relâchers de phoques avec le centre de soin d’Océanopolis et l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne)

Litchi, veau-marin échoué à la naissance en baie, soigné puis relâché en 2010 – crédit © EPMSM

Dans le cadre du Réseau National Echouages, l’Etablissement public intervient régulièrement sur des opérations de sauvetage de jeunes phoques qui s’échouent parfois dans la baie, séparés prématurément de leur mère, en lien notamment avec la fréquentation touristique et le dérangement de cette espèce sensible.

En effet, le site de la baie du Mont Saint-Michel est connu mondialement et attire près de 3 millions de visiteurs par an. La cohabitation avec les activités de loisirs n’est pas toujours compatible avec la quiétude de cette espèce, en particulier en été qui  correspond à la période de mise-bas et d’allaitement des jeunes. Il peut s’en suivre un dérangement du couple mère-jeune entraînant la séparation du nouveau-né, non sevré, de sa mère. Si le jeune ne retrouve pas rapidement celle-ci, une prise en charge de l’animal par un centre de soins de la faune sauvage habilité est alors nécessaire pour assurer sa survie.

La Fondation ENGIE soutient également l’ACMOM (Association pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne) qui gère le centre de soin animaux marins situé au cœur d’Océanopolis, centre national de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l’océan. Depuis la création de ce centre en 1990, plus de 700 phoques sauvages en difficultés ont été pris en charge par le centre de soin.

Après plusieurs semaines d’hébergement et de soins au sein du centre, les animaux sont ensuite réhabilités en baie du Mont Saint-Michel. Tous sont bagués et marqués afin que l’Etablissement public puisse ensuite les suivre et s’assurer de la réussite de leur retour en milieu naturel.

Sensibilisation des partenaires publics et des usagers

Outre le suivi et les soins prodigués aux phoques, l’Etablissement public et ses partenaires organisent également des réunions de sensibilisation sur les échouages de phoques, rassemblant les correspondants locaux du Réseau National Échouages de la baie du Mont Saint-Michel. Ces réunions permettent d’informer et de former les services de secours et les partenaires publics de la baie sur les échouages de mammifères marins morts ou vivants, particulièrement pour les jeunes phoques veaux-marins.

Des actions d’information et de sensibilisation des usagers de la baie du Mont Saint-Michel sont également réalisées par l’Etablissement public et ses partenaires afin d’assurer la quiétude de la colonie de phoques veaux marins.

La biodiversité est au cœur des engagements de la Fondation ENGIE, qui soutient l’Etablissement public national du Mont Saint Michel et le centre de soins d’Océanopolis et contribue à la préservation de la Biodiversité, en phase avec ses trois axes d’actions :

  • Protéger la biodiversité et les écosystèmes
  • Mieux connaitre et explorer la richesse de la biodiversité
  • Eduquer et sensibiliser à la préservation de la biodiversité


Journée internationale des droits de l’enfant

Le 20 novembre 1989, les droits de chaque enfant du monde sont reconnus par la Convention internationale aux droits de l’Enfant (CIDE) adoptée par l’Assemblé Générale de l’ONU. Cette convention, ce texte international met en avant quatre principes fondamentaux de l’enfant : le droit de vivre, survire et se développer ; l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination ainsi que le respect des opinions de l’enfant.

Depuis ce jour, le 20 novembre a été désigné comme la journée internationale des droits de l’enfant. En cette journée, nous célébrons les projets, les actions réalisées pour faire avancer les droits de l’enfant. Car les enfants sont à la fois les plus vulnérables et l’avenir de notre société.

La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.

Depuis 30 ans, la Fondation ENGIE se mobilise en faveur des enfants les plus vulnérables en soutenant des projets ayant un impact dans leur vie, via :

  • L’accès à l’éducation, la culture et la santé,
  • L’accès à l’énergie et aux biens essentiels, car sans énergie il n’y a pas d’écoles, d’hôpitaux, d’eau potable..,
  • L’insertion, l’emploi, la lutte contre la pauvreté, afin de permettre une activité économique favorable au développement de la communauté.

La Fondation ENGIE souhaite offrir aux enfants les plus vulnérables l’énergie d’apprendre et de grandir dans un environnement positif et a la conviction que les enfants construiront le monde de demain, leur donner l’énergie d’agir est vital pour l’avenir de la planète.


Mobilisation des collaborateurs pour l’éducation des enfants avec Energy Assistance

Renforcer l'éducation de 600 filles de l'école secondaire pour filles de Likuni, Malawi

Les collaborateurs d’ENGIE volontaires d’ENERGY ASSISTANCE Belgique ont contribué à   améliorer le paysage éducatif de 600 jeunes filles de l’école secondaire pour filles de Likuni, au Malawi, grâce à l’installation de panneaux solaires et de batteries.

Le Malawi est confronté à de fréquentes coupures de courant qui perturbent le processus d’apprentissage. L’énergie solaire est une source d’énergie fiable qui permet non seulement d’éclairer les salles de classe, mais aussi de contribuer au bien-être de notre planète.

Éclairer le chemin de l’éducation :

L’école secondaire pour filles de Likuni, un internat situé près de Lilongwe, accueille 600 filles. Le  système solaire permet non seulement d’éclairer les salles de classe après la tombée de la nuit (vers 17 heures en raison de la latitude), mais aussi d’alimenter 30 ordinateurs, donnant ainsi accès à des outils pédagogiques modernes. Nous croyons fermement que chaque fille mérite une chance d’avoir un avenir brillant, et que l’accès à l’éducation est la clé.

Bien que l’école soit connectée au réseau local (ESCOM), des coupures de courant persistantes ont conduit à l’installation de 22 panneaux photovoltaïques et de 4 batteries au lithium en guise de secours. Les panneaux ont été placés sur le toit du bâtiment scolaire, un local technique restauré abrite désormais l’équipement de régulation solaire, les boîtiers électriques et les batteries. Le système solaire (près de 10kWp avec une capacité de stockage de 19,2kWh) assure une alimentation électrique continue dans les salles de classe, la salle informatique et dans le bloc administratif pendant les pannes.

Vers la durabilité et la convivialité écologique :

Au-delà des salles de classe et du bloc administratif, les dortoirs, les cuisines, etc. ne sont toujours pas raccordés. Une étude de faisabilité est en cours pour alimenter la cuisine en biogaz. Cela permettrait de préparer les repas quotidiens sans avoir recours à l’électricité ou au bois de chauffage, et de fournir du biofertilisant pour le potager, offrant ainsi une solution respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à lutter contre la déforestation et à améliorer l’autosuffisance de l’école.

Favoriser la biodiversité pour un avenir durable :

Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, l’école secondaire de filles Likuni s’engage à planter 800 arbres indigènes. Cette plantation vise à reboiser les zones de Lilongwe les plus touchées par la déforestation (principalement pour le bois de chauffage et le charbon de bois) et à enseigner aux filles les avantages de la présence d’arbres à proximité. Les arbres plantés le long des cours d’eau visent à réduire les inondations pendant la saison des pluies, ce qui est particulièrement dramatique compte tenu des inondations qui ont frappé le Malawi ces dernières années.

Education à la santé avec « The Healthy School Program » au Brésil

Le programme Healthy School vise à améliorer la qualité de vie des enfants et des communautés par le biais de l’éducation à la santé et à la nutrition. La stratégie de l’école saine repose sur la transformation des enfants en acteurs du changement, afin qu’ils transmettent des messages éducatifs à leurs familles et à leurs communautés.

Les principales composantes du programme sont les suivantes :

  • Durabilité : établir une base solide pour le programme grâce à des partenariats avec des acteurs locaux ; formation du personnel local et inclusion des thèmes du programme dans le programme politico-pédagogique des écoles
  • Éducation : formation des enseignants, des employés des cantines et des agents de santé communautaires sur les thèmes du programme ; activités éducatives mensuelles pour les enfants et les communautés ; intégration des thèmes dans le programme scolaire (thèmes transversaux) et changements effectifs dans les communautés scolaires.
  • Santé : suivi de l’état de santé des enfants et traitement de l’anémie ferriprive
  • Suivi et évaluation : évaluation initiale et finale (y compris la connaissance et l’impact des actions).

L’objectif du programme Healthy School est de développer une culture durable de modes de vie sains dans les écoles et les communautés.

IMPACT : Le programme touche directement 1 334 enfants de 16 écoles publiques des municipalités de Lajes et Pedro Avelino, ainsi que 113 enseignants, 25 employés de cafétéria et 49 agents de santé communautaire. Indirectement, le programme touche environ 5 000 personnes de la communauté, parmi lesquelles des enfants, des jeunes et des personnes âgées.

Le programme tend à répondre à plusieurs objectifs spécifiques :

  • Déterminer l’état nutritionnel des enfants participant au programme (y compris les niveaux d’anémie, de surpoids et d’insuffisance pondérale)
  • Améliorer les connaissances des enseignants et du personnel de l’école sur les thèmes de la nutrition, des habitudes de vie saines et de l’éducation à l’environnement
  • Renforcer la communauté scolaire afin que l’école devienne un modèle d' »école saine », qui donne la priorité aux habitudes et aux comportements sains
  • Promouvoir des alternatives pour l’eau potable, avec une formation à la méthode SODIS (« Solar Water Filtration »)
  • Promouvoir la durabilité du programme et de ses actions, avec la formation continue des éducateurs impliqués et l’établissement de partenariats locaux

Accès à la santé en INDE avec la Chaine de l’Espoir

La Chaîne de l’Espoir, en partenariat avec l’ONG indienne Taabar avec le soutien de la fondation ENGIE a développé une clinique de santé mobile réservée aux soins des jeunes filles et des femmes dans différents quartiers de Jaipur.

La clinique mobile rassemble une équipe de 7 personnes : un médecin femme qui connait les problématiques particulières qui concernent les jeunes filles, une infirmière, un chauffeur, une conseillère, un coordinateur et deux éducateurs à la santé.

Chaque quartier de Jaipur, en fonction de sa population et des ethnies qui y vivent, présente des problèmes de santé plus ou moins récurrents. La gynécologue de la clinique estime que beaucoup de problèmes sont liés à la désinformation et au manque de connaissance des parents sur l’appareil reproductif féminin et le cycle menstruel. Elle explique également que ces sujets sont souvent tabous dans la plupart des communautés, et que les séances avec les jeunes filles et parfois leurs parents aident à libérer la parole sur ces sujets.

IMPACT 

Près de 5000 jeunes filles ont été vues en consultation sur la période de janvier à juillet 2023. Taabar estime que d’ici la fin de l’année, elles pourraient être plus de 10 000.

Plusieurs types de sessions de soutien psycho-social sont organisées :

  • Des sessions individuelles qui permettent aux jeunes filles d’aborder certains problèmes en privé. 

Des sessions collectives, accompagnées d’un pré-test et d’un post test qui permettent d’évaluer les connaissances et l’impact des sessions.

Enfin, le référencement est un outil qui redirige les bénéficiaires vers une attention médicale particulière dans des institutions hospitalières.

IMPACT : 2925 bénéficiaires des sessions

1860 participantes aux  sessions collectives, 1245 participantes aux sessions individuelles et 40 référencements ont été faits.